Revision des listes électorales Téléplione 5? Téléplione 52 m m m m m, m m m m m m m m m m m m,m mm mwwmmmmmmmmmmm m m m m m. w m La F.*. M/, et la Révoluiion portugaise Samedi 22 Öctobre 19: 10 centimes le ft0 45 An>ée W 4652 A VIS IMPORTANT Cercle Excelsior Ypres Castelfidardo Le domalne colonial Les valeurs coloniales beiges O a s'abonne rue au Beurre, Le Jotirnal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. 36, k Ypres, et k tons les bureaux «le poste du royasim©, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les suméros supplémentaires coüteast 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adresser l'AffttKt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et i Paris, 8, Place de la Bourse. M M Nous engageons vivement nos amis de toutes les communes de l'arrondissement a veiller attentive- ment a la revision des listes électo rales. Les nouvelles listes pour 1911- 1912 sont a la disposition du public au Secretariat de chaque commu ne, au Commissariat d'arrondisse- ment a Ypres et au bureau electo ral catholique (Cercle catholique, 16, rue de Menin, Ypres). Le bureau électoral catholique se charge gratuitement de toutes les réclamations électorales et répond a toutes les demandes de renseigne- ments qui lui sont adressées. Toutes les réclamations ayant pour objet l'inscription d'un e'lee- teur sur les listes ou l'attribution d'un ou plusieurs votes supplémen- taires doivent être présentées au collége échevinal le 31 OCtobre au plus tard, avec toutes les pièees justificatives. Ire Se'rie de Conférences Trois conférences d'apologétique réservées aux Messieurs. Carte d'abonnement 8 fr. Carte pour une conférence 1 fr. llme Série de Conférences comprenant six conférences. Cart© de familie 10 fr. Carte d'abonneinent personnel 4 fr. Carte pour une conférence 1 fr. Ces conférences ont lieu en la Salie Iweins, cimetière St Jacques,a 8 1/2 heures précises. Les cartes d'abonnenaent sont en vente cliez MM. Bras-Tavernier, impritneur, 62, rue au Beurre, et Tyberghein-Fraeijs, 17, rue des Chiens, ainsi qu'a l'entrée de la salie Iweins le soir des conférences. Les abonnés et toutes les personnes qui en feront la demande recevront une carte de rappel la veille de chaque conférence. Les anciens zouaves pontificaux viennent de célébrer le cinquantième anniversaire de Castelfida.rdo. Le 8 octobre a eu lieu, a Sainte-Clotilde, le service pour la général de Pimodan, tué dans ce combat inégal. A cóté des Lamsrcière et des Charette, cette belle figure apparait au premier plan comma celle des héros, parrni tant de subli mes dévouoments mis au service du pouvoir jj t®mporel de Pie IX. Plus beaux sont ces souvenirs que ceux de3 Mille de Garibaldi, fiui étaient plus de mille, et dont les facilss succès étaient préparé3 I'avance par la h'&hison. A Roaae, au contraire, les soldats Pape devaient lutter contre des difficultés de toute serte. lis firent voir qu'iis n'avaient 'ren a redouter des bandes gavibaldisnnes qu'iis pouvaient encore lutter glorieuse- ^nt contre larmée piémontaise dans ia Proportion de un contre dix. On riait auparavant des soldats du Pape, Parce que les troupes recrutées dans les ktats romains étaient composées d'hommes fiaon n'osait pas assujettir une forte disci pline et dont plusieurs, acquis a l'unité de 1'Italië, devaient refuser de se battre costre l'armée piémontaise. On le vit, en effet, a Castelfidardo. Mais les troupes étcangères, les Francais, les Beiges, les Irlandais, les Suisses, les Autrichiens, firent preuve d'un merveilleux courage, et depuis lors on n'a plus ri des soldats du Pape on les a salués. Le général de Lamoricière avait été le premier arrivé a Rome, a l'appel da son ancien camarade d'Afrique, Mgr de Mérode, qui allait être nommé pro-minisfre des armes. Le 18 mai 1860, M. de Charette arrivait a Rome pour offrir ses services, et l il recrutait aussitót une quiuzaiae de jeunes I gens pour former l'embryon dont Pie IX lui donnait le commandsment.C'était le premier j noyau des zouaves pontificaux. En même temps se formaiest les Guides de Lamori cière, dont le commandement était dooné a un Frangais portant un des plus beaux noms, le comte G de Bourbon-Cbalus. Par- mi eux.oa trouvaitle vicomte de Saintenac, le comte Auguste de Gontaut-Biron, M. D. de Grisard, le comte d'Agoult, M. P, d'An- thenaise, M. H. de La Béraudière, MM. de Bonay, de Cadaran, de Cbanay, de Ciinc- j hamps, Louis de Charette, de Cossède, des 1 Dorides, de Dufort de Lorge, d9 France, de j Frémeur, de Fumel, Le Gonidec, de Penlan, j de Laistre, de Legge de Kerléan, de La Martonnière, de Montgermont, de Montma- rin, de comte Henri de Maillé, MM. de Pas, I de La Perrandière, de Puységur, da Rain- neville, de Ribiers, de La Rochethulon, de j Rotalier, de Sapinaud, de Sinéty, de Ter- j rouenre, de Terves, de Touchebceuf et le comte de Tournon-Simiane. I ©étaient tous de superbes cavaliers. Le j général de Lamoricière avait pour aide de camp le comte Francais de Maistre, qui était j depuisjplusieuri années officier detat major au service du Saint Siège, et qui, peu après allait épouser sa fille. D'autres aussi étaient accourus le mar quis de Pimodan, ancien élève de Saint-Cyr, ancien colonel au service de l'Autriche, oü il avait mérité, par sa bravoure, les plus hautes récompenses; le comte de Quatrebar- j bes, qui fut gouverneur d'Ancöne pendant le siège le comte de Mortillet, M. Léon de Lorgeril, le comte Arthur de Chevigné, en- j trés au service du Saint-Siège comme offi- ciers d'état-major. j On voit quel magnifique mouvement en- trainait les gentilsbommes francais vers la f défeuse de la légitimité, dans la personne du Pape-Roi. Et nous n'avons pas encore nom- mé les zouaves pontificaux. rin l Vers la fin de mai, les bandes garibal diennes avaient déja pénétré dans les Etats pontificaux M. de Pimodan, nommé géne- ral de brigade, les repoussait vigoureuse- ment au village des Grottes. M. de Charette abtient de vo'er a son aide et il recoit trente nouvelles recrues. Le 1 juin, le bataillon est forméaRome sous le nom de Franco-beiges, et le comte Louis de Bscdelièvre, ancien officier fran cais, en recoit le commandemeat. ©est lui qui l'organisa et lui donna, a la demande de Pi© IX, le nom da zouaves pontificaux. ©était boaucoup d'audace de se comparer aux zouaves francais l'avenir k jnstifié celta appellation. Le bataillon se composait d'environ sept j cents hommes, parmi lesquels figuraient les j plus beaux noms, a cöté de noms qui de- j vaient acquérir droit de noblesse par la bravoure et le dévouement. Le 19 jnin.le bataillon quittait Rome pour le camp de Terui, commandé par le général de Pimodan, et s'instruisait en attendant les événements. Le 9 septembre, des bandes révolutionnaires envahissaient de nouveau le territoire pontifical et le 15, sans déc a- ration de guerre et malgré les assurances que le gouvernement francais donnait a Rome, les troupes piémontaises franchis- saient la frontièra. Le 15, Spoléte, attaquée 12,000 Piémontais, devait capituler par après une héroïque résistance de douze heu res. II n'y avait la que 300 Irlandais com- mandéa parle major O'Reilly, 23 zouaves pontificaux et 160 recruss suisses ou au- trichiennes. Pérouse, surprise la nuit, se rendit après quelques heures de combat, sur le conseil de l'archevêque Ie cardinal Pecci, plus tard Léon XIII. Ancöne allait être assiégé. Le général de Lamoricière comprit que la seulement il pourrait faire une sérieuse résistance, et il résolut d'y porter le gros des troupes ponti ficates. II trouva la route déja coupé©, ou peu s'en fallait, et e'est alors que, de Loret- te, oü était son armee, il résolut de faire une fausse attaque sur la gauche, pour atti- rer Fenneini, afin de passer a Ancone pen dant ce temps, avec le reste de ses troupes. Cette fausse attaque devint des plus sérieuses etc© fut la bataille de Castelfidardo. Comment les Pontificaux se pré- parèrent d la mort Le mardi 18, dès l'aube, a la Santa-Casa- de-Lorette, on assista a des scènes dignes des plus beaux épisodes des croisades. A quatre heures, Lamoricière,PimodaD, l'état- major, les guides, les franco-beiges, tous enfin, recurent le corps du Seigneur dans l'Eucharistie. Ou les vit tous prosternés, le front toucbant la dalle da la Sainte baeili- que. M. de Bourbon-Chalus resta longtemps dans cette posture suppliants. Le rec-ueille- meni des deux généraux avait quelque cbose de si solennel que personne ne pouvait retenir ses larmes. Un peu plus tard.au moment oü Pimodan rcontait a cheval, son aumöuier s'approcba pour lui serrer la main et, sur la demande du général, lui donna une dernière absolu tion. Enfin, pendant toute Taction,un prêtre bollandais, de Lorette,debout sur la terrasse d'oü il apereevait les combattants, le bras tendu vers Castelfidardo, ne cessa de pro- noncer la formule qui remet les péchés. Avant de se mattre en rnarche, Pimodan paria longuement k ses troupes elles se composaient de volontaires de diverses i nations, ©est tour a tour en italien, en francais, en allemand, en anglais, qu'il leur adressa les paroles les plus niartiales, les plus nobles et les plus cbre'tiennes. Les survivants ne perdirent jamais Ie souvenir de cette si émouvante éloquence. L'eDnemi occupait les collines qui descen dent du mameion de Castelfidardo vers la plaine et s'étendent a 500 mètres de Musone. Un fort détachemont était placé dans une ferme a nai-cöté, et un aufre tenait une deuxième ferme située k 600 mètres en arrière, sur le haut d'un mamelen qui forme le couronnement de cette première position. Un bois, situé prés de cette ferme, était aussi occupé par de fortes troupes, et une nombreuse artillerie battait les pentes de tous cótés. Vis-a-vis de la première ferme se trouva un guó de Musone, praticable pour l'artillerie, suquel conduisait une bonne route, et de Tautre cóté duquel était un bon ohemin rural allant rejoindre la route de Crocetfes Umana. L'ennemi, placé dans deux fermes, corn- mandait le gué au confluant de l'Aspio et du Musone parlequel devait passer Lamoricière pour gagner Ancöne Pimodan devait done enlever les deux fermes et les garder le plus longtemps possible. Pimodan avait a franchir le Musone, s'emparer de la première ferme et a y faire monter son artillerie, afin de nettoyer la deuxième et le bois qui 1'avoisiDait. II dis posalt seulement, pour cette opération si périlleuse, d© quatre bataillons et demi de sa brigade, de 8 pièees de 6 et de 4 obusiers aux ordres du colonel Blumenthil. Les Irlan dais avaieat été mis a la disposition de l'ar tillerie pour aider a franchir le gué. Enfin cette colonne était renforcée de 250 chevaux, formé3 des cbeveaux-légers de deux esca- drons de dragons et des volontaires a cheval, le tout aux ordres du major Odescalcbi. Lamoricière gardait en réserve quatre ba taillons formant le reste de ses forces et quelques gendarmes a cheval. La première colonne, conduite par Pimo dan lui-même, se mit en marche a huit heures et demie la seconde, aux ordre3 du major Odescalchi, k neuf heures. Pendant que les premières pièees d'artillerie traver- saient la rivière, les carabiniers suisses, suivis du l'r bataillon de chasseurs et de tirailleurs franco-beiges, se formaient en trois colonnes derrière la digue, sous les ordres du colonel Corbucci. A peine les canons eurent-ils franchi le gué, que Pimo dan donna aux carabiniers l'ordre de s'eaa parer de la première ferme et au ler chas seurs, ainsi qu'aux tirailleurs, de les ap- puyer. A suivre Le rapport soumis aux Chambres sur l'ad- ministration du Congo Beige constitue un document d'importance, que ne manqueront pas de consulter avec intérêt tous ceux qui se préoccupent du développement de notre domaine colonial. La valeur des renseigne- ments qui y sont produits, leur nombre et leur exactitude permettent d'établir le degré d'avancement de l'oeuvre de civilisation en- i treprise et de constater les réformes qu'il sera le plus urgent d'établir. Comme il importe de se borner dans l'exa- men de ce document, nous nous arrêterons aux chapitres qui méritent le mieux de rete- nir Tattention du lecteur. A ce point de vue, celui des Missions reli- gieuses peut arriver en premier lieu et vaut I d'etre cité en entier. On y verra notamment que les efforts des missionnaires catholiques sone dignes d'admiration et qu'en dépit de M. Vandervelde, qui les a mal jugés, ils ont rendu a la colonie, même au point de vue matériel et pratique, les plus signalés servi ces. Le rapport sur Tadministration du Congo beige du 3i aoüt 1909 constatait les piogrès de l'évangélisation. Ces progrès se sont accentués depuis. Des arrangements ont été pris avec les Bénédic- tins de Saint André et les Pères Capucins pour doter d'établissements de missions le Katanga et l'Ubangi qui, jusqu'a présent,en étaient dépourvus. Les Bénédictins établiront une abbaye sur un des hauts plateaux du Katanga cette j abbaye constituera un centre de rayonne- ment pour tout le pays et un noyau de colo- nisation blanche. Ils organiseront immédia- tement a Elisabethville le service religieux. II est nécessaire qu'il soit pourvu sans délai aux besoins spirituels des Européens qui af fluent au Katanga. Les Capucins se dévoueront aux popula tions particulièrement sauvages, farouches et mobiles de TUbangi. Les missions déja établies au Congo riva- lisent dezèle pour propager Tinfluence de la civilisation et faire des adeptes au christia- nisme. La Congrégation de Scheut multiplie ses établissements au Kasai et fonde des sta tions dans le bassin de la Lukénie et Monga la les Pères Blancs, après avoir assis leur influence dans le Marungu, s'avancent vers le Kivu oü ils ont fondé deux stations nou velles les Trappistes remontent la Busira et s'établissent a Bokote dans la région des Cataractes, les Rédemptoristes renforcent leurs postes et complètent leur enseignement professionnel. Plusieurs missions protestan- tes ont fondé également des postesnouveaux: notamment la Congo Baloio Mission s'est fixée Mompono et Yuli, et la Foreign Christian Missionary Society a Bala.On peut dire que partout les missions sont en progrès marquant. Le Sainl-Siège vient de régierune question importante de juridiction ecclésiastique. Le territoire au nord du 4' parallèle, faisant an- térieurement partie du vicariat de Soudan central, est rattaché a la préfecture apostoli- que de I Usle. L'accroissement du nombre des mission naires des deux sexes a marché de pair avec l'essor des oeuvres de missions. Le régime inauguré par les mesures législatives nouvel les est de nature a favoriser davantage les missions et leur est une preuve de la bienveil- lance du gouvernement, Toutes les charges fiscales qui grevaient leurs oeuvres ont été allégées et réduites au strict minimum. L'im- pót personnel, leseul qui leur soit réclamé, I est réduit de 5o °/0 et ne porte d'ailleurs que sur les maisons d'habitation et dépendances propres aux missionnaires et sur les bateaux et embarcations. L'impót sur les travailleurs est supprimé, et les édifices du culte. les hö- pitaux, hospices et écoles sont complètement exonérés de toute redevance fiscale. La nou velle législation sur les terres a sirapbfié beaucoup les formalités a remplir pour l ac- quisition d'emplacements nouveaux. Lactivité des missions s'exerce dans l'édu- cation et 1 instruction des populations sur lesqueiles elles étendent leur influence. Tou tes les stations des missions possèdent au moins une école. Ces étabiissements sont indépendants de ceux créés par le gouverne ment ou agréés par lui. Les résultats obtenus dés a présent sont fort appréciables. Bon nombre de missions comptent même des écoles bien outillées; en général, elles visent a la formation de bons artisans et agricul- teurs. Les religieuses ont ouvert des écoles ménagères. D'après les derniers reuseignements, les écoles des seules missions catholiques ont une population scoiaire de plus de i5,yoo enfants. Les missionnaires ont spécialement étudié les langues indigènes dont ils ont dressé le vocabulaire et la grammaire. Ces travaux, entrepris surtout dans l'intérêt des noirs, sbnt aussi d'une grande utilité pourles Européens. Ils constituent la source a peu pres unique pour l'étude des langues. Le Borden Courrier de Berlin, consacre un Jong article l'avenir du territoire du Katanga, dans lequel son auteur constate que les achats de ces jours derniers ont été faits en grande partie pour compte de capitalistes allemands, comme ce fut le cas également en décembre et en janvier derniers, ce qui ame- na la hausse de cette valeur. L auteur de l'article explique ces achats par le fait que, dans certains milieux finan ciers allemands, on regrette que l'Allemagne ait pris, jusqu'a présent, une part si minime dans la mise en valeur économique du Con go, et que notamment dans la Katanga elle se soit laissé dépasser parl'initiative anglaise. Quant a savoir si la situation actuelle au Katanga jüstifie les cours du moment, l'au- teur de l'article dit que la réporis a ce'te question est difficile a formuler, maïs qu il est certain que l'avenir du Katanga est le plus brillant qu'il y ait jamais eu pour un terri toire quelconque, et qu'on peut envisager pour bientót la réalisation de toutes les cspé- rances, A la presse catholique qui affirmait le ca- ractère maconnique de la Révolution portu gaise, les journaux gueux ont répondu en niant Taction des loges et en accusant les Jésuites Nous avons déja signalé les déclarations faites au Secoio, par le député republicain Barzilai, qui revendique pour Ia Ma^onnerie Thonneur d'avoir fomenté la Révolution La Lanternea son tour, publie l'article suggestif que voici ©rgane Gatholique TPRES de l'Arrondissement V 0JH

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 1