Sainte Catherine
i m m m m
Pensées diverses
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La Santé de Ia Heine
Les méfaits des repavages
m e m m
La Chambre
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Sénat
l
®S8SS«.®SW®sfl
Willen is kunnen
Examens
Actes ofliciels
Des millions de visiteurs n'eurent qus dé
dain pour ses appats et jurèrent que, leur
torrne venu, ils se feraient pulveriser suivant
la vieille méthode
Ne laissons pas, snee mois des trépassés,
le Pavilion de la Cremation disparaitre pi-
teusement, sans souligner le four que fait,
avec lui, la thèse matérialiste.
On a beau essayer de se persuader que
l'üme n'existe point, et préconisar un mode
de destruction du corps fort logique dans
cette hypothèse, on réussit difficilement a se
convaincre pleinement.
La crémation manque de dignité; et nous
gardons, malgré tout, un respect instinctif
de la mort qui ne subsisterait point s'il
s'adressait, uniquement a une dépouille qui
ne fut jamais associés a une éme immor
telle.
C'était hier la fête de l'illustre Patronne
des... toujoursjeunes filles.
Nous avons songé un instant a avancer de
vingt-quatre heures notre tirage, en vue de
leur adresser a la date consacrée, les voeux
que nous formons pour la réalisation des
leurs,
Mais nous avons renoucé a eet extra, de
crainte de suiciter des jalousies de la part
des paurres.... vieux gargons.
Ce retard dans l'expression de nos seati-
Hftents symbolise d'ailleurs fort bien la pro
longation de disponibilité du coeur des
aimables susdites...
Mais nous avons bate de nous reprendre
de ce premier mouvement qui nous porte
irrésistiblement y aller d'uae légère pointe
sitöt qu'on parle de vieilles filles.
Car, disons Ie une fois de plus, en ce retour
de la Ste Catherine, nou» n'éprouvons, au
fond, que du respect pour ces êtres de ten-
drease dont le coeur, loin de se flétrir avec
leurs attraits physiques, n# fait ordinaire-
raent qu'épurer, iatensifier et élargir ses
affections.
Elles »ont même plus noaabreuses que
jamais celles qui méritent une admiration
sans réserve. Et pour une dont le sentiment
finit, si j'ose dire, par tourner cent
autrss, plus vaillantes et plus sages, cher-
chent et trouvent dans i'intangible liberté de
leur coeur, le ressort d'un dévoüment poussé
jusqu'a l'béroïsase.
Pour beaucoup d'entre elles, la terre na
tale est devenue trop étroite et il leur fuut
notre immense colonie, le moade entier pour
y épancker les tsndresses inépuisables de
leur cccur.
Nous causions dernièrement,a Tervueren,
avec une de ces saintes filles, revenue res-
pirer l'air de la.Patrie, après un séjour inin-
terrompu de treize années au Congo. Comme
nou» lui demandions si elle n'avait pas son
soül de l'Afrique, la vaillante de répondre
sans hésiter Oh qu'il me tarde d'y re-
tourner
II est des meres Padmi rabies,"sans doute,
qui, nuit et jour, se dépenseat sans compter
pour leurs enfauts. Mais ces enfants sont le
fruit de leur» entrmlles ils s>nt leur orgueil
leur bonheur, leur kesoin. Et le dévoüment
est si doux et si naturel dans ces conditions
Combien plus pur et plus admirable le dé
voüment lorsqu'il est prodigué, parmi les
privations et les plus dures fatigue», a des
êtres jeunes ou vieux inconnus et sau-
vajes, et dont la maladie, contagieuse, peut
a tout instant terrasser ces mères selon
l'esprit 1
C'est que ces dignes servantes de Ste Ca
therine ont trouvé, comme Elle, avec la sa-
gesse, l'amour et le secret de réteraelle
jeunesse de leur coeur le divin Fiancé.
Le mariage est un éteignoir poür tout ce
qui est grand et capable d'éclat.
Mtlla de Lespinasse.
Vieille fiile au ciel, ce nom resplendira
plus lumineux autour de certaines ames que
le titre de mère, car si le mariage est saint,
plus sainte est la virginite', même garde'e
dans le monde...
Continuez votre vie de sacrifice, 6 filles de
Dieu, continuez-la comme les anges faites
pcu de bruit, qu'on entende a peine vo» pas
et le son de vos paroles. Vivez humbles, pe-
tites, ignoraates de tout ce qui est inutile a
votre dévouement. Moins vous vous mélerez
des autres, moins les autres se mêleront de
vous, et plus vous vivrez heureuses...
P. Monsabré.
A vingt ans, on aime l'humanitc a trente
ans, on la connait; a quaranle, on la méprise.
Ignota.
SS
Le mariage est une forteresse assiégée
ceux qui sont dedans voudraient bien sortir
ceux qui sont dehors voudraient bien entrer.
Proverbe Chinois.
Le mariage est une épine qui porte des
roses. St Jérdme.
Les hommes sont comme avril quand ils
courtisent et comme décembre quand ils
épousent. Shakespeare.
On n'a dans son existence ni deux grandes
amitie's, ni deux grandes amours.
Jules Claretie.
Mariage? Ennui multiplié par deux
Georges Meredith.
v
Les bonbeurs longtemps différés et qu'on a
crus perdus sont les plus doux, les plus dura
bles, les plus profonds. Augustin Filon.
Qui dira l'émotion produite dans le pays
tout entier a l'annonce de l'état de santé
préeaire de noire gracieuse sou /eraiite
Elle fait l'objet de toutes les preoccupations
et aucune circonstance n'aura mieux montré
quelle place a prise dans le coeur des Beiges
celle que, familièremeat, affectueusement,
on déneoime la Petite Reine. C'est un véri-
table culte que lui ont voué les humbles, les
petits, les misérables dont sans ostentation
elle s'est constituée la bienfaitrice et la pro-
tectrice.
Et cependant nous songeons que c'est au
moment cü un loyaliste enthousiaste laissait
échapper le cri de Vive la Reine que les
s. cialistes ont commencé leur tapage a l'ou-
verture du Parlement. Sans doute notre
souveraine n'en a pas voulu aces bravaches
mal éduqués mais qui dira que l'émotion
provoquée par ce tapage n'aura pas eu sur
sa santé qu'on savait délicate, des consé-
quence» f&chenses 1 Sans doute on ne le
saura point. Mais que l'on s'imagine n'im
porte quelle mère en compagnie de ses en
fants assistant a une telle scène et on com-
prendra quel trouble a dü la saisir. Forte
da caractère, elle n'en a rien montré. Fasse
Dieu qu'elle n'en ait rien éprouvé 1 Entre-
temps nous constatons que l'inquiótude
règne dans tons les milieux, inquié'ude qui
ne cessera que lorsque l'on aura la certitude
que la Reine est hors de danger.
Pour donner use idéé de l'émotion qui
règne, notre confrère la Meuse signals qu'a
la séance de mardi 11 y avait foulo a la
Chambre pour avoir des nouvelles de la san
té de la Reine.
II ajeute
II l'aut le dire, sans préoccupation politi
que aucune la Reine est une brave et bon
ne fi'le, un coeur d'or comme a dit M.
Cooreman et chacun le sait et chacun se
plait a lui recosnaitre ces grandes vertus
la géoérosité, la bonté, la simplicité
Et ce u'est pas avancer une chose hardie
que de dire qu'elle a contribué, par sa grfice
charmante, a cimenter l'autorité, Ie prestige
royal en Belgique
Devant les grilles du palais de Bruxelles,
a l'heure oü l'on venait d'afficber le bulletin
médical de la petite Reiue alitée, j'ai vu des
femmes du peuple pleurer. Non pas pleurer
dans le sens littéraire, msis pleurer de
vraies larmes qui roulaient en grosses perl.es
dans des joues parfois creuses
A la Chambre, quaaa le président du Con-
seil eut termiué sa communication (elle était
écrite et il l'a lue) les tribunes se dégarnirent
quelque peu, nonobstant l'intérêt papitant
de la discussion.
J'entendis un spectateur dire
Maintenant, je m'en vais je n'ai plus
besoin d'entendre le reste ja le lirai dans
mon journal Tout ce que je voulais,
c'était avoir des nouvelles de la Reine...
N'est-ce pas touchant
Un fonctionnaire m'a questioané dans le
but d'obtenir la confirmation des paroles du
ministre qui veuaient de lui être rapportées.
Ii m@ quitta
Ce que vous me dites, fit-il, me rend
aussi beureux que s'il s'agissait d'un des
miens
La Reine est bonne, écrivais-ja tantot
Elle est bonne par nature, par instinct, par
penchant. N'ai-je pas n&rré naguère, les visi
tes qu'elle fit au peintre Laeroaans qu'une
maladie naenagait de cécité
Tous ont encore présentes a la mémoire
les péripéties de cette visite a l'improviste
qui mit le plus frusta et le plus pittoresque
des hommes en présence de la plus gracilis
et de la plus charmante des femmes
La bonne reine Elisabeth se souvint du
temps oü, sous la garde du due Charles-
Théodore, elle soiguait les yeux des pauvres
diables qui venaient a la consultation do son
illustrs père Elle voulut voir Laermans et
surprendre le regard du peintre farouche
des humbles, avant que la nuit les einplït
peut-être a jamais Elle fit cette démarche
sans prévenir en cempagnie je l'ai dit,
qu'on se le rappelle du docteur-oculiste
Gallemaerts.
Eh bien, toute la Reine est dans ce trait
sublime et c'est vers cette femme capable de
traits magnifiques comme ceux-la que mon-
taient que montent encore les cceurs de
ceux que a'aveuglent pas les tyrannies poli-
tiques
Nos Seigneurs les Evêques adressent, par 1
la voie des journaux, au clergé et aux fidèles
de leurs diocèses la lettre ci-dessous
Bruges, 23 novembre 1910.
Nos bien chers Frères,
Nos populations sont érnues, partagées
entre la crainte et une invincible espérance.
Elles craignent que l'lndisposition de leur
Reiue bien-aimée ne s'aggrave, mais ne peu-
vent douter dune amelioration rapide qu'el-
les attendent impatiemment.
Nous sommes sürs de réponure a vos plus
intimes désirsen vous invitant a prier pour
la prompte guérison de Sa Majesté.
Le Roi et la Reine out corquis l'affection
respectueuse de la Nation.
Leur sollicitude touchante pour ses inté
réts la part qu'ils ont prise, cbaque Ibis
qu'ils l'ont pu ei avec une siiicérité qui ne
trompe pas, asesjoies et éses épreuves, et
trés particulièrement la compassion discrète
de la Reine pour les bumbles qui souffrent,
appelleat notre uaanime reconnaissance.
Tous ensemble done nous prieröns pour
la santé de la Reine et nous demanderons
aussi au Seigneur de soutenir, en cette
beure d'angoisse, 19 courage chrétien de
notre Roi.
Les prêtres diront a la messe la collecte
Pro infirma.
Ils convieront les fidèles a se réunir du-
rant trois jours les 2f, 25 et 20, en leglise
paroissiale, le matin, après la messe princi
pale, dans les paroisses rurales, le soir dans
les paroisse3 urbaiues pour y chanter les
litanies de tous les Saints.
Ils invitcront leurs paroissiene a commu-
nier, le dimanche 27, a l'intention de notre
auguste Souveraine.
t Désiré Joseph, Card. Mercier, arch, de
Malines.
t Antoine, Evèque de Gand.
t GustaveMoseph, Evèque de Bruges,
t Charles-Gustave, Evèque de Tournai.
t Thomas-Louis, Evèque de Namur.
t Martin-Hubert, Evèque de Liège.
'4*. m 4» M 4». 4» S# s# 4»
L'exhaussement considérable du sol, pro-
voqué par des repavages mal compris, com
mence a devenir, en certaines villes d'art, un
sujst de graves préoccupations. On assiste a
un enfouissement lent mais certain de nos
monuments, qui arrivent ainsi, après quel-
ques siècles, a perdre complètement leurs
proportions primitives.
Les Halles nous en offrent déja un triste
exemple. Le Journal de Roubaix, suivi der-
nièremenl par le Bulletin du Touring Club,
signalait le fait, l'an dernier, en ces termes
On critique les proportions des Halles que
l'on trouve trop basses selon leurétendue, et
l'on oublie que les bases des colonnes du rez-
de-chaussée sont cachées sous le dallage. Le
dernier repavage complet de la rue de Li'le
a été fait selon les errements anciens, malgré
des avertissements donnés, et l'iffet n'en a été
que plus désastreux pour les Halles. Si l'on
n'y veille, un jour viendra oü des arche'olo-
gues préconiseront dedégagerla basede notre
palais communal, et alors il faudra entourer
d'une balustrade le puits qui le contournera.
C'est ce qui s'est fait a Trèves pour la Basili-
que et la Porta Nigra, a Reims, a Bruges
pour la Cathédrale Saint Sauveur et ailleurs
encore.
A l'église Saint-Martin, on entrait jadis
par un escalier de plusieurs marches. Aujour-
d'hui qu il n'y a plus qu'un seul degré, le
monument est amoindri.rapetissé, sans base.
Les fouilles exécutés a l'abbaye de Saint-
Martin ont mis récemment a découvert les
bases des colonnes a une profondeur de prés
d'un mètre. Après la restauration, on descen-
dra dans eet édifice par quelqnes degrés.
Enfin les maisons anciennes sont nombreu-
ses dont le rez-de-chaussée est en contre bas
de la rue
Dans un article, rendu frappant de vérité
par ses illustrations, le Touring Club repro
duit, sous le titre L'enterrement des mo
numents anciens plusieurs passages de
Particle du Journal de Roubaix du 28 No
vembre 1909. Les principaux monuments de
Gand sont ensuite passés en revue Saint-
Jacques et Saint-Nicolas, dont les colonnes
sont enterrées a plus d'un metre sous le sol
le chèteau des Comtes, le chateau de Gérard
le Diable, les ruines de Saint-Bavon, entou-
rés dec.otures, le Rabot, a beau bastion quj
se dressait fier et superbe, actuellement au
tiers enfou!. On sait que l'enterrement du Ra
bot est contemporain et date de ledilication
du boulevard de Plaisance.
Nous ne voyons qu'un reraède a ce mal,
écrit M. Boterdaelec'est d'effectuer tout
autour des monuments un dégagement jus-
qu'au niveau du sol primitif et de les entou-
rerd'unecloture comme cela s'est déja fait
Ainsi ou empêchera que les monuments an
ciens ne soient amoindris, rapetissés sans
bases, sans proportions. Car les errements
des repavages continueront. Certes, il ne peu.
vent se faire sans apport d'une certaine quan-
tité de sable nouveau, mais pourquoi ne pas
enlever une quantité équivalente de terre,
afin de conserver le niveau C'est trop simple
pour que cela se réalise.
Moins pessimiste dans ces conclusions, le
Journal de Roubaix pense qu'il ne tient
qu'aux administrations d'ordonner ['enleve
ment de la quantité de terre nécessaire, et il
termine en disantII nous aura suffi, espé-
rons-le, d'avoir signalé cette erreur pour ne
plus la voir subsister.
Nous nou rrissons le même espoi r, mais il fait
compter avec la rou'ine administrative. Jus-
qu'ici les utiles recommandations du confrère
du Nord n'ont pas été suivis. Les nombreux
repavages qui s'exe'cuteni en ce moment rue
de Lille, Grand'Place, rue de Dixmude, et
ailleurs, en font foi. Le dos dane de l'entrée
de la rue de Lille s'accentue de plus en plus.
Les camions des brasseurs, pourl'éviter, sont
déja obliges de décrire une longue courbe.
Avec les pavés unis, le danger devient de
plus en plus grand pour les chevaux.
On nous rapporte a l'instant qu'il serait
déja question de dégager le pied des Halles
et d'entourer celles-ci d'une balustrade. De
grace, qu'on recoure le plus tard possible a
ce moyen. -II ne constitue qu'une gêne, et ne
modifie en rien les proportions du monument
quand on le voit a distance. Modifions nos
pavages, et c'est la seule solution.
Dans toute cette question, on s'est attaché
a l'aspect des monuments, laissant a l'arrière-
plan le sort qui est fait aux maisons ancien
nes. Nombre de celles-ci a Yprcs sont déja
en contre-bas de la rue. Des grilles d'aérage,
posées jadis pour donner une ventilation
sous les p'anchers, sont devenues sans utilité,
et nous connaissonsdes maisonsoü fhumidité
détruit les parquets du rez-de chausse'e avec
une rapidité inconnuc auparavant. Ces con-
s'dérations peuvent s'ajouter, semble-t-il,
aux considérations esthétiques que nous
avons énoncées.
Mardi 22 Novembre.
M. le lieutenant-géne'ral Hellebaut, mi
nistre de la guerre, fait une communication
au sujet du malheureux accident survenu au
polygone de Brasscbaetune instruction ju-
diciaire est ouverte qui e'tablira les responsa-
bilite's s'il y en a toutes les victimes seront
indemnisées.
M. Franck, député libéral d'Anvers, pro-
nonce un long discours dans lequel il combat
Ie projet d'adresse et déclare que celui-ci, de
même que le d'scours du trone ne contient
ni précision ni lumière quant aux pensions
de vieillesse, a l'enseignement obligatoire et
a la question électorale.
M. Destrée, socialiste, essaie de démontrer
par des chiffres que les catholiques ne dispo-
seraient pas de la majorité dans le pays.
Mercredi 23 novembre.
M. Destrée continue son discours.
M. Asou interpelle le Ministre des che-
mins de fer au sujet de la pénurie des wa
gons.
M. le Ministre de Broqueville montre qu'il
n'a cessé un seul instant de se défendre contre
l'accaparement par les compagnies frangai-
ses, qu'il prendra de nouvelles mesures et
annonce qu'il vient de commander pour 3
millions de wagons.
Jeudi 24 Novembre.
M. Daens parle en faveur de l'instruction
obligatoire et de la revision des lois électo-
rales.
Un incident surgit a propos de paroles
prêtées a M. Woeste et que celui-ci affirm;
n'avoir pas prononcées. II maintient avoir
ditAutre chose est une opinion, autre
chose est un engagement et non pas autre
chose est une promesse électorale et autre
chose un engagementce qui serait une
bêtise.
M.Verhaegen re'pond a MM. Franck et
Destrée il met en evidence les divergences
de vues et les contradictions qui existent
entre libéraux et socialistes au sujet du vote
plural, il demande aux socialistes s'ils re-
noncent a la lutte des classes, a leur ideal
répubiicain, a leurs idéés révolutionnaires.
II rappelle le sabotage qui a accompagné la
grève des cheminots.
La gauche traite M.Verhaegen de menteur.
La séance se termine dans le bruit.
M. Carton de Wiart s'écrie avec raison
la gauche sabote le parlementarisme.
Le Vendredi 18 novembre, au cours de la
discussion du projet d'adresse en réponse au
discours du trone, M. Schollaert a prononcé
ua brillant discours il y a montré notam-
ment que de l'aveu même de la note de la
minorité le gouvernement préconisait une
politique nationale il a examiné les divers
amendements proposés par la gauche et
exposé les raisons pour lesquelles il s'oppo-
sait a leur adoption l'abrogation de l'art 310
du code pénal n'est pas opportune au lende-
main d'événemenls qui démontrent la ne'ces-
sité de protéger la liberté du travail pour
nos adversaires, 1 obligation scolaire est une
panacée, Dieu sait cependant si l'expérience
de pays voisins et surtout de la France leur
inflige un cruel démenti le gouvernement
est décidé d'encourager la fréquentation
scolaire en ayant recours a d'autres moyens
que l'obligationen ce qui concerne la repré- 1
sentation proportionnelle integrale et l'un fi
cation des lois électorales, il montre
gauches ne sont nullement d'accord p. C-s
du gouvernement est qu'une réf'ormé enV'S
sens est inopportune.
Dans la séancej'jde mardi M. Berryer mj
nistre de ,1'intérieur, s'est? prïncipale'ment
attaché réfuter la légende répandue par
gauche que le parti catholique ne disposerah
pas de la majorité des voix dans le pays j|
arrive a cette conclusion qu'en additionnant
les voix catholiques obtenues au scrutin de
1908 et a celui de 1910, les catholiques ont
obtenu 1,224,918 voix les libéraux et socia.
listes 1.208,565 voix, soit une difference
i6,353 voix.
Notre excellente société dramatique
donné Diaaanche soir, au Volkshuis, sa pre
mière repre'sentation de la saison d'hiver
Public nombreux et choisi parmi kquel nous
avons remarqué avec plaisir les autorités re
ligieuses et civiles et beaucoup d'amis de Ja
vaillante Jeunesse qui se dévoue a l'art dra
matique pour la moralisation populaire
La pièce tirée du drame anglais les0[]
neur de St-Paul a été exécute'e avec Ull
grand succès. Les divers épisodes de cette
page émouvante du règne sanglant de Crom-
well ont été rendus avec un art parfait par les
principaux acteurs et même par ceux qui
étaient chargés des röles secondaires.
Nous les felicitous tous trés cordialement
Un bravo tout spécial pour MM. Bostyn
Flamey, Delahaye, Demarey et Riem cm'i
tenaient brillamment les roles principaux.
La symphonie St-Michel, sous la direction
de M. G. Desramault, a égayé les entr'actes
par l'exécution de morceaux bien choisis.
Nous remercionschaleureusement la société
Willen is Kunnen de cette agréable soiree.
Puisse-t-elle nous en réserver encore du
même genre sous l'impulsion de M. l'abbé
Neuville, son dévoué directeur.
M. Joseph Vanden Poogaerde, d'Ypres,
ancien élève du Collége St-Vincent, a subi
avec succès, devant le Jury Central, la der-
nière épreuve de l'examen final de docteur
en droit.
M. Henri De Sagher, d'Ypres. a subi avec
succès son examen de candidat en droit.
Un ar. r. du 28 Octobre 1910 alloue a la
ville d'Ypres un subside de Ir. 1.108, pour
contribuer au payement des dépenses résul-
taDt de Péxécution des travaux d'hygiène.
Par ar. r. du 28 dito, M. Croymans (G
a Wervicq, est autorisée, dans certaines con
ditions, a étabiir une fabrique de cigares en
cette ville.,.
Decoration civique. La médaille de 2e
classe est accordée a Deboutte (A et la mé
daille de 3e classe a Breyne A tous deux
cantonniers a Ypres.
Par ar, r. du 16 Novembre, M. Pype
(H.-L.), est nommé bourgmestre de la com
mune de Gheluwe.
Des ar. r. du 3 Novembre autorisent la
commune d'Elverdinghe a percevoir une
taxe sur les cheinscelles de Gheluwe, Wa-
tou et Wytschaete, a modifier le règlement de
la cotisation personnelle et celles de Ghelu
we, Vlamertinghe, Wytschaete, Poelcapelle,
Pollinchove et Watou, a modifier le règle
ment de la taxe sur les chiens.
Par ar. r. da6Novembre,MM. Baus (Gh
négociant et Struye (F.), propriétaire, a
Ypres, sont nommés membres du comité
d'inspection des établissements d'aliénés et
des asiles provisoires et de passage de l'ar-
rondisscment d'Ypres, respectivement en
remplacement et pour achever les termes de
MM Boone(C.), et Struye (E.), décédés.
Un ar. r. du 16 Novembre autorise la res
tauration de l'église monumentale de Saint-
Jacques a Ypres.
Un ar, r. du 3 Novembre accorde la recon
naissance légale a la société mutualiste contre
la mortalité du bétail Saint Eloy établie
a Boesinghe.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 18 tot den 24 Nov. 4910-
Geboorten
Pauwels Leopold, Eigen Heerdsttraat.
Den Exter Nelly, Waterkasteelstraat.
Litiere Jules, vieenenateenweg.
Vandenbilcke Henri, Klaverstraat.
Pottel Roger, Rijselstraat.
Decheivre Jeromne, Sts Elisabebtraat.
Moerman Germans, Gustaaf degtuerstraat-
Ktrockaert Daniël, Neerstraat.
Logier Alphons, Tegelstraat.
Huwelijken
Heugbebaert August, bloemist, Louf Zul»a'
z. b. beiden te Yper.
Dewancker Honorè, schipper, Pinet Martha,
werkvrouw, beiden te Yper.
Deeroo Prosper, hoveniersgast, Calland
Emma, werkvrouw, beiden te Yper.
Verkynderen Leo, nlafonneerder te Moorsle
de, Doolaegbe Maria, z. b. te Yper.
Van Batenburg Herman, bediende, Molm
Clementine, z b.beiden te Yper.
Decoek Juliaan, hoofdonderwijzer, te Voornie
zoele, Samyn Eveline, z. b. te Yper.
Vander Geynst Georges, t« Opperwacbhu®^
ter, bij bet 4= Regt schutterij, De Geyter
tha, z. b. beiden te Yper.
Sterfgevallen .1
Hardy Renoni, tb maanden, Rooden Be
s'raat.
Deconinck Valère, 7 maanden, Minnepiet11-
Den Exter Nelly, 1 dag, Waterkasteelstr""
Ber-ten Maria, 66 j., z. b. ecbtgt Leclercq
phiel, Tempelstraa't. Sj
Devos Adela, 66 j.,z. b. eclitgte Gontier Pe'
Dkebuschsteenweg. .,-er
Coffyn Arthur, 51 j., fruitkoopman,Wed'
brouck Alixia, Poorgangstraat.
slstraat.
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