Sainte Catherine i m m m m Pensées diverses m m m *5 s La Santé de Ia Heine Les méfaits des repavages m e m m La Chambre a* m m m, w m Sénat l ®S8SS«.®SW®sfl Willen is kunnen Examens Actes ofliciels Des millions de visiteurs n'eurent qus dé dain pour ses appats et jurèrent que, leur torrne venu, ils se feraient pulveriser suivant la vieille méthode Ne laissons pas, snee mois des trépassés, le Pavilion de la Cremation disparaitre pi- teusement, sans souligner le four que fait, avec lui, la thèse matérialiste. On a beau essayer de se persuader que l'üme n'existe point, et préconisar un mode de destruction du corps fort logique dans cette hypothèse, on réussit difficilement a se convaincre pleinement. La crémation manque de dignité; et nous gardons, malgré tout, un respect instinctif de la mort qui ne subsisterait point s'il s'adressait, uniquement a une dépouille qui ne fut jamais associés a une éme immor telle. C'était hier la fête de l'illustre Patronne des... toujoursjeunes filles. Nous avons songé un instant a avancer de vingt-quatre heures notre tirage, en vue de leur adresser a la date consacrée, les voeux que nous formons pour la réalisation des leurs, Mais nous avons renoucé a eet extra, de crainte de suiciter des jalousies de la part des paurres.... vieux gargons. Ce retard dans l'expression de nos seati- Hftents symbolise d'ailleurs fort bien la pro longation de disponibilité du coeur des aimables susdites... Mais nous avons bate de nous reprendre de ce premier mouvement qui nous porte irrésistiblement y aller d'uae légère pointe sitöt qu'on parle de vieilles filles. Car, disons Ie une fois de plus, en ce retour de la Ste Catherine, nou» n'éprouvons, au fond, que du respect pour ces êtres de ten- drease dont le coeur, loin de se flétrir avec leurs attraits physiques, n# fait ordinaire- raent qu'épurer, iatensifier et élargir ses affections. Elles »ont même plus noaabreuses que jamais celles qui méritent une admiration sans réserve. Et pour une dont le sentiment finit, si j'ose dire, par tourner cent autrss, plus vaillantes et plus sages, cher- chent et trouvent dans i'intangible liberté de leur coeur, le ressort d'un dévoüment poussé jusqu'a l'béroïsase. Pour beaucoup d'entre elles, la terre na tale est devenue trop étroite et il leur fuut notre immense colonie, le moade entier pour y épancker les tsndresses inépuisables de leur cccur. Nous causions dernièrement,a Tervueren, avec une de ces saintes filles, revenue res- pirer l'air de la.Patrie, après un séjour inin- terrompu de treize années au Congo. Comme nou» lui demandions si elle n'avait pas son soül de l'Afrique, la vaillante de répondre sans hésiter Oh qu'il me tarde d'y re- tourner II est des meres Padmi rabies,"sans doute, qui, nuit et jour, se dépenseat sans compter pour leurs enfauts. Mais ces enfants sont le fruit de leur» entrmlles ils s>nt leur orgueil leur bonheur, leur kesoin. Et le dévoüment est si doux et si naturel dans ces conditions Combien plus pur et plus admirable le dé voüment lorsqu'il est prodigué, parmi les privations et les plus dures fatigue», a des êtres jeunes ou vieux inconnus et sau- vajes, et dont la maladie, contagieuse, peut a tout instant terrasser ces mères selon l'esprit 1 C'est que ces dignes servantes de Ste Ca therine ont trouvé, comme Elle, avec la sa- gesse, l'amour et le secret de réteraelle jeunesse de leur coeur le divin Fiancé. Le mariage est un éteignoir poür tout ce qui est grand et capable d'éclat. Mtlla de Lespinasse. Vieille fiile au ciel, ce nom resplendira plus lumineux autour de certaines ames que le titre de mère, car si le mariage est saint, plus sainte est la virginite', même garde'e dans le monde... Continuez votre vie de sacrifice, 6 filles de Dieu, continuez-la comme les anges faites pcu de bruit, qu'on entende a peine vo» pas et le son de vos paroles. Vivez humbles, pe- tites, ignoraates de tout ce qui est inutile a votre dévouement. Moins vous vous mélerez des autres, moins les autres se mêleront de vous, et plus vous vivrez heureuses... P. Monsabré. A vingt ans, on aime l'humanitc a trente ans, on la connait; a quaranle, on la méprise. Ignota. SS Le mariage est une forteresse assiégée ceux qui sont dedans voudraient bien sortir ceux qui sont dehors voudraient bien entrer. Proverbe Chinois. Le mariage est une épine qui porte des roses. St Jérdme. Les hommes sont comme avril quand ils courtisent et comme décembre quand ils épousent. Shakespeare. On n'a dans son existence ni deux grandes amitie's, ni deux grandes amours. Jules Claretie. Mariage? Ennui multiplié par deux Georges Meredith. v Les bonbeurs longtemps différés et qu'on a crus perdus sont les plus doux, les plus dura bles, les plus profonds. Augustin Filon. Qui dira l'émotion produite dans le pays tout entier a l'annonce de l'état de santé préeaire de noire gracieuse sou /eraiite Elle fait l'objet de toutes les preoccupations et aucune circonstance n'aura mieux montré quelle place a prise dans le coeur des Beiges celle que, familièremeat, affectueusement, on déneoime la Petite Reine. C'est un véri- table culte que lui ont voué les humbles, les petits, les misérables dont sans ostentation elle s'est constituée la bienfaitrice et la pro- tectrice. Et cependant nous songeons que c'est au moment cü un loyaliste enthousiaste laissait échapper le cri de Vive la Reine que les s. cialistes ont commencé leur tapage a l'ou- verture du Parlement. Sans doute notre souveraine n'en a pas voulu aces bravaches mal éduqués mais qui dira que l'émotion provoquée par ce tapage n'aura pas eu sur sa santé qu'on savait délicate, des consé- quence» f&chenses 1 Sans doute on ne le saura point. Mais que l'on s'imagine n'im porte quelle mère en compagnie de ses en fants assistant a une telle scène et on com- prendra quel trouble a dü la saisir. Forte da caractère, elle n'en a rien montré. Fasse Dieu qu'elle n'en ait rien éprouvé 1 Entre- temps nous constatons que l'inquiótude règne dans tons les milieux, inquié'ude qui ne cessera que lorsque l'on aura la certitude que la Reine est hors de danger. Pour donner use idéé de l'émotion qui règne, notre confrère la Meuse signals qu'a la séance de mardi 11 y avait foulo a la Chambre pour avoir des nouvelles de la san té de la Reine. II ajeute II l'aut le dire, sans préoccupation politi que aucune la Reine est une brave et bon ne fi'le, un coeur d'or comme a dit M. Cooreman et chacun le sait et chacun se plait a lui recosnaitre ces grandes vertus la géoérosité, la bonté, la simplicité Et ce u'est pas avancer une chose hardie que de dire qu'elle a contribué, par sa grfice charmante, a cimenter l'autorité, Ie prestige royal en Belgique Devant les grilles du palais de Bruxelles, a l'heure oü l'on venait d'afficber le bulletin médical de la petite Reiue alitée, j'ai vu des femmes du peuple pleurer. Non pas pleurer dans le sens littéraire, msis pleurer de vraies larmes qui roulaient en grosses perl.es dans des joues parfois creuses A la Chambre, quaaa le président du Con- seil eut termiué sa communication (elle était écrite et il l'a lue) les tribunes se dégarnirent quelque peu, nonobstant l'intérêt papitant de la discussion. J'entendis un spectateur dire Maintenant, je m'en vais je n'ai plus besoin d'entendre le reste ja le lirai dans mon journal Tout ce que je voulais, c'était avoir des nouvelles de la Reine... N'est-ce pas touchant Un fonctionnaire m'a questioané dans le but d'obtenir la confirmation des paroles du ministre qui veuaient de lui être rapportées. Ii m@ quitta Ce que vous me dites, fit-il, me rend aussi beureux que s'il s'agissait d'un des miens La Reine est bonne, écrivais-ja tantot Elle est bonne par nature, par instinct, par penchant. N'ai-je pas n&rré naguère, les visi tes qu'elle fit au peintre Laeroaans qu'une maladie naenagait de cécité Tous ont encore présentes a la mémoire les péripéties de cette visite a l'improviste qui mit le plus frusta et le plus pittoresque des hommes en présence de la plus gracilis et de la plus charmante des femmes La bonne reine Elisabeth se souvint du temps oü, sous la garde du due Charles- Théodore, elle soiguait les yeux des pauvres diables qui venaient a la consultation do son illustrs père Elle voulut voir Laermans et surprendre le regard du peintre farouche des humbles, avant que la nuit les einplït peut-être a jamais Elle fit cette démarche sans prévenir en cempagnie je l'ai dit, qu'on se le rappelle du docteur-oculiste Gallemaerts. Eh bien, toute la Reine est dans ce trait sublime et c'est vers cette femme capable de traits magnifiques comme ceux-la que mon- taient que montent encore les cceurs de ceux que a'aveuglent pas les tyrannies poli- tiques Nos Seigneurs les Evêques adressent, par 1 la voie des journaux, au clergé et aux fidèles de leurs diocèses la lettre ci-dessous Bruges, 23 novembre 1910. Nos bien chers Frères, Nos populations sont érnues, partagées entre la crainte et une invincible espérance. Elles craignent que l'lndisposition de leur Reiue bien-aimée ne s'aggrave, mais ne peu- vent douter dune amelioration rapide qu'el- les attendent impatiemment. Nous sommes sürs de réponure a vos plus intimes désirsen vous invitant a prier pour la prompte guérison de Sa Majesté. Le Roi et la Reine out corquis l'affection respectueuse de la Nation. Leur sollicitude touchante pour ses inté réts la part qu'ils ont prise, cbaque Ibis qu'ils l'ont pu ei avec une siiicérité qui ne trompe pas, asesjoies et éses épreuves, et trés particulièrement la compassion discrète de la Reine pour les bumbles qui souffrent, appelleat notre uaanime reconnaissance. Tous ensemble done nous prieröns pour la santé de la Reine et nous demanderons aussi au Seigneur de soutenir, en cette beure d'angoisse, 19 courage chrétien de notre Roi. Les prêtres diront a la messe la collecte Pro infirma. Ils convieront les fidèles a se réunir du- rant trois jours les 2f, 25 et 20, en leglise paroissiale, le matin, après la messe princi pale, dans les paroisses rurales, le soir dans les paroisse3 urbaiues pour y chanter les litanies de tous les Saints. Ils invitcront leurs paroissiene a commu- nier, le dimanche 27, a l'intention de notre auguste Souveraine. t Désiré Joseph, Card. Mercier, arch, de Malines. t Antoine, Evèque de Gand. t GustaveMoseph, Evèque de Bruges, t Charles-Gustave, Evèque de Tournai. t Thomas-Louis, Evèque de Namur. t Martin-Hubert, Evèque de Liège. '4*. m 4» M 4». 4» S# s# 4» L'exhaussement considérable du sol, pro- voqué par des repavages mal compris, com mence a devenir, en certaines villes d'art, un sujst de graves préoccupations. On assiste a un enfouissement lent mais certain de nos monuments, qui arrivent ainsi, après quel- ques siècles, a perdre complètement leurs proportions primitives. Les Halles nous en offrent déja un triste exemple. Le Journal de Roubaix, suivi der- nièremenl par le Bulletin du Touring Club, signalait le fait, l'an dernier, en ces termes On critique les proportions des Halles que l'on trouve trop basses selon leurétendue, et l'on oublie que les bases des colonnes du rez- de-chaussée sont cachées sous le dallage. Le dernier repavage complet de la rue de Li'le a été fait selon les errements anciens, malgré des avertissements donnés, et l'iffet n'en a été que plus désastreux pour les Halles. Si l'on n'y veille, un jour viendra oü des arche'olo- gues préconiseront dedégagerla basede notre palais communal, et alors il faudra entourer d'une balustrade le puits qui le contournera. C'est ce qui s'est fait a Trèves pour la Basili- que et la Porta Nigra, a Reims, a Bruges pour la Cathédrale Saint Sauveur et ailleurs encore. A l'église Saint-Martin, on entrait jadis par un escalier de plusieurs marches. Aujour- d'hui qu il n'y a plus qu'un seul degré, le monument est amoindri.rapetissé, sans base. Les fouilles exécutés a l'abbaye de Saint- Martin ont mis récemment a découvert les bases des colonnes a une profondeur de prés d'un mètre. Après la restauration, on descen- dra dans eet édifice par quelqnes degrés. Enfin les maisons anciennes sont nombreu- ses dont le rez-de-chaussée est en contre bas de la rue Dans un article, rendu frappant de vérité par ses illustrations, le Touring Club repro duit, sous le titre L'enterrement des mo numents anciens plusieurs passages de Particle du Journal de Roubaix du 28 No vembre 1909. Les principaux monuments de Gand sont ensuite passés en revue Saint- Jacques et Saint-Nicolas, dont les colonnes sont enterrées a plus d'un metre sous le sol le chèteau des Comtes, le chateau de Gérard le Diable, les ruines de Saint-Bavon, entou- rés dec.otures, le Rabot, a beau bastion quj se dressait fier et superbe, actuellement au tiers enfou!. On sait que l'enterrement du Ra bot est contemporain et date de ledilication du boulevard de Plaisance. Nous ne voyons qu'un reraède a ce mal, écrit M. Boterdaelec'est d'effectuer tout autour des monuments un dégagement jus- qu'au niveau du sol primitif et de les entou- rerd'unecloture comme cela s'est déja fait Ainsi ou empêchera que les monuments an ciens ne soient amoindris, rapetissés sans bases, sans proportions. Car les errements des repavages continueront. Certes, il ne peu. vent se faire sans apport d'une certaine quan- tité de sable nouveau, mais pourquoi ne pas enlever une quantité équivalente de terre, afin de conserver le niveau C'est trop simple pour que cela se réalise. Moins pessimiste dans ces conclusions, le Journal de Roubaix pense qu'il ne tient qu'aux administrations d'ordonner ['enleve ment de la quantité de terre nécessaire, et il termine en disantII nous aura suffi, espé- rons-le, d'avoir signalé cette erreur pour ne plus la voir subsister. Nous nou rrissons le même espoi r, mais il fait compter avec la rou'ine administrative. Jus- qu'ici les utiles recommandations du confrère du Nord n'ont pas été suivis. Les nombreux repavages qui s'exe'cuteni en ce moment rue de Lille, Grand'Place, rue de Dixmude, et ailleurs, en font foi. Le dos dane de l'entrée de la rue de Lille s'accentue de plus en plus. Les camions des brasseurs, pourl'éviter, sont déja obliges de décrire une longue courbe. Avec les pavés unis, le danger devient de plus en plus grand pour les chevaux. On nous rapporte a l'instant qu'il serait déja question de dégager le pied des Halles et d'entourer celles-ci d'une balustrade. De grace, qu'on recoure le plus tard possible a ce moyen. -II ne constitue qu'une gêne, et ne modifie en rien les proportions du monument quand on le voit a distance. Modifions nos pavages, et c'est la seule solution. Dans toute cette question, on s'est attaché a l'aspect des monuments, laissant a l'arrière- plan le sort qui est fait aux maisons ancien nes. Nombre de celles-ci a Yprcs sont déja en contre-bas de la rue. Des grilles d'aérage, posées jadis pour donner une ventilation sous les p'anchers, sont devenues sans utilité, et nous connaissonsdes maisonsoü fhumidité détruit les parquets du rez-de chausse'e avec une rapidité inconnuc auparavant. Ces con- s'dérations peuvent s'ajouter, semble-t-il, aux considérations esthétiques que nous avons énoncées. Mardi 22 Novembre. M. le lieutenant-géne'ral Hellebaut, mi nistre de la guerre, fait une communication au sujet du malheureux accident survenu au polygone de Brasscbaetune instruction ju- diciaire est ouverte qui e'tablira les responsa- bilite's s'il y en a toutes les victimes seront indemnisées. M. Franck, député libéral d'Anvers, pro- nonce un long discours dans lequel il combat Ie projet d'adresse et déclare que celui-ci, de même que le d'scours du trone ne contient ni précision ni lumière quant aux pensions de vieillesse, a l'enseignement obligatoire et a la question électorale. M. Destrée, socialiste, essaie de démontrer par des chiffres que les catholiques ne dispo- seraient pas de la majorité dans le pays. Mercredi 23 novembre. M. Destrée continue son discours. M. Asou interpelle le Ministre des che- mins de fer au sujet de la pénurie des wa gons. M. le Ministre de Broqueville montre qu'il n'a cessé un seul instant de se défendre contre l'accaparement par les compagnies frangai- ses, qu'il prendra de nouvelles mesures et annonce qu'il vient de commander pour 3 millions de wagons. Jeudi 24 Novembre. M. Daens parle en faveur de l'instruction obligatoire et de la revision des lois électo- rales. Un incident surgit a propos de paroles prêtées a M. Woeste et que celui-ci affirm; n'avoir pas prononcées. II maintient avoir ditAutre chose est une opinion, autre chose est un engagement et non pas autre chose est une promesse électorale et autre chose un engagementce qui serait une bêtise. M.Verhaegen re'pond a MM. Franck et Destrée il met en evidence les divergences de vues et les contradictions qui existent entre libéraux et socialistes au sujet du vote plural, il demande aux socialistes s'ils re- noncent a la lutte des classes, a leur ideal répubiicain, a leurs idéés révolutionnaires. II rappelle le sabotage qui a accompagné la grève des cheminots. La gauche traite M.Verhaegen de menteur. La séance se termine dans le bruit. M. Carton de Wiart s'écrie avec raison la gauche sabote le parlementarisme. Le Vendredi 18 novembre, au cours de la discussion du projet d'adresse en réponse au discours du trone, M. Schollaert a prononcé ua brillant discours il y a montré notam- ment que de l'aveu même de la note de la minorité le gouvernement préconisait une politique nationale il a examiné les divers amendements proposés par la gauche et exposé les raisons pour lesquelles il s'oppo- sait a leur adoption l'abrogation de l'art 310 du code pénal n'est pas opportune au lende- main d'événemenls qui démontrent la ne'ces- sité de protéger la liberté du travail pour nos adversaires, 1 obligation scolaire est une panacée, Dieu sait cependant si l'expérience de pays voisins et surtout de la France leur inflige un cruel démenti le gouvernement est décidé d'encourager la fréquentation scolaire en ayant recours a d'autres moyens que l'obligationen ce qui concerne la repré- 1 sentation proportionnelle integrale et l'un fi cation des lois électorales, il montre gauches ne sont nullement d'accord p. C-s du gouvernement est qu'une réf'ormé enV'S sens est inopportune. Dans la séancej'jde mardi M. Berryer mj nistre de ,1'intérieur, s'est? prïncipale'ment attaché réfuter la légende répandue par gauche que le parti catholique ne disposerah pas de la majorité des voix dans le pays j| arrive a cette conclusion qu'en additionnant les voix catholiques obtenues au scrutin de 1908 et a celui de 1910, les catholiques ont obtenu 1,224,918 voix les libéraux et socia. listes 1.208,565 voix, soit une difference i6,353 voix. Notre excellente société dramatique donné Diaaanche soir, au Volkshuis, sa pre mière repre'sentation de la saison d'hiver Public nombreux et choisi parmi kquel nous avons remarqué avec plaisir les autorités re ligieuses et civiles et beaucoup d'amis de Ja vaillante Jeunesse qui se dévoue a l'art dra matique pour la moralisation populaire La pièce tirée du drame anglais les0[] neur de St-Paul a été exécute'e avec Ull grand succès. Les divers épisodes de cette page émouvante du règne sanglant de Crom- well ont été rendus avec un art parfait par les principaux acteurs et même par ceux qui étaient chargés des röles secondaires. Nous les felicitous tous trés cordialement Un bravo tout spécial pour MM. Bostyn Flamey, Delahaye, Demarey et Riem cm'i tenaient brillamment les roles principaux. La symphonie St-Michel, sous la direction de M. G. Desramault, a égayé les entr'actes par l'exécution de morceaux bien choisis. Nous remercionschaleureusement la société Willen is Kunnen de cette agréable soiree. Puisse-t-elle nous en réserver encore du même genre sous l'impulsion de M. l'abbé Neuville, son dévoué directeur. M. Joseph Vanden Poogaerde, d'Ypres, ancien élève du Collége St-Vincent, a subi avec succès, devant le Jury Central, la der- nière épreuve de l'examen final de docteur en droit. M. Henri De Sagher, d'Ypres. a subi avec succès son examen de candidat en droit. Un ar. r. du 28 Octobre 1910 alloue a la ville d'Ypres un subside de Ir. 1.108, pour contribuer au payement des dépenses résul- taDt de Péxécution des travaux d'hygiène. Par ar. r. du 28 dito, M. Croymans (G a Wervicq, est autorisée, dans certaines con ditions, a étabiir une fabrique de cigares en cette ville.,. Decoration civique. La médaille de 2e classe est accordée a Deboutte (A et la mé daille de 3e classe a Breyne A tous deux cantonniers a Ypres. Par ar, r. du 16 Novembre, M. Pype (H.-L.), est nommé bourgmestre de la com mune de Gheluwe. Des ar. r. du 3 Novembre autorisent la commune d'Elverdinghe a percevoir une taxe sur les cheinscelles de Gheluwe, Wa- tou et Wytschaete, a modifier le règlement de la cotisation personnelle et celles de Ghelu we, Vlamertinghe, Wytschaete, Poelcapelle, Pollinchove et Watou, a modifier le règle ment de la taxe sur les chiens. Par ar. r. da6Novembre,MM. Baus (Gh négociant et Struye (F.), propriétaire, a Ypres, sont nommés membres du comité d'inspection des établissements d'aliénés et des asiles provisoires et de passage de l'ar- rondisscment d'Ypres, respectivement en remplacement et pour achever les termes de MM Boone(C.), et Struye (E.), décédés. Un ar. r. du 16 Novembre autorise la res tauration de l'église monumentale de Saint- Jacques a Ypres. Un ar, r. du 3 Novembre accorde la recon naissance légale a la société mutualiste contre la mortalité du bétail Saint Eloy établie a Boesinghe. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 18 tot den 24 Nov. 4910- Geboorten Pauwels Leopold, Eigen Heerdsttraat. Den Exter Nelly, Waterkasteelstraat. Litiere Jules, vieenenateenweg. Vandenbilcke Henri, Klaverstraat. Pottel Roger, Rijselstraat. Decheivre Jeromne, Sts Elisabebtraat. Moerman Germans, Gustaaf degtuerstraat- Ktrockaert Daniël, Neerstraat. Logier Alphons, Tegelstraat. Huwelijken Heugbebaert August, bloemist, Louf Zul»a' z. b. beiden te Yper. Dewancker Honorè, schipper, Pinet Martha, werkvrouw, beiden te Yper. Deeroo Prosper, hoveniersgast, Calland Emma, werkvrouw, beiden te Yper. Verkynderen Leo, nlafonneerder te Moorsle de, Doolaegbe Maria, z. b. te Yper. Van Batenburg Herman, bediende, Molm Clementine, z b.beiden te Yper. Decoek Juliaan, hoofdonderwijzer, te Voornie zoele, Samyn Eveline, z. b. te Yper. Vander Geynst Georges, t« Opperwacbhu®^ ter, bij bet 4= Regt schutterij, De Geyter tha, z. b. beiden te Yper. Sterfgevallen .1 Hardy Renoni, tb maanden, Rooden Be s'raat. Deconinck Valère, 7 maanden, Minnepiet11- Den Exter Nelly, 1 dag, Waterkasteelstr"" Ber-ten Maria, 66 j., z. b. ecbtgt Leclercq phiel, Tempelstraa't. Sj Devos Adela, 66 j.,z. b. eclitgte Gontier Pe' Dkebuschsteenweg. .,-er Coffyn Arthur, 51 j., fruitkoopman,Wed' brouck Alixia, Poorgangstraat. slstraat. ['*1 f*> i F*l i 1 The°'

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2