Téléphone gs
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45 An ée N 4661
Téléplione 52
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Samedi 24 Décembre 1910
10 centimes ie N°
Le premier cauchernar
de Jésus
s* 2* s* mS s« s*. Ms*.t*
Cercle Excelsior
La Bouillère
Albert Vogel a Ypres
Turners St Michel
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I Propos de fin d'année
r&, m M M s* 'J*
Notre Reine
Pensées de Noël.
La pluie
.X-ersatijLk*
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[Conté de Noël)
Les premières heures de la Tie de Jésus
en ce monde s'étaient écoulées ineffablement
douces, sous les baisers des deux Êtres les
plus saints que la terre ait portés et au son
harmonieux de célestes concerts.
Puis les anges ayaient cédó leur tour
d'adoration aux amis de predilection de
Jésus, les paurres petits pastoureaux de
Bethléem. Et tandisqu'ils priaient, l'Enfant
Jésus s'endormit.
11 continua de les voir en rêre et se ber^a
de l'illusion que tous les pauvres leur res-
sembleraient et aimeraient, comme Lui et
comme eux, leur pauvreté.
Sa pensée, en rêvaat, devan^a les temps
et parcourout tout le cycle des dges futurs.
Et II vit que les riches eux-mêmes, en nom-
bre toujours croissant, se dépouillaient da
leurs richesses et s® faisaient pauvres comme
Lui et pour Lui.
Mais lorsque le XXe siècle commecca a
dérouler son film d'années, le rêve de Jésus,
déja traversé parfois de péuibles visions, se
cbangea rapidement en un affreux cauche
rnar,
Non settlement les riches, mais les pau
vres eux-mêmes reponssaient la pauvreté et
ne se souciaient plus que de s'enrichir ou
d'accroitre leurs richesses, en vue des viles
jouissances que l'or peut procurer.
Et, pour la première fois, Jésus vit en
songd sa croix, toute ruisselante du sang
qu'Il allait verser pour les humains égarés...
Mais voici que le cauchomar qui oppres-
sait le divin Enfant cess® soudainement.
L'année 1910 a passé devant ses yeux et, dès
ce moment, II voit venir a Lui,toujours plus
nombreux des anges de la terre qui viennent
le consoler. C'est la foule des communiants,
toujours plus jeunes, qui vont Lui faire
oubli®r la foule toujours plus nombreuse de
ceux qui le méeonnaissent.
GrAce a eux, las années suivantes qui se
succèdsnt dans son rêve ne parviennent plus
a agitar son sommeil. Et lorsqu'Il se réveille,
les petits pastoureaux se pressent plus nom
breux autour de sa crèche, ainsi qu'autour
d'une Table sainte, et l'adorent avec plus de
ferveurqua lorsqu'Il s'est endormi...
Gloire a Dieu et Viie PieX 1
SALLE IWEINS
Mercredi 28 Décembre
(au lieu de Mardi 27 Décembre)
conférence par M J. Bouy, accompagnée
de projections lumineuses d'après les célè-
bres clichés de M. Marnssiaux, ancien
président de l'Association Belg® de Pho-
tograpliie.
Les membres de la Section Yproise du
Davidsfonds auront l'occasion d'entendre
Jeudi prochain k la salie du Volkshuis un
artistique dramatique de tout premier ordre.
Le fameux acteur Albert Vogel, de La
Haye, viendra leur donner une lecture du
drame Coriolan de Shakspeare.
On commenceraa 7 1/2 h. précises. La
renommee d'Albert Vogel, qu'on n'a pas
craint de comparer a Mounet-Soully, est fa
meux a juste titre, Depuis plusieurs années
déjè, son nom a passé les frontières de son
pays natal et son talent a recueilli de chaleu-
reux applaudissements en Belgique, en Fran
ce, en Allemagne, en Roumanie et même en
Japon. Vogel joue en effet avec la même
facilité des drames néerlandais et allemands.
Cet acteur vraiment merveilleux est aussi un
diseur de grand talent. La déclamation 011
jaillissentdebeauxéclats est sombrement tra-
gique. II ne manque jamais de produire sur
l'auditoire la plus profonde impression.
Nos concitoyens ne manqueront pas,
nous en sommes convaincus, une pareille
aubaine. Les membres du Davidsfonds ont
gratuitement accès a la salie, les personnes
de la familie dechaque membre paient o.5o c.
Les nouveaux membres de la société ont
droit aux même» avantages. Les personnes
étrangères a la société paient 2 fr. pour les
places réscrvées et 1 f. pour les premières.
ei
m fij
Lundi prochain, second jour de Noël, a
7 1/2 heures du soir, la vaillante société
de gymnaBtique St Michel, donnera sa fête
aunuelle au Volkshuis, avec un programme
varié.
li iüiililli
Monsieur le Bourgmestre de la ville
i d'Ypres recevra le jour de l'an, de
f 11 heures k midi.
A la veille de l'an, a cette heure d'abonne-
ments et de réabonnements, a l'approcba
surtout de nouvelles et importantes consul
tations électorales, comme épilogue enfin de
ces fêtes oü la Belgique catholique a rendu
un hommage si l ien mérité au plus éminent
journaliste du pays, et, en lui, a l'ceuvre de
toute sa vie le Bien Public reprodui-
sons quelques propos de fin d'&nnée
extraits de ce journal modèle
Pour les catholiques, le Journal est et
doit être, au premier chef, non une entre-
prise de publicité gracieuse ou lucrative,
mais un instrument de propagande. A son
défaut, l'enthousiasme s emousss, l'obscurité
descend sur les ceuvres de bien, le mensonge
s'insinue même dans les esprits loyaux mais
mal avertis, des courants d'impiété et de
haine se forment qui, de proche en proche,
étendent partout leurs ravages.
La oü la prcsse catholique est fiible, bien-
tót l'opinion catholique est désarméele
parti lui-même se désagrège et disparait.
Quant aux victoires politiquss, pures chi
mères désormais
Trop aisément 1'ou se figure que les grands
et durables triomphes électoraux sont le
fruit des efforts qui précédent immédiate-
ment le scrutin.
Pitoyables psychologues, ceux qui se
fiattent de conquérir la sympathie et les
suffrages de haute lutte par des meetings
multipliés, par des feuilles d'occasion, par
la bataille des affiches. Toutes ces mani
festations du zèle et de la dernière heure
sont utiles assurément, et il y aurait péril
pour un parti a ne point prendre part k
cette mêléa suprème, oü les hésitations se
dissipent, oü les courages sexaltent, ou
s'affirme et s'alimente la confiance nécessaire
aux combattauts. Mais gardons-nous de
supposer que ce vigoureux coup de collier
puisse suflSre
LeB déconvenues de nos amis de France
atreatent la stérilité de cette éblouiBsante
fur ia.
C'est en vain que le soleil réchauffe les
terres en friche, c'est en vain que la pluie
tombe sur le solsi le champ n'a été labouré,
fumé, ensemencé si les pierres et les mau-
vaises herbes n'en ont été «rrachées, la
moisson ne léve pas ou ne mürit pas.
L'opinion publique est comparable k ce
chanap il faut, de longue main et patiem-
ment, la remuer, la fertiliser, y déposei de
bons germes, veiller a leur développement,
enlever les chardons et l'ivraie, et c'est
l'ceuvre de la presse Des orages peuvent
éclater encore, sans doute, et détruire en
una heure toutes les espérances mais a dé
faut de ce travail, nul résultat sérieux ne
pourra être obtenu.
Ce n'e3tpas qu'en France,par exemple.les
semailles n'aient été faites. La pullulation
des écoles fibres, la confiance que leur
accordent les honnêtes gens, la haine dont
elleB sont l'objet d'autre part, démontrent
que l'édueation des jeunes couches n'a pas
été abandonnée sans defense a l'enseigne-
ment atbée.
Hélfts 1 ces promesses du printemps
avortent faute d'une organisation cbrétienne
qui graupe et raffemisse les héBitants, faute
d'une presse répandue partout, et qui sarcle
les mauvaises herbes si f romptes a pousser
dans les terrains mal ent re tenue. Réserve
faite de quelques nobles exceptions,la presse
frangaise est aux mains des prétendus
neutres »,des boulevardiers,deB trafiquants
de scandale et d'impiété, et les catholiques
eux-mêmes les catholiques instruits tout
autant que les humbles se livrent trop
facilement a cette presse, préoccupóe sur
tout de fournir a Ba clientèle sa quotidienne
pkture de joie, de potins, de futilités, de
drames d'amour, et absolument incapable
si mêm8 elle en avait envie de défendie
les vrais principes chrétienB.
Considérez en revaeche 1 Allemagne. La
cause catholique, il y a un demi-sièole, y
semblait plus comprise qu'elle ne l'est en
France aujourd'hui. On y comptaita peine
3 ou 4 journaux catholiques, sans crédit et
presque sans lecteurs. Mais sous la verge de
fer du Kulturkampf, les catholiques d'Alle-
magne ont compris et accompli leur devoir.
Actuellement ils possèdent 319 journaux,
dont 2<j6 dans la seule Prusse, et parmi eux
plusieurs qui se classent parmi les plus lus
et les mieux écoutés de l'Empire, telle la
Gazette populaire de Cologne qui
compte 50.000 abonnés et parait 18 fois par
semaine
11 est vrai que les catholiques allemands
font k leur presse, qu'ils considèrent comme
leur plus puissant soutien, une propagande
intelligente et incessante, qui pourrait ser-
vir de modèle en tout pays et même en Bel
gique abonniren, inseriren, correspon-
diren
Qu'on ne se méprenne paB sur la portee de
nos exhortations. Nous ne tendons pas la
sébille pour les journaux catholiques. Ils ont
droit a autre chose qu'a la dédaigneuse pièce
de monnaie qu'on jstte par la fenêtre aux
infirmes, en fermant la croisée pour ne pas
entendre leur pauvre musique. Ils deman-
k être répandus et lus, nonpar pitié pour
eux-mêmes, mais pour la cause qu'ils dé-
fendent. Ils réclament dans les préoccupa-
tions des catholiques la place qui leur
revient, non a raison de leur bonne volonté
seulement, mais a raison de l'appui qu'on
attend d'eux, et que rien ne saurait sup-
pléer. Abonnez-vous-y pour vous mêmes et
pour vos procheset si votre budget le
permet,abonnez-y de plus pauvres que vous,
a qui le journal catholique apporterachaque
jour sa predication laïque et sa consolation
abonnez-y ceux qui hésitent, ceux qui
risquent de succomber sous une propagande
impie s'ils ne trouvent dans un journal
catholique le moyen de défendre leur foi
abonnez-y les communautés religieuses pau
vres abonnez-y enfin les sociétés, les cafés,
les restaurants, toutes les lieux oü les hom
mes se réunissent pour se distraire, pour
discuter. Et n'oubliez pas que, malgré les
défauts qu'on lui reprochera, le journal
j catholique, conscient de sa mission, possède
une puissance d'action a laquelle les orateurs
les plus illustres ne sauraient prétendre. II
f va trouver chez eux les gens qu'il faut évan
géliser il a le droit de pénétrer en des lieux
et des milieux que le préd'cateur doit s'in-
terdire le droit d'approprier sa démonstra-
tion a fiinfinie diversité des circonstances
le droit d'attaquer de front, non le men
songe abstrait et le vice abstrait seu'ement,
mais les calomniateurs eux-mêmes et les
corrupteurs, et de les confondre, et de les
livrer au mépris, et de venger contre eux,
chaque jour, a toute heure, la vérité qu'on
persecute, l iunocence qu'on bafoue, l'Eglise
qu'on difame.
sollicitude toute spéciale dont nous avons le
devoir de l'entourer
Associons-nous done aux préoccupations
maternelles de l'Eglise écoutons les lecons
et imitons l'exemple de nos évêques faisons
a l'ceuvre des écoles catholiques une place
privilégiée dans nos sympathies et dans Ie
budget annuel de nos charités C'est la
meilleure et la plus agréable oflrande de Noël
que nous puissions apport r a Celui qui nous
demande de laisser venir a Lui les petits
enfants,
Bien Public
A'
Dieu soit loué! Voici nos craintes dissipées:
la Reine est en pleine convalescence et son
parfait rétablissement n'est plus qu'une ques
tion de temps et de soins ordinaires.
Et maintenant, au sortir des vives alarmes
que nous causa sa maladie, il semble que
notre affection pour elle ait encore grandi. Et
peut-être sera-ce la, conformément aux des
seins mystérieux de la Providence, le bienfait
de l'épreuve par laquelle la Nation Beige a
passé. Notre attachement a la dynastie et a
l'institution monarchique aura eu beaucoup
de bien de se retremper ainsi dans les alarmes
occasionnéffs par la grave maladie d'une
Reine dont les vertus ont si rapidement con-
quis tous les coeurs.
A une heure oü la Franc-Maconnerie
cherche a renverser tous les trones quelque
peu catholiques pour y substiluer ce régime
républicain ordinairement plus favorable a
ses visées antireligieuses, il était bon que
notre loyalisme devint, sinon plus réel, du
moins plus démonstratif, et que sa manifesta
tion, a l'occasion d'une épreuve du tröne, dé.
couragcèt pour longtemps les républicains,
Francs-Macons ou non, de chez nous. Ces
derniers ont même beaucoup de chance que
la maladie de la Reine n'ait pas eu de dénoü-
ment fatal car l'immense majorité de la
nation les eüt rendus responsables de la perte
épouvantable qu'elle aurait subie. Ii se con-
firme de plus en plus, en effet, que les scènes
de la menagerie en délire ont trés vive-
ment et trés fécheusement impressionné l'or-
ganisme physique de cette nature si sensible
et si délicate qu'est notre petite Reine.
Les auteurs responsables de ces scènes de
sauvagerie, indigne d'un Parlement, même le
moins civilisé, ont compris la faute commise
et, ne pouvant s'en disculper, ont ricané
lorsqu'on leur a parlé de l'influence des emo
tions sur la génèse de beaucoup de maladies.
Or, voici ce que la science médicale la plus
actuelle enseigne. (Nous l'extrayons de la
Quin^aine thérapeutique de Paris, p. 461,
compte-rendu de la clinique médicale de
l'hópital Beaujon, dirigée par le Docteur
Desboves)
Tout chagrin, tout trouble psychique re-
tentit sur le corps, non seulement en deve-
nant la cause de névroses, mais aussi d'affec-
tions organiques. J'ai vu des malades devenir
phtisiques ou cancéreux a la suite de chagrins
prolongés. Ces derniers avaient agi en dimi-
nuant la resistance organique. Je crois égale-
ment que les mêmes causes, pour les mêmes
raisons, ont joué un rè'e dans le développe
ment de certaines maladies infectieuses telles
que la fièvre typl.o'ide. Nombreux sont ceux
qui ont ingéré le bacile d'Eberth, en compa-
raison avec ceux qui ont une fièvre typhbide.
Un affaiblissement momentané de l'organis-
me d'origine psychique a pu favoriser le dé
veloppement de l'agent spécifique.
Lorsque nous nous prosternons devant
l'humble berceau du Messie, lorsque nous
méditons les premiers épisodes de sa vie
terrestre, comment l'Enfant Jésus ne nous
ferait-Il pas songer a l'enfance chrétienne
contemporaine, aux périls qui la menacent,
aux ennemis qui la guettent, et enfin a la
C'était une nuit enchantée que cette nult
de Noè'l et elle l'est encore dans certains pays
oü Ia Foi s'est conservée profonde. Quoi de
plus touchant et de plus fait pour parler aux
ames que cette venue d'un Dieu qui nait au
milieu des plus pauvres, qui n'a même point
de berceau et qui pousse ses premiers cris
dans une étable entre les deux fidèles associés
du labeur de l'homme: le boeuf et l'ane
Les malheureux avaient du reconfort et de
la joie en méditant cette émouvante histoire.
Le ciel vraiment s'ouvrait pour eux la mi
sère leur semblait moins rude, la destinée
leur paraissait moins cruelle quand ils pen-
saient que c'était parmi eux qu'il avait
choisi sa place de Fils du Dieu tout puissant
auquel la terre obéit et qui a semé les étoiles
dans l'espace comme les lampes de son firma
ment.
La légende du Petit Tanneur aura de la
peine a effacer le souvenir de l'Homme-Dieu
qui voulut être, non l'égal des rois vêtus de
pourpre mais le frère de ceux qui souffrent et
qui travaillent. Les discours des ministres
Francs-Masons en voyage, qui flattent basse-
ment ce peuple qu'ils exploitent et qu'ils fu-
sillent lorsqu'ii est las de se laisser exploiter,
ne valent point la simple phrase de Bossuet
Ouvriers, Jésus est de votre corps et l'on
montrait encore dans son Eglise naissante les
charrues qu'il avait faites de ses mains.
Ed. Drumont.
Ce sont done desr milliards de mondes
habités qui se balancent dans les airs car ce
serait prétentieux, sacrilege presque, de sou-
tenir que le Créateur n'a mis dos êtres animés
et intelligents que sur la terre.
Dieu est vie partout oü passe son souffle,
la vie circule. Et c'est pourquoi notre raison
ne peut guère se figurer les autres planètes
sans habitants doués comme nous d'intelli-
gence.
Quels sontils? Quelle est leur forme?
Nous n'en savons rien.
Peut-être sont-ils dans l'état d'innocence
originelle
Peut-être voient-ils Dieu, communient-ils
avec les anges, et possèdent-ils une intelli
gence et un esprit mille fois plus déliés que
les notres
Qui sait même si dans l'échelle des creatu
res intelligentes, l'homme n'occupe pas le
dernier degré Qui sait s'il n'est pas Je plus
malheureux des êtres, le plus déshérité, le
plus infirme, le plus impariait
Et qui sait si ce n'est pas cet exces de
misère qui nous a valu, de la part de Dieu,
cel excès de bonté, qui s'est traduit par un
prodige qui ne se renouvellera jamais, par
l'Incarnation de Dieu Lui-même I
En effet, si dans une famiile, il y a un
enfant infirme, maladif, n'est-ce pas sur lui
que s'accumulent toutes les tendresses de la
mère
Jules VAfricain
H-iJf
Ce titre suffit pour ne pas être lu mais
comme nous n'avons jamais eu Diffusion que
notre prose püt intéresser quelqu'un, nous
n'hésitons pas a entamer ce sujet d'une si
grande actualité, Suivons done ce conseil de
Maurice Griveau Lorsque la pluie tombe,
et dans la maison qui se ferme, verse l'ennui,
ikt
JOURNAL
YPRES
©rgane Catholique
de rHrrondissement
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