m m m m m m a*. w m m m m te ie ,$s m m m m m m m m m ot m m w m m Sainte Cécile Pensées diverses Conseil communal Les goujats a la Charnbre Fcho de l'Exposition de Bruxelles La chorale l'Orphéon Christen Vrouwenbond Ypres Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Ie plat. C'est la sauce qui fait passer le poisson. Et il parait que certains gate-sauce mili- taires oublient qu'en temps de paix il ne faut pas y aller comme a la guerre et enlever tout charme a une portion de poisson fin et frais, en l'arrosant d'une fusion de farine et de graisse, transformée en mayonnaise a la force du poignet d'un brave pioupiou. Comme ce n'est pas du homard qu'on sert a nos soldats, cette mayonnaise casern style serait fort heureusement remplace'e par une sauce hoilandaise. Rien que ca s'e'crier«-t-ün, peut-être. Eh oui, pourquoi pas? En servant a nos soldats, sous forme de sauce hoilandaise, la ration de beurre renseignée dans les menus modèles dresse's par nos hygie'nistes, on n'ar- riverait encore, comme dépense liebdomadai- re, pour toute l'armée, qu'a la somme de 7.000 frs. environ, le beurre e'tant coté 3 frs. Or, nous avons dit que l'Etat réaliserait déja, du fait de la substitution partielle du poisson a la viande, une économie hebdoma- daire de 12.000 frs. En outre, les jours de distribution de poisson, la ration de lard fournie quotidiennement par l'Etat est ré- duite peu prés de moitié, d'oü nouvelle et sérieuse économie pour le Trésor. Enfin, il faut déduire la farine et la graisse de la... mayonnaise. Bref, en régalant parfois nos soldats de poisson frais, sauce au beurre, l'Etat n'en économiserait pas moins encore une demi- douzaine de billets de raille par semaine. Eh bien, nous est avis qu'il ne faut pas que l'Etat économise sur la nourriture de ses dé fenseurs. Nouspensons même que la dose de beurre jugée strictement suffisante par la Faculté, ^eut être sans scrupules, notablement aug- mentée quand il s'agit de militaires et que le beurre doit leur être servi en accompagne ment du poisson. Car on est d'avis par ici dat een visch drie maal moet zwemmen ééns in 't water, ééns in de saus en ééns in de maag Nous tenons a améliorer la caserne sa- chons l'améliorer jusqu'au fond des casse roles. Petites causes, grands effets. Une sauce est capable de faire aimer ou prendre en grippe toute la vie militaire. Souvenons nous de 1'adage Tout se fait en dfnant dans le siècle [oü nous sommes Et c'est par des festins qu'on gouverne [les hommes. ÉS Ci m fii M if' C£ 4M Ce n'était pas l'habitude, ci-devant, de célébrer la Sainte Cécile au sons du carillon. Mais il faut convenir qu'il n'y avait pas mèche.... Ste Cécile, la-haut, tout comme ses dévots et devotes, ici-bas, se fussent plutöt froissés dei'hommage et bouché les oreilles. II n'en va plus de même aujourd'hui. Et il nous semble qu'il y aurait la un excellent usage folklorique a instaurer. S'il est sur cette terre une musique plus ou moins celeste, c'est assurément celle qui s'élance du haut de nos clochers pour des- cendre jusqu'a nous comme si elle nous arrivait du ciel. C'est vraiment le pendant ex térieur dela musique céleste qui remplit nos temples. Musicomanes comme nous le sommes a Ypres, il nous appartient de mettre a contri bution le merveilleux clavier que nous avons logé dans notre beffroi pour saluer la Pa- tronne des musiciens d une sérénade essen, tiellement flamande pour lui offrir un tissu mélodique rappelant les artistiques dentelles qui jaillissent des fuseaux sautillants. Et certainement, ce genre d'hommage serait agréé par Ste Cécile beaucoup mieux que les beuveries et les braillements consécu- tifa qui martyrisent une seconde fois l'illustre Sainte. Les catholiques ont trop l'habitude de compter sur tout, excepté sur eux-mêmes. Nombreux, riches, estimés par leurs plus violents adversaires, il ne leur manque qu'une seule chose c'est le courage. Dans la vie publique, ils sont catholiques après tout au lieu de l'être avant tout. Ils n'obtiendront jamais rien jusqu'a ce qu'ils se décident a agir virilement. La liberté ne se rtcoit paselle se conquiert. Montalemberl. H Ah si les honnêtes gens avaient la bra voure de leur honnêteté comme les coquins ont celle de leur scélératesse Victorien Sardou. Remarquez qu'il n'y a jamais eu, et qu'il ne peut y avoir que deux philosophies soda les ici-bas la philosophie sociale du plaisir et la philosophie sociale du sacrifice. La philosophie sociale des Jouissances ma- érielles a multiplier le plus vite possible et A partager entre tous la philosophie sociale de ]a vertu et de la patience, de la résignation pieuse a 1'ordre voulu par Dieu, en attendant le jour infaillible de la rémunération. Entre ces deux philosophie sociales, point de milieu et pour faire règner la seconde qui est la seule vraie, car si on prêche la pre mière aux riches, elle les corrompt, et si on la prêche aux pauvres, elle les soulève, il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais qu'un seul moyen la Religion. Mgr Bougaud. Ce qui est inadmissible, au regard du bon sens, c'est que sous prétexte d'égalité, le nombre seul, opérant en dehors de toute autre considération, devienne la loi suprème d uo pays que ni le talent, ni la fortune, ni la moralité n'entrent pour rien dans un calcul qui se réduit a une simple addition de suffrages.... II n'est pas de sophisme qui puisse colorer d'un prétexte spécieux une telle absurdité. MgrFreppel. On ne paie que les plaisirs artificiels on ne donne pas un sou pour les vrais; on achète cber la vue de décors d'opéra et a peine daigne-t-on assister gratis aux plus sublimes spectacles de la nature, ceux de la mer émue, des plaines fertiles, des montagnes majes- tueuses. Combien de gens n'ont jamais vu l'aurore qu'empeinture 1 Coomans. W Quel dommage que nous ne puissions pas nous défaire, au bénéfice de nos voisins Beiges, du suffrage universel qu'ils nous en* v'entDe quel cceur nous leur en ferions cadeau Louis Joubert. M sflP is! s# W'M VILLE D'YPRES La séance est ouverte a 5 heures du soir. M. Colaert, bourgmestre, préside. Présents MM. Fraeijs et Vandenboogaerde, e'chevins Fiers, Vanderghote, Iweins d'Eeckhoutte, Bouquet, Lemahieu. Sobry, Begerem. M. Boudry remplace M. Ie secrétaite com munal absent, et donne lecture du procés- verbal de la séance précédente. En comité secret, le Conseil a émis un avis favorable sur une délibération par laquelle les Hospices sollicitent l'autorisation néces saire pour pouvoir consentir la mainlevée d'une inscription hypothécaire prise a charge des ayants-droit de feu M. Desmarets. Le Conseil a procédé a la confection de listes doubles de candidats a présenter a la nomination du Roi pour la renouvellement triennal du bureau administratif de l'école moyenne (période 1911 1 g r 3). Un avis favorable est émis pour 1 octroi éventuel d'une pension de retraite a la dame Monseur, née Irma Valcke, qui a occupé les fonctions de sous-institutrice aux écoles com- munales. Le Conseil accepte la démission offerte par MM. Abdon Moreau et Henri Demeyer, de leur emploi de mes-agers de l'administration communale. Ils toucheront respectivement une pension annuelle et viagère de u5o fr. et de 1000 francs, y compris la pension de la caisse provinciale. M. Maurice Didier est nommé messager au traitement annuel de 800 francs. Monsieur le président donne lecture d'une lettre de M. Biebuyck, mettant au point sa réponse a M. D'Huvettere, et rectifiant ainsi ce qu'a e'erit un journal local au sujet de l'iso- lement de l'étangde Zillebeke. L'horloge du beffroi fonctionnant mal depuis quelque temps, on a fait venir un élec- tricien et maintenant elle marche régulière- ment. M. Begerem. Disons plutöt quelle a envie de marcher régulièrement... M. Ie président. On observera l'avance de 5 minutes sur l'heure de la gare a laquelle le public est habitué. De vives instances ont été faites auprès du minis'ère de l'Intérieur et celui de la Guerre pour obtenir, d'une manière dédsive, les subsides requis pour la construction du stand de la garde civique. A la suite d'une lettre que l'administration communale vient de re- voir, elle peut ordonner l'adjudication des travaux.Ceux-ci seraiententamés au printemps prochain. Le ministère de l'Intérieur inter- vient pour un tiers dans Ia dépense totale, et le ministère de la Guerre pour un sixième.Le département de la guerre n'intervient pas tou- toujours pour un sixième. D'autres villes n'ont pas obtenu cette part, et il a fallu de vives instances pour réussir. C'est a raison de l'importance de la ville et de la presence de l'école d'équitation que cette part serait accorde'e. II n'est pas indifférent quelle soit d'un sixième plutöt que d'un septième, la somme totale étant de 127 000 francs. Nous espérons pouvoir mettre en adjudication dans quinze jours. Propriétés communales .- location de la pêche dans l'étang de Zillebeke. M. le président. II a été procédé lundi a la location publique de la pêche et de la maison éclusière de l'étang de Zillebeke. La ville a fixé a 750 francs au lieu de 5oo francs les intéréts des agrandissements devant être payés. Un amateur s'est présenté offrant 760 francs, Le Collége propose de ne pas l'agréer et de remettre cette affaire. Le Con seil, a l'unanimité, n'approuve pas cette location. Finances compte communal de 1909. M. Sobry (en flamand) donne lecture d'un rappoit sur ce compte. M. le président remer- cie l'auteur de ce rapport dont les constata- tions sont aussi exactes que minutieuses. Approuvé. Finances communales prélèvement sur Temprunt. M. le président propose, en vue de travaux a faire, de solliciter de l'autorité supérieure, d'opérer sur l'emprunt ,'un prélèvement de 80.000 francs paraccomptes de 10.000 francs. Approuvé. Ecole de musique budget 1911. Ce budget s'élève en recettes et en dépen- ses a 8.3oo fr., le même chiffre que celui de l'année précédente, une augmentation de 5o fr. accordée a huis clos se trouvant compen- se'e par une diminution de dépenses du même chiffre. Culte-.budget 1911deVégliseSaint-Pierre. En recettes 55.545 fr. 84 en dépenses 55.544 fr. 24 excédent 1 fr. 60. Culte budget 1911 de Véglise Saint-Jac- ques. Les recettes sont de 91.550 fr. 5i et les dé penses de 91.082 fr. 5r excédent468 fr. Dans ces chiffres sont compris les dépenses pour les travaux encore a faire. Instruction publique lisle des ayants- droit d Vinstruction gratuiteintervention du Bureau de Bienfaisance. La liste comprend 491 enfants du sexe masculin et 167 du sexe féminin. Le Conseil fixe a 8 fr. par tête la part du Bureau de bienfaisance dans les frais d'écolage. Plospices civils Cession des droits de copropriété a un passage dormant accès a l'asile La Bourse M. le président. Les Hospices ont ré- cemment accordé a M. Th. Willeman la cession da leurs droits de copropriété a un passage de 118 m. c. 25 donnant accès de la rue Surmont de Volsberghe au dépot com munal, moyennant une offre acceptée de 2.000 francs pour le rachat de ces droits et la cession de 1 m. c. de terrain pour permettre la reconstruction d'un mur. Cette adminis tration fait valoir que l'entrée principale du dépot communal se trouve dans la rue du Lys bleu, et que leur immeuble occupé ac- tuellement par la gendarmerie possèdedeux issues, l'une dans la rue Surmont de Vols berghe et l'autre dans la rue de l'Abattoir. L'estimation faite par M. Lernould, architec- te, est de 1 500 francs. M. l'ingénieur, qui a fourni un rapport, a la demande de;quelques consedlers, a donné un avis défavorable. M. le docteur Vanro» baeys a transmis des observations, également dans un sens défavorable. Nous avons exa- miné la question de prés, et nous croyons pouvoir donner un avis favorable. M. Begerem. Je 11e crois pas que le rap port de M. l'ingénieur, quoique sollicité, doive influencer sur notre vote, ce fonction naire n'ayant pas compétence en cette matiè- re. II est bon que cela soit dit afin que le public ne pense pas que nous avons donné un avis contraire a celui de M. l'ingénieur. M. le président Je suis du même avis. Le Conseil ne doit pas être engagé par l'avis de M. Coomans, et celui de M. Van Robaeys ne doit pas davantage être pris en considéra tion. Je laisse au Conseil le soin de délibérer. M. Bouquet. Si un jour la gendarmerie disparaft, c'est une issue de moins. M. le président. II restera encore la sortie ordinaire, celle de la rue de l'Abattoir et celle de la rue du Lys bleu, done trois issues. L'offre m'a paru favorable, paree que l'évaluation de M. Lernould s'élève seule- ment a i.5oo francs. Le Conseil approuvé cette cession a l'una nimité moins deux abstensions. Bureau de bienfaisancecession d'un bail. Virginie Demarez, veuve Decraemer, de- mande a pouvoir céder le bail de la ferme qu'elle occupe a Reninghe, a son fils Jules Decraemer, cultivateur a Reninghe. Approuvé. Bureau de bienfaisance libéralités pour concession de sépultures. M. le president. Un changement a été introduit, celui de mettre a l'ordre du jour les demandes de concessions de sépultures, quoiqu'on ait procédé autrement depuis 50 an3. Ces questions étaient traitées en comité secret. M. Begerem. Ou dit parfois que les morts parient.... Une série de concessions temporaiivs et a. perpétuitó est approuvée. M. Vanderghote demande quand la con vention avec M. Verschoore relative aux eaux serait conclue. M. le président. Probablement dans quelques jours, aussitöt qua la permission du gouvernement sera arrivée. La canalisa tion sera prolongée jnsqu'au Kruisstraat. Nous la poserons, mais M. Verschoere en supportera les frai3. tó. le ministre de la justice vient d'accor- der définitivement les subsides sollicitéa pour la restauration du clottre Saint-Martin. La mise en adjudication des travaux pourra done s'effectuer dans un délai assez rap- proché. Dédié aux libéraux d'ordre. Après les audacieuses provocations de la séance de rentrée, il n y a nullemont lieu de s étonner que nos adversaires persistent dans leur attitude vulgaire et que libéraux et socialistes se donnent le mot pour transfor mer l'enceinte parlementaire en sdle de mee ting oü ils éehangent sans honte les propos les plus grossiers. On ne pouvait espérer d eux, qu'après avoir manqué de reBpect au Roi, ils montrassent plus de déférence en vers les membres les plu3 respectables par leur ancienneté d'age ou les qualitéa émi- rientes qui les distinguent. Finies les luttes courtoises oü les diacours d'une rhétorique impeccable exposaient les diverses talons de cor.cevoir un même objet; les insultes lss plus plates, les accusations les plus bassss sont seules admises et leurs auteurs ont soin de les abriter derrière les prérogatives de l'immunité parlementaire Ainsi, tandis que la pressede nos adversaires se livre A une campagne acharaée, qa'elle appuie de vagues suppositions, d'accusations imprécises, les mandataires de l'opposition se livrent, au Parlement, aux mêmes exerci- ces. Ils ont commencé hier, ils continueront demairt, jusqu'au jour oü l'opinion publique exaspéróe crieraN'eu jetez plus et l'beure viendra, nous en sommes certains, elle est peut-être proche, oü, dégoutés de la comédie jouée par des parlementaires dont ils n'avaient pas jusqu'ici suspecté l'iionnê- teté et la droiture, les honnêtes gsns désa- voueront sans restriction le jeu auquel se livrent les mandataires du cartel. Dans l'entretemps, il est utile que Ton sache qu'eux seuls empêchent tout travail utile et par leur obstruction systématique retardent la reprise des travaux. La sé'incede Mercredi, consacrée a la va lidation, fut done agitée au point qu'a un eertain moment, il 1 a fallut suspendre. Au débat, cependant tout alia bien, diverses élections furent validéss, notamment celle de Bruges sur laquelle M. Van de Venne fit rapport concluant l'admission de MM. Visart de Beaucarmó, Standaert, Strubbe ot Thooris. MM. Visart, Standaert et Thooris ont prêté le serment eu flamand. L'élection de Nivelles que la presse d'op- position a commentée d'une fagon plutöt fücheuse, amis lefeu aux poudres. M. Ver- haegen, soulignant la manière dont on en a parlé, s'est borné A citer les journaux qui s'en sont occupés. II a donné successivement lecture des appreciations de M. Picard et des ci toy ens De Brouckere et Meysmans. Cependant, les membres de l'opposition ri- postent par des injures oü celles de Judas et de Bénégat que vocifèrent les citoyens Hubin et Terwagne on fait ca qu'oD peut quand on n'a pas de talent, écrivait la Meuse u propos de l'éloquence du premier—dominent les c'ameuv8. Le tapage devieat assourdis- sant, le bruit intenable et le président, M. Beernaert, se voit forcé da suspecdre la séance. La Charnbre a procédé Mardi a la Consti tution de sou bureau déöniUf. M. Cooreman a été pour la ciuquième fois élu a la prési- dence qu'il occup3 non seulement avec talent, mais avcc tact et impartial!té. Elle a ensuite dé3igné au scrutia secret les membres appelés a faire partie de la commission d'Adresse. La droite y est repré- sentée par MM. Woeste, Francotte et Ver- haegen, la gauche libérale et radicale par MM. H3'mans etJanson, enfin !a gauche so- cialiste par M. Vandervelde. M. Woeste a été chargé par ses collègues de la commission de rédiger le projet d'Adresse au Roi oui sera soumis aux dis cussions de la Charnbre. Les autresjours dela semaine la Charn bre s'est reünie ea sections pour l'examen des budgets. Extrait de VAction sociale de Quebec (le grand journal catholique canadien). (N° 805 du 29 octobre 1910, 13epage) (Palais de la Femme) La grande pièce, meublée a i'antique, oü des dentellières de tout age,coiffées de bonnets biases et vêtue3 de la modeste et vieille robe flamande si respectable, confectioDnent.sur des coussins ronds ou des coussinets ordinaires, leurs dé- licats dessins, est des plus intéressantes. A propos de den telle, ds l'autre coté du palais des travaux fémicins, pendant un peu haut sur le mur du salon des objets de luxe et d art, deux cadres ne sont pas assez remar- qués. L'un contient des dentelles d'un art et d une finesse inouies, l'autie une merveille une pale exécutée pour N. S. P. le Pape 1 ie X a 1 occasiou de son jubilé sacerdotal. Cette dentelle admirable représente un calice orné des armes du Pape et de celles de Venise avec l'année et des ar ges au pied du vase 8acró. Cette ceuvre superbe prouve que la tradition de la dentelle d Ypres est liau- tement conservée a l'Ecole Lamotte, dont le dévouementd'un humble prêtre.l'abbé Joseph Barbier, enlevé trop tot a sa mission de zèle et de charité, a fait une des premières écoles professionnelles et ménagères du pays.... Notre unique chorale Yproise a ouvert Samedi dernier la saison d'hiver par une soiree musicale agréabkment réussie. Un auditoire nombreux était re'uni au local sous la présidence de Monsieur le Bourgmestre Colaert, président d'honneur de la société. Les deux parties du programme ont de bute par deux choeurs d'une bonne execution sousla direction de M. Jules Tyberghein. Le premier Choeur des Pélerins de Wagner le second Ons Vaderland com position de mérite de notre concitoyen M' Cyrille Tyberghein, secrétaire de 1' Or- phéon Le public a fait bon accueil a cette ceuvre patriotique. Le charme particulier des fêtes musicales de 1' Orphéon consiste dans la collabora tion personnelle de ses membres, qui a tour de röle, font valoir leur talent d'amateur. Nous avons eu ainsi une suite trés re'ussie de morceaux de chant, de violon et de piano trés applaudis par l'auditoire. Nous confon- dons tous ces membres dévoués en la per- sonne de leur infatigable président Monsieur Jules Antony, pour leur adresser un cordial merci. Mademoiselle M... avait bien voulu prêter son gracieux concours en chantant avec méthode un délicieux air de Faust. Sa voix pure et agréable a charmé les auditeurs, heureux d'applaudir ce talent féminin d'ama teur. Nos félicitations et nos remerciements a la société chorale l'Orphéon pour le succes de cette fête intime et charmante. Dimanche 27 et Lundi 28 Novembre, en la grande salie du Volkshuis Séance dramatique musicale offerte par la section musicale et dramatique, avec le concours des jeunes filles de l'Ecole Dominicale, aux membres du Christen Vrouwenbond ainsi qu'aux Dames Zélatri- ces et Protectrices d'oeuvres sociales féminines cbrétiennes. Le programme comprend i» une grande cantate Ste Agnes, d'Auguste Wiltberger et A.-J. Cuppens 20 le beau drame Ste Elisa beth de Hongrie3° la comédie de gezusters Kwik. Les membres de la section musicale et dramatique espèrent que les invitees honore- ront de leur présence leur fête annuelle. '1Pi OP if'. if*. Actus ofïlciels Un ar. r. du 9 octobre autorise la fabrique de l'Eglise Saint-Jean, a Poperinghe, a con- struire, pour le prix de 20,216 fr. 16 c.,deux maisons sur un terrain appartenant a la dite fabrique. La commune de Warueton est autorisée a percevoir une taxe sur les chiens, et la com mune de Wervicq sur les propriétés situées le long des chemins agricoles, a raison de l'amélioration de ceux-ci. Les conseils communaux ci-après sont autorisées k modifier le reglement de la coti- saiion personnelle Messines,Passchendaele, Proven, Rousbrugghe-Haringhe, Renin- ghelst, W^stroosebeke, Saint-Jean, Locre, Kemmel. Les conseils communaux de Dickcbusch, Kemmel, Dranoutre et Becelaere sont auto- risés a modifier le règlement de la taxe sur les chiens. La société anonyme Naamlooze Maat schappij voor de uitbating der buurtspoor wegen van den omtrek Dixmude-Yperest agréée comme cessionnaire de l'entretien de 1 exploitation: 1des chemins de fer vicinaux de Dixmude-Ypres-Poperinghe, d'Ostende- Dixmude et de Poperinghe-Furnes-La Panne (section de Poperinghe a Furnes) en rempla cement de la société anonyme Naamlooze Maatschappij voor de uitbating der buurt spoorwegen Dixmude - Y'per Poperinghe, Veurne - Poperinghe - De Panne, Dixmude- Oostende en uitbreidingen 20 des chemins de fer vicinaux de Furnes Ypres et d'Ypres- Neuve Eglise Warneton, en remplacement de la société anonyme du chemin de fer électrique d Ostende-Blankenkerghe et ex tension. La decoration industrielle de 2* classe est accordée a Decroix Charles-Louis, 1854. paveur, Gheluvelt Dethoor Jules, i85o, ouvrier forgeron, Ypres, Hauspie AmaB^' '852, ouvrier casquettier, Ypres La Gustave, 1855charpentier-menuisier, Wer vicq Marescaux Jules, 1858, chauffeur-u13* chiniste, Wervicq Sabben Arthur, t^7' scieur de long, Ypres; Verlez Louis, i857» garcon brasseur, Ypres. Dimanche 20 Novembre C. MAY, Grand'Place, 35. »i La Charnbre

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2