Pour Ie Musée de Folklore m m sj Conseil communal Unejournéemusicale a Fpres L'Eglise en face des autres religions Fe théatre Favoriser 1 ivrognerie pour en tirer un profit commercial, c'est certainement le mo de le plus criminel d'assassinat avec vol qui ait été pratique. John Ruskin. 1'ar le fait de circocstauces impulables au Comité de la Rose de la Reiue, nous sommes restés en possessiond'une épingle acbapeau, haute nouveauté, que nous destinions a la demoiselle qui aurait vendu le plus grand nombre de flaurs patriotiques. Nousne croyons pouvoir lui doneer meil- leure destination qu'en la réservaut pour le Musée du Folklore yprois. Nous y joindrons quelques spécimens du modèle porté de quoi former une panc- plie. Ces rapières diront a nos arrière neveux qu'aux temps de la conquête de l'air et de tous les espaces, a une époque oü plus que jamais l'homme s'enorgueillissait de sa civi lisation, la femme avait conserve un coeur assez barbare pour dédaigner et négliger dé- libérément un perfectionnemsnt humanitai re dun de ses objets de toilette. La légende des objets exposés ajoutera qua ce perfec- tionnement était réclamé déja depuis plu- sieurs siècles. C'est ainsi, en effet, qu'en 1728, la Cour de Paris prononga uu juge- ment a propos de l'épiagle a cbapeau d'une élégante de l'époque, Mme de Ballery, parce- que la dite épingle qui aidait a conserver l'assiette de son chapeau, était trop proémi- nente. Cette épingle avait crevé l'oeil droit d'un pauvre diable du nom de Narcisse Mar don.La Cour de Paris prononga un jugement dans lequel elle érnit Ie voeu que les épingles a chapeaux ne lussent plus piquantes et condamna la dame de Ballery a 1500 livres d'amende payables cbaque mois a raison de 125 livres. On se rappellera que c'est a Paris que vient de surveuir l'épouvantabe accident que nous avons relate. Soyons juste. Nous devons a la vérité et a notre fierté nationale de dire que nous avons découvert en Bslgique une dame une seule malheureusement dont l'épinglo a chapeau était rendue non piquante C'était au mois d'Aoüt dernier, a la grande Foire-manifestation du progrès bumain, ouverte au Coeur et Cerveau de ia Belgique. Pour préciser davantage, disons que l'épingle humanitaire était portée et plus coquettement que les autres (1) par une dame qui assistait au Congrès de l'éducation familiale. II s'agisBait done, vraisemblabie- ment, d'une mère de familie soucieuse de ne pas éborgner sesenfants en les embrassant. (l)Crac! Voila l'innovation assuróe de son succès, a Ypres. VILLE D'YPRES s i Séance du Samedi io décembre La séance est ouverte a 5 beures sous la présidence de M. Colaert, bourgmestre. Sont présentsMM. Fraeijs et Vanden- boogaerde, écbevins Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeck- houtte, Lemahieu, Biebuyck et Begerem, conseillers, et Van der Denckt, secrétaire. Le proces-verbal da la séance précédente est adopté. M. le secrétaire communal donne lecture des décisions qui y out été prises. Motions M. D'Huvettere signale a nouveau l'état défeclueux de la partie de la voie cy- clable comprise entre la station et le village de Zillebeke. II demande qu'a l'occasion de la discussion prochaine du budget, un crédit spécial soit inscrit, s'ïl le faut. M. Sobry signale les inconvénients produits par les inondations des deux ruis- seaux dits Maagdebeek et Vestingbeek. Des maisons sont sous eau. Cette situation dure depuis plusieurs années, et rien n'a été fait, pendant la bonne saison, pour la modifier. M. le Président. Vous ditrs done que la ville doit faire elle même ce travail. C'est la uue erreur. Le riverain qui est inondé et dont le bétiment s'écroulera peut-être un jour, a eu tort de construire en eet endroit. Le fait nous a été signalé. M. Sobryestime que ces deux cours d'eaux, qui ne sont ni classés ui decrits, ne sont pas soumis au régime de la loi de 1877. M. le Président. La question sera exa- minée. M. Lemahieu signale une autre inon- dation produita par le Yyverbeek. M. le Président. Mais il y a des inon dations partout... Ces différentes demandes seront examinees lundien séance du Collége. i. Finances communales, budget de ign, dépót. Le conseil decide de se réunir en sections samedi prochain pour l'exameia du budget. 2. Bureau de Bienfaisance .- compte igog et budget ign ,- dépót. Ils seront examiués ultérieurement. 3. Hospices civils compte igog dépót. Même disposition. 4. Propriétés communales rente de terrain. M. le Président. Nous avons regu une demande d'achat de terrain par l'intermé- diaire de M. le notaire Ileynaert. II s'agit du coin du boulevard de la Station et de la rue du Fossé, e'est-a-dire la rue qui relie le boulevard de la Station a la chausséo de Poperinghe. Ce coin est vfs a-vis de la mai- son Knockaert. On demande 12 m. sur 25 m. 70. Le college vous propose de fixer la mise k prix a 10 fr., qui est le chiffre admis pour la vente du terrain voisin acquis par Knockaert. Autorisé. tm 5. Règlements communaux perception de la taxe sur les chevaux modification. II s'agit d'une modification demandée par le département de l'Intérieur a la suite d'un changement do jurisprudence. Adopté. 6. Hygiëne concession de l'extraction de vidanges. M. le Préside' t. Depuis de longaes an nées, le Collége écheviual s'est occupé de trouver un système propre et bygiénique. Plusieurs villes exploitent elles-mêmes. Nous avons préféré nous adresser a un cocces- sionnaire qui prendrait a sa charge tous les frais d'instailation et d'exploitation, achat d'ajpareils, installation de de'potoirs, etc., ainsi que les risques de l'entreprise. L'ex traction constituera un monopole pour le concessionnaire, et la ville s'interdira de céder la concession a tout autre entrepre- preaeur. Le produit dee fosses des divers batiments communaux ne rapportait que 50 fr. a la ville. L'entrepreneur s'engagera a payer cette somme annuellemont a la vi'le. L'état sanitaire, déja S8nsiblement amélioié par la création des égoüts, ne pourra que gagner encore. M, le Président doane lecture da la convention, dont voici les principales dispo sitions la concession placée sous le controle de la ville est faite pour un terma de douze anuées, a compter du début de Pannés 1911, immédiatement après l'approbation par I'autorité supérieure. Le concessionnaire aura la faculté de résilier le contrat après six ou neuf années, raoyennant préavis de 0 mois. La concession a pour objet lex traction par le vide des matières fécales, au moyen d'apparei's inodores a jointscontinus. L'extraction pourra se faire en dehors des heures prévues par le règlement de 1876. Les matières extraites ne pourront être dé- posées ni débitées a l'intérieur de la ville. Les appareils extractenrs ne pourront émettre de fumée. Le matériel devra être suffisaut pour répondre k toute demande dans le3 quatre jours. Le concessionnaire sera tenu de suivre l'ordre d83 demandes. Un registre devra être tenu a eet effet qui sera controle par un préposé de la ville. Les dépotoirs «eront placés au moins de 20u metres de toute habitation. -Le service d'extractioa sera obligatoire, pour tous les établissements de la viile, et il sera payé, de cechef, une somme de 50 fr. a la ville. L extraction sera gratuite pour toute fosse d un mètre cube au moins. II ne pourra être exigé de payement que si le densimètre accuse moins de 13 degrés. - Les proprié- taires, locataires ou occupants d'immeubles abandonaeront gratuitement les produits des fosses au concesionnnire, a moins de conven tion contraire entr'eux. A l'expiration de ia concession, la ville reprendra le matériel roulant et les dépotoii s, en bon état, a dire d'experts. Les experts tiendront compte non seulement du plus ou moins d'usure, mais aussi de la moins value des appareils, par suite des progrès réalisés depuis la date de la concession. M. D Iluvettere. Je ne puis accepter cette dernière condition. La reprise de ces objets pourrait n'être d'aucune utilité pour la ville. M. la Président. Les termes dans les quels cette clause est rédigée répondent suffisamment a votre observation. Remar- quez qu'è Courtrai, oü existe la régie, les installations ont coüté pres de 40.000 fr. et, ce nest qu'après plusieurs année3 que l'ex- ploitation a laissé certains profits. La convention est approuvée a l'unani- mité, moins 1 abstention de M. D'Huvettere. J. Hospices civils délivrance en nature et vente dar bres. Appiouvé. 8. Bureau de bienfaisance échange de terrain. M. le Président. Il y a liau d'ouvrir une enquête de commodo et inconrimodo sur 1 échange,demandé par M. Amand Woussen, d une bande de terrain, situé a Vlamertin- gbe, section En0 86, lui appartenant,contre un terrain situé numéro 88 de la même sec tion, et ayant une valeur équivalente, ap partenant au bureau de bienfaisance. Approuvé. 9. Garde civique champ de tir plans devis, etc. j M. le Président. La question du Stand 1 qui préoccupa l'adm'nistration communale depuis de nombreuse3 années peut enfin être considérée comma résolue, le départe- j ment de l'Intérieur vient dVccorder son in- tervention pour un tiers de la dépense totale. Nous croyons eu outro pouvoir escompter du ministère de la Guerre, un subside égal au sixième do la dépense. Dans ces condi tions, le Collége a l'honneur de demander au conseil l'approbation du projet Lemou che. M. le Président donne lecture de l'état des dépenses auxquelles doit donuer lieu cette installation, comprenant, outre deux bureaux et une conciergerie, les dispositifs, tunnels, abris pour marqueurs, etc., ainsi que les diverses dét endances de nécessité. La dépense totale est évaluée k 125.300 fr. II y aura aussi des frais supplémentaires a supporter pour aménager une voied'accès. Le chemiu actuel devra être améboré et il y aura lieu d'établir un bac de passage sur le canal. Pour ces frais, nous espérons avoir également intervention du gouvernement. C'est ce que m'ont affirmé les deux ministres avcc lesquels j'ai eu de nombreux entretiens au sujet du stand, quoiqu'ea aient dit cer tains journaux. Ceux qui critiquent, ne tienrent pas compte des changements de fonctionnaires, des difficultés de tout genre qui se sontpré- sentées comme dans toutes les affaires. De tout temps,nous n'avoas pas dsmandé mieux que donner pleine satisfaction a la garde civique, et si nous n'avons pu aboutir plus tót, c'est qu'il y eut nombre de circonstan- ces indépendantes de notre volonté. Le stand sera accessible a la garde civique, mais aussi k l'armée, a la gendarmerie et aux pompiers. II n'y a plus qua attendre quelques jours pour recevoir la participation ferme du département de la guerre. M' D'Huvettere. Le Collége éobevinal pourrait-il préciser quel est le moilleur chemin d'accès M. le Président. Les écbevins sont allés voir, ils pourront vous renseigner. M. Fi aeijs. II y a deux voios par eau et par terre. Par la voie d'eau il y aurait moyen da faire traverser le canal, par bac, a une quarantaine hommes a la fois. Le chemin dit Paddevyverstraat, la route serait un peu plus longue. Les troupes se rendant en corps au tir devront aller par ld Depuis la Grand'Place jusqu'au stand, il y aura quinze a vingt minutes de marebe. II f udra posséder a uDe expropriation par un par cours trés réd uit. Le projet est adopté al'unanimité. La séance publique est levée a six beures. En comité xecret, le Conseil a nommé M. Julien Antony, comme membre de la Com mission administrative de la bibliothèque, et M. Iweins d'Eeckhoutte, comme membre de la commission administrative de l'école in- dustrielle, pour achever les mandats de feu M. Eugène Struye. Ont été renouvolés les mandats de M. Fraeijs, a lecole de musique M, Vander Meersch, a I'Harmonie communale M. Bie buyck, au Bureau de Bienfaisance, et M. Berghman, auz Hospices civils. Ii a nommé a titre définitif comme caril- lonneur, M. Noël Igodt. C'est bien ainsi qu'il convient de qualifier la journée de Dimanche dernier oü trois de nos excellentes scciéte's Yproises ont gratifié leurs concitoyens de vrais régals musicaux. La clioiale l'Orphéon Notre unique sociéte' chorale s'est fait en- entendre a la cathe'drale de St-Martin a la messe de 11 1/2 heures offerte en l'honneur de St Ce'cile a l'inrention de la socie'te'. Trois motets d'une inspiration tres reli- gieuse ont ére chantés avec un ensemble et un souci des nuances trés apprécié. Le célè- bre Ave Maria d'Arcadelt, exprimant ;'i merveille les sentiments sublimes de la Salu tation Angélique, a re<ju une exe'eution qui fait honneur a nos chanteurs-amateurs. Nous nous joignons aux nombreux ficièles presents a cette audition pour remsreier et féliciter la chorale 1' Orpheon Grace a son dévoue' président M. J. Antony-Creton et son directeur M. J. Tyberghein, elle nous permet encore d'apprécier de temps en temps quelques oeuvres de musique religieuse telles que les souhaite Pie X, pour la gloire de Dieu. L'audition Mends Issohn ou Gercle Syrnphonique. A 3 1/2 de l'après-midi la salie du the'SUre communal était occupée par l'élite de la so ciéte'Yproise et de nombreux amateurs'des environs forment salie comble. Cette audition remarquable était consacrée a des oeuvres de choix du maitre hambour- geois Mendelssohn-Bartholdy. La Sonate op.4 en fa mineur pour violon et le Capriccio brillant op. 22, p0Ur piano avec accompagnement de symphonie, sont deux pages savoureuses et savantes qui'furent supérieurement éxe'cutées par nos artistes Yprois MM. Albert Van Egroo en Louis j Vanhoutte. Le qualuor pour cordes 11° 3, page d exé- cution difficile et d'une grande richesse de 1 coloris fait honneur au talent personnel de 1 MM. Albert et Georges van Egroo, Harteel et J. Casier. j La Symphonie n° 3 (Ecossaise op. 56) constituait le gros morceau du programme. Cette symphonie en la mineur est une des compositions les plus admire'es des connais- seurs. Au point de vue purement musical i c'est une oeuvre magistrale et vraiment supé rieure. Chique page de cette partition, en 1 quatre parties, témoigne de la finesse avecla- quelle Mendelssohn rappelle une ancienne pensée, orne une répétition, de fa^on que la phrase arrive a son retour parée d'une forme nouvelle. L'Andante cantabile est d'une fac- ture délicieus® chaque détail en est riche et intéressant sans surcharge et sans étalage d'uue érudition fastidieuse. S'il était hardi d'exécuter une oeuvre de de cette importance, le coup d'audace a par- faitement réussi. L'interprétation savante du caractère, du ton et du rythme de cette oeu vre vivante et colorée fut pour notre conci- toyen M. Albert Van Egroo et ses dévoués collaborateurs un brillant succès. Les acclamations du public appréciateur furent un hommage sincère et chaleureux rendre a leur talent énergique. Nos vives felicitations au Cercle Syrn phonique pour son louable effort tendant a relever en notre ville le goüt de l'art musical par l'exécution des oeuvres de nos grands génies. Cette excellente initiative mérite tous nes encouragements. Le concert de niaraionie Communale Un public nombreux s'était donné rendez vous a la Salle Pauwels pour le concert de la Ste-Cécile. Notre Harmonie a, comme toujours, don né une excellente exécution. Notons spéciale- ment la superbe marche Flandre de Steene- brugghen, la Kermesse flamande de Blockx et De Lustige Boer de Fall, brillamment arrangées, par le musicien flamand de talent, Frans Deconinck, M. le chef Wittebroodt et ses musiciens ont recueilli a juste titre les applaudissements nourris du public. La journée de Dimanche fut done bien remplie a la grande satisfaction de nos conci toyens toujours friands, avant tout, de belle musique. M. l'abbé Scbyrgens, directeur du cercle apologe'tique de Lie'ge, a traité ce sujet, Mardi dernier, au cercle Excelsior avec Ia haute compétente et la parole éloquente qu'on lui connait. On a objecté au christianisme, et spéciale- ment au catholicisme, de ne représenter qu'une faible minoiiïé comparativement aux autres grandes religions, boudhisme, brah manisme, islomisme, fétichisme, qui cau- vrent ie globe. L'univers n'est-il pas païen Le catholicisme réduit une si faible mino- rité peut il être considéré comme l'unique religion L'abbé Schyrgens qu'on ne peut rien inférer de tout cela contre la divinité du catholicisme. ia valeur de notre foi étant inde'pendante de sa réussite dans le monde. La première partie, purement théologique, traitait cle la Providence et de la grace ré- demptrice qui s etend a tous les être humains, même les plus dégradés. Il suffit a tout palen de bonne volonté, pour être sauvé, de possé- der la loi implicite a toutes les vérite'3 révélées et une foi expheite a un certain minimum de vérités. Dans la seconde partie, d'ordre plutót his- torique, le conférencier a traité de Paction de l'Egliseet de son apostolat surle monde en tier. Le christianisme n'en est qua ses dé- buts. II a suivi, depuis son origine, les civili sations grecqne et romaine et s'étend actuel- iement encore toujours avec la civilisation européenne. II semble qu'il triemphera avec I cette civilisation en s'étendant jusqu'aux ex- trémités du globe. En même temps s'étend aussi l'armée du mal dont l Antcchrist prendra la tête pour le combat finall'Eglise, a cette heure extréme, aura garde avec Elle l'élite intellectuelle et morale. 11 est difficile, sinon impossible, pour un hebdomadaire, de donner des infor mations aussi rapides qu'un quotidien. Le Journal de Roubaix, qui tient Ia corde pour la rapidite et l'exactitude des informations nous a cette fo.s encore daméle pion, en an' nongant, le premier, l'acquisition par la ville delimmeuble dit Parnassus-hof et en decnvant les transformations qu'il subira avorlse que nous, il a pu avoir commu- nication des p,aFS - c,bt ce du mojnU semble resulter de la lecture de son article. ous ne le jalousons pas sur ce point; il n'est qne juste, du reste, qu'il existe une galan terie beige vis a-vis des organes francais. Le college échevinal avait, depuis tain temps,décidé d'ame'nager lasalle d"" °er' tacle, ce qui inpliquait la nécessité d'SP5C' l'achat. II fut amené ainsi a entrer 'a're ciation avec M. Vandoorne pour l'aca ■n^°' du bloc entier du Paruassus-1 of ,1Sltl°n ville, comme on le sait, vient de devenij priétaire de ce vaste immeuble. PrQ- La transformation, comme a dit le J de Roubaixsera un habilluge Louis^y du truquage, du pastiche de l'ancien combien heureux 1 D'une construction11111'8 nale, dont le style caserne'détor ba' 3nnait j un hotel Louis XV avsc des réminis< 'aiC cóté des splendeurs architecturales vois' de S' Martin, M. Coomans a réussi a f heureuses de détails inspire's des hóteU^' laert, Merghelynck, Fraeys, ainsi qUe a f' Chêtellenie. Le second étage fait place a une toiture ardoises a la Mansard ornée de luCa tn Sous notre climat, ^importance des t0it S' est une nécessité, en même temps qu'el|e Cs devenue, en architecture, un élément 7 beauté. Comme décoration, des médaill avec têtes sculptées, les armes de la ville T ancres en fer forgé des chefs en pierre u K che, donneront la note d'élégance désirabl"' Un portique trés vaste, en avant de Ja grar' de porte aciuelle, abritera les voitures [j fenêtre triple qui le surmontera, ainsi que j. fronton avec l'inscription TheAtre, donn ront a cette entrée un aspect monumental Le passage actuel est réduit de moitiéèn- viron et aux proportions d'une entrée (j0n. nant acces, de plein pied, a un vestibule. Dei vestiaires et, enventuellement, un buffet - défaut de foyer a l'instar de celui de l'Opéra pourront être installés dans ce vestibule considérablement agrandi. La salie même conservera a peu prés ses proportions actuel- les. Une gallerie, en béton armé, s'éièvetj au fond et la scène sera réduite de deux mé- tres pourréservercet emplacements I'Orches- tre. La généralité du public n'approuve pas cette amputation de la scène et estime, a bon droit, que ses d mensions ne sont déja pas trop grandes. Danscertainespiècesa nombreux personnages, les acteurs ne manqueront pas de se bousculer, et le décor du (ond, en se rapprochant, ne fera plus illusion, fautede perspective. Un inconvenient plus grave est a redouter,celui de modifier peut être l'acans- tique tant vantée de cette salie. Le corres pondent roubaisien, tout en attirant latten- tion sur ce point, ne doute point de la réus site. Notre avis, sur ce point, est différent, ei nous estimons qu'il serait téméraire de mo difier les proportions d une aussi bonne salie, La décoration intérieure serait, non de style Louis XV, comme la facade mais de style Louis XVI. Peu importe, pourvu quel le soit convenable et ne pêche pas contre le bon gOÜt. NoUS n'ergoterons janiaif sar uül question de louis. On s'est demandé aussi quelle sera r'affec- tation des deux maisons de la place Vanden- peereboom. L'installation d'un buffet a l'in térieur du théatre éviterait au public l'incon- vénient de devoir sortir, en cas de mauvais temps. Partout, la destination du Paraas- sushof a.pourrait être modifié. Les armoiries de la ville, qui orneront l'une des fagades, indiqueront que c'est une proprie'té commu nale. Ne pourraient-elles désigner a la fois qu'elles abritent un service communal, Ie bureau de police, par exemple De nombreux services communaux ont recu des améliorations notables depuis quel ques années. Un des plus importants d'entr' eux. la police, a toujours conservé son instal lation primitive. Un corps de garde, un uni que bureau, l'amigo un point, c'est tout. Pas une salie d'attente pour le public, oblige en attendant d'être introduit, de croquerle marmot dans la salie de garde ou dans l'étroit corridor, oü il est exposé a la vue de tous les passants. Pas de bureau spécial pour M. Commissaire qui, plus que dans n'innporte quelle administration, peut se trouver dans le cas d'avoir des entretiens sans la presence de tiers Tous ces inconvénients peuventel" évités par la destination que nous souhaitu^ de voir donner a ces locaux. BURGERSTAND VAN YPER Ve; klaringen van dun 9 tot den 16 üec. 19'8 Geboorten Angloo Henrica, Gu; taaf de Stuersstraat. Boscart Zoë, Kern meisteenweg. Balie Raoul, Meeneusteenweg. Duprezjandre, Korte Thouroutstraat. Mallet ivonna, Penuestraat. Salome Petrus, Meenensteenweg. Vanderghote Paul, Hondstraat. Gillot Ivonna, Pilckemstraat. Muylle Bertlia, Oude Kleermarkt. Vangheluwe Simonna, Mondstraat. Baratto Alixa, St-Maartensklooster. Sterfgevallen Verbaere Maria, 82 j. z. b. Wwe Demy'leD?e(rr, Karei, ectitgte Grimmonprez Louise, Hon - Six Rosalie, 63 j z. b. ongehuwd, BollinS' DÉ. I Quintyn Matbilde, 72 j, z. b ongebuwd, o[*ja 1 hospitaalstraat. rStr. Frutsaert Sylvia, 3) j. dienstm ,ongah SC|„. Odent Jules, 41 j. kuiper, echtgt Nevejan» mentine, Eleere Jarstr. rm-vck® Vanneste Constant,67 j koopmaii,ectitg!;|,BIJ Virginia, Jules Capronstr. Vandenabeele Raoul, 7 m O. L. Vrouwsti- Clarebeudt Julie, 3 j., Bukkerstr. ||in.jir. j Bervoet Suzanna, 59 j z. b. ongel)., dow Vervisch Franciscus, 77 j. z. b. Wwe roc Catberina.eebtgt Dewaele Julia,ZonnebeK» Leupe Sylvia, 49 j. z. b. ongehuwd, i Stormo Romania, 41 j., kantenwerkster, 11 Vandewynckel Emilius, Veemarkt. a0Dti Marlcoy Maria, 82 j. z. b Wwe Berber St Jarishospitaalslr. mmiïS i 'Hts bbbbbiii^

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2