mm mms*mmmmm
m m m m m m m m m
m m m m m m w>. m
La destruction du
tunnel d'Hollebeke
Le canal de la Lys a l'Yperlée
Boum
Conseil communal
Victimes des femmes
On inform le public
Vélodrome d'Ypres
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
-Hinri ,Trnim
L'on 8onge moins alors a parer de fieurs
lea autels de Marie, mais l'on tresse volon-
tiers ces guirlandes de roses spirituelles
qu'on nomme Rosaires et qui honorent
mieux encore la Vierge pleine de gr&ces.
De la sorte aussi le beau mois d'Octobre
s'achève aTec moins de regrets et se prolon-
ge plutot parmi les brumes de Novembre et
les premiers frissons de 1 hiver.
L'ftme continue de tresser ses guirlandes
de roses immarcescibles, Bauf a déposer
plutot ces véritables immortelles sur la
tombe des chers disparus.
Et la Vierge bénit assurément ces offran-
des que nous La prions de transmettre a son
divin Fils, non moins volontierB que les
hommages que nous lui adressons pour Elle
mème.
Tandisque les païens couvriront les tom
bes familières des dernières parures de leurs
jardins, songeons, nous chrétiens, a dépo
ser sur toutes les sépultures une poignée de
ces fieurs spirituelles qui doivent embau-
mer et réjouir ce que la mort n'a pu dé-
truire.
Jeudi prochain s'accomplira une des phases
les plus importantes des travaux d'achève-
ment du canal d'Ypres Cominesla des
truction par la dynamite du tunnel d'Holle
beke. On se représente difficileaaent a l'avan-
ce les résultats de cette explosion, aussi l'at-
tente en sera-t-elle pleine d'émotion. Qu'on
ne se représente, toulefois, pas la projection,
a de fortes distances, de gros blocs, a la fa-
gon d'un volcan. II est bien plus probable
que la dislocation de la voüte en béton ne
produira qu'un simple affaisement du terrain
qui la surmonte. Seules les pierres de taill©
des deux entrées pourraient être violemment
projetées. L'éboulementde la masse bétonnée
sera probablement accompagnée d'une forte
commotion du sol et d'une puissante déton-
nation.
L'explosif dont il sera fait usage ne sera
pas de la mélinite, comme le bruit en a
couru, mais bien de la dynamite ou plutot
un explosif spécial appelé mélanite contenant
78 p. c. de nitroglycérine. La charge sera
exactement de 35oo kilogrammes, répariie en
environ 25oo trous de mine. Aucune'<3^har-
gep'est amorcée par les procédés employés
ordinairement. Ceux-ci consistent soit en
détonateurs qu'on fait partir au moyen d'une
mêche, soit en amorces électriques actionnées
par un courant.
Le procédé dont on fera usage permettra
le départ simultané de toutes les charges des
25oo trous de mine. Toutes les charges se-
ront amorcées au moyen d'un cordeau dé-
tonnant au trinitrotoluene. Ces cordeaux,
partant de chaque trou de mine, sont ligatu.
rés sur d'autres cordeaux longitudinaux qui
propagent l'explosion. Ce sont ces derniers
cordeaux qui sont amorcés au moyen d'amor-
ces électriques. Ce cordeau détonnant propage
l'explosion dans toutes les mines a la vitesse j
de 7000 metres la seconde. Sa manipula
tion, qui ne présente aucun danger, offre une
sécurité d'autant plus grande qu'il permet la
suppression, dans les trous de mine, de car
touches amorcées. Ce procédé est un brevet
de la maison Davey Bickford Cie k Rouen.
Le major Tollen, du génie militaire, s'est
occupé de la preparation de ce travail. Nom-
bre de personnalités qui se spécialisent dans
la pyrotechnie, assisteront Jeudi cette ex
plosion qui, tout en pouvant certainement
compter comme importante, n'est pas la plus
importante qui ait eu lieu jusqu'ici.
Le seul effet un peu redoutable de cette
explosion consistera dans ledéplacement d'air
provoqué par la conflagration de cette quan-
tité. énorme de matières explosives. II est
possible et même probable que, dans les di
rections des deux ouvertures du tunnel se
produira une poussée d'air formidable capa
ble de faire ébouler une partie des berges et
de renverser les obstacles qu'elle rencontre-
rait sur son passage. La commotion du sol
pourrait également causer des dommages
graves aux constructions avoisinantes. Les
fenêtres devront être ouvertes toutes larges
pour ne pas céder sous la poussée de l'air et
tous les objets fragiles devront être préservés.
I Des précautions telles seront prises vis-a
vis du public qu'il faudrait les déjouer pour
qu'un danger puisse être couru.
Dans l'attente du grand événement qui
doit se produire cette semaine, la disloca
tion par la poudre du tunnel effondré, pas-
sons rapidement en revue l'histoire pleine de
vicissitudes de notre canal.
II faut remonter au XV* siècle pour re-
trouver Ia trace des premiers projets d'un
canal^reliant la Lys a l'Yperlée. En 1687,
ces projets furent repris, mais les détails
nous font malheureusement défaut. D'après
les inventaires manuscrits de nos archives
presses par J.J. Lambin au commencement
de ce siècle, il existait dans notre dépot un
grand nombre de documents relatifs k cette
question, mais tous ont disparu et il n'sst
resté que ceux qui semblent n'avoir qu'un
intérêt minime.
Le 31 Janvier 1863 paraissait au Moniteur
un arrêté royal accordant la concession a
MM. Bucher et Van Eeck8. Une société
acenyme fut constituée le 28 Juillet suivant
et les travaux furent commencés en 1864.
Un grand nombre de nos concitoyens se
souviennent encore des tribulations finan-
cières de la société et des difficultés d exe
cution des travaux. Des déboires de tout
genre décidèrent lea entrepreneurs a négo-
cier avec l'Etat la reprise des travaux. Ter
rains et travaux furent repris pour la som
me de trois millions et demi.
Le canal, entièrement terminé, allait être
mis en exploitation quand, en 1893, se
produisit un ébouloment formidable dans
la tranchée d'Hollebeke. Des glissements de
terrain avaient fermé le canal sur une vaste
étendue. La partie la plus difficile était a
refaire.
On commenqa alors a se rendre compte
de la nature spéciale de ce terrain. L'argile
yprésienne bleu9 n'avait joué encore que
son premier tour. On crut pouvoir arrêter
ses glissements sur les couches inférieures
en creusant un tunnel. La difficulté semblait
surmontée et les couches de terre s étaient
amoncelées sur eet important travail d'art.
Survint une longue période de sécheresse,
suivie de pluiss diluviennes. L'argile se
gonfla rapidement sous l'aotion de l'eau et
exerga une pression que le tunnel fut inca
pable de soutenir. Le rudier se souleva et
entraiua la chute de la voüte. Cette fois, on
était édifié sur les propriétés expansives de
l'argile. L'expérience avait coütó cher,
mais elle est actuellement a la portee des
collégiens et pourrait être ajoutée a celles de
Tom Tit on place dans un pot a fieurs ou
autre récipient en terre de l'argile ypré
sienne sèche bien tassée. Oa lui fait absor
ber de l'eau a saturation la force d'expan-
sion de l'argile fait éclater le récipient.
On fonda les plus grandes espérances sur
le système qui sera mis en pratique mainte
nant, et on peut penser qu'elles ne seront
pas décues. Toute la réglon yproise a le plus
grand intérêt a l'achèvement do ce canal
dont nous dirons l'importance dans un
prochain article.
ffM m !m Êm 1 1 k <9
Sans attendre la fête de la Patronne des
artificiers, sans même attendre la St Martin
pour ménager aux Enfants d'Ypres une sur
prise épatante, ceux qui ont entrepris de nous
doter d'un canal navigable vont done procé
der dans quelque jours a la démolition du
tunnel du Mouiin-brülé.
C'est l'un de ces quatre matins, en effet,
que doit se perpétrer eet acte de sabotage sans
précédent, ct d'ailleurs autorisé, qui doit
marquer l'abandon définitif du système sou
terrain adopté pour la traversée de notre
Culebra, en faisant du coup table rase pour
l'exécution de la troisième manière tentée
pour mettre k la raison le canal récalcitrant
le bief a ciel ouvert avec relèvement du pla
fond.
En un merveilleux unisson, la grande voix
de la dynamite clamera, par 2000 bouches de
béton, sa puissance destructive.
Et tandis que cette voix fera trembler la
terre et sursauter ceux qu'elle porte, la puis
sante arcature du tunnel, aux deux tiers in
tacte, éclatera comme une grenade.
Spectacle impressionnant et solennel, évi-
demment, mais triste. Triste, paree qu'on ne
pourra se défendre de regretter un ouvrage
d'art resté en grande partie a l'état de neuf et
qu'on sait construit de facon a pouvoir défier
a jamais les trattrises du mauvais pas
Triste, paree que ce chambardement évo-
quera le douloureux souvenir d'un autre, in-
comparablement plus regrettable, dont le
plus beau de nos remparts fit les frais.
Triste enfin, paree que l'explosion, tout en
faisant chanceler le corps, fera chanceler un
peu aussi les esprits et, chez plus d'un, douter
de l'infaillibilité de la science. Doute assuré
ment légitime, après les déconvenues du
passé...
Mais trève aux regrets, aux idéés noires,
aux méfiances du pessimisme Tout comme
le bon troncon du tunnel, le seul qui
compte, la firme Monnoyer a fait ses
preuves, et elle tiendra a ne pas compromettre
son bon renom dans une entreprise dont un
nouvel insuccès ne manquerait pas de faire en
Belgique, et même par dela les frontières,
beaucoup plus de bruit que n'en fera le mé-
morable boum.
d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuyck, Bege-
rem, conseillers.
En l'absence de M. Vander Donckt, se
crétaire, M. Boudry est désigné pour rem-
plir les l'onctions de secrétaire.
Le procés-verbal de la dernière séance
sera approuvó a la prochaine seance
publique
présentés.
8. Voirie
St-Jean
plusieurs amateurs se sontdéja
repavage des vues St-Nicolas et
crédit.
Ce travail est urgentla collége a cru
utile de ne pas attendre le vote du budjet de
1911 pour en décider l'exécution. On pourra
Finances communales dépot du compte j done procéder immédiatement au repavage
et k l'établissement des trottoirs.
La seule objection qu'on avait faitvaloir
c'est qu'il n'y avait pas d'égoüt dans la rue
St-Nicolas. C'est une erreur il existe un
communal de igog.
Le compte de 1909 s'établit comme suit
recettes ordinaires fr. 388.907,07
dépense3 344.850,58
excédent
recettes ordinaires
dépenses
excédent
excédent général
Administration
fr. 44.057,39
fr. 342.522,79
217.239,45
égoüt, mais moins profond que les autres.
Le couseil vote a 1'unanimité un crédit de
10.109 fr. 81.
[La suite au prochain numéro
Séance du
iaI
22 Octobre igio.
La séance est ouverte a 5 h. un quart.
M. Colaert, bourgmestre, preside. Présents:
MM. Fraeijset Vandenboogaerde, échevins;
Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Iweins
fr. 125.283,34
fr. 169.340,75
communaledépdt du
rapport sur ïexercice igog.
Ce rapport sera imprimé et distribué.
3. Voirie crédit supplémentaire pour l'en-
tretien ordinaire igio.
Divers travaux urgents ont dü être effee-
tués au boulevard et a la place de la station
et dans d'autres rues. Le crédit habituel de
2.000 fr. s'est trouvé insufflsant. Le collége
propose un crédit supplementaire do 1.500
francs qui est voté a 1'unanimité.
M. D'Huvettere s'enquiert au sujet de
l'épineuse question du Paddevijverstraat. II
signale en outre que l'aqueduc qui traverse
cette route ost insuffisaat ou obstrué et que
lors des fortes pluies les prairies et les terres
avoisinantes ont été inondées. N'y aurait-il
pas moyeu d'élargir eet aqueduc.
M. Fraeijs, échevin. L'observation de
M. D'Huvettere est exact, mais pourrecon-
struire col aqueduc il nous faudra attendre
la bonne saison on parera immédiatement
dans la mesure du possible a l'inconvénient
signalé.Le coliège proposera prochaiDement
soit la réfection de cette route, soit la mise
en pavage ou eu empierrement a la lar-
geur actuelie ou a une autre largeur a déter-
miner.
4. Voirie allignement de la rite du Pas
sage alignementcrédit.
Le sarvico des travaux a commencé la
démolition de.plusieurs maisons. Un crédit
da 300 fr. est demandé a eet effet.
Approuvé.
M. Sobry propose l'achat de la maison
Leterme, rue de Stuers, en vue de l'élargis-
sement de la rue du Passage.
6. Distribution d'eau Extension aux quar-
tiers de Hoornwerk et de la Bascule.
M. le Président. Afin de doneer satis
faction aux habitants de ce quartier, nous
avons fait exécuter ces travaux dans le cou
rant de cette qnnée. Le coüt s'en est éievé a
3.279 fr. 90. II y a lieu d'ajouter une somme
nécessaire pour établir une canalisation
dans la rue de la Bascule. L'évalulion est de
665 fr.
M. D'Huvettere reeommande k la sollici-
tude de 1'Administration l'éternelle question
du Chateau d'eau, du remplacement de ses
machines.
M. le Président. Cette question a été
examioée nombre de fois en séance publique
comme en réunion des sections. Nous pro
posons d'entendre les explications d'un ingé
nieur qui pourrait nous renseigner trés uti-
lement et de lui donner maadat après qu'il
aurait fourni rapport sur ce question. Je
proposede csnfier cette mission a M. Schar-
zée. Nous lui enverrions tous les éléments
pour étudier la question. 11 s'agit de savoir
s'il y aurait économie sensible en remplagant
les machines actuelles par un motor a gaz
pauvre, et s'il convient d'eu prendre un.
M. Biebuyck. N'avait-il pas également
été question de charger un particulier de
procurer la force motrice a la ville
M. le Président. En effet, la question j
sera examinée.Mais nous devons reconnaitre
que nous n'avons pas la coinpétence vou'iue
en cette matièra. Nous agirons done sage-
ment en consultant une persoane capable.
M. Lemahieu demande que la canalisation
soit continuée de Ja Bascule jusqu'au ha-
meau de Kafoljes.
M. le Président. L'année prochaine
nous pourrons donner satisfaction. Les
aqueducs de Rome n'ont pa3 été construits
en un jour non plus.
M. Lemahieu insiste pour que ce travail
soit exécutó k bref délai s'il ne peut 1'être
immédiatement.
6. Repeuplement de ïétang de Zillebeke
crédit.
M. le Président. Nous avons fait pren
dre un grand nombre de poissons dans les
fossés de la ville; nous avons en outre acheté
un millier de carpes de 2 aas, autant de
tanches et une troisième espèce de paisson.
Un crédit de 1000 fr. est voté.
7. Propriétés communales annexe a la
maison éclusière majoration de crédit.
Les travaux d'agrandissement de la maison
éclusière sont en cours d'exécution. Une mo
dification au projet primitif parait néces
saire c'est de construire un étage au-des-
sous de la nouvelle annexe. Les plans sont
déposés. Le devis s'élève a, la somme de
1500 fr. Approuvé.
Le bail actuel respire le 31 décembre pro
chain. La location se fera par adjudication
Celles que je veux dire ne se plaignent et
n'en sont pas moins dignes de notre sympa
thie ce sont les malheureux oiseaux qu'on
extermine pour orner ces de'licieux chapeaux
dont se parent les éle'gantes.
Des espéces entières sont en train de dispa-
raitre paree que la nature les avait fait trop
belles beau sujet de méditation pour un
philosophe. Le sort qui a donné au héron
cette aigrette légere et e'tincelante Ta voué a
la mort. Des légions de chasseurs pourchas-
sent sans répit les malheureux oiseaux et en
font de véritables massacres.
II y a trente ans,'on estime qu'il y avait
environ trois millions de hérons blancs aux
Etats-Unis ils pullulaient en Chine. Au-
jourd'hui, ils ont peu prés disparu dans les
deux pays. En 1898, il a été tué au Vénézuéla
1.538.788 hérons-aigrettesen 1908, les
chasseurs n'ont pu en tuer que 257,916, ce
qui prouve que cette cspèce est condamnée a
disparaitre dans un avenir prochain.
En ce moment, les maisons de modes re-
cherchent les ailes blanches et les plumes de
la queue du jabiru américain Londres
seulement on vend chaque année plus de
3o.ooo ailes de eet échassier.
La drasse est tellement acharnée que le
jabiru, autrefois abondant, n'existe plus
maintenant que dans les marécages d'un
acces difficile.
II y avait, il y a dix[ans, a l iledelaTri-
nité, au moins dix-huit espèces d'oiseau-
mouche, 0:1 n'en rencontre plus guère que
cinq. Depuis le début de 19 ro,il y a eu trois
grandes ventes de plumes a Londres on y a
acheté 25,000 peaux d'oiseau-mouche et
l'exportation de ces oiseaux en Angletterre
est stictement défendue. 11 en sera un de ces
jours comme de l'oiseau-lyre d'Australie, qui
est maintenant disparu.
Toutes les interdictions,toutes les mesures
de préservation ont été jusqu'a présent insuf-
fisantes. En igo3, une loi a interdit l'impor-
tation en Angleterre de plumes d'oiseaux
sauvages de l'Inde: il s'en vend quand même
grêce aux ruses de contrebandes.
Les lies Lisiansky sont un de ces terrains
de réserve comme les Etats-Unis en ont plu
sieurs oü la classe est interdite. On y a arrêté
il y a queique temps une bande de bracon-
niers qui avaient 335 caisses pleines de plu
mes, représentant au moins 3oo.ooo oiseaux
tués, Cette année même, on a arrêté aux lies
Hawa'i, dans les réserves, vingt-trois contre-
bandiersqui avaient déja recueilli 25o,ooo
ailes d'oiseaux.
II y a quelques années, la reine Alexandra
d'Anglettere avait déclaré qu'elle ne voulait
plus avoir de chapeaux ornés de ces plumes.
Son opposition a cette mode fut impuissante
al'arrêter. Aujourd'hui, on réclame de toute
part des lois plus sévères, et l'initiative pri-
ve'e se met en mouvement.
Mme Russel Sage, la milliardaire améri-
caine, vient de donner 75,000 francs k l'As.
sociation Auduban (du nom de l'orni.
thologiste céièbre) qui a entrepris une com
pagne pour la protection des oiseaux et vient
d'être reconnue d'utilité publique.
Les femmes seules peuvent arrêter le mas
sacre en cessant de porter les plumes et
aigrettes qui causent ia mort de tous ces mil-
liers d'oiseaux. Elles ont tant de moyens
d'etre séduisantes elles peuvent bien en
sacrafier un.
Quelle en est la cause 1 Faudrait-il l'attri-
buer k ce que d'aucuns n'aiment pas que leUr
fagon de voir soit, je ne dirai pas combattue
mais simplement critiquée On le prétend
maisjeneveux pas le croire ce serait dè
mauvais aloi et d'autant plus regrettable qUe
nous pouvons constater moins de ne pas
vouloir ouvrir les yeux que les temps lle
sont plus oü les coteries et le pouvoir absolu
règnaient en maitre dans certaines contrées.
A quoi bon, dit-on, se dévouer dans le sens
d'une politique approuvée par la conscience
chrétienne, quand, malgrétous, l'absolutisme
doit continuer son règne souvent néfaste et
toujours dangereux.
Sans doute il n'appartient pas au soldat de
se soulever contre les décisions legitimes de
ses chefs. Mais si le devoir des chefs est de
dire la vérité, c'est aussi leur honneur et bien
souvent leur intérêt de savoir l'entendre. I[
ne faut pas que ceux-ci s'imaginent que paree
qu'ils ne sont pas approuvés en tout et malgré
tous, il y a du mauvais vouloir chez ceux qui
soulèvent des objections a leurs propositions-
c'est la mal comprendre ou mal interpréte'r
les intentions les meilleures et y voir, bien
tort, la légendaire ruade.
L'union entre tous, chefs et soldats, la
condescendance mutuelle et la largeur de
vues ne sont-ils pas les gages de nouvelles
victoires? A défaut de ces vertus, la lutte
parait inutile fas est ab hoste doceri.
Je me permets, a mon tour, de rappeler les
observations si judicieuses de votre corres-
pondant de juin dernier, et de faire un appel
pressant a toutes les bonnes volontés. Pauvre
recrue de l'armée catholique, je supplie mes
amis de se mettre a l'oeuvre, la main dans la
main, avec désintéressement, en vue d'une
organisation commune, stable et durable
n'ayant pour but que le bien général.
J'ai l'honneur, Monsieur l'Editeur, de
vcus adresser l'expression de mes sentiments
dévoués. B.
Le Comité Exe'cutif de 1'Exposition croit
bien faire de rappeler au public que les seules
listes officielies du tirage de la Tombola,
sont celles portant le sceau de l'Exposition
de Bruxelles.
Le Comité Exe'cutif décline toute respon.
sabilité au sujet des erreurs qui pourraient se
produire dans la publication d'autres listes
qui ne sont pas officielles.
quel'onpeut
maintenant
se procurer dans toutes les pharmacies la Pilule
du Dr Raphael, qui est si souveraine pourguérir
la faiblesse, i'épuisement et l'anémie. 1.15 fr. la
boite.
W". m W'. m
Correspondence
Lettre ouverte a Monsieur l'Editeur du
Journal d'Ypres.
Monsieur l'Editeur,
Le 18 juin dernier, vous avez inséré dans
vos colonnes une lettre par laquelle un de
vos lecteurs faisait un appel a la vaillance des
catholiques.
L'auteur de cette lettre priait nos chefs de
bien vouloir permettre a leurs milices d'ex-
poser les griefs qu'elles croiraient avoir le
droit de soulever. II se permettait aussi d'ex-
primer le voeu de ne pas voir limiter la colla
boration k notre programme, au droit pour
chacun, de déposer un bulletin dans l'urne
électorale.
Quatre mois se sont écoulées, et eet appel
ne me semble pas avoir été entendu.
Dimanohe 30 Ootobre 1910
A 2 1/2 heures.
Cyrille Van Houwaert, le roi de la route,
vient enfin de relever le défi de René Van-
denberghe.
Ce match trés important, revanche de la
course de 5o km. derrière tandems du 21
Aöut, aura lieu de Dimanche 3o Octobre.
En plus de eet évent sans précédent aura
lieu une
Course de primes sur 40 km. pour
professionnels
en 2 manches de 20 km.
avec 10 primes fixes et 10 primes secrètes.
Pour cette course sont engages
Buyse, WilmotsVanlerberghe, Delen,
Vandaele, D'HaenLeturgie, Coussement.
Amateurs de sport, allez tous au Vélodro-
drome d'Ypres le Dimanche 3o Octobre
vous pourrez dire qui est le plus fort Van
Houwaert on Vanden Berghe.
PRIX DES PLACES
Réservées 2.00 fr. Tribunes i.5o Viragei.oo
Gradins o.So
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 21 tot den 28 Oct. 1910.
Geboorten
Sohoonheere Margareta, Bukkerstraat.
Hanseel Clementina, Dickebuscbsteeuworg.
Verraeersch Gerarda, ?chotlandstraat.
Sonneville Margareta, Grimminckstraat.
Vinken Elza Rousselaerestraat.
Casteleyn Laura. Zaalhof.
Vandevyver Henri, St Godelievestraat.
Huwelijken
I.ewyllie Jules, landwerkerker te Zillebeke.
Ravau Julia, z. b. te Yper.
Servaas Vieloor, hulphovenier, on Maria 1"
merman, z. b. beiden van Yper.
Overiydens:
Dovos Georges, 2 m., Zonnebekesteenweg.
Malfait Robert, 3 maanden,
Wyckaert Desideer, 69 jaar, z. b. Wedr
chet Sophia, Rijselstraat. w 9
Scherlynck Julia, 67 j., kantenwerkster,
Billet Karei, Bukkerstraat. n.
Demeyer Clementina, 35 j., z. b. echtgte
seel Ferdinand, Dickebuschsteenweg.
Gilleman Karei, 74 j herbergier, ecbtgt
ekaert Julia, Veurnestraat, f
Rabau Maria, 39 jaar, naaister, echtgte
gbebaert Emilius, Lombaardstraat.
Baillieul Theresia, 79 j., z. b. Wwe Ter
Petrus Neêrstad.
Bonneel Ludovic, 82 j., winkelier, ongek
Boomgaardstraat.
Ladouaeur, Virginia, 68 jaar, WW
kelbergh David, Bukkerstraat.
Dimanche 3o Octobre
J. DEHOUCK, 16, ruedeDixmu
i Novembre (Toussaini)
A. DONCK, rue de LiUe, i-
Successeur F. Van
lude.
JBJ V22J 'SI? iSU SSU, flSO. >S2^,
2.
F3 p.