•m m m s* Le mouvement flamand I Pensées diverses ne grèvelette marché au beurre au Examens Un meurtre a Becelaere. blemant éloquente,grace a l'extrcme justesse d'exposition des grandes véritée de la Foi, des sublimes enseignements et exemples du Christ et de sa sainte Mère, des maux dont souftre la société, des imperfections de notre vie sei-disant chrétienne et des remèdes a appliquer a la situation. Une belle assistance se pressa tous les jours a ces sermons, même a ceux du matin. Nous ne cacherons pas cependant que nous eu8sion8 préféré cette assistance un peu rnoin8 belle mais comprenant un plus grand nombre de chrétiens notables, dispo- sant, a un titre quelconque, d'une certaine influence. Ah 1 certes, ce n'est pas a un fills de Saint Dominique que nous devons rappeler, en guise de consolation, le mot de Lacordaire un auditoire est toujours assez vaste lors- qu'il comprend une seule ama. Mais nous, journaliste politique, nous ne nous mettons pas au seul point da vu® aseétique. Le P. Delaet ne se souciait nullement de faire des sermons politiques. Mais les géné- raux et chefs de file de l'armée de la bonne cause semblent oublier que les bonnes élec- tions doivent nous venir des braves gens qu1 connaissent et oat a coeur de remplir ce devoir impérieux du Chretiend'assurer l'élection de mandataires soucieux de défen- dre, avec les intéréts matérigls les intéréts religieux et moraux de la société. Quand une election ne répond pas a nos espérances, notre nez s'allonge aux propor tions de celui de Cyrano et nous gémissons sur les progrès de l'irréligion. Nous gémis sons si bien que nous en oublions le petit meü culpü a faire, peut-être même le maxima culpa. Car si, au lieu de nous en tenir a une re traite fermée de high life au lieu de nous réserver pour le grand sermon de charité ou pour quelques conférences fran- caises d'un prédicateur en renom, si nous étions plus assidus aux sermons de missions et d'octaves, notre exemple entrainerait certainement la foule et tous, riches et pauvres, dirigeants et dependants, nous en aurions le plus grand bien. Nécessairement nos rapports sociaux se- raient meilleursnécessairement nous véri- fiei'ons le mot de Clémenceau si tous les chrétiens de nom étaient des chrétiens de fait, il riy aurait plus de question sociale. Et, «last not least», l'aaaélioration des masses se traduirait nécessairement aussi dans le résultat de nos scrutins. Le père Delaet ne l'a pas dit, mais nous le crions a sa place, persuadé qu'il le pensa comme neus. Espérons que les coupables rachèteront un peu leur faute en se faisant un devoir d'ac- compagner la procession du Rosairs qui parcourra demain la cité de Notre Dame de Tuine. Qu'ils n'ouhlient pas rimmortelle victoira de Lepante. Nous sommes aujour- d'hui aux prises avec des ennemis plus dan- gereux encore que les sectateurs de Maho- met.Et sinousvoulons de nouveaux Lépante, nous devons plus que jamais demander aide et protection au Dieu des a: méés et a Celle qui est terrible comiae une armée rangés cn bataille. rei Et s'il nous faut, a notre tour.un exemple pour nous entrainer, songeons a ce vieil •inpereur que nos souverains viennent d'al- Ier saluer.Depuis cinquante ans sur le tröne, Francois-Joseph n'a manqué, depu's son avènement.de suivre humblement la proces sion de la fête-Dieu, a travers les rues de la grande capitale autrichienne. Il a connu de cruelles épreures, publiques et privées Queretaro, Meyerling, Genève Magenta, Solférino, Sadowa... II n'en a éprouvé que davantage le besoin de bénir et de prier Celui de qui relèvent les empires. Et depuis cinquante ans, il suit a pied, tête nue, la procession de St-Etienne, son bicorne de général d'une main, un cierge de l'autre. Une mauvaise nouvelle nous est parvenue. Dom Laurent Janssens devait ouvrir pro- chainement la saison des conférences igio- 1911, ©rganisée par notre cercle Excelsior. Malheureusement, le révérend bénédictin vient d'etre rappelé a Rome. II serait difficile de dédommager nos con- citoyens de ce facheux contretemps. Dans la mesure oü la chose est possible, nous ne croyons pouvoir mieux le faire qu'en tradui- sant a leur intention unremarquable discours prononcé par Mgr Janssens au récent congres flamand de St-Nicolas Mes chers amis, Une tache a la fois agréable et ardue m'est écbuece matin. S'il m'est toujours doux de vous adresser la parole, c'est chose malaisée de remplacer auprès de vous l'orateur en- trainant et sympathique que vous applaudis- siez hier avec tant de chaleur. La fatigue l'empêche de répondre a votre appel aujour- d'hui. En vous proposant d'acclamer encore une fois M. Frans Van Cauwelaert, j'ose vous donner le conseil de 11e pas l'accabler d'invitations trop fréquentes, auxquelles il ne pourrait satisfaire sans compromettre sa santé si précieuse et sacrifier d'autres travaux ab- sorbants. Dans cette causerie toute familière, comme il sied entre amis, je ne vous développerai que deux mots la devise d'une de vos rneil- leures publications Ilooger Leven. Ne disent-ils pas tout, ces deux mots n'expri- ment-iis pas la parole du Mattre: Je suis venu donner la vie, une vie surabondante et cette invitation quotidienne de l'Eglise Sursum Corda Haut les caeurs Nous venons d'ouvrir cette séance par les grandes paroles Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.» Quel bonheur est le notre de pouvoir ainsi lever les yeux vers les sommets de notre idéal, avant de mettre la main a l'oeuvre Combien sommes-nous plus heureux que ceux qui se trament dépourvus de ce puissant levier de l'esprit et du coeur Hier, un vigoureux artiste nous a fait goüter les plus belles scènes d'«CEdipe Roi». Nous avons tous acclamé le génie de Sophocle et le talent de son interprête. Mais n'est-il pas vrai qu'au sortir de la salie nous nous sentions comme écrasés sous le poids inexo rable d'un fatalisme d'autant plus insinuant et plus perfide qu'il semble plus religieux. C'est la tout le paganisme antique. Que dire du paganisme moderne dont le fatalisme, non moins cruel, n'a plus rien de cette élévation spiritualiste qui inspira aux maitres grecs des élans si magnifiques en l'honneur de la puis sance et de la majesté des dieux II n'y a pas longtemps, on exécutait a Rome dans la Sala Pia une des dernières créations de Perosi: «11 transito dell' anima». Dans l'auditoire se trouvait le directeur du pamphlet immonae et biasphématoire intitulé l'« Asino Un musicien catliolique l'ayant reconnu, ne put s'empêcher de lui dire Eh quoi, Podrecca, vous ici Oui, répondit-ii cyniquement, il faut bien parföis que nous venions a vous. Vous avez, vous avec vous autres, des inspirations spéciales dues a un idéal qui nous manque, a nous, payensComme il disait vrai Eh bien, jeunes gens, catholiques avant tout, suivant le conseil du Saint-Père, placez toujours la religion au sommet de votre idéal. Que le «Hooger Leven» signifie avant tout l'effort généreux et constant a grandir dans l'esprit de foi et de charité, a vous per- fectionner vous-mêmes par la pratique fidéle de tous les devoirs et de toutes les vertus de la vie chrétienne. Une comparaison m'aidera a développer ma pensée. Nous sommes tous appelés a lutter pour la cause de Dieu et de la patrie. Que faut-il k un bon lutteur? Une épée a l'acier bien trempé, bien souple, bien acérépuis un poignet capable de la manier avec force et adresse. Trempez toujours mieuz votre épée dans le foyer de l'amoiar divin, pour que son acier soit pur de tout alliage et défie toute rouille. Exercez-vous ensuite dans les bonnes oeuvres pour lui donner la souplesse, cette souplesse faite de prudence, de charité et de condescen dence. Et puis, acérez-en la pointe par la culture intellectuelle, Sans doute, votre langue ma- ternelle doit être a la base de cette culture c'est elle qui répond miiux que tout autre au génie de votre race et a vos aptitudes inne'es. Mais cette culture, intense et fiére, ne doit avoir rien d'exclusif. Ne confondons jamais notre belle cause flamande avec un exclusi visme quelconque nous ne ferions que lui nuire autant qu a nous-même. Et puisque la Providence, en nous placant entre trois puissants peuples, nous a dotés d'une aptitude spéciale a nous en assimiler les idiomes, appliquons-nous avec zèle a l'étude de l'anglais, de baliemand et du fran cais, en donnant a cette dernière langue l'im- portance particulière qui lui revient en sa qualité de langue soeur au sens patriotique du mot. Si flamandsque nous soyons, n'oublions jamais les beaux vers du poète montois Flamands, Wallons, sont des prénoms, Beige est notre nom de familie. Cette étude de la langue maternelle, ou, mieux encore, cette formation intellectuelle dans la langue maternelle, jusqu'oü devra-t- elle s'étendre Est-il juste qu'elle ne dépasse pas 1'enseignement moyen n'est-il pas plutót souhaitable qu'elle pénètre jusque dans 1'en seignement universitaire En un mot, le Hooger Leven flamand n'implique-t-il pas aussi la Hoogeschool flamande Avant de dire un mot de cette question, la plus délicate de votre programme, j'e'prouve le besoin de faire une déclaration pour couper court a toute équivoque. Certains comptes- rendus de la presse ont plus ou moins mêlés le nom du Saint-Père aux paroles que j'ai dites naguère a Averbode ace sujet. Je déclare ici que cela est tout a fait contraire a mes intentions, J'ai eu, il est vrai, l'honneur d'échanger une fois avec Sa Sainteté quelques paroles sur la question flamande, a l'occasion du Cercle d'études flamand récemment fondé a Rome mais je ne suis entré dans aucun détail du programme du mouvement fla mand, je n'ai pas dit un mot de 1'enseigne ment universitaire en langue flamande. II reste bien entendu que tout ce que je vais dire en ce moment, comme, du reste, tout ce que j'ai dit il y a peu de jours a Averbode, n'en- gage que ma propre responsabilité, sans que j'aie recu pour le dire aucune mission de quelque nature elle puisse être. A Dieu ne plaisequeje mêle irrévérencieusement l'au- guste nom du Souverain Pontif a i'exposition de mon sentiment personnel La question de 1'enseignement universitai re en langue flamande peut être considérée a un double point de vue au point de vue de 1'enseignement officiel, et au point de vue de 1'enseignement catholique. L'Etat possède deux universités en Belgique l'une, sise en Wallonië l'autre au coeur des Flandres. Dès lors, il semblerait logique que le francais fut prédominant dans celle de Liégeet le flamand dans celle de Gand. C'est bien dans ce sens que s'exprimait naguère le Bien Public dans un article fort remarqué. Mais, au point de vue de 1'enseignement catholique, c'est sur l'« Alma Mater de Louvain que nous devons jeter les yeux, c'est en elle que les étudiants catholiques flamands doivent mettre leur espérance. Laissez-moi, chers amis, dans eet établis sement qui est un de ces nombreux triomphes de l'initiative catholique, laissez-moi insister sur deux chosesEt d'abord ne perdons pas de vue la reconnaissance que la cause fla mande doit a l'Eglise, au clergé catholique. Lorsque notre belle langue, abandonnée pour ne pas dire méprisée par les hautes classes de la société, semblait n'être plus qu'un patois destiné a disparaltre, c'est l'Eglise qui lui maintint assez de vitalité pour lui permettre de se relever un jour dans toute sa fierté, ce sont les prêtres qui en maintinrent l'usage releyé du haut de la chaire, dans 1'enseigne ment religieux et dans les autres exercices de leur saint ministère. Soyez done reconnais- santsa 1 Eglise pour un service aussi signalé et témoignez cette reconnaissance en donnant votre confiance a l'autorité ecclésiastique si singulièrement dévouée a vos véritables intéréts. Et puis, mettez-vous en garde contre l'en- séignement officiel. L'Etat, même lorsque les catholiques sont au pouvoir, n'est jamais qua moitié notre ami en fait d'enseignementaux mains de nos adversaires, il devient un enne- mi déclaré, un instrument de tyrannie jacobine. Un Etat qui se déclare neutre, peut-il bien logiquement s'arroger la mission d'enseigner? Que voulez-vous qu'il enseigne sur les ques tions primordiales dont dépend l'orientation de la vie humaine el de Ia société toute entière Y a-t-il un Dieu Avons-nous une ame immortelle? Y a-t- il une vie future etc. etc. Interpellé sur ces graves problèmes, l'fitat neutre, s'il est vraiment neutre, répond par le silence. N'est ce pas se déclarer inca pable d'instruire, incapable surtout d'etre éducateur Voilé pourquoi, mes chers amis, vous devez soutenir de routes vos forces 1'ensei gnement libre et attendre de 1'enseignement libre catholique la realisation de vos aspira tions. A l'époque de la persécution scolaire, feu mon père permettez-moi de le rappeler défendit a la Chambre la thèse de i'Etat hors l'Ecole. Si utopiste qu'elle paraisse, c'est la thèse la plus logique, celle dont nous devons tacher de nous rapprocher dans la mesure du possible, surtout dans un pays qui, comme le notre, a conserve' avec l'esprit d'initiative, le sentiment de la vraie liberté. Tournez done les yeux vers l'« Alma Mater de Louvain. Regardez beaucoup s'y fait déja il serait injuste de ne pas le recon- naitre. L'université catholique a devancé ses rivales dans l'usage de la langue flamande. Elle ne s'arrêtera pas en si bonne voie. Oui, j'en ai le ferme espoir, dans cette admirable institution, l'une de plus pures gloires de la Belgique oui du monde catholique, oü les étudiants Flamands et Wallons, en nombre presque égal, se fusionnent en une fraternité toute patriotique, nos deux langues nationa- les, tót ou tard, d'une manière ou d'une autre, seront classiques dans une égale me sure et l'« Alma Mater réalisant pleine- ment son beau titre par l'ampleur de sa ma- ternité intellectuelle, sera comme le symbole et la synthèse vivante de la Belgique catho lique toute entière. Hooger Levenl Ce n'est pas pour vous- mêmes seulement que vous y aspirez, jeunes gens. Vous avez la noble ambition de contri- buer a relever vos frères, a relever l'ordre social autour de vous. Pour y réussir, il vous faut apprendre a bien manier votre épée. Dans ce but, appliquez-vous aux exercices de la dialectique étudiez les questions du jour, surtout les questions apologétiques et so- ciales mettez-vous a même de devenir, par la parole et par la plume, de vrais apótres de notre cher peuple flamand. Et puis, quand sonnera l'heure de vous jeter dans la mêlée, tirez votre épée avec une bravoure toute chrétienne qu'elle étincelle, joyeuse et fiére, au grand soleil de Dieu Luttez sans trève ni mercinon pour le plaisir de combattre et de terrassermais pour la volupté sereine de défendre les plus nobles causes, et de délivrer vos frères des entraves injustes qui vinculent leur essot. En avant pour les intéréts supérieurs de Dieu, de l'Eglise, de la patrie, de notre peuple bien aimé en un mot pour le triomphe de votre idéal Hooger Leven 1 Petit chat plein de seuplesse et de grace, guettant, s'étiraiat, rampant, bondissant, se couchant sur le dos pour tourmenter une pelote d© fil; femme du monde, assaisonnant de saillies spirituelles, des mots heureux, d'anecdotes piquantes, les fougues médisan- tes d'une conversation ces deux animaux se ressemblent. Tout le monde s'amuse a voir l'un, a entendre l'autre mais la pelote de fil est gatée,et aussi la pauvre ïéputation du prochaiD. père Monsabré. L'homme a perdu la foiil pleure Yoila Rousseau. Trop léger et d'ailleurs trop bas pour porter le sentiment de son malheur, il ritvoila Voltaire. Voltaire et Rousseau sont les deux grimaces du désespoir. E. Hello. Faisons les fiers tant qua nous voulons, phfiosophes et raisonneurs que nous sommes aujourd'hui, mais qui de nous, parmi les agitations du mouvement moderne, ou dans les captivités volontaires de l'étude, dans ses apres et solitaires poursuites, qui de nous entend sans emotion le bruit de ces belles fêtes chrétiennes, la voix touchante des cloches, et eoinmo leur maternel reproche Qui peut voir, sans leur porter euvie, ces fidèles qui sortent a flots de l'église, qui re- viennent de la table divine rajeunis et renou- velés L'esprit reste ferme, mais l'ême est bien triste. Le croyant de l'avenir, qui n'en tient pas moins au passé,pose alors la plume et ferme le livre. line peut s'empêcher de dire Ah 1 que ne su s je avec eux, un des leurs, et leplus simple, le moindre deleurs erfants Michelet. Le Rosaire est particulièrement propre a honorer Dieu et la Vierge Marie,et a écarter du monde les périls qui lo mesacent. Sixte IV. L'état hors de l'école est une espérance d'avenir pour ceux qui ont foi dans la liberté. Victor Jacobs. On l'a démontré cent fois; l'école vraiment neutre est impossible. Le maitre d'école ne peut pas ne pas avoir d'opinions sur les plus grands problèmes qui préoccupent l'huina- nitó et ses opinions ii n'est pas possible qu'il en fasse abstruction dans son enseigne- ment... Je ne connais pas de tyrannie com parable a celle qui cossiste a s'emparer d'un enfant et a l'élever contrairement aux idéés des sierrs. Aug. Beernaert. L'abondance des matières nous oblige a remettre plusieurs articles a huitaine. it Depuis plusieurs semaines, le prix du beurre suivait un mouvement de hausse qu® rien nejustifiaiten cette saison. Marchands et particuliers commengaient a s'alarmer des exigences toujours croissantes des fermières. Samedi matin, un groupe de marchands de Bailleul et d'Arznentières s etait coalisés pour ne traiter aucun achat au'dessus de 3 tr. le kilo. En présencs de l'obstination des fermières qui allaient jus- qua réclamer 4 fr., il y eut un moment d'effervescence. Entre 9 heures et 9 heures et demie, 1 entrée du petit marché au beurre était obstruée par une foule considerable. A l'intérieur, les voix criardes des campagnar- des formaient un vacarme assourdissant. En presence de l'obstination des marchands, les fermières finirent par diminuer successi- vement leurs prix et la baisse atteignit fina- lement 70 centimes. Des achats furent alors rapidement conclus, et a l'heure habituelle de la fermeture, a 9 heure8 et demie, il ne restait plus que six vendeuses. La grève suscitée par les marchands avait eu des effets salutaires sans que l'ordre eüt été troublé uu seul instant. M. Evariste DeJaegere d'Ypres, ancien é.èye du collége St-Vincent, a subi avec suc ces l'examen de candidature en sciences na turelles préparatoire a la médecino. M. Edouard Podevyn d'Ypres, ancien élève du collége St-Vincent, a subi avec succes l'examen de candidature en módecine (3e épreuve). M. Joseph D'Huvettere d'Ypres, ancien du collége St-Vincent, a subi avec succès 1 examen de candidat-notaire (2e épreuve). M. Joseph vau den Boogaarde d'Ypres, ancien élèye du collége St-Vincent, a subi avec succès l'examen final de dccteur en droit (lre épreuve). M. Joseph Dechièvre d'Ypres, ancien élève du collége St Virceat, a passé avec distinction l'examen final de pharmacien. ssl-R jflü slfi s# fl# s# Lakermesse de Becelaere jouit d'une répu- tation détestable, et la fête dk Dimanche dernier n'a pu se terminer sans toute une série de rixes. L'une d'elles vient de prendre les proportions d'un meurtre par le dêcès de lavictime, survenu Vendredi matin. Un jeune ouvrier briquetier, igé de 16 ans, Charles-Louis Sigier, de Zonnebeke, avait en une dispute dans un cabaret du village avec plusieurs de ses camarades. Vers 9 heures du soir, il quitta Becelaere, se dispo- sant a rentrer chez lui. Arrivé une vingtaine de minutes de la gare de Zonnebeke, il fu rejoint par une dizaine d'individus. Sans mot dire, l'un de ceux-ci lui porta un coup de couteau dans le ventre. La victime a suc- combé Vendredi matin des suites d'une péri- tonite. Deux des principaux coupables sont arrêtés. Ce meurtre vient s'ajouter a tant d'autres du même genre et jette, une fois de plus, un jour défavorable sur le caractèreet les rroeurs de nos campagnards. Impulsif au plus haut degré, le Flamand se querelle pour un rien, pour un incident au cours du jeu, pour une divergence d'opinion, pour une plaisanterie mal acceptée. C'est même un des traits de son caractère de ne pas entendre la plaisanterie. Tandisque le Francais cherche a riposter par une autre plaisanterie qui détruit 1'efFet de la première^ ie Flamand, moins loquace et d'un esprit moins subtil, ne trouve pas aussitót le mot juste et s'irrite plus facilement de l'ironie. La dispute survient, le plus souvent suivi de la rixe. Toujours armé de son couteau, comme les chevaliers s'armaient de leur épée, il en use sans autre cause apparente que cette espèce d'héridité nationale dont il ne parvien pas a se débarasser. Entre camarades, on f cherche a prouver qu'on n'a pas peur en se lardant de coups de couteau. On sen fait une gloire, de même que les étudiants alle- mands montrent avec orgueil les balafres re vues soi disant au cours de leurs nombreux duels. Cette brutalité d'instinct est enracinée dans la race et trouve peut-être son origine dans les éléments divers qui l'ont constituée. II ne serait point hasardé de croire que le tempérament fougueux de l'Espagnol a laissé une empreinte profonde dans le caractère du Flamand. Les constatations sont d'autant plus pé- nibles a faire que le remède semble plus difficile.Une des causes principalesest cepen dant connue c'est l'alcool qui est le grand fauteur. Des moyens énergiques seuls auront raison de cette situation. La religion, l'édu- cation et l'instruction, plus répandues et mieux comprises, feront le reste. Souhaitons que les congrès de criminalilé et d'éducation, qui se sont tenus récemment, portent leurs fruits. En attendant, on n'aurait a attendre que d'heureux effets d'une répression beau- coup plus sévère de toutes les rixes oü le couteau a joué son róle néfaste. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 30 sept. lot„den 7 oct. 1910 Geboorten Hanssens Joanra, Oude Houtmarkt. Hosten Leo, Statiestraat. Callandt Marcel, Poperinghesteenweg. Lusschentier Firmin, Surmont de Volsberghe- straat. Costeur Maria, Ryselstraat. De Jonckheere Clementine, L. Thouroutetr. Libois Cecilia, Elverdinghestraat. Deknudt Antoon, Patteelstraat. Delcroix Julia, Zonnebekesteenweg. Huwelijken Lagrou Jan, schoenmaker te Zillebeke, W* Vandoolaeghe Zoë, en Vanbessbeke Stepha nie, dienstmeid te Yper. Baertsoen Gerard, schilder te Deynze en Van- thournout Mistilla, dienstmeid te Yper. Bouclcaert Evarist, schoenmaker en Detaver- nier Maria, z. b., beiden te Yper. Sampers Emiel, winkelier, wedr Santy Emma, enDeclercq Lucie, wed6 Depuydt Gustaaf,werk vrouw, beiden te Yper. Verhaeghe Laurent, aardewerker, en David Eveline, z. b., beiden te Yper. Overlydens: Spannuet Louis, 59 jaar, z. b., echtg. Coulier Nathalie, St Jacobskerkhof. Dehollander Amelie,69 j.,kantwerkster, echtg. Duflou Louis, Aardestraat. Vandepitte Florimond, 17 jz. b. ongehuwd, Meenenstraat. Knockaert Helena, 27 j., z. b., echtg. Mesdom René, Hoornwerk. Clinckemaillie Lucie, S4j.,z b., wed6 Gorris- sen Frederik, G. de Stuersstraat. Minne Barbara, 86 j z. b., ongehuwd, Wen- ninckstraat. Godderis Frederik, 4 maanden, Kaai (West). Huygbe Julia, 27 j., kleermaakster,ongehuwd, Meenenstraat. Vasseur Joannes, 3 weken, Pennestraat. Vandorhaegbe Adolf, 45 i., z. b echtg. Soete Maria, L. Thouroutstraat. Ducasteele Juliana, 86 j., z. b., wad1' Many Louis, Rijselstraat. YS m 'is ÉT- fr Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Dimanche g Octobre C. MAY, Grand'Place, 35. !«U r«n r<M '♦j c

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2