CONCERT de CARILLON
Téléphone 52
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Pensées diverses
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Samedi 1 Octobre 1910
10 centimes le N°
45 An>ée N 4649
I
L'ignorance nationale
La question Scolaire
Le monument Malou
SHW« «S
Le trou de l'aiguille
1 j
L'lieure suprème
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Dimanche 2 Octobre de 12 k 1 h.,
par M. Edgard AERTS,
élève-carillonneur Bruges.
Programme
1. Prélude.
2. Glockenspiel. Mozart.
3. Lucie de Lammermoor. Donnizetti.
4. Aimons nous, Valse. Le Cocq.
6. Jan de Rolder. Mestdagh.
6. Het Lied van den smid. Andelhof.
7. Nathalie, Gavotte. Walpot.
8. De Vlaamsche Leeuw. Miry.
9. Vers l'Avenir. Gevaert.
consulter un industriel. Les chiffres que j'ai
cités sont extraits de YAnnuaire statistique
officiel, paru il y a quinze jours, et qui est
rédigé par un fonctionnaire libéral.
Ce volume a été envoyé a tous les jour-
naux et avant de traiter les autres d'igno-
rants, la feuille carolore'gienne aurait bien fait
d'éclairer sa lanterne, afin de ne pas mériter
les reproches quelle adresse injustement a
d'autres.
Pour le surplus, je n'ai pas plus d'intérêt
a être agre'able au gouvernement qu'a lui
être désagre'able. Je me contente de ne oen
lui demander, pas même des décorations.
Tout le monde ne peut pas en dire autant,
même de l'autre cóté de la barricade.
Le Carillon ne s'est pas tenu a cette affir
mation son correspondant s'est adressé au
ministère de la guerre oü on lui a montré
une statistique officielle, constatant qu'en
1908 il n'y avait eu que trois pour cent d'il-
lettrés sur le total des hommes envoyés en
congé illimité. F.n 1895, ce chiffre était de
huit pour cent.
II ajoute qu'il ressort des relevés faits dans
Grand Concert Symphonioue 'e Limbourg qu'il n'y a pas nn seul illettré déprime lea ümes; e'estunbeau programme
parmi les miliciens de la levée de 1910 de Mais veillons avant tout a instaurer l'ensei-
cette province. j guement chrétien.
10. Brabantjonue. Vau Campenhout,
SALLE IWEINS
Dimanche 10 Oetobre a 71/2 h.
christianisme a plusieurs fois Bauvé la So-
ciété seul il peut la sauver encore. Des
esprits pénétrants le comprenaient jadis.
N'est-ce pas Thiersprésident de la Républi-
que fratnjaise, qui voulait livrer au clergé
le monopole de l'enseignement primaire,
tant la dissolution de la Société mettait en
évidencela nécessité de la religion. N'est-ce
pas 1 illuslre Cousin qui en 1849, se jetait
dans les bras de l'abbé Dupanloup, en lui
disantSauvez-nous sauvez-nous.
Actuellement encore ce même cri s'élève.
Voyez les manifestations grandioses des ré
cents congrès eucharistiques.
II faut porter haut la bannière de la Foi.
Agissons par les oeuvres qui conduiront a
l'oeuvre primordiale de l'enseignement libre
et chrétien constituons, pour les parents, j
des ceuvres religieuses de prière, de sancti-
fication du dimanche, d'apostolat, de diffu
sion de l'Evangile. Nos adversaires travail-
lent a Ypres en particulier pour nous
arracber nos enfants. A l'oeuvre, de grüce, j
sans tarder. Continuons a lutter contre la
détresse physique et morale, contre la misè
re qui aceable le corps, contre le vice qui
Mais tenant compte de ce que, de l'avis
conforme de la Chronique elle-même, la
question scolaire est une question oü Ia
tolerance, la modération, 1'opportunisme,
si l'on veut,s'imposent de facon irrésistible
ils remirent a plus tard la réalisation de
leur idéal celui de tout rrai catholique.
Eh bien, nous consentons a ce que notre
opportuniste député retards encore la con-
sécration legislative de eet idéal. Mais une
situation qui doit cesser, e'est 1 intolerable
injustice de l'inégalité de traitement dont
eouffrent de8 écoles dignes des faveurs de
l'Etat, souveut plus que ses écoles lui, et
indispensables pour assurer au peuple beige
la liberté de conscience et sauvegarder les
droits du père de familie.
Tarder plus longtemps a réparer cette
injustice, dont la suppression figure en tête
du role des travaux parlementaires, ce serait
choisir l'année même du centenaire deMalou
pour lui élever un monument d'ingratitude.
Moins que personne notre député M.
Colaert, dévoué a la cause de l'instruction et
de l'éducatiou du peuple autant qu'a celle
de la justice, se nrêtera k l'édification de eet
affreux monument.
sous la direction de M. Lucien Verh&egha,
avec le bienveillant concours de -
Mile Gabrielle BERNARD, Cantatrice
et de
M.A. DE VLAEMYNCK, Violoncelliste. j
i m I
Ou peut se procurer des cartes chez M.
Igodt, rue au Beurre, 39.
On connait, sur eet objet, le thème peu
varió des feuilles anticléricales, qui vont se
lamentant, déplorant l'ignorance de plus en
plus grande des populations beiges.
De temps a autre, des statistiques fort j
bien faites et pas toujours par des amis poli-
tiques, viennent démentir ces jérémiades
mais les feuilles antiministérïelles dédat-
gnent ces documents et nient leur valeur.
II vient aussi du pays de France, le j
pays idéal pour ceux qui nous combattent
de graves avertissements et des considéra-
tions pessimistes sur Iêb effets néfastes de j
l'obligatoire en faillite. Nous avons publié j
naguère les constations de VEcho de Paris et j
celles du Temps qu'on ne peut suspecter de
cléricalisme, par lesquelles ces journaux
manifestaient les craintes les plus vives sur
les progrès de l'ignorance des jeunes couches.
Ces articles la non plus les feuilles libéiales
ne les lisent pas.
Or, voici que l'une d'elles, plus insolente
que les autres, prend a partie un rédacteur
du Carillon qui s'est borné a constater
qu'au point de vue scolaire, la Belgique n'est
pas si mal partagée, puisque les renseigne-
ments officials qu'il a pu obtenir a ca sujet
ne sont pas du tout décourageants. I
La Gazette de Charleroi a done mis les
pied8 dans le plat et, comme on dit ici.donné
dans le panneau.
Le rédacteur du Carillon le lui fait voir
et lui répond de bonne encre dans les termes
que voici
Lorsque j'ai écrit qu'il devient tres difficile
de rencontrer un ouvrier ne sachant ni Ure ni
écrire, j'ai constaté un fait officiellement dé-
Wontré.
Mon contradicteur m'a dit que si au lieu
de lire les gazettes celle de Charleroi com
prise, je suppose je m'étais adressé a quel-
ques industriels, officiers ou employés de
étar-civil, je me serais apergu que si, dans
le milieu que je fréquente, on sait ordinaire-
^ent lire et écrire, il n'en est malheureuse-
ment pas tout k fait de même dans le peuple,
°u ^instruction diminue au lieu de progres-
ser.
Et quant l'arrondissement de Charleroi,
les statistiques ofïïcielles démontrent que la
proportion d'illettrés y est plus grande que
dans ceux d'Anvers, de Turnhout, de Bruxel
les, de Nivelles, de Tongres, de Maeseyck, et
même de Furnes, ce qui va probablement
être particulièrement agréable a l'informa-
teur de notre confrère.
Enfin, sur nos neuf provinces, le Hainaut
n'arrive que septième au poiut de vue du
degré d'instruction
II n'y a vraiment pas de quoi être si fier
Que mon estimé contradicteur se rassure,
1 fait mieux que lire les gazettes ou
Quand done la question scolaire sera-t-
elle une bonne fois résolue
Voilé plus d'un quart de siècle que la Bel
gique s'est donnés un gouvernement catholi
que. Le corps électoral, sous des régimes
divers, n'a cessé de le maintenir au pouvoir.
Et cependant nous vivons encore toujours
sous un régime de criante inégalité scolaire,
au détriment même des consciences catholi-
quesOui, certes, leprêtrea son entrée
dans les écoles officielles.
Mais ce n'est pas chose sufHsante ne
nous en cacbons pas. II faut que tous le3
catholiques le comprennentet qu'ils agissent
en conséquence.
A cóté de l'enseignement de la religion, il
faut, pour une conscience catholique, que
l'atmosphère de l'école soit tout imprégnée
de catholicisme. Et ce résultat, parents
catholiques, vous ne pouvez l'obtenir que
dans les écoles catholiques libres.
Pourquoi Eh, mon Dieu e'est que,dans
les écoles officielies, les enfants catholiques
qui s'y rendent, y coudoient des enfants de
parents si pas athées, tout au moins indi-
férents en matière religieuse ils apportent
k l'école le résultat des exemples qu'ils ont
eus au foyer paternelet ces exemples sont
k éviter aux ames de nos jeunes catholiques.
Prenons-y garde le liberalisme modéré a
vécu il n'existe plus de libéraux modérés.
La religion est attaquée toujours et partout
par nos adversaires pas un jour ne passé
sans que dans leurs journaux ou dans leurs
réunions, ils jettent l'approbre sur nos croy-
anceB. Le maire de Rome, dans un discours
tout enflammé de haine et de mépris, vient,
tout récemment encore, d'attaquer le pou
voir spirituel du chef de la chretienté. Sans
que rien y ait donné prise, il a odieusement
insulté aux bases mêmes de notre Foi.Et nos
journaux libéraux se flattent d'approuver, a
qui mieux mieux, ces lüches et inopportunes
attaques.
Faut-il le dire La Société actuelie a
besoin d'etre restauré dansle Christ. Le
j II y a une école qui prétend constituer la
morale en dehors de toute religion. Pareille
morale est sans base. L'histoire est la pour
e prouver et pour nous dire que e'est la reli
gion chrétie one qui a restauré, complété et
perfectionné la morale.
Elle a créé la justice, la patience, la misé-
j ricorde que l'antiquité n'avait pas connues
elle a ravi et elle ra vit toujours et transfigure
les kmes en leur proposant les exemples et
j les lemons du Christ, son divin fondateur.
j C'est cette naorale-la que nous voulons
étendre; formons-y nos jeunes. Mais pour ce
faire, il faut que l'école et le foyer s'unissent.
Ces deux centres de la vie doivent avoir une
direction identique basée sur la Foi. Voila
pourquoi nous voulons nos écoles libres
mises par la loi sur un pied d'égalité avec les
écoles officielles. C'est notre droit, mais c'est
aussi netre devoir d'y tendre tous nos
efforts.
Nous voici fout pres du centenaire da
Jules Malou et pour toute glorification de
eet éminent homme d'état, si flamand de
caractère et de moeurs, sa rille natale s'est
bornée jusqu'ici a inscrire son nom a l'angle
d'un boulevard, aussi parisien qu'imprati-
cable.
Mais sur cette terre westflamande,revêche
aux emballements, les fruits de valeur
mettent du temps k mürir pour I'immor-
talisation.
Voyez plutöt le père Verbiest, l'une des
gloire 163 plus pures de cette contrée. II y a
tout prés de trois siècles que naquit a
Pitthem ce savant hors pair qui porta si haut
et si loin le renom flamand, et c'est k peine
si on commence a parler de rendre un hom
mage public a sa mémoire
Faisons done notre deuil, pour longtemps
encore, du monument Malou, et tenons
compte au Père de la cité d une statuopbobie
nullement blamable et que partageait abso-
lument Malou lui-même
Ainsi done en soit-il
N'empêche que sans Malou nous ne célé-
brion8 pas, l'an dernier, notre jubilé gouver-
nemental. Et ce que le beurgmestre d'Ypres
peut iguorer, Ie chef de parti doit le «avoir
et s'en souvenir.
Les catholiques attendent de leur député
la glorification de Malou que le bourgmestre
leur fait attendre. Au moment de rentrer au
Parlement, il se souviendra que l'idéal de
Malou et de ses amis, les fondateurs du
gouvernement catholique perpétuel, c'était
l'Etat hors de l'école
Notre presse antireligieuse fait volontiers
chorus avec celle de France pour essayer
d'amoindrir la mémoire de l'illustre enfant
de St-Dominique qui vient de s'éteindre
plein de mérites devant Dieu.
Notre intention n'est pas,pour le moment,
de faire ressortir l'injustice de cette attitude.
Si le Père Ollivier tint au siècle un rude
langage, il n'en était pas moins un trés
fidéle interprête et commentateur de la Loi
chrétienne et de l'esprit évangélique. La
chaire de St Martin entendit-elle jamais plus
admirable sermon que le commentaire qu'y
fit le P. Ollivier de la parabole du bon
Samaritain
Combien plus justement l'on pourrait
critiquer certains prédications qui citent de
rudes paroles évangéliques sans les com-
menter ni en préciser le sens
L'octave du Rosaire, que le début d'Octo-
bre nous ramène, nous remémore un sermon
prêcbó a la même occasion et au cours
duquel le prédicateur rappelait, sans aucun
commentaire,cette parole des Saints Livres
qu'il est pluB difficile au riche d'éntrer au
Ciel qu'a un ohameau de passer par le trou
de l'aiguille.
La sévérité du Père Ollivier, pas plus que
celle de Massillon, n'alla jamais j usque la.
Et si cette citation brutale fait peut-être bon
efïet dans un auditoire composé exclusive-
ment de pauvres, il faut bien dire qu'elle est
absolumentdésespérante et malfaisante pour
un public de toutes conditions.
Massillon admettait du moins la présence
possible d'un seul juste dans son auditoire
de riches. Le père dont nous parions les
damnait tous sans Ie vouloir, bien enten,
du, et faute seulement d'un mot d'explica-
tion.
Réparons sa petite injustice, en mémoire
du P.Ollivier. Quand on parle d'une aiguille,
si grande qu'on la suppose, il s'agit toujours
d'une aiguille a coudre usuelle et non pas
d'un objet d'exposition tour-eifelesque, tel
que l'industrie serait même de le fabri-
quer une aiguille dont le trou pourrait
livrer passage a un chameau un chameau
tout mignon, si vous roulez, un chameau
Ekla
Dans ces conditions, le riche, si détaché
soit-il de ses biens, n'aurait plus qu'a faire
son deuil de l'éternité bienheureuse.
Le bon et miséricordieux Jésus ne l'en-
tendait pas de la sorte.
Il parlait le langage courant, et pour le
comprendre, il faut se reporter a l'époque et
aux lieux oü il semait sa doctrine.
II faut savoir qu'il existait.a Jérusalem,
au temps de Notre-Siigneur, une porte
d'enceinte ou plus exactemeut une poterne,
donnant immédiatement sur Ia campagne et
par oü certaines caravanes de marchands
avaient coutume d'entrer dans la ville, soit
pour abréger le chemin, soit pour éviter
l'eneombrement qui se produisait aux portes
principales. Cette poterne qu'a raison même
de son étroitesse et de son peu d'élévation,
on avait nommée le trou de l'aiguille
offrait un passage si peu facile que les cha-
meaux ne le pouvaient franchir qu'a genoux
et après avoir été débarassés d'une partie de
leur charge.
La comparaison employée par le Messie
était done profondément empreinte de cou
leur locale, et les habitants de la Judée de-
vaient en saisir d'emblée l'application et la
portée morale.
A la lumière de cette explication, nous
saisissons, nous aussi, dans leur simplicité,
les devoirs imposés a la richesse
Elle doit commencer a s'agenouiller, c'est
k dire par reconnaitre la souveraineté de
Celui qui distribue les biens a son gré.
Elle doit aussi, pour entrer dans la cé-
leste Jérusalem, se débarrasser d une partie
de sa charge et payer la ran^on de la cha-
rité.
Elle doit être prête, enfin, a franchir do-
cilement tous les mauvais pas de la vie et a
subir des incommodités d'autant plus péni-
bles qu'elle se trouve être plus considérable.
Le Père Ollivier fut de ceux qui choisirent
cette entrée étroite de la céleste Jérusalem
et la fidélité avec laquelle il accepta les
désagréments du passage, la générosité avec
laquelle il prodigua au prochain les trésors
de la vérité et de sagesse dont Dieu l'avait
comblé, nous donnent la ferme espérance
qu'il a atteint l'heureux terme de son voyage.
Prenez le véritable chemin du ciel qui est
celui des souffrances elles en sont la porte
étroite. Faites vos efforts pour y passer
Jésus-Christ ne manquera point de vous
donner la main pour vous y faire entrer.
St-Vinoent de Paul.
Quand on ne veut pas dire franchement ce
qu'on pense, il faut se taire.
abbé Perreyve.
Dieu ne prend point plaisir a nos tour-
ments, mais il guérit les blessures des pé*
cheurs par des remèdes efficaces.
St-Grégoire le Grand.
Les (c Ave Maria du Rosaire sont comme
autant de roses apportées par les anges du
ciel sur la terre.
La Reine du Rosaire vous couronnera
danB le ciel, si vous êtes fidèles k La couron-
ner sur la terre. Mgr de Ségur.
Nous verrons un jour, au ciel, des mystè-
res de myséricorde dans ce que nous appe
lons les rigueurs de Dieu. Noris.
Dieu ne se plait pas aux vengeances sté-
riles, et c'est pour sauver qu'il flagelle,
alliant ainsi les exigeances de sa gloire et
celle de ses miséricordes, plus pressautes
encore puisqu'Il est avant tout l'éternel
amour. père Ollivier.
Nous croyons surveiller nos horloges ce
sont elles qui nous observent, froides et im-
pasBibles devant nos ardeurs et nos souffran
ces. Leurs sonneries sont autant divertisse
ments pour qui veut les entendre. A chaque
heure nouvelle, elles nous crient, de leur
JOURNAL D'YPRES
©rgane GathoSique
de I'Arrondissement