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Le phénomène de !a peur
Chronique Arlisliqne
A propos de la restauration
de nos monuments
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
f/esthétique des villes
M. Ie Président. II y aurait lieu de
craindre aussi que l'excès de feuillage n'en-
crasse l'étang.Nous examinerons la question
et, en attendant, nous continuerons les
plantations de joncs destinées a consolider
les berges.
La séance publique est levée a six heures.
Nomination.-— Le Coiseil communal,
léuni en comité secret, après la séance pu
blique de samedi, a nommé M. Didier Mau
rice, en qualité de messager de l'Hótel de
Ville, eD remplarement de M. Abdon Mo-
reau, démissionnaire.
Beaucoup de braves gens ne sont pas des
gens braves. lis ne demanderaient pas mieux
que de pratiquer la religion, et cependant ils
ne la pratiquent guère. Pourquoi Ils ont
peur.
Ils murmurent en eux-mêmes On se
moquerait de moi.
La respect humain,!a peur de l'opinion est
un phénomène étrange. G'est le mal de tous
les èges, et de toutes les conditions.
Cet enfant de dix ans a peur de paraitre
plus ofcéissant, plus laborieux et plus chré-
tien que ceux de son dge. II a peur de la plai-
santerie, du sourire, du regard dun camara-
de ou d'un frère, et il de'robe soigneusement
sa sagesse honteuse d'elle-même, sa prière
furtive et silencieuse.
Cet adolescent n'est pas impie, mais il a
peur de ne pas le paraitre, et il cache sa foi
devant des amis qui le surveillent; il n'est pas
corrompu, mais il a peur de ne pas le parai
tre et il se montre mauvais par fanfaronnade.
C'estun poltron qui fait le brave.
Cette jeune femme a peur de passer pour
scrupuleuse, et, par égard puur l'opinion,
elle sacrifie la fureur des modes,a la licence
des lectures, a la pratique des plaisirs les
plus dangereux.
Cet homme, en pleine maturité, est loin
d'etre un mécréantil fait roême sa prière,
mais en public, il prend i'attitude d'ur.e par-
faite indifférence. II a peur des yeux qui sont
ouverts sur lui.
Ce vieillard n'a plus qu'un souffle i! va
trépasser. Pourquoi ne dsmande-t-il pas les
Sacrements II attend qu'on lui en parle,
qu'on lui fasse en quelque sorte violence. II
regarde dans vos yeux si vous n'ailez pas pro-
noficer le grand mot libérateur de Dieu. Et
pendant qu'il n'ose pas solliciter les secours
de la religion, ceux qui l'ectourent n'osent
pas les lui ofïrir. Le respect humain, la peur
de l'opinion nous suit du berceau a la tombe.
C'est le mal de tous les ages.
C'est aussi le mal de toutes les conditions.
11 sévit dans les classes populaircs avec une
grande intensité. Voici un honnête ouvrier.
II a été on ne peut mieux éleve'. II s'est
bien marié avec une femme chrétienne et
pieux. Il se rend parfaitement compte que
c'est de la religion qu'il a tout recu, II n'a
pas oublié que c'est l'interventioa d'ua bon
prêtre qui le sortit de la mieère.qui lui trouva
une place et du travail, qui le sauve a i'heure
de la détresse et des larmes.
II est chrétien mêrne de coeur et de convic
tion.
Et cependant Jéfend-il la religion quand
elle est attaquée devant lui Non il a peur
de passer pour un trop graad catholique. II
laissera même entrer chez lui un mauvais
journal, paree qu'un voisin recoit ce même
journal. Au fond il a la foi: extérieurement il
se comporte comaie ne l'ayant pas.
Le mal de la peur ne sévit pas moins dans
les classes supérieures. D'aucuns croient
s'amoindrir a s'agenouiller devant Dieu.
Pensezdonc que dira M. X... chez lequel
ils doivent aller a dans le monde
Que dira Mmc Ya ses jours de recep
tion Fréquenter assidtiment l'église, c'est
boa pour le bourgeois et l'ouvrier. Pour
notre monde, c'est de mauvais ton. Pourquoi
faut-il ètre plus pieux que d'autres Ce n'est
plus de mode. Hélas 1 hélas 1 oublient-ils
done que toute vanité n'a qu'un temps,temps
bien éphéméré 1 Oublient-ils que le soir de
la vie venue, ce n'est pas la fréquen'ation des
salons qui donnera a l'ame cette paix tant
souhaitée, prélude de la destinée éternelle.
Pauvres mortels! Nousvivons sans songer
assez aux vérités qu'il importe le plus a
l'homme de connaitre et que seule la foi, sin-
cèrement et publiquement pratiquée peut
enseigner.
Le respect humain, la peur de vivre de la
vraie vie heureuse envahit de plus en p'us la
société entière.
Secouons nous done une bonne fois.
Prions c'est la prière qui nous rendra forts
contre toutes les tentatives de corruption.
C'est elle qui finira par imposer le respect de
nos croyances a ceux la même qui les auror.t
les plus combattues.
Nous lisons dans 1' Indépendance Beige
Uu de nos collaborateurs, lors de la visite,
a Ypres, du congrès de l'Art pub lie, a émis
quelques critiques vis a-vis des restaurations
des admirables monumen's des Halles et du
Beffroi,
M. le Bourgmestre Colaert s'ea est ému et
nou3 adrerse le3 observations suivantes que
nous reproduisons volontiers etavecinté-
rêt. Nous sommes en effet, trés hi ureux de
constater quel souci de respecter les crea
tions du passé et de faire revivre les détails
disparus a preside a la restauration des
joyaux communaux de Ia ville d'Ypres.
Et il serait a soubaiter de voir nos magis-
tiats commuaaux s'inspirer de l'exemple
de M. Colaert et de ses collaborateurs et
rechercher avec ua tel soin dans les docu
ments historiques les é'émests nécessaires a
Ia reconstiturion de nos glorioux monuments-
A Monsieur le Rédacteur de Indépen
dance Beige
Monsieur le Rédacteur,
Dans votre numéro du 14 octobre, a pro
pos de la reunion h Yprea du congrès de
l'Art public, vous avez bien voulu vous oc-
cupor de la restauration de nos monuments.
Ja vous en remercie bien sincèrement,
cenvaincu qu'un article de votre journal
doit contribuer a faire connaitre da vantage
notre ville, que vous dénommez si justetr.ee t
la belle cité west-flasaande
Votre critique a même poussé l'impartia-
lité jut qu a rendre hommage a la sollicilude
de la municipalitépour notre antique archi
tecture. Je vous en remercie aussi, au som
de cette munieipalité.
Mais vous avez cru devoir r.ofer les vivss
critiques émises par les excu sionnistes, au
sujet de la restauration des Halles et du
Beffrci, d laquelle on procédé pour le mo
ment. Vous dites que les rastes écussons
brillanls polyckromés et dorés, qui se dé-
coupent sur le versant tout nouvellement
ardoisé du toit, ont semblé produire un dé-
plorable effet sur la plupart des artistes
participant au voyage.
Vous allez plus loin, et vous t'crivez que
vous avez été profondément at'risté par la
manière dont on restaure.
Et, croyant de bonne M a la dévastation
du monument, vous vous écriez C est la
dupur vandalismedont on doit faire re-
monter la cause au manque de controle sur
les architectes trop fantaisisles chargés de
cette restauration abusive.
Passant dec Halles au cloitre St Martin,
vous dites guon a été moins sévère pour le
projet de restauration de ce cloitre, au sujet
duquel ily a également mainies réserves d
fairecar dés parties si pitloresques vont
être gatées.
Enfin, veus prétendez qua la reconslruc
tion duportail de la cathédrale a été par
certains sévèrement jugée.
C'est une chose complèlement neuve, on
na pas gardé une seule des pier res primi
tives.
Ces accusations, bien qu'inspirées par des
sentiments auxquels je rends hommage, me
touchentvous mo permettrez done de ré-
pondre a chacune d'elles. Vous rn'en vou-
öriez plus tard, si je contributes, par nion
silence, a les faire admettro par l'opinion
publique.
Commen^ons, si vous le voulez bien, par
la restauration des Halles, Vous croyez, de
trés bonne foi, que plus de six siêcles avaient
a peine émoussé le relief de ces pier res
saillantes... Détronspez vous aucune des
pierres eulevées n'txistait avant 1850. C'est
de cette époque que date 'a précédente
restauration de nos Haltes. On a restauré
alors le monument tout entier. Oa l'a
restauré en rempkcaat les pien es de tous
les ornement» par des pierra3 d'Avesnes qui
ontrésistéa peine pendant ringt ans, aux
intempéiies da l'air. Oa croyait alors et
cela excuse nos prédécesseurs que la
nouvelle pierre durcirait a l'air. C'est mal
heur eusearent le contraire qui est arrivé.
Imaginez vous, Monsieur le Rédacteur, que
les pierres anciennes, ineneaux, tympans,
etc. ont été vendus publiquemsnt après leur
enlèvement. Plusieurs chAtelains eu ont
acheté, et les ont places dans leurs cha
teaux. C'étaient des grés beaucoup mieux
conserves que les pierres tendres que nous
avons été oblige d'enlever par mesure de
sécurité publique. Nous avons pu racheter
récemment deux fenêtres coaaplètes elles
ont servi de modèles pour la restauration
actuello, et nous comptons les replacer dans
Is Bcffroi qui, quoi que vous disiez.n'est pas
encore restauré.
J'affirme ei je no ssrai contredit par
aucun Yprois que noas n'avons remplacé
aucune pierre quelconque dataut de plus do
soixante ans 1
Vous avez done tort quand vous dites
que la cause du vandalisme commis est due
au manque de controle sur les architectes.
La vandale, ce serait moi-mêma, car je
surveiile tout ce qui est proposé et execute
par notre distingué ingénieur-architecte, M.
Coomans et, je le répète, aucune ancienne
pierre n'a été remplacée.
Vous parlez avec enthousiasme des légères
et gracieuses arcalures aveugles ornant si
délicatement la partie supérieure des facades
principales et des faqades de la cour. On ne
remplace pas settlement tous les cordons de
briques moulurées qui les constituent, mais
encore, et ceci est impardonnable, les cu*
rieux modillons de pierre blanche servant de
supports aux relombées des arcs.
Quelle facheuse erreur 1 Dans la fi cade
principale, il n'y avait pss une seule briquel
les créneaux, coïonnettes et modibons
avaient été tous places de 1850 a 1855, et
étaient tous,sans exception, faits en pierres
d'Avesnes.
Quant a la facade intérieure, il avait exis
té jusqu'au commencement du XVII9 siècle,
une crenelure en briques, ou. ce que vous
appelaz des armatures aveugles.
II n'existait plus, depuis lors, que la plu
part des supports ou colonnettos, mais plus
aucun modillon. Nous avons rétabli les cré
neaux en briques, ajouto les supports et les
modillons qui manquaient, sans enlever une
seule pierre. Les motifs out tous été execu
tes d'après les moöè'es existant dans une
autre partie du monument.
Quel malheur, Monsieur le Rédacteur,
que votre reporter ne m'ait pas consulté
Je lui aurais mos tré tout cela du doigt et
je suis convaincu qu'il se serait incliné,
comma tous ceux qui ont bien voulu me de-
isander des explications.
Quant aux blasons, la il y a eu de rares
critiques mais ces critiques sont-slles fon-
dées Ici. tout d'abord, un p u d'histoire.
Je paris d'après Aiphonse Vandea Peere
boom, l'auteur des Yprianaqui invoqu-3
les comptes anei ns de la vi le. Les toits des
Halles etaient faits primitivement en tuiles
plates rouges. Mais, aprè3 un siècle d'exis
tence, les toits s'effondraiect ou menacaient
de s'tffondrer, sous le poids de ces tuiles.
Dans les arnées 1377 et 1393, on rem-
placa l'ancienïiè loiture en tuiles par une
toiture en ardoises. Mais nos magis'rats et
leurs bourgeois, habitués a voir sur leur
Halle des tuiles rouges, a teintes chaudep,
trouvèrent sans doute que ces ardeises, d'un
bieu foncé donnaient au monument un as
pect monotone et sombre. I's firent done
peinclra sur cette toiture comme sur ccile
du Beffroi de^grarde blasoi.s. (Vanden
Peereboom, les Halles d'Ypresj)
Le beffroi était déja oré et polychro-
mé, comme ceux de Bruges, Tournaiet Va-
lencienrr s, quiservirent de modèles pour
ia décoration. II y avait au moins, d'après
les comptes de l'époque, deux grands bla-
sons sur ebaque versant des toits.
j Nous voila dene d'accord avec l'histoire,
et, je puis l'affirmer, avec ies archéologues,
i notamment avec les membres c!e la commis-
j sion des monuments. On m'a objecté qua
i tout cela ne compte pas. Le batimsr>t,dit-on,
j date de la première époque ogivale il fal-
lait lui conu-ervf r soa caractère sóvère de
i l'épcque. J'en tomberai3 d'accord avec cer
tains esthètes, si i'ou avait rétabli les tuiles j
routes, qui lui donnaient moins do sóvórité. j
j La question a été examinée et presqr.e
j résolue en ce sens mais, entre les joints
j des tuiles plates, l'air et lhumidité pe'nè-
j trent facilement et ces tuiles, placées com- j
j me autrefois sur des lattes en ;bois, auraient S
été nuisibles aux peintures muraies qui da
j tent des ancées 1870 et 1880, et que les con-
gressistes ont admirées, surtou't celles de
Delbeke,
On a done rétabli les toits leis qu'ils
existaient vers i38o, en ardoises, et l'on a
commence' a les orner de peintures et de <lc-
rures. Car, remarquez-le bien, ce n'est
qu'un commencement. 11 faut plus d'or et
decouleurs. Lcsquelles La question est a
l'étude. II doit es. être de même du Bef
froi. Le Beffroi privilégié n'était-il pas
alors, comme le dit Viollet-le-Duc, le siège
visible de la franchise de la commune Ne
devait-il pas réfléter en quelque sorte la
splandeur même de la ville indépendante
(Dictionnaire, etc. Verbo Bcffroi).
Quant a l'aspect sévère, cioit-on, par ha-
sard, que la fagade actuelle répond exacte-
ment a celle qui existait au XIIP siècle
Les premières statues ne datent que du
commencement du XVP siècle On en a pla-
cé, depuis lors, dans toutes les fenêtres
aveugles. On croit aussi que ces statues
sont anciennes. Savez-vous quand on les y
a placées En 1854
Est-ce que le monument a perdu par la
quelque chose de son caractère Et, s'il
est vrai qu'on n'a rien enlevé a sa sévérité
par le placement de statues dans la fs$ade,
pourquoi ne pourrait-on pas restituer aux
toits quelque chose de leur ancien éclat
Passons a l'Eglise Saint- Martin. Le tran
sept a été restauré vers le milieu du XIX«
siècle, comme ceitaines autres parties du
monument. Malheureuse restauration, exé-
cutée aussi en pierres d'Avesnes, tendres,
gelives et qui se sont toutes tffri'ées 1 On a
commis alors ua autre acte de vandalisme,
en donnant un pendant au portail latéral.
Comme s'il fallait ce pendant qui n'avait
pas exisié antérieurement. Histoire d'imi-
ter la cathédrale de Cologne, alors fort ap-
préciée.
En construisant ce faux portail, on
avait caché la plus belle partie du cboeur.
Nous avons enlevé ce postiche, remplacé
les pierres tombées, rétabli celles de la
belle rosace polygonale qui s'tffondraient,
et, nous guidant d'après les documents an
ciens et les souvenirs de vieux concitoyens,
rétabli tout ce qui existait avant i860.
Et le cloitre 1 Votre reporter et les txcur-
sionnistes de l'Art public ont été moins sé-
vères, dites vous. Tous ceux que j'ai eu
1 honncur d'y conduire ont admiré, sans ré
serves, les plans de la restauration dus
également a M. J. Coomans. Vous dites
que des parties si piltoresques vont être
gatées. Ici, Monsieur le Rédacteur, j'ai le
droit de demander a votre reporter un mot
d'explication. Puisque la restauration n'est
pas commencée, il devrait nous aider de
ses conseils, et nous dire quedes sont les
parties qu on gitera. Je suis ici pour l'er,-
tendre et, au besoin, tenir compte de ses
observations. Toutes les parties du monu
ment sont rcspectées. et, comme je l'ai dit
dans un rapport, le maintien des différents
styles qu'on y rencontre fera en sorte que
le monument dira lui même son histoire.
Jemetiensala disposition de votre re
porter et de tous ceux qui s'intéret sent a
notre cité artisti que. S'ils veulent bien nous
faire une nouvelle visite, ils seroot re^us
aussi chaleureusement que l'ont été les
membres du congrès. Je me flattede croire
qu'après avoir entendu ceux qui ont éiudié
nos monuments dans tous leurs détails, de
puis de longues années, on sera unanime
pour rendre ua nouvel hommage a notie
sollicitude pour notre patrimoine artistique.
Agréez, je vous prie, Monsieur le Rédac
teur, l'expression de mes sentiments dis
tingués.
Ln Bourgmestre d'Ypres,
R. COLAERT.
Ypres, le 22 octobre 1910.
Dimanche 6 Novembre
E, GAIM ANT, rue de Menin, 6".
Au congrès d'art public, il a été
fait en sa réunion de Gand une
déclaration du ff. de bourgmestre,
M. Siffer, montrant quelle influence
une édilité communale, soucieuse de
la beauté urbaine, peut obtenir pour
arriver aux résultats qu'elle pour-
suit
Les pouvoirs publics, déclara M.
Siffer, ont le devoir d'empêcher les
constructions banales dont certains
propriétaires ignorants ou indiffé
rents a la beauté des rues enlaidis-
sent les villes. La législation actuelle
ne nous permet pas d'imposer des
fagades nouvelles aux batisseurs,
mais nous ne sommes pas complète-
ment la merci de certaines mauvai-
ses volontés.
Lorsque nous vendons des ter=
rains appartenant a la ville, nous im-
posons la fagade dans l'acte de ven-
te. Quand le terrain, sur lequel un
particulier veut batir n'appartient
pas a la ville, nous nous efforgons
d'obtenir du propriétaire qu'il pré
sente un plan de fagade ayant quel
que cachet d'art, et il m'est arrivé
de refuser jusqu'a dix fois {sic) des
plans dans ces conditions.
Les congressistes accueillent cette
déclaration par des applaudisse-
ments unanimes. II y avait la des re-
présentants de nombreux pays
étrangers et tous ceux qui en Belgi-
que, s'intéressent h cette question
éminemment éducative et impor
tante de l'art public.
Les congressistes purent s'aper-
cevoir en parcourant les rues de
Gand que I'attitude intelligente et
habile de l'autorité communale avait
produit un résultat appréciable.
•M. >3 '>j$. ssft sift 3st 'dh >Ji
Le Discours du Tröne
Le «Journal de Bruxelles» expose
pourquoi le cabinet a demandé au
Roi de reprendre la pratique d'un
discours du tröne que des circon-
stances avaient fait interrompre en
1893
Des élections ont eu lieu depuis
la cloture de la session, qui ont con-
servé la majorité au gouvernement
catholiqueun remarquable rema-
niement ministériel s'est aussi pro
duit depuis. Quelle influence ces
évènements ont-ils pu exercer sur
les directions gouvernementales? De
grosses questions, d'ordre politique,
d'ordre social, sont poussées vers le
tapis parlementaire par les circon-
stances, par des amis du gouverne
ment, par l'opposition quelles sont
ci leur sujet les idéés mattresses, les
intentions, positives ou négatives, du
cabinet L'opposition se montre im-
patiente] d'obtenir cet égard des
explications; elle est prête em
ployer a cet effet l'arme des inter
pellations; elle fait ressortir qu'il est
loyal que le gouvernement donne
cet égard des éclaircissements dès
le début de la session, ne fut-ce que
pour permettre d'organiser prati-
quement l'ordre du jour. I! faut re-
connaitre qu'il y a quelque chose de
légitime, de fondé dans ce langage
de l'opposition. Le désir qu'il expri-
me est, d'ailleurs, partagé, fort na-
turellement,par les amis du ministère
dans les Chambres et dans le pays.
Eh bien le discours du Tröne et les
déclarations que le gouvernement
sera forcément amené h faire au
cours de la discussion de l'Adresse
répondront a ce désir. Et cette pro
cédure aura sans doute l'avantage
de déblayer le terrain parlementaire
d'un certain nombred'interpellations
qui deviendront ainsi sans objet le
gouvernement ne va se dérober par
la a aucune discussion; mais plu
sieurs discussions qu'il eut fallu en-
tamer successivement et par inter
vals, la suite d'interpellations, et
qui eussent fatalement donné lieu h
nombreuses et longues redites se-
ront concentrées en une seule le
bon ordre, la bonne marche des
travaux parlementaires peuvent s'en
ressentir heureusement.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 28 oct. tot den 4 Nov. 1919
Geboorten
Versmis? en Juliaan, Gustaafd-Stuersstraat.
Reynaert Staphans, Aiphonse Vandenpeere-
boomplaats.
Legrand Ernost, Neerstraat.
Sterfgevallen
Hollebeke Paulina 62j.. 7, b. Wwe Pesmedt
Leopold St Janshospitaalstraat.
Houpe Leontina, 22 j dienstmeid, ongehuwd
Meonenstraat.
Becquai t Clara, 8 maanden, Kalfvaart.
Va: coillie Maurits, 7 j Lange Thouroutsti aat.
Desa«gher Henri, 77 j., z. b. echtgt Visage
Rosalia Ryselstraat.
Deprez Ludovic, 74 j., z. b wedr Goudeseune
Emerentia en Barnier Hortentia, Dixmudestraat.
Bruneel Gabriella, 31 jaar, z. b. ongehuwd,
Poperi' ghosteenweg.
Légers nuages.
Quand le sang est riche et pur il n'y a que de
légers nuages dans l'existence de la 'jeune fllle,
de la femme.
La pauvreté du sang au contraire, est la causa
de tous les maux qui viennent assombrir son
fxistence Les douleurs secretes, les maux da
tète, les douleurs dans le dos, les points do cöté,
les joues pales, les yeux cernés, l'apj étit qui
s'en va, l'irrit»bilitó nerveuse qui arrive, les at
taques de nerfs, la faiblesse, la largueur, l'abat-
tement et toutes les misóratdes sensations qua
!es femmes éprouvent dans leur jours de mau-
vaise sarde, tout cela provient du sang qui est
coupable da ne pas être assez ricbe et assez pur.
Mais le plus grand coupable, reste le ma ade
qui a laissé son san devenir aussi pauvro alors
qu'avec quelques jou's dc traitemenf par les
Pilules Pink il eut été si facile de l'enrichir.
Voyez comme les Pilules Pink ont rapidement
rétabli la santé de Mlle Jeanne Anna Boterdael,
ruo Lanfray 19, Ixelles;
ans, écrit-elle, ma/aiD,'lj,
rait déclinó peu a P
Depuis plus de deux
jusqu'alors parfaito, avau uecime
Comme aue.in médicament n'avait Fu m0 lu.
bar, j'en étais arrivée a l'ópuisement comp
.1 etais tellement faiblo que j'ó'a s incapahte
travailler. Je souffrais érormément des reiD=
mes époques étaient devenus trés irrégU"^fS
et trés dauloureuses. J'ai mis un terme a
souffraDces en faisant usage de vos exceltea
Pilules Pink qui m'ont été recommaEa^f,! 0
plusieurs personnes guórir s par ce remarqw
médicamorit.
Les Pilules Pink sont en vente dans rijQ
les pharmacies et au dépötPharrWcj® jlel.1
noville, 66, boulevard de Waterloo, Pl
les 3 fr. 50 la bofte 17 fr. 50 les 6bo-
franco. f