m «i m 8» ta mv mm m mm m m y* m m m m m m m m w. -m m Pensees diverses Nol re blason Communal Le gala du Touring Club Fanfare Üoyale ('ne ville du Voyen-age au XX' siècle .^euve-tialise Fhronique religieuse. Harmonie Communale Uepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE C'est contre les Sarrasins qu'un de vos prétiécesaeuri» éleva ces tours et ces murail- le«, que défeBdireni &bord les arcs et les tu-balètas, puis les couleuviiues et les arque- buses. l ei temps nouveaux out chargé la nature des ai mes on a imaginé de tourner coatte uous la Science, et c'est k la Science que ywus neus appreuezütrouver la riposte. Que l'enseiguement soit ecteudu q ie l'Ob- servatoii e aussi reuiplisse v&tre vceu et fdxit Deus coinme le soubaitait notre P. Hagen dans la préfece de la sixième série de l'Atlas des Variables, fax it Deus ut juvet ad aperiertda nova hujus scienfice arca na enarrare gloriam Dei. Que uotre voeu soit reinpli par la bénédiction apostolique que nous implorons pour nous, pour nos fravaux, pour 1'lnsiitut, pour 110s bienfai- teurs, le veeu que nous expriurerous avec le» parole» du grand Le Verrier.l'astronome auquel, a travers les chillies, les planètes «onriaieat que maioteiiant, toujour» purs et disposés a nous élever jusqu'aux étoilcs, nous puissioas un jour nous élever au dessus des étoilei encore et monter jusqu'a Dieu. Bénissez-aous, Saiat-Père, et il en sera aiusi. Science et littérature, quoi que vous fas- siez, tout treat a la religion, tout vieut de la, tout aboutit 1st Jamais un hoamedecrey- aace He sera réservé ni le juif, ni le pro testant, ails rrai eatholique, etc# dernier *e le pdurrait saas forfaite. H ue parlera ni de Jésus-ChrisL ai dp Luther, ni de Spinosa, si de Veltaife, sans blesser les croyances de ceus qui ne croient pas eomme lui. En- seigner Is littérature ou l'hisfoira sans tou cher a la diversité des croyances, ee u'ert saseigne? ni l'histoire ni la littérature. Vous demaadez a vos profeiseurs d'é.re plats et igtares, et je rous laisse a penser »i vou* lar*'préserverez par la d'être impies. Louis Veuillot. Aujoiu'd'hui snrtout,- vouloir euseiguer et for iter toute la jeuaesss d'un pays, quand é'aiüeura en feit profession de n'avoir pas dé doctrine d'Etat, ai sn religion, ni ea phi- losophie, ni ea feistoire, ni dans taut le reste, e'est le eomble de 1'absürdité. Eu matière d'ens-eigaemmt, 1'iuitiative doit ètre laistée at ia libsrté.Mgr Moulart. A Répaudez les luoiières de la science sur les classes pea instruites. Mais quelle» sont ces lumiètes 1 Ce ne sort pas cades qui readraient le» hommes superficiels, pédants at meehaat»; ce ne sout pas les declamations outrées qui foraient l'attrait de drames et de ronsars vulgaire», ou toujouts les hommes du dersier rang sont dópeints comtne des héros, et ceux des classes élevées comrne des scéiêrsits oü l'on rspréseite la société sous de tausses couleur», afia de la faire abhorrer; oü 1# strviteur rertaeHx parle iiuolemment i son matfre oü ls saaitre vertueux épouse la tills d'aa de ses serriteurs; oü les brigands eajomême» apparaissent a tmirab.'es afiu de rendrs odieuX ceux qui ne l«s admirent pas. Les luaièrrs qu'il faut répandre sur l«s classes inférieure» sont celles qui peuvent fes préserver de Terreur et de l'exitgéiation celles qui, san» vcuioir faire des enlauts du peaple.^de lèches adorateurs du savoir et da pouvoif, dé/eloppeut #11 eux ua al-ble pen chant au rispeet, a la bienveillance, a la gratitude celles qui éloigaeutüks folies et trioleates chimères dé l'anarehie ou du gou- vernemsBt populairecelles qui leur ap- preanent aj rxeresr avec uae roligieusa dignité les obscars aiaïs houoraides i'onctions auxquslles la Providence les a appelés celles qui leur démontrent que les iuégalités saeiales sont nécessaires, bisn que, par la vertu, aóus puissions être tous égaux devant Dieu. Silvio Pellico. A j A quoi ssrt la science si .elle n'aide pas a crairef Nul huinbls ne s'est perdu; beau- eoup de savants se sont égarés. R. P. Palau. Nous répondons sans aucun doute aux dé- sirs de nos lecteurs, en reproduisant un arti cle extrêmement intéressant paru il y a quel- ques jours dans le Journal de Roubaix Nous noua.joignerons volontiers aux voeux formulés par l'auteur avec l'espoir d'aboutir a bref délai. Au moyen age, les nobles ne furent pas seul« a posséder leurs blasons les commu nes eureut égalera.ent leürs arüloiries, de mè- que les corporations, les chapitres, les institu tions laïque9 et ecclésiastiques de tout genre. Aujourd'bui, 1 art du blason n'est plus cultivé que par des érudits et des graveurs héraldis- tes, Cependant, si le bourgeois moderne, peu féru d« noblesse, n'est fier que de son blason de citoyen, comme a dit M. de Soubeyran, la commune, i'origine moyenSgeuse, peut s'enorgueillir aussi d'un emblème qu'elle a s# garder fidèlement travers les sièle». Fidèlement est peut être beaucoup dire, puisqu'il faut compter avec les erreurs qui se sont glissées parfois dans les armoiries, prin- cipalement aux temps moderries. L'art du blason, oublié, méconnu, est traité de nos jours, avec la plus grande fantaisie, et aotre symbole communal a connu, lui aussi, des vicissitudes héraldiques. L'e'poque de i83o ne passé géne'raleuient par pour une époque de bun goüt, et on lui impute toutes les abominations en matière d'art et d'arcliéologie. C'est de ce temps que date la de'formation du blason d'Ypres, par l'octroi d'un diplome, aux armoiries fautives, délivré le 26 février 1844. Pendant soixante- six-aos, nos concitoyens ont subi, sans mur- murer, les pires extravauges héralfiques. Qu'on ne s'étonue done pas d'une levée de botteliers en faveur d'un blason meilleur. Le diplome de Leopold ier, tout en confir- mant celui du 20 octobre 1819, aux armes conformes a une traditionséculaire.blasonne, de la manière fautive suivante,nos armoiries coupées d'argent sur gueules, le premier char ge' d'une croix patriarcale de gueules et le second d'une croix de vair. L'écu timbre d'une couronne dor et ayant pour support a senetre un lion d'or tenant sur l'épaule dextre une co'onne d'argenf. L'crreur est double. A aucunc époque, de- puis 1837, nos armoiries ne furent occu- pées li elies n'eurent qu'un chef d'argent chargé d'une croix patriarcale. En d'autrss termes, la partie supérieure, au lieu d'occu- per la moitié de l'écu, doit être léduite au tiers, dimension normale d'un chef Elles sont blasonnées par d'Hozier, juge d'armes de Louis XIV, comme suit de gueules a une croix de vair et un chef d'argent chargé d'une croix patriarcale ou de Lorraine de gueules. La seconde erreur réside dans la composi tion illogique de la croix de vair. Le vair était une fourrure grise et blanche, ancien- nement en usage, et a peu prés identique au petit-gris actuel. C'étaitune fourrure officielle dont les édits autorisaient ou prohibaient l'emploi, suivaat la condition des persoanes. On en doublait les manteaux du roi, des pre sidents a mortier, des conseillers de la cour. En béraldique, le vair était figure par de petites cloches d'argent et d'azur. Une croix de vair semble done log'quement devoir être formée d'une lanière verticale de fourru re et de deux lanières horizontals L,a poin te des cloches de la bande verticale doit ctre dirigée en haut, tandis que les pointes des deux lanières horizontals doivent être affron- tées. Les sceaux qui, eu cette matière, consti tuent des documents authentiques, ne don- nent jamais d'autre disposition. La même figuration existe sur les nombreux jetons et médailles que nous avons examines. Terminons, comme dans les Congres, en formulant un vosu Celui de voir notie admi_ nistration s'adresser a M. Qui de droit, con. seil béraldique ou Ministre de l'Intérieur, pour obïenir la rectification de notre blason communal par l octroi du Nouveau diplome. L'administration a fait ceuvre savante en po- sant sur la toiture des Halles, le blason mo derne reciifié. Le public, juge, lui dira, comme au nègre Continuez. I'ourvu, toute- fois, qu'il n'applique pas a l'auteur de ces lignes ce vers de La Fontaine Moi, je sais le blason, je veux tenir école. Qui convient-il de féliciter davairtage, du Touring Club ou du public yprois Car le feit est que le premier peut se vaster d'un jo'i succès et le second d'uae excel!ente au- baice. Notre salie de spectacle n'est pas grande, et n'en est pas moins toujours trop spacieu- se pour sa clientèle. Lundi soir f ourtant elle se trouva ètre reiaplie, gr^ce a l'initiitivs du Touring Club qui nous fit l'agréable surprise de nous faire servir une nouveauté vraie, une pièce non-seulemeut iaconnue ici mais qui tranchait nettement sur la désespéraute banalité du répertoire habituel. Le Cloitrc d Emile Verhasren, excel- lemment interprété comcoe il le fut, méri- tait eette faveur du public. Non pas toutsfois qu'il n'y ait aucune réserve a faire sur ce réel chef d'ceuvre de notre grand poe'e national. Et d'abord, nous tolérons toujours diffi- cilecnent ia soutane ou la bure sur les tré- teaux, même lorsque leur role ne leur con- quiert que le respect. Or, il faut bien dire qus le cloftre que Verhaeren nous montre n'est pas, prls dans son ensemble, ce qu'il y a de plus édifiant. Qu'importe qu'on puisse lui trouver peut-être des types vaguement ressemblants parmi las spécimens les moins glorieux d'un autre üge qu'importe qua toute époque on puisse découvrir, deci dela, des unités indignes, perdues dans la mass9j Ce cloitre oü l'on parle, s'agite et intrigue comme daus le monde, oü règneut l'orgueil et lambitionja discorde et la haine oü l'on est divisé a ce point non seulement sur un cas de conscience particulièrement délicat, mais encore sur les conditions les moins dis enables de la perfection évangélique et de la discipline monastique, ce cloitre-la ne correspond guère a la réalité et ne saurait être présenté comme type sans travestir et mssiiSBBm* MaÉBeaaaa rabais-er ce que le njoinie offre de plus digne de i't-spect. Quelles que soieut les exigences de l'art scénique, c'est /raiment abuser de j la permission qu'a le dramaturge!de tirer ar les cheveux la-véHté, voire la simple I vrai3emlilance. Mais, ces réserves fait es, nous sommes tout éloges pour la facture dramatique de li pièce, pour sou intéiet soutenu, pour ia beauté intense de plus d une scène, de plus d'un dialogue tout éloges aussi pour la magistrale interpretation. Et nous ne pou- vons que regretter quo cette belle represen tation n'ait pu être iloanée dans un décor plus digne d'elle. A vrai dire cependant,ces parels dé'aln ées et véiustes, cesbecs da gaz papillens ce lustre an'ique et vénérable, éteudaut ses gi randoles i faux lampioas, aiusique des bras qui implorent Ia lumière, tout ce;a avait c< rtes uu petit air clauEtral, voire sépulcial. Et qui sait si le Touring Club, en y faisant dos er le Clcftre après 1'avoir fait don- ner dans las ruines de Villers, puis dans cel les de St-Bavon, qui sait s'il n'a pas voulu révéler au tourisme universe! cette troisième merveille archaïque du terroir national et en suggérer le classement parmi nos ruine» les plus 8acrécs N. B Que l«s partisans d'une nouvelle salie de spectacle même avant le Staud n'aillent pas abuser des lignes ci-dessus Nous maintenons autant que jamais notre ©piniou a ce sujet. Nous ne gebons pas la these du theatre moralisateur et éducateur du peuple et le füt-il, encore faudraient-il pour cela qu'il fut gratuit. Le theatre, ban ou mauvais, reste ub simple plaisir bourgeois que ceux qui i'aiment se le pay ent Les pkisiia les plus démodés ou le» moins moraiisateurs ceux des vélodromes, des arènes de boxe ou da combats d'autree coqs tronvent toujours des financiers et da» impresaiii. Si 1 operette et le ballet ont réel- lem mt la faveur du public, ils en trouvero t égalemeat. Dimanche dernier, notre phalange royale a célébré la fête traditionaelle de Ste-Cécile, Elle s'est rendue en corps,aux sons de joyeux pas-redoub'és, a la cathédrale de St Martin, pour assister k la messe de 11 1/2 heures, célébréc a son intention. A 5 1/2 heures du soir,a eu lieu aux Halles, un grand c ncert. Malgre le mauveis temps, le public était arrivé en rangs serrés a cette audition, trés artisliqüe, dont le programme était compose d'oeuvr-es de choix des mtntres tlamands P. Benoit, Roels, Mestdagb, Van der Meulen, Moeremans. Une innovation, trés goütée, fut la rnise au programme de deux chants, avec accom pagnement de fanfare, exe'cutés avec un réel talent par les musiciens avec le précieux concours de notre baryton Yprois M Cb. Bostyn. De Schelde do K Mestdagh, et Yper öp poêmi de M. Sobry, conseiller communal, et musique de ML. Arschodr, le chef distingué de la fanfare royale. Ces deux oeuvres, clestinées de par leur but et comme leur nom l'iadique, k faire l'éducation niusicale du grand nombre, ont été tres applaudies. N'oublions pas que l'art, comme la nature, parle surtout par sa simplicité ce fut précisément Ja-cause du succès de Yper op C'est la un indice pour l'éduca- teur populaire, que nos sens sont d'autant plus sensibles la poésie et la musique que celles-ci sont moins compliquées. Nos vives felicitations a MM. Sobry et Arschodt ainsi qu'au brillant chanteur M. Bostyn qui a interprêté leur oeuvre commune avec son talent bien connu. L.e concert s'est terminé par la grandiose (antaisie <1 Clodwig et C/othildis oü la grand artiste gantois qu'est Oscar Reels, dé- veloppe avec ampleur son talent d'orchestra- tion. Notre société royale s'y est surpsssée et mérite tous nos éloges. A 7 heures, a la salie Iweins, le banquet traditionne! a été servi. A la table d'honneur présidée par M. le Sénateur Baron de Vinck, nous remarquons, outre des membres de la commission, M. le bourgmestre-députe' Colaert, M. l'échevin Van den Boogaerde et quelques rares coDseillers communaux et amis de la musique du parti catholique. Excellent menu,entrain cordial, nombreux toasts chaleureux, rien n'a manqué pour don- ner a cette fête de familie une note de franche intimité et une compléte réussite. M. le Vice-president Callewaert annonce que M. le Baron de Vinck remplaceala pré- sidence le regretté M. Eugène Struye et que cette combinaison permet d'acclamer comme président M. Henri Iweins d Eeckhoutte qui sera le digne successeur de son regretté père, l'inoubliable fondateur de la Fanfare Royale. Cette bonne nouvelle est accueillie par de longues acclamations. Nous félicitons cordialement les neuveaux dignitaires, le choix de la commission est excellent. Avec de pareils chefs secondés par le Directeur L. Arschodt qui trouve en ses musiciens des collaborateurs aussi capables que dévoués, notre société royale peut envi- sager l'avenir sous les plus heureux auspices, Ad muitos annos Rothenburg ob Tauber est un coin en- chanteur, vrai réve d'artiste ou d'archéologue, et M. Préheibu, dans la conférence qu li nous a donnés, Mardi soir, au cercle hxcel- sior, nous y a conduits, en neus faisant passer d'abord par une série de villes en quelque sorte artisliqueiïient graduées. Wurtzbourg, a cöté de sa cathédrale et de ses autres églises si curieuses, possede un palais episcopal, la Residence, aujourd'bui cMteau royal, dont l'ordonnance et les vastes proportions rappellent Vei sai lies. Nuremberg, par l'importance de ses fortifica tions du moyen-üge, de ses monuments et de ses innombrable» sites pittoresques,serait Infiniment supérieur a Rothenbourg, si 1 in trusion des etnbellissements modernes ne l'avait déja déparé. Ratisbonne peut compter également parmi les villes les plus intéres- santes d'Allemagne. Le Walhallaérige' sur une haute coliine par Louis Ier de Bavière, rappelle beaucoup le Panthénon d'Athcnes, L'intérieur, avec ses 14 cariatidcs supportant l'entablement, est d'un effet grandiose. Le Temple de la Délivrance est une rotonde de 58 m. de haut ornée de statues colossales. Perdue dans un coin de la Franconie, la petiteville de Rothenbourg semble se dérober aux curieux. De toutes les villes du monde, seule, elle est reste'e intacte et a conservéson aspect moyenageux. De hautes murailles he'rissées de tours l'encerclent toujours, com me si elle était prête a soutenir un siége. Aux trente-trois tours et tourelles de cette enceinte 9'ajoutent les nombreux clochers des églises, les tourelles et les pignons élancés des mai- sons, et tout cel ensemble fait songer a un Vieil-Anvers ou a un Vieux-Bruxelles dont le staff artificieux aurait fait place a des pierres patinées par les siècles. Dans ce décor unique les facades inléres- santes ne se comptent pas. L'église de Saint- Jacques, du XIVs siècle, est considérée cum- me uil des plus beaux morceaux de i'archi- lecture goihique en Bavière. On y conserve une goulte du précieux sang de Noire-Sei- j gneu'-. Les oeuvres d'art y abondc-nt, et M. Préherbu les a décriles en conna'sseur. L'hotel-de-Ville, «vee une tour de 70 m. de haut, est un édifice mi gothique mi-Re- naissance. Son caractère imposant étonne pour une petite ville de quelques millierS d'habitants. La Herrengasse est une des artères principals. Elle lourmilic de détails curieux et est éclairée, comme toute la ville, a l'électricité. Mais cette lumière toute mo derne ne vient point rompre le charme de j'ancien ce sent der lanternes vieux style suspendus a des cnaines tendues en travers de la rue qui servent a i'éclairage public. M. le juge de paix de Malines a décrit, en touriste observateur comme ea savant ar- chéologue, eet assemblage unique de pittores- que, et ks excellents clichés, qui, ont été pro- jetés sur l'écran ont ajouté encore a lattiait de cette conférence. On nous ócrit Monsieur l'Ed.tsur, A lire Partiele paru, dimanche passé, dans le Progrès sous la signature de Mr Scrip tor, on serait vraiment tenté de croire que Neuve-Egiise est sur le point d'être mise en état de siège. Mais rassurcz vos lecteurs, il n'en est rien l'ordre le plus parfait ae cesse de régner a Varsovie Voici tout bonnement ce qui s'est passé Dans ie courant de la semaina dernière, est décédée Madame Verhille, La familie, a l'occasion des funérailies, a voulu faire di- gnement ks choses. Elle a, par l'entremise du Bureau de Bienfaisance, distribuédu pain a tous ks pauvres de la paroisse, sans distinction d'opinion elle a jugé bon, cn outre, sans avoir a demander la permission de qui que ce soit, de favoriser ks enfants des écoles fibres. Et puis... c'est tout. La-dessus, M'Scriptor susnommé qiq doit être de la lignée de Donquichotte monte immédiatement ses grands chevaux, range en ordre de bataiile un tas de vilains mots, tels quescandale, besogne vialpro- pre tape sur les Jésuites et leur fameuse école, voit poindre a l'horizon les dernières limites de la degradation humaine et finit par mettre tout le monde dans f enveloppe du mépris Juste ciel Quel tapage Quel ridicule ta- page Alors qu'il y avait sl bien raoyen d'arranger toutes choses a l'amiable. Pour ma part, si j'avais été un de ces chefs de file cossus, qui ont des ecus a l'ombre et des terres au soleil, j aurais été assez fier pour ne pas me mêler a tous ces vils cancans, je me serais abstcnu de faire des imprecations, j'aurais même évité de laisser paraitre le moindrc mécontentement mais puisque Mr Scriptor s'obstine a parler de gestes, j'aurais fait un beau geste, qui n'aurait pas manqué d'atteindre en plein les mufies de ces hommes des cavernes, de c:s êtres abjects, qui laissent voir les dernières limites de la degradation humaine J'aurais dit Voyons A quoi bon ces airs l'urienx dont lont le monde discrete- ment se rit, a quoi bon ces maledictions qui n'émeuvent que ceux qui veulent bien (i s'émouvoir. - On nous joue un mauvajs (i tour, c'est vrai mais il ne sera pas dit que nos chens petits écolieis en patiront et j- do ne, moi, a chacun d'eux, non pas un e pain de froment vulgaire, mais un pain gateau. Et tout le monde eüt été satisfait saufceux qui ne devaient pas l'êtfe. J'ai fini mais en finissant, Mou Cher Monsieur, ie vous prie de croire que ks grands et les petits coupables, qui ont traine' tous ces nous complots, ne cessenr de bieu se porter. Quant a Monsieur Scriptor, je ne réponds de rien on dit qu'il devient mania- que il croit toujours voir au bout de son nez, les dernières limites de la degradation hu maine. Avouez que c'est désagréable. Adieu. Narrator. Postcriptum. Une rehabilitation Les Jésuites, nes malins, n'ont jamais enseigné la bêtise que leur prête Monsieur Scriptor, a savoir de déployer la ruse et la fourberie car la ruse et la fourberie n'ont pas l'hati- tude de se déployer au grand jour, comme Ja première bannière venue elles se cachent au contraire trés habilement sous toutes sortes de dehors. Monsieur Scriptor a done manifestement calomnié mais je crois qu'Escobar, linstiteur en chef de cette fa meuse école, saisirait mieux ces subtilits. Postcriptum II. Pour ceux qui ignorent le latin, il ne seta peut-être pas inutile de faire remarquer que le mot Scriptor signifie éciivain. Ce qui ne veut pas dire que Mon sieur Scriptor soit un écrivain exceptionnel- lement fort mais ce n'est la qu'un détail chacun habille ses idéés comme il peut. Du reste, Narrator lui-même n'a pas l'air d'avoir beaucoup fouillé ks grands classiques, il semble plutöt s'être nourri de feuilles de sacristie. Aussi compte-t-il sur i'indulgence des lecteurs qui voudront bien ne point pei- dre de vue qu'il a été formc non pas dans mais d la fameuse école des Jésuites et qu'il a contribué pour une large part k deplscer la dernière limite de la degradation humaine N. vi. 1. R. Us ont eu du flair. Nolis apprenons la dernière heure qu'0« a fait une distribution de pains aux enfants des écoles libéraks. lis linissent done par oü ils auraient dü commencer mais ne soyons pas grincheux le geste est tardif mais il est beau tout de même. Meurtris les ntufles Eglise de St Martin. Confrérie de N. D. Lourdes et upostolyt de la prière pour la conversion des péchettrs. Jeudi 8 Décembre fête de l'immaculée Conception de la Ste Vierge. Indulge.ice pléuière Messe Solennelle a 8 heures a l'intentisn des associés. Concert, Dimanche, 11 Décembre 1910, aux Halles, (Salie. Pauwels), a 6 h. du soir. (Entree Nieuwwerck.) Programme 1. Sous les drapeaux, Allegro militaire. von Bion. 2. Flandre,Grande Marche. Steenebruzen. 3. Kermesse-flamande.extraite de Milen- kadeJ, Blockx, arr p. F. Decouinck. a) Kermesse b) Danse des sabots c) Entrée des rhétoriciens d) Scène d'amoure) Entrée des Zingaris. 4. Pavane Ecossaise. Gab. Allier. 5. De lustige boer, fantaisie du l'opérette de Léo Fall. arr. p. F. Deconinck. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 25 Nov. tot den 2 Dec. 1910. Geboorten Vandendriessche Simonne, Alphonse Vauden- peereboonplaats. Stratsaert Josepha, Korte Thouroufstraaf. Vanderghote Cecilia, Dickebusclisteonweg. Bruenin Julia, Pennestraat. Keale Merlard, Dixmudesteenweg, Reydant Albert, Kanonstraat. Claeys Martha, Maagdenstraat Swyngedouw Joseph, Dickebuschsteenweg. Swyngedouw GerardJDickebuschsteenweg. flanckaert Ivonne, Kaifvaart. Laplace Philemon, Lange Thouroutatraat. Verleure Florentine, Mondstraat. Philippart Suzanne, Alphonse Vandeniieere- boomplaats. Huwelijken Wolters Charles, letterzetter, wedr. Traest Sidonie, &Florentyn Valentine, strijkster, beiden van Yper, Michiel Adolphe, kleermaker, wedr. Rulfelet Celine, Maerten Sylvie, wasehvrouw, Wwo Mervtillie Auguste, beiden te Yper. Lorrain Emile, timmerman, Vangeel Maria, z. b b iden te Yper. Sterfgevallen Santy Maria, 53 j., ongehuwd, Surmont da Volsberghestraat. Bailleul Maria. "9j., z. b., Wwe Waelken-s Ferdinand, Oude Houtmarkstraat. Mergaerts Valentine,4 j., Dickebusciisteenweg Derameau Sophie, 90 jb., Wwe DoomChar les, Rijseleteenweg. Vai;denbileke Emile, 5 m., Zaalhoi. Wolters Agnes, 2 j Hoornwerk. Ollevier Victor, 1 l/l j., Penneslraat. Dimanche 4 Décembre L. AERTSEN, marché au Beurre, 9- «1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2