45 An ée Téléphone 51 Téléplione 52 msaaBHianseBea m m m m m m m mmm kï? m. m m m m e m I'ENSÊKS D1VERSES Sainedi 5 Novembre 1910 10 centimes le N 4654 Cercle Excelsior Ypres MUSI QUE DE CHAMBRE Une dévolion trop négligée 2 Novembre Une bonne réclame manquée Conseil communal On s'abonne rue au Heurre, 36, Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C, par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tows les bureaux de poste du royasiisi©. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So ceatteaga la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémenf&ires coüfceast 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adresser VAgt&& Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. Ire Série de Conférences Trois conférences d'apologétique réservées aux Messieurs. Carte d'abonnement 2 fr. Carte pour une conférence 1 fr. grands ancêtres et loin de se [soucier d'emprunter des lumières !a haut, il ne visent qu'a e'teindre les lumières célestes, comme leur modèle du jour. Les fruits d'une legislation élaborée dans nu tel état d'esprit, on peut les observer a nos portes, Dieu nous en préserve toujours llme Série de Conférences comprenaut six coniérences. Carte de familie 10 fr. Carte d'abonnement personnel 4 fr. Carte pour une conférence 1 fr. Ces conférences out lieu en la Salle Iweins, cimetière St Jacques,a 8 1/2 heures précises. Les cartes d'abonnement sont en vente chez MM. Bras-Tavernier, imprimeur, 62, rue au Beurre, et Tyberghein-Fraeijs, 17, rue des Chiens, ainsi qu'a l'entrée do la salle Iweins le soir des conférences. Les abonnés et toutes les personnes qui en feront la demande recevront une carte de rappel la veille de chaque conférence. [Théatre de la ville d'Ypres Lil m La Dimanche 20 Novembre, a 4 heures précises de l'après-midi GRANDE AUDmON par Mademoiselle MARIE DERDEIJN Cantatrice Ir prix du Conservatoire de Bruxelles Cantatrice au Yacht de S. M. la Familie Impériale de Bussie du Casino de Sou-0uk'sou et du Kursaal de Yalta (Crimée- Russie) et le célèbre Quatuor d'Archets ZOELLNER des Grands Concerts de Berlin et de Bruxelles. Prix des places Réservées Premières Secondes 3.00 2.00 1.00 On peut se procurer des cartes d'entrée chez M. Tyberghein, rue des Chiens, 17, Ypres. Le plan de la salle se trouvera a la dispo sition du public, chez M. Tyberghein, a par tir du Yendredi 13 Novembre. Les personnes étrangères a la ville peu- vent retenir leurs places parcorrespondacee moyennant un supplément de 10 centimes pour frais d'envoi. Réduction de 20 °/0 a MM. les militaires et membres des sociétés museales. Les cartes ne eeront pas prósentées a domicile. Le concert finira vers 6 heures. Piano a queue de la Maison Derdeijn. La session parlementaire va s'ouvrir inces- samment, et, conformément a la tradition, nos dépotés catholiques feront précéder la séance d'ouverture de la Messe du Saint Esprit. II serait bien superflu de faire ressoi'tir l'excellenee de eet usage. Pour construire heureusement l'édifice de nos lois, l'humaine sagesse ne saurait se passer du secours divin; Nisi Dominus cedificaverit domum, in vanum laboraverunt qui oedificant earn. Nos députés libéraux, eux, est-il besoin de le dire, s'abstiennent d'assister a la Messe du Saint Esprit, montrant bien par la qu'ils ne sont pas, comme ils le prétendent, simple- ment anticléricaux, mais absolument irréli- gieux. Ils invoqueraient plutot la déesse Raison que l'Esprit de lumière, a l'instar des Mais le but de ces ügnes n'est pas de re- j procher a M. Nolf et a ses collègues libéraux j de dédaigner les lumières du ciel et de mettrc leur petite raison au dessus de celle du Légis- j lateur suprème. C'est aux catholiques que nous nous adres- sons pour leur signaler le bel exemple que leurs donnent leurs mandataires. D'une facon générale,en efïet, la dévotion au Saint Esprit est trop négligée. j Or l'invocation de l'Esprit de sagesse ne s'impose pas seulement au début de tout travail, intellectuel surtout, mais il semble bien que la dévotion au S. Esprit devrait être particulièrement en honneur a une époque oü on a l air de vivre plus que jamais de la vie de l'esprit. En réalité, l'intelligence est peut-être cultivée plus intensivement qu' aux ages lointains mais la masse de nos contemporains civilisés,intellcctuels compris, vit surtout et plus que jamais de la vie de la béte. Si ie monde va mal, si la scciété souffre, c'est moins du fait des assauts que livrent a ses fondements les ennemis acharnés de la Foi et de la morale chrétiennes, que du fait de l'appui que leurs donnent trop de chrétiens laches ou timides qui ne songent, en face des graves périls que J'heure présente, qu'a leur pot-au feu, a leurs aises, a leurs plaisirs de tout genre. On ne s'enthousiasme plus guère que pour les sports. Périsse la société plutot que de tenter aucun effort sérietix pour lui faire remonter la pente du néo-paganisme qu'elle descend a une allure vertigineuse Loin de la, les meilleurs aux mêmes se laissent en- trainer par le courant. II n'entenfent certes s'abandonner qu'aux plaisirs permis mais lorsqu'on se passionne pour le plaisir, lors- qu'on le fait passer avant le devoir, le plaisir, même permis, devient condamnable par le fait même. Aujourd'hui les chrétiens ne songent plus même lorsqu'ils se rencontrentase saluer de la belle invocation Loué soit Jésus Christ!» On a remplacé cela par Bon amuse ment C'est d'une éloquence lapidaire. 0jS ys 00 00 |0 05 m Le Jour des Morts, vient d'entrainer en nos parages des cieux brumeux,de la mélan- colieetdu deuil. Comme par enchantement, les derniers beaux jours ont fui, emportant dans leur fugace tourbillon nos dernières joies et nos ultimes allégresses. L'hirondelle a émigré vers des cicux plus propices et des flottilles de corbeaux et de moineaux affamés cinglent a travers pluies et rafales, poussant vers le ciel gris leurs cris désespérés. Les ar- bres, cinglés par la pluie et tordus par Ia j tempête s'effeuillent lentement... et, dans i cette morne désespérance de la nature,le glas j funèbre des cloches, de ses accords dolents et mélancoüques, a appelé les fidèles vers le j grand champ des morts. D'aucuns s'y sont rendus en indifférents ou curieux d'autres sont allés pleurer sur j des tombes toutes frakhes quelque ami ou 1 parent disparu. Mais pour nous, qui, outre j notre familie intime, sommes encore mem- bres d'une société plus vaste, d'une familie qui étend ses ramifications par dessus pro vinces et frontières, il nous faut en ces jours de deuil et de tristes réminiscences nous rap- j peler ceux qui ont rendu d'insignes services a notre parti catholique. Nous devons aller leur rendre, en grand nombre,le culte public auquel nous astreint la gratitude, nous leur devons eet hommage reconnaissant. Que done tous aillent, honorer de leurvi- j site, sinon de leurs prières, les restes de l'é- j minent homme politique que nous perdimes, j il y a quelques mois, ide l'homme, qui fut j dans sa féconde vie publique le champion attitré denos libertés constitutionnelles et des droits de notre sainte Eglise et qui dans sa j vie privée, charitable et humble, fut lange tutélaire de tous les pauvres et le soutien in- fatigable de toutes nos institutions sociales. j Que done, la tombe de notre ami et bien- i faiteur de M. E. Struye ne soit pas désertée en ces jours de deuil et que,riches et pauvres, tous aillent, témoigner devant lui leur éter- j nelle gratitude et se retremper, par la rémi- j lliscence de seshauts faits d'armes, pour me- j ner a bien toutes les luttes futures. V. j Nous n'apprendrons pas aux Yprois quelle heureuse plaquette de propagande eonstitue le Guide illustré d'Ypres en vua d'attirer los touristes dans nos murs. L'administration communale l'a si bien compris qu'elle n'a pas hésité a la distri buter, a ses frais, a plusieurs groupes de touristes qui sont ven a's visiter notre ville, cette année, a l'occasion de certains congrès. Mais que sont ces quelques centaines d'étrangers a cöté des millions qui ont visité l'Exposition de Bruxelles 1 Or, nous avons vainement cherché le Guide-touriste dans le Pavilion de 1' Asso ciation de propagande pourattirer les étran- gers ea Belgique Nous l'avons seulement rencontré, sous vitriue, comme specimen de couverture, dans un stand delibrarie. Ileureusemont, il y avait teut de même, au Pavilion susdit, une excellente réclame pour Ypres, dans le Livret II de propagande générale pour le Voyage en Belgique La courte notice consacrée a notre ville résumé plus ou moias bien les particularités intéressantes de la rivale de Bruges. Par exemple, nos églises y sont un peu oubliées, même St-Martin dont il est dit seulement quelle est également a visiter Pas un mot du cloitre St Martin, de la maison du Dr Dieryckx et plusieurs autres. Pas un mot non pius de nos admirables remparts, de l'Ecole de bienfaisamce et autres établissements remarquables ou inté ressants a visiter a un litre quelconque. Pas ua mot non plus de notre superbe carillon. Soyons jaste. On n'a pas oublié le quar- tier de St-Pierre ou les dentsllières, assises a l'ombre, reünies parfois en groupes, font voltiger entje leurs doigts agiles, tout en bavardaut entre elles, les cent petits fuseaux de leurs carreaux. C'est égal,nous figurons IA en bonne place, dans une plaquette de bonne venue, vendue vingt centimes. Mais, nous le répétons, !a monographie Ypres-Touriste, vendue la a un prix réduit ou simplement exposée eüt certainement fait sou petit effet supplemen taire. Nous avons manquéle coche. Derrière les révolutionnaires triomphants et satisfaits, on entend tout de suite rugir la bete populaire dont on a excité les appé- tits gloutons. II faut lui donner a manger. Mange du religieux 1 J'ai faim en core Mange du prêtre, mange l'Eglise J'ai faim Mange la justice J'ai faim 1 Mange la force protectrice du droit J'ai faim 1 - Mange du bourgeois I Toujours faim C'est fini, il n'y a plus rien I Eh bien, c'est vous que nous allons manger I Et la béte mange, jusqu'a ce que Dieu arrive et dise A mon tour 1 Monsabré. m I 1 I j Le dernier dogré de la perversité c'est de faire servir les lois k l'injustice. Voltaire. vu Notre Seigneur ébauche les Saints sur le Thabor, mais II les achève sur le Calvaire. de Beraières. S9 Ce n'est pas perdre les sians que de las laisser entrer dans le sein de Gelui que l'on ne perd jamais. St-Augustin. EMi Mourir n'est pas un mal, mai3 mourir mal estlepire desmaux. St-Jean Chrysostome. Nous attirerons encore plus d'étrangers si, a coté des curiosités de la ville, nous leur offrons de belles promenades aux environs. Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'incoavé- nieat a cela bien des rivières ont des pro- priétés sur les deux rives. M. Begerem. Je ne vois pas comment la contruction d'un étage puisse modifier les conditions de salubrité de l'étang. I M. le président.J'estime qu'il n'y aurait I aucun mal k voir des constructions s'élever sur les deux rives. Nous avons empêché dans I le cahier des charges tout ce qui peut être I un danger de contamination. Nous ne tolé- |j rons pas de caDardières,nous ne laissons pas I nager, etc. Plusieurs personnes prendront art a la location, mais je préférerai% que c® I Psoientdes Yprois. S Voirie repavage des rues St-Nicolas et St-Jean crédit. M. le Président. Une objection a été faite a ce travail après ca repavage, ne serait-il pas question de créer des égouts dans ces rues 11 en existe,mai« seulement une profondeur de 1 m. 20. II n'est pas établi qu'ils soient insuffisants, vu qu'il y a, dans ce quartier, une église, des écoles, de vastes jardins. On pourra retar- der assez longtsmps encore ce travail et établir, en attendant, des égouta dans d'au tres rues. Nous pouvons dire que, sous ce rapport, Ypres est une ville exemplaire. Même beaucoup de villes plus importautes n'ont pas un réseau d'égouts aussi considé- rable. Les frais de ce travail, trottoirs com pris, s'élèveront a 10.000 fr. 41. Les pro- priétés particulières doivent intervenir,pour les trottoirs, pour 40 p. c. Approuvé. (suite et fin) Repeuplement de l'étang de Zillebeke Crédit. M. le président Nous avons repeuplé en grande partie l'étang de Zïlle- beke. A cet effet, nous avons acquis des j engins pour prendre du poisson dans les j fosses de ,1a ville. Un grand nombre de t tanches ont pu être prises. Au cours de ce j travail, plusieurs engins ont été volés pen dant la nuit. Nous avons fait venir, en ou- tre, 1000 carpes miroir, 1000 tanches et 250 mélanottes, tous de deux ans. Les frais, transport et main-d'oeuvre compris, se sont 1 élèves a 800 Ir. En trois ans, au maximum, f l'étang sera repeuplé, Le Conseil sollicite un j crédit de 1000 francs qui, s'il n'est pas épui- j sé, servira a compléter encore les achats de I poissons. Je ne connais rien de plus dangere jx que les gens qui propagent les idéés fausses, j sous prétexteque la nation nevoudra jamais y renoncer. Si elle n'y renonce pas, elle j périra, mais ce n'est pas un motif pour accé- lérer la décadence en adoptant l'erreur. II n'y a pas d'autre règle de réforme que de chercher le vrai et de le confesser quoi qu il arrive. Le Play. Propriétés communales Annexe a la maison éclusière de Zillebeke majoration de crédit. M. le président. Le bail j actuel expire a la fin de l'année. Nous met- I trons en adjudication publique la location I de la maison éclusière de Zillebeke. Pour j pouvoir louer a un prix meilleur,nous avons I décidé des travaux en ce moment en voie d'exécution. La dépense de 4.500 francs sera j dépassée. Nous avons trouvé seulement j adjudicature a 5 000 francs. Nous avons i cru utile d'élever un étage afin de permettre j d'y héberger des pensionnaires eu été. Cette j dépense est évaluée a 1.5( 0 francs. II est j prélérable que ce travail sont fait mainte- 5 Bant, la dépense en serait plus élevée, plus tard, s'il fallait enlever la toiture. j prouvé. M. D'Huvettere regrette la tendance de faire une maison de séjour. II est préférable qu'on séjourne le moins possible aux abords d'un étang dont l'eau est destinée a Talimen- tation. M. le président. Nous n'admettrons pas de malades. M. Biebuyck propose d'isoler l'étang de fa^on que M. D'Huvettere ait satisfaction et que sa logique soit poussée jusqu'au bout. M. le président. Ii serait exagéré de priver les Yprois de cette belle promenade. Nous devrions faire en sorte que Dickebusch et Zillebeke soient des lieux d'attractions. Règlements communaux perception des taxes sur les chiens et les chevaux modifi cations. L'avt. 2 du Règlement du 3 jan vier 1892 sur les chiens et l'art. 3 du règla- ment du 19 octobre 1895 sur les che/aux sont modifiés comme suit sera passible d'une taxe quiconque habite la localité de- puis 90 jours, etc. Approuvé. 1 m Finances communalesprélèvement sur Vemprunt. Ce prélèvement pouvant être retards jusquA la discussion du budget 1911, l'ajournement ea est décidé. L Ecoles gar diennes budgets ign. Cet objet est également ajourné pour être traité lors du budget prochain. Classe ménagerie de lécöle de Marie compte igoq-igio. Budget igio-igii. Le subside de la commune est de 750 francs, celui de la province de 350 fr. et de l'état 776 fr. avec les dons de divers, le budget s'élève a 1.940 fr. Ecole industrielle budget ign. Le budget qui avait été dressé, s'élevant a 10.242 fr.; a dü être modifié, le ministère de l'Industrie et du Travail ayant rejeté les frais d'albums de dessins a remettra aux élèves. En principe, les élèves doivent se munir de tous les objets nécessaires. KV Hospices civils transfert de crédits au Ap- j compte igog. Les Hospices ont adressé une lettre par laquelle ils annoiicent que, par suite de la cherté des vivres, ils ont dépassé de 13.000 francs les chiffres prévus. Les deux comptes clotureront, toutefois, en excédent. Approuvé. M. Sobry propose de planter des arbres sur la berge droite de l'étang de Zillebeke. M. le Président. II y en a a gauche, nous pourrions en planter également k droi te. M. VaBdenboogaerde.Jecroisque, de ce cöté-la, il y aurait du danger pour les berges. Les autres arbres sont plantés d'an- cienne date et a une grande profondeur. JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique de l'Arrondissement F* a DE fera i 1*3 r»-j L*J 1 1 dm i 11 i 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 1