Pour Ie Musée de Folklore
m m sj
Conseil communal
Unejournéemusicale a Fpres
L'Eglise en face
des autres religions
Fe théatre
Favoriser 1 ivrognerie pour en tirer un
profit commercial, c'est certainement le mo
de le plus criminel d'assassinat avec vol qui
ait été pratique. John Ruskin.
1'ar le fait de circocstauces impulables au
Comité de la Rose de la Reiue, nous sommes
restés en possessiond'une épingle acbapeau,
haute nouveauté, que nous destinions a la
demoiselle qui aurait vendu le plus grand
nombre de flaurs patriotiques.
Nousne croyons pouvoir lui doneer meil-
leure destination qu'en la réservaut pour le
Musée du Folklore yprois.
Nous y joindrons quelques spécimens du
modèle porté de quoi former une panc-
plie.
Ces rapières diront a nos arrière neveux
qu'aux temps de la conquête de l'air et de
tous les espaces, a une époque oü plus que
jamais l'homme s'enorgueillissait de sa civi
lisation, la femme avait conserve un coeur
assez barbare pour dédaigner et négliger dé-
libérément un perfectionnemsnt humanitai
re dun de ses objets de toilette. La légende
des objets exposés ajoutera qua ce perfec-
tionnement était réclamé déja depuis plu-
sieurs siècles. C'est ainsi, en effet, qu'en
1728, la Cour de Paris prononga uu juge-
ment a propos de l'épiagle a cbapeau d'une
élégante de l'époque, Mme de Ballery, parce-
que la dite épingle qui aidait a conserver
l'assiette de son chapeau, était trop proémi-
nente. Cette épingle avait crevé l'oeil droit
d'un pauvre diable du nom de Narcisse Mar
don.La Cour de Paris prononga un jugement
dans lequel elle érnit Ie voeu que les épingles
a chapeaux ne lussent plus piquantes et
condamna la dame de Ballery a 1500 livres
d'amende payables cbaque mois a raison de
125 livres.
On se rappellera que c'est a Paris que
vient de surveuir l'épouvantabe accident
que nous avons relate.
Soyons juste. Nous devons a la vérité et a
notre fierté nationale de dire que nous avons
découvert en Bslgique une dame une
seule malheureusement dont l'épinglo a
chapeau était rendue non piquante
C'était au mois d'Aoüt dernier, a la grande
Foire-manifestation du progrès bumain,
ouverte au Coeur et Cerveau de ia Belgique.
Pour préciser davantage, disons que
l'épingle humanitaire était portée et plus
coquettement que les autres (1) par une
dame qui assistait au Congrès de l'éducation
familiale. II s'agisBait done, vraisemblabie-
ment, d'une mère de familie soucieuse de ne
pas éborgner sesenfants en les embrassant.
(l)Crac! Voila l'innovation assuróe de son
succès, a Ypres.
VILLE D'YPRES
s i
Séance du Samedi io décembre
La séance est ouverte a 5 beures sous la
présidence de M. Colaert, bourgmestre.
Sont présentsMM. Fraeijs et Vanden-
boogaerde, écbevins Fiers, Vanderghote,
D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeck-
houtte, Lemahieu, Biebuyck et Begerem,
conseillers, et Van der Denckt, secrétaire.
Le proces-verbal da la séance précédente
est adopté. M. le secrétaire communal donne
lecture des décisions qui y out été prises.
Motions
M. D'Huvettere signale a nouveau
l'état défeclueux de la partie de la voie cy-
clable comprise entre la station et le village
de Zillebeke. II demande qu'a l'occasion de
la discussion prochaine du budget, un crédit
spécial soit inscrit, s'ïl le faut.
M. Sobry signale les inconvénients
produits par les inondations des deux ruis-
seaux dits Maagdebeek et Vestingbeek. Des
maisons sont sous eau. Cette situation dure
depuis plusieurs années, et rien n'a été fait,
pendant la bonne saison, pour la modifier.
M. le Président. Vous ditrs done que la
ville doit faire elle même ce travail. C'est la
uue erreur. Le riverain qui est inondé et
dont le bétiment s'écroulera peut-être un
jour, a eu tort de construire en eet endroit.
Le fait nous a été signalé.
M. Sobryestime que ces deux cours
d'eaux, qui ne sont ni classés ui decrits, ne
sont pas soumis au régime de la loi de 1877.
M. le Président. La question sera exa-
minée.
M. Lemahieu signale une autre inon-
dation produita par le Yyverbeek.
M. le Président. Mais il y a des inon
dations partout... Ces différentes demandes
seront examinees lundien séance du Collége.
i. Finances communales, budget de ign,
dépót.
Le conseil decide de se réunir en sections
samedi prochain pour l'exameia du budget.
2. Bureau de Bienfaisance .- compte igog et
budget ign ,- dépót.
Ils seront examiués ultérieurement.
3. Hospices civils compte igog dépót.
Même disposition.
4. Propriétés communales rente de terrain.
M. le Président. Nous avons regu une
demande d'achat de terrain par l'intermé-
diaire de M. le notaire Ileynaert. II s'agit du
coin du boulevard de la Station et de la rue
du Fossé, e'est-a-dire la rue qui relie le
boulevard de la Station a la chausséo de
Poperinghe. Ce coin est vfs a-vis de la mai-
son Knockaert. On demande 12 m. sur
25 m. 70. Le college vous propose de fixer
la mise k prix a 10 fr., qui est le chiffre
admis pour la vente du terrain voisin acquis
par Knockaert. Autorisé.
tm
5. Règlements communaux perception de la
taxe sur les chevaux modification.
II s'agit d'une modification demandée par
le département de l'Intérieur a la suite d'un
changement do jurisprudence. Adopté.
6. Hygiëne concession de l'extraction de
vidanges.
M. le Préside' t. Depuis de longaes an
nées, le Collége écheviual s'est occupé de
trouver un système propre et bygiénique.
Plusieurs villes exploitent elles-mêmes. Nous
avons préféré nous adresser a un cocces-
sionnaire qui prendrait a sa charge tous les
frais d'instailation et d'exploitation, achat
d'ajpareils, installation de de'potoirs, etc.,
ainsi que les risques de l'entreprise. L'ex
traction constituera un monopole pour le
concessionnaire, et la ville s'interdira de
céder la concession a tout autre entrepre-
preaeur. Le produit dee fosses des divers
batiments communaux ne rapportait que
50 fr. a la ville. L'entrepreneur s'engagera
a payer cette somme annuellemont a la vi'le.
L'état sanitaire, déja S8nsiblement amélioié
par la création des égoüts, ne pourra que
gagner encore.
M, le Président doane lecture da la
convention, dont voici les principales dispo
sitions la concession placée sous le controle
de la ville est faite pour un terma de douze
anuées, a compter du début de Pannés 1911,
immédiatement après l'approbation par
I'autorité supérieure. Le concessionnaire
aura la faculté de résilier le contrat après
six ou neuf années, raoyennant préavis de
0 mois. La concession a pour objet lex
traction par le vide des matières fécales, au
moyen d'apparei's inodores a jointscontinus.
L'extraction pourra se faire en dehors des
heures prévues par le règlement de 1876.
Les matières extraites ne pourront être dé-
posées ni débitées a l'intérieur de la ville.
Les appareils extractenrs ne pourront
émettre de fumée. Le matériel devra être
suffisaut pour répondre k toute demande
dans le3 quatre jours. Le concessionnaire
sera tenu de suivre l'ordre d83 demandes.
Un registre devra être tenu a eet effet qui
sera controle par un préposé de la ville.
Les dépotoirs «eront placés au moins de 20u
metres de toute habitation. -Le service
d'extractioa sera obligatoire, pour tous les
établissements de la viile, et il sera payé, de
cechef, une somme de 50 fr. a la ville.
L extraction sera gratuite pour toute fosse
d un mètre cube au moins. II ne pourra être
exigé de payement que si le densimètre
accuse moins de 13 degrés. - Les proprié-
taires, locataires ou occupants d'immeubles
abandonaeront gratuitement les produits des
fosses au concesionnnire, a moins de conven
tion contraire entr'eux. A l'expiration de
ia concession, la ville reprendra le matériel
roulant et les dépotoii s, en bon état, a dire
d'experts. Les experts tiendront compte non
seulement du plus ou moins d'usure, mais
aussi de la moins value des appareils, par
suite des progrès réalisés depuis la date de
la concession.
M. D Iluvettere. Je ne puis accepter
cette dernière condition. La reprise de ces
objets pourrait n'être d'aucune utilité pour
la ville.
M. la Président. Les termes dans les
quels cette clause est rédigée répondent
suffisamment a votre observation. Remar-
quez qu'è Courtrai, oü existe la régie, les
installations ont coüté pres de 40.000 fr. et,
ce nest qu'après plusieurs année3 que l'ex-
ploitation a laissé certains profits.
La convention est approuvée a l'unani-
mité, moins 1 abstention de M. D'Huvettere.
J. Hospices civils délivrance en nature
et vente dar bres.
Appiouvé.
8. Bureau de bienfaisance échange de
terrain.
M. le Président. Il y a liau d'ouvrir une
enquête de commodo et inconrimodo sur
1 échange,demandé par M. Amand Woussen,
d une bande de terrain, situé a Vlamertin-
gbe, section En0 86, lui appartenant,contre
un terrain situé numéro 88 de la même sec
tion, et ayant une valeur équivalente, ap
partenant au bureau de bienfaisance.
Approuvé.
9. Garde civique champ de tir plans
devis, etc.
j M. le Président. La question du Stand
1 qui préoccupa l'adm'nistration communale
depuis de nombreuse3 années peut enfin
être considérée comma résolue, le départe-
j ment de l'Intérieur vient dVccorder son in-
tervention pour un tiers de la dépense totale.
Nous croyons eu outro pouvoir escompter
du ministère de la Guerre, un subside égal
au sixième do la dépense. Dans ces condi
tions, le Collége a l'honneur de demander
au conseil l'approbation du projet Lemou
che.
M. le Président donne lecture de l'état
des dépenses auxquelles doit donuer lieu
cette installation, comprenant, outre deux
bureaux et une conciergerie, les dispositifs,
tunnels, abris pour marqueurs, etc., ainsi
que les diverses dét endances de nécessité.
La dépense totale est évaluée k 125.300 fr.
II y aura aussi des frais supplémentaires
a supporter pour aménager une voied'accès.
Le chemiu actuel devra être améboré et il y
aura lieu d'établir un bac de passage sur le
canal. Pour ces frais, nous espérons avoir
également intervention du gouvernement.
C'est ce que m'ont affirmé les deux ministres
avcc lesquels j'ai eu de nombreux entretiens
au sujet du stand, quoiqu'ea aient dit cer
tains journaux.
Ceux qui critiquent, ne tienrent pas
compte des changements de fonctionnaires,
des difficultés de tout genre qui se sontpré-
sentées comme dans toutes les affaires. De
tout temps,nous n'avoas pas dsmandé mieux
que donner pleine satisfaction a la garde
civique, et si nous n'avons pu aboutir plus
tót, c'est qu'il y eut nombre de circonstan-
ces indépendantes de notre volonté.
Le stand sera accessible a la garde civique,
mais aussi k l'armée, a la gendarmerie et
aux pompiers. II n'y a plus qua attendre
quelques jours pour recevoir la participation
ferme du département de la guerre.
M' D'Huvettere. Le Collége éobevinal
pourrait-il préciser quel est le moilleur
chemin d'accès
M. le Président. Les écbevins sont allés
voir, ils pourront vous renseigner.
M. Fi aeijs. II y a deux voios par eau
et par terre. Par la voie d'eau il y aurait
moyen da faire traverser le canal, par bac,
a une quarantaine hommes a la fois. Le
chemin dit Paddevyverstraat, la route serait
un peu plus longue. Les troupes se rendant
en corps au tir devront aller par ld Depuis
la Grand'Place jusqu'au stand, il y aura
quinze a vingt minutes de marebe. II f udra
posséder a uDe expropriation par un par
cours trés réd uit.
Le projet est adopté al'unanimité.
La séance publique est levée a six beures.
En comité xecret, le Conseil a nommé M.
Julien Antony, comme membre de la Com
mission administrative de la bibliothèque, et
M. Iweins d'Eeckhoutte, comme membre de
la commission administrative de l'école in-
dustrielle, pour achever les mandats de feu
M. Eugène Struye.
Ont été renouvolés les mandats de M.
Fraeijs, a lecole de musique M, Vander
Meersch, a I'Harmonie communale M. Bie
buyck, au Bureau de Bienfaisance, et M.
Berghman, auz Hospices civils.
Ii a nommé a titre définitif comme caril-
lonneur, M. Noël Igodt.
C'est bien ainsi qu'il convient de qualifier
la journée de Dimanche dernier oü trois de
nos excellentes scciéte's Yproises ont gratifié
leurs concitoyens de vrais régals musicaux.
La clioiale l'Orphéon
Notre unique sociéte' chorale s'est fait en-
entendre a la cathe'drale de St-Martin a la
messe de 11 1/2 heures offerte en l'honneur
de St Ce'cile a l'inrention de la socie'te'.
Trois motets d'une inspiration tres reli-
gieuse ont ére chantés avec un ensemble et
un souci des nuances trés apprécié. Le célè-
bre Ave Maria d'Arcadelt, exprimant ;'i
merveille les sentiments sublimes de la Salu
tation Angélique, a re<ju une exe'eution qui
fait honneur a nos chanteurs-amateurs.
Nous nous joignons aux nombreux ficièles
presents a cette audition pour remsreier et
féliciter la chorale 1' Orpheon Grace a
son dévoue' président M. J. Antony-Creton
et son directeur M. J. Tyberghein, elle nous
permet encore d'apprécier de temps en temps
quelques oeuvres de musique religieuse telles
que les souhaite Pie X, pour la gloire de
Dieu.
L'audition Mends Issohn
ou Gercle Syrnphonique.
A 3 1/2 de l'après-midi la salie du the'SUre
communal était occupée par l'élite de la so
ciéte'Yproise et de nombreux amateurs'des
environs forment salie comble.
Cette audition remarquable était consacrée
a des oeuvres de choix du maitre hambour-
geois Mendelssohn-Bartholdy.
La Sonate op.4 en fa mineur pour violon
et le Capriccio brillant op. 22, p0Ur piano
avec accompagnement de symphonie, sont
deux pages savoureuses et savantes qui'furent
supérieurement éxe'cutées par nos artistes
Yprois MM. Albert Van Egroo en Louis
j Vanhoutte.
Le qualuor pour cordes 11° 3, page d exé-
cution difficile et d'une grande richesse de
1 coloris fait honneur au talent personnel de
1 MM. Albert et Georges van Egroo, Harteel
et J. Casier.
j La Symphonie n° 3 (Ecossaise op. 56)
constituait le gros morceau du programme.
Cette symphonie en la mineur est une des
compositions les plus admire'es des connais-
seurs. Au point de vue purement musical
i c'est une oeuvre magistrale et vraiment supé
rieure. Chique page de cette partition, en
1 quatre parties, témoigne de la finesse avecla-
quelle Mendelssohn rappelle une ancienne
pensée, orne une répétition, de fa^on que la
phrase arrive a son retour parée d'une forme
nouvelle. L'Andante cantabile est d'une fac-
ture délicieus® chaque détail en est riche et
intéressant sans surcharge et sans étalage
d'uue érudition fastidieuse.
S'il était hardi d'exécuter une oeuvre de
de cette importance, le coup d'audace a par-
faitement réussi. L'interprétation savante du
caractère, du ton et du rythme de cette oeu
vre vivante et colorée fut pour notre conci-
toyen M. Albert Van Egroo et ses dévoués
collaborateurs un brillant succès.
Les acclamations du public appréciateur
furent un hommage sincère et chaleureux
rendre a leur talent énergique.
Nos vives felicitations au Cercle Syrn
phonique pour son louable effort tendant a
relever en notre ville le goüt de l'art musical
par l'exécution des oeuvres de nos grands
génies. Cette excellente initiative mérite tous
nes encouragements.
Le concert de
niaraionie Communale
Un public nombreux s'était donné rendez
vous a la Salle Pauwels pour le concert de la
Ste-Cécile.
Notre Harmonie a, comme toujours, don
né une excellente exécution. Notons spéciale-
ment la superbe marche Flandre de Steene-
brugghen, la Kermesse flamande de Blockx
et De Lustige Boer de Fall, brillamment
arrangées, par le musicien flamand de talent,
Frans Deconinck, M. le chef Wittebroodt et
ses musiciens ont recueilli a juste titre les
applaudissements nourris du public.
La journée de Dimanche fut done bien
remplie a la grande satisfaction de nos conci
toyens toujours friands, avant tout, de belle
musique.
M. l'abbé Scbyrgens, directeur du cercle
apologe'tique de Lie'ge, a traité ce sujet,
Mardi dernier, au cercle Excelsior avec Ia
haute compétente et la parole éloquente qu'on
lui connait.
On a objecté au christianisme, et spéciale-
ment au catholicisme, de ne représenter
qu'une faible minoiiïé comparativement aux
autres grandes religions, boudhisme, brah
manisme, islomisme, fétichisme, qui cau-
vrent ie globe. L'univers n'est-il pas païen
Le catholicisme réduit une si faible mino-
rité peut il être considéré comme l'unique
religion L'abbé Schyrgens qu'on ne peut
rien inférer de tout cela contre la divinité du
catholicisme. ia valeur de notre foi étant
inde'pendante de sa réussite dans le monde.
La première partie, purement théologique,
traitait cle la Providence et de la grace ré-
demptrice qui s etend a tous les être humains,
même les plus dégradés. Il suffit a tout palen
de bonne volonté, pour être sauvé, de possé-
der la loi implicite a toutes les vérite'3 révélées
et une foi expheite a un certain minimum de
vérités.
Dans la seconde partie, d'ordre plutót his-
torique, le conférencier a traité de Paction de
l'Egliseet de son apostolat surle monde en
tier. Le christianisme n'en est qua ses dé-
buts. II a suivi, depuis son origine, les civili
sations grecqne et romaine et s'étend actuel-
iement encore toujours avec la civilisation
européenne. II semble qu'il triemphera avec I
cette civilisation en s'étendant jusqu'aux ex-
trémités du globe.
En même temps s'étend aussi l'armée du
mal dont l Antcchrist prendra la tête pour le
combat finall'Eglise, a cette heure extréme,
aura garde avec Elle l'élite intellectuelle et
morale.
11 est difficile, sinon impossible, pour un
hebdomadaire, de donner des infor
mations aussi rapides qu'un quotidien. Le
Journal de Roubaix, qui tient Ia corde pour
la rapidite et l'exactitude des informations
nous a cette fo.s encore daméle pion, en an'
nongant, le premier, l'acquisition par la ville
delimmeuble dit Parnassus-hof et en
decnvant les transformations qu'il subira
avorlse que nous, il a pu avoir commu-
nication des p,aFS - c,bt ce du mojnU
semble resulter de la lecture de son article.
ous ne le jalousons pas sur ce point; il n'est
qne juste, du reste, qu'il existe une galan
terie beige vis a-vis des organes francais.
Le college échevinal avait, depuis
tain temps,décidé d'ame'nager lasalle d"" °er'
tacle, ce qui inpliquait la nécessité d'SP5C'
l'achat. II fut amené ainsi a entrer 'a're
ciation avec M. Vandoorne pour l'aca ■n^°'
du bloc entier du Paruassus-1 of ,1Sltl°n
ville, comme on le sait, vient de devenij
priétaire de ce vaste immeuble. PrQ-
La transformation, comme a dit le J
de Roubaixsera un habilluge Louis^y
du truquage, du pastiche de l'ancien
combien heureux 1 D'une construction11111'8
nale, dont le style caserne'détor ba'
3nnait j
un hotel Louis XV avsc des réminis< 'aiC
cóté des splendeurs architecturales vois'
de S' Martin, M. Coomans a réussi a f
heureuses de détails inspire's des hóteU^'
laert, Merghelynck, Fraeys, ainsi qUe a f'
Chêtellenie.
Le second étage fait place a une toiture
ardoises a la Mansard ornée de luCa tn
Sous notre climat, ^importance des t0it S'
est une nécessité, en même temps qu'el|e Cs
devenue, en architecture, un élément 7
beauté. Comme décoration, des médaill
avec têtes sculptées, les armes de la ville T
ancres en fer forgé des chefs en pierre u K
che, donneront la note d'élégance désirabl"'
Un portique trés vaste, en avant de Ja grar'
de porte aciuelle, abritera les voitures [j
fenêtre triple qui le surmontera, ainsi que j.
fronton avec l'inscription TheAtre, donn
ront a cette entrée un aspect monumental
Le passage actuel est réduit de moitiéèn-
viron et aux proportions d'une entrée (j0n.
nant acces, de plein pied, a un vestibule. Dei
vestiaires et, enventuellement, un buffet -
défaut de foyer a l'instar de celui de l'Opéra
pourront être installés dans ce vestibule
considérablement agrandi. La salie même
conservera a peu prés ses proportions actuel-
les. Une gallerie, en béton armé, s'éièvetj
au fond et la scène sera réduite de deux mé-
tres pourréservercet emplacements I'Orches-
tre. La généralité du public n'approuve pas
cette amputation de la scène et estime, a bon
droit, que ses d mensions ne sont déja pas
trop grandes. Danscertainespiècesa nombreux
personnages, les acteurs ne manqueront pas
de se bousculer, et le décor du (ond, en se
rapprochant, ne fera plus illusion, fautede
perspective. Un inconvenient plus grave est
a redouter,celui de modifier peut être l'acans-
tique tant vantée de cette salie. Le corres
pondent roubaisien, tout en attirant latten-
tion sur ce point, ne doute point de la réus
site. Notre avis, sur ce point, est différent, ei
nous estimons qu'il serait téméraire de mo
difier les proportions d une aussi bonne salie,
La décoration intérieure serait, non de
style Louis XV, comme la facade mais de
style Louis XVI. Peu importe, pourvu quel
le soit convenable et ne pêche pas contre le
bon gOÜt. NoUS n'ergoterons janiaif sar uül
question de louis.
On s'est demandé aussi quelle sera r'affec-
tation des deux maisons de la place Vanden-
peereboom. L'installation d'un buffet a l'in
térieur du théatre éviterait au public l'incon-
vénient de devoir sortir, en cas de mauvais
temps. Partout, la destination du Paraas-
sushof a.pourrait être modifié. Les armoiries
de la ville, qui orneront l'une des fagades,
indiqueront que c'est une proprie'té commu
nale. Ne pourraient-elles désigner a la fois
qu'elles abritent un service communal, Ie
bureau de police, par exemple
De nombreux services communaux ont
recu des améliorations notables depuis quel
ques années. Un des plus importants d'entr'
eux. la police, a toujours conservé son instal
lation primitive. Un corps de garde, un uni
que bureau, l'amigo un point, c'est tout.
Pas une salie d'attente pour le public, oblige
en attendant d'être introduit, de croquerle
marmot dans la salie de garde ou dans l'étroit
corridor, oü il est exposé a la vue de tous les
passants. Pas de bureau spécial pour M.
Commissaire qui, plus que dans n'innporte
quelle administration, peut se trouver dans
le cas d'avoir des entretiens sans la presence
de tiers Tous ces inconvénients peuventel"
évités par la destination que nous souhaitu^
de voir donner a ces locaux.
BURGERSTAND VAN YPER
Ve; klaringen van dun 9 tot den 16 üec. 19'8
Geboorten
Angloo Henrica, Gu; taaf de Stuersstraat.
Boscart Zoë, Kern meisteenweg.
Balie Raoul, Meeneusteenweg.
Duprezjandre, Korte Thouroutstraat.
Mallet ivonna, Penuestraat.
Salome Petrus, Meenensteenweg.
Vanderghote Paul, Hondstraat.
Gillot Ivonna, Pilckemstraat.
Muylle Bertlia, Oude Kleermarkt.
Vangheluwe Simonna, Mondstraat.
Baratto Alixa, St-Maartensklooster.
Sterfgevallen
Verbaere Maria, 82 j. z. b. Wwe Demy'leD?e(rr,
Karei, ectitgte Grimmonprez Louise, Hon -
Six Rosalie, 63 j z. b. ongehuwd, BollinS' DÉ. I
Quintyn Matbilde, 72 j, z. b ongebuwd, o[*ja 1
hospitaalstraat. rStr.
Frutsaert Sylvia, 3) j. dienstm ,ongah SC|„.
Odent Jules, 41 j. kuiper, echtgt Nevejan»
mentine, Eleere Jarstr. rm-vck®
Vanneste Constant,67 j koopmaii,ectitg!;|,BIJ
Virginia, Jules Capronstr.
Vandenabeele Raoul, 7 m O. L. Vrouwsti-
Clarebeudt Julie, 3 j., Bukkerstr. ||in.jir. j
Bervoet Suzanna, 59 j z. b. ongel)., dow
Vervisch Franciscus, 77 j. z. b. Wwe roc
Catberina.eebtgt Dewaele Julia,ZonnebeK»
Leupe Sylvia, 49 j. z. b. ongehuwd, i
Stormo Romania, 41 j., kantenwerkster, 11
Vandewynckel Emilius, Veemarkt. a0Dti
Marlcoy Maria, 82 j. z. b Wwe Berber
St Jarishospitaalslr.
mmiïS
i
'Hts
bbbbbiii^