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'M na m
AcLs otïiciels
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le comte VERSPEYEN
Le jubilé de M. Verspeyen
Un discours de M. Woeste.
La nouvelle tenue militaire
m m s# p si? iik
La Chambre
Une in fa mie
m
iej os dominical
La toux, les oppressions et
les maux de gorge,
vous avez une distraction toute prête étu-
diez la pluie.
Nous ne voudrions guère braconner sur le
terrain des me'téorologistes, ce qui pourrait
troisser un ami au nom peu estival. (Ceci
pour] les amateurs] de charades^ ne fatiguant
pas les meninges). Nous leur laisserons done
le soin de relever les quantités d'eau tombées
pendant les pluies fines, les pluies d'orage,
les ondées ou draches nationales.
La pluie offre, cn dehors de la météorolo
gie, suffisamment d'autres sujets d'étude pour
l'observateur. Ncus n'en tfffiurerons qu un
seul, de cramte d être <i ennuyeux comme la
pluie. Et e'est précise'ment entrla pluie
et l'ennui que nous voulons établir une cor
relation directe.
On s'accorde généralement a lui trouver
une action déprimante. Le spleen est le corol-
laire de la pluie et du brouillard, et les ner-
veux se ressentent de la monotonie des
ournées sans soleil. Pour un neurologiste
qui désirerait, du coup, atteindre la célébrité,
il y aurait une étude comparative des plus
intéressante a faire entre le caractère des ha
bitants de Naples, d'Alger, d'Alexandrie, ou
de toute autre ville baignée de soleil, et ce
lui des habitants de Salzbourg, de Brest,
d'Ypres, ou autres villes, oü il pleut la ma
jeure partie de l'année. Son mémoire serait
couronné par l'Académie, a moins, toute-
fois, de prendre le chemin du panier. Mais
ce qui est certain, e'est que les princes de la
science alias les médecins enverraient
faire des cures au pays du soleil, les innom-
brables atrabilieux, hypocondriaques, mau-
vais coucheurs et pisse-vinaigre qui encom-
brent la terre. Au lieu d'éreinter les belles-
mères en des couplets tres connus, on leur
offrirait un coupon pour l'express Orient en
partance. La cure tcrminéc, tous ces chers
malades nous reviendraient avec un sourire
d'Avril sur les lèvres.
Si j'étais peintre le métier de roi ne me
dit rien j'aurais a coeur, non de saisir des
effets de soleil, de neige ou de givre, souvent
fugitifs, mais de rendre avec ame et talent ces
elfets de pluie qui donnent a nos concentre*, s
leur aspect spéc'al. Mon pinceau ferait
dégouliner l'eau des hauts pignons aux
tuiles sombres et mettrait des tons de mous
se et de rouille sur les vieux murs suintant
l'humidité. Des cloitres ve'tustes, des bégui-
nages oü le rhumatisme ne désnrme jamais,
des remparts croulants, seraient mes lieux de
prédilection....
Ce peintre vraiment national n'existe pas
encore, mais un poe'te peintre en son
genre l'a devincé e'est Georges Roden-
bach. Son ame iriste et inquiète lui faisait
rechercher les coins les plus silencieux de
Bruges Les canaux sur lesquels évoluent des
cygnes, les béguinages et couverits qui som-
meillent dans les quartiers retirés ont été
chantés par l'auteur de Bruges la-Morte.
Cette architecture claustrale s'accomode d'un
ciel gris et mieux encore de la pluie, que le
poëte a si bien rendue dans ces vers
('h la pluie oh la pluie oh les lentes trainées
De fils d'eau qu'on dévide aux fuseaux noirs du teaips
Et qui semblent mouillés aux larmes des années,
Oh la pluie oh 1 l'automne et les soirs attristants 1
Oh la pluie oh 1 la pluieoh les heures trainees
Qui dira la douleui' sombre du firmament,
Route de eimetière avec d'horribles voiles
Oü les mages vont élégiaquement
Corbillards eahotant des eadavres d'étoiles,
Qui dira la douleur sombre du firmament
Dans le deuil, dans le noir et le vide des rues
La pluie, elle s'égoutte a travers nos remords
Comme les pleurs muets des choses disparues,
Comme les pleurs tombant de l'ueil fermé des morts
Dans le deuil, dans le noir et le vide des rues
La pluie est un filet pour nos rêves anciens
Et, dans ses mailles d'eau qui leur font prisonnières
Les ailes, ces divins oiseaux musiciens
Meurent trés longuement d'un regret de lumières.
La pluie est un filet pour nos rêves anciens.
Comme un drapeau mouillé qui pend contre sa hampe
Notre ime, quand la pluie éveille ses douleurs,
Quand la pluie, en hiver, la pénètre et la trempe,
Notre ime, elle ri'est plus qu'un haillon sans couleurs
Comme un drapeau mouillé qui pend contre sa hampe
une longue pratique, chaque jour le relrou-
vait sur la brèche, aussi vaillant que la
veille, toujoui's prêt a servir la caus de la
vérité, disant ce qa'il croyait être juste a ses
amis comme a ses adversaires et se trom-
pant rarement. Sa clairvoyance, son st le
mordant, cbatié, sobre et rigoureuscment
logique, rendirent a la cause catbol que des
services signalés dont il est inutile de souli-
gner l'i rportance. Au dessus des préjugés,
sant sous le titre Le Bien Public. En cette
memorable circonstance de votre vie, si no-
blement et vaillamment dépensée pour la
cause catboliquedaus le champ de la presse,
a la défense des intéréts les plus élevés de
l'Eglise ei de votre pays, que vous honorez
par vcs talents et vo3 mérites, Nous avons a
coeur de nous unir a votre joie, aux témob
guages de sympathie de vos rotnbreux amis
et admiraleurs, et de vous exprimer Nos
il savait sacrifier ses exigences persoDnelles j sentiments de particulière estime>t bmn-
ne songeant qu'a défendre les deux causes veillance. Comme gage des faveurs divines,
dont il s'était constitué le champion la He- r No s vous sccordons de tout notre coeur, la
Bénédiction Apostolique.
Rome, le 12 décembre 1910.
PIUS, P. P X.
ligiou et la Patrio.
Toujours vaillant, toujours modeste, co
preux des temp< mod roes les défendit l'uue
et l'autre par la parole et par la plume,saus
rien espérer en retour.
Plus dhonneur que dhonneurs fut sa
devise et pour toute récompense, il revendi-
que rhonneur de défendre, dans le journal
dont il guida les déstiné, s brillantes, les
idéés qui lui étaient ckères II a donné ainsi
aux journalistes un exemple maguifique de
fidélité et de fermeté qui méritait d'etre mis
en lumière. C'est pourquoi tous ceux qui ont
l'amour de leur profession se sont associés,
au moiLB de coeur, a la manifestation d'hier.
Journaliste cathoiique, comme le déclarait
naguère le cardinal, MgrMercier, M. Ver
speyen a toujouis ser/i l'Eglise cathoiique
comme elle veut être servie. II symbolise le
chevalier cathoiique dont la devise estDé
fendre l'Eglise ne jamais reculer d'un pas,
rester inébranlablement fidéle a ses frères
d'armes.
II fait bon de contempler une p reille car
rière et c'est pourquoi nous sommes allés
prendre bier dans la vieille cité gantoise des
lecons de sagesse et de fermeté.
ElleB ne manqueront pas de produire les
heureux effets que nous en attentions et
ainsi cette manifestation qui a été grandiose
donnera au journalism® cathoiique plus de
fore®, plus d'énergie et plus d'unité.
S'il y a quelque mérite a défendre vail-
lammeüt, sans peur et sans faiblesse,le parti
auquel on appartient, le mérite s'accrelt de
la fidélité dont on a fait preuve et du dé-
vofiment dont on a donné l'exemple.
C'est parce que M Guillaume Verspeyen
a été l'homme de ce dévoüment, parce qu'il
l'a pratiqué sans relacho pendant un demi-
siècle, qu'hier ses amis et les admirateurs
qu'il compte daas tous les partis sont allés
lui donuer un solennel témoignage de leur
respectueuse sympathie.
C'est le journaliste surtout qui a été fêté,
parce que, épris de sou métier, M. le comte
Verspeyen sut élever celui-ci a la hauteur
d'un gacerdoce.
Ignorant des louanges comme des criti
ques, nul plus que lui ne vécut sa carrière
avec une sérénité et une persévéraace peu
communes, accomplissant avec un talent
remarquab'e la mission qu il s'était imposée.
Ciuquante ans de journalisme 1 Qui dira
ce que cel* représente de tenacité, d'endu-
rance, d'abnégation Rompu au métier par
Partni tous les témoignages de sympathie
qui sont. parvenus a M. Verspeyen, a l'occa-
siou de son jubilé, celui-la sans doute lui
aura été le plus sensible que lui a lait par-
venir le Saint-Père qui tient, on le sait, le
journalisme en grand honneur et sait quels
services la bonne presse rend a 'a cause de
l'Eglise. Ces sentiments d'admuation il les a
exprimés dans une lettre autographs que
S. G. Mgr Stillemans a remise au héros de
la fête de dimascbe en lui adressant ces pa
roles
On a raconté quo Pie X, recavant un jour
naliste, prit une plume, la bénit et la lui
donna en disani Je bénis ce symbole de
votre profession comme mes prédécesseurs
bénissaient 1 épée des chevaliers chrétiens
en leur recommandant de s'en servir sans
jamais blesser injuïtem nt personne, pour la
défense de la Saints Eglise de Dieu, ad dé-
fensionem sanctce Dei Ecclesiae.
Cette mission du journaliste cathoiique,
qui l'a plus magniüquement remplie que le
héros de cette fête Quel autre s'y est acquis
plus de droits au glorieux titre de serviteur,
de défenseur, d'intrépide et loyal chevalier
de la Sainte Eglise de Dieu (Longs applau-
dissemonts.)
Quel déploiement, durant ces cinquante
années, et sur tous les terrains de la pelémi-
que, quel déploiement de style, de verve et
d'éloqueneed'érudition et de savoir
d'energie, de dévouemeut et d'ardeur, au
service de l'Eglise, pour la défense de sa foi,
de sa morale, de sa constitution, de ses
institutions, de ses droits et de sa libsrté,
pour la défense en particulier de son Chef
visible, que ce Chef se comme Pie IX ou
Pie X ou Léon Xlil
Ce u'est 14 qu'un coup d'ceil sommaire et
rapide sur cette carrière gloneuse. i'our en
parler comme elle le mérite, il faudrait faire
l'histoire de l'Eglise en Belgique depuis un
demi siècle Nous verrions le nom de Guil
laume Verspeyen y figurer avec éclat a toutes
les pages.
Mais est il besoi a de reeourir a l'histoire
Depuis longtemps les catholiques beiges ont
voué, comme tels, au rédacteur en chef du
Bien Public une admiration et uue recon-
Au banquet de l'Harmonie royale qui a
eu lieu lundi, a Alcst, M. Woeste s'est expri-
mé en ces termes
Je suis heureux de me trouver ici J'étais
gravement malade il y a quelques mois, je
puis maintenant remercier Dieu, qui m'epar-
gna. Pendant une longue carrière, j ai connu
beaucoup d'umevtumes mais je puis encore
aider a porter le diapeau cathoiique a la lutte^
a la victoire. (Longs applaudissements.)
»La division dans nos rangs n'a dure que
qudques instants. Tout est oublié dei uis
longtemps. On a compris qu'il y a encore
quelque chose qui prime les opinions person-
nelles. Oui, il y avait du danger, et je n'ai
pas hésité a tendre la mainau chef du cabinet.
Nos forces ont diminue', c'est vrai nous n'a-
vons plus que six voix de majorité c'est peu,
mais c'est assez, lorsqu'il y a da la bonne
volonté. Par contre petite majorité, nous
sommes plus forts que jamais. L'opposition
ne peut rien contre nous la discussion de
l'adresse l'a prouve'. II peut y avoir diffe'rentes
opinions, toujours Punion. Grace a cette
union, nous continuerons a gérergfacilement
les rffaires du pays. Nous avons encore un J
long terme devant nous, et si la majorité
reste unie, nous resterons les maitres, mal- J
gré le verbiage des gauches. Autrefois, nous j
n'avions avec nous que la population rurale
la bourgeoisie était libérale. Mais, nous 1
avons fait des progrès. Notre Foi revit, mal-
malgré les attaques de la mauvaise presse.
Ce poison la, nous devons le combattre a
outrance. Nos rangs doivent se serrer d'avan-
tage, l'armée doit se rapprocher des potte-
drapeau. II faut une propagande acharnée
dans toutes les classes de la société.
Beaucoup de voix ouvrières vont au
socialisme, qui devraienl venir a nous.
b Debout pour la Religion Debout pour
nos écoles A l'assaut au moyen de la presse!
A l'assaut par la propagande personnelle.
En avant immédiatement et avec courage
La victoire est a nous si la propagande est
permanente. (.Longs applaudissements.)
«Vous applaudissez Trés bien Mais vos
applaudissements sigeifient que vous travail-
lerez tons, que vous lutterez tous pour la
belle cause cathoiique.
Tous les jours, je cherche oü je puis en
core faire un peu de bien vous aussi vous
devcz le faire n'attendez pas jusqu'a la
veille des élections. Ah que j'aime la vie,
parce que le désir de la vie marche avec
l'amour de la Foi. Conservons notre Fci
cathoiique efc prions pour ceux qui ont per-
du ce trésor inestimable.
M. Woeste a été l'objet d'une ovation in
terminable.
Voici exactement ce qui est proposé jusqu'a
présent par la commission qui a remis son
rapport a M. le ministre de la Guerre.
Pour la tenue de ville, les officiers porte-
ront le manteau gris, porté a volonte avec ou
sans pè'erine de même couleur, la pelerine
pouvant aussi servir seule comme caban. F us
de ceinturon au-dessus de la tuntque p us
de galons d'argent tous les officiers de i ar
mée porteront les galons d'or plus d habit
pour l'artillerie et 1 etat major des places
plus d'épaulettes pour l'artillerie les épau-
lettes seront du même type, d'une part pour
les officiers subalternes, d'autre part pour les
officiers supérieurs.
La troupe portera la capote grise.
Dans la cavalerie, pour les officiers et la
troupe, la culotte et la botte.
Eu tenue de manoeuvres et d'exercices, le
képi (de forme autrichienne ou hollandaise)
sera gris et le même pour tous Les officiers
porteront la vareuse grise. Les grades seront
indiqués au collet.
Les buffieteries seront jaunes.
En campagne, l'armée beige sera done
u grise des pieds a la tête, comme l'armée
allemande, comme aussi, sans doute, 1 armée
fran$aise, pour qui l'on annonce un nouvel
uniforme de ton neutre.
Toux - Rhume - Pastilles Keating, voir aux annonces.
Que libérauxet socialistes, coupables de
cette iiifamie,li8ent ces lignes de YAvenir du
Borinage, orgaue quotidien des socialistes
de la région, dans sou numéro du '20 gov.
1910
On va dislribuer cette année pour les en-
fantsdes «école3 communales» desvareuses.
Les enfants des plus riches et des plus gros
propriétaires da ia commune dont les en
fants vont a l'école communale auront leur
vareuse. Les enfant s des écoles fibres (c'esf-
a dire les enfants des écoles catholiques)
nais8ance qui n'ont fait que s'accrottte pour i qui ont un pèru honnêie.qui descend au fond j
éclater enfin dans cette grandiose manifes- f de la mice ou tiavaille a 1 atelier, pauvre,
tation depuis longtemps le Saint-Siège,pat'
les hautes distinctions qu'il lui a coniéréos,
a reconnu et proclamé ses services et voici
qu'aujouid'hui mêm9 notre Pape régnant,
S i Sainteté Pie X, vient prendre part ii no
tre fête et, voulant donner a M. le comte
Verspeyen une marque, marque absolument
exceptionnelle, d'estime et d'affection, me
charge de lui remettre, a l'occasion de son
jubilé, une lettre autographe qui en sera
comme le couronnement. (Longue ovation)
Voici le texte de cette lettre
A Notre char fils, le comte üuillaumo
Verspeyen.
II nous a été bien agréable d'apprendre
que vous allez prochainement célébrer le
cinquantième anniversaire de vctre entrée
dans le journal cathoiique de Gand, parais-
ea travaillant cependant,ces enfants-la n'au-
ï'ont pas de vareuse. I)es sectaires diront
lis n'ont qu'a aller a l'école communale, ils
auront des vareusea Pauvre fiberté, com-
bien ou a déja fait de crimes en ton nom
N esl-ce pas faire preuve de lacheté et din-
famie cn faisant souffrir des enfants de
froid pares que leurspères et mères prêfè-
rent une école libre ou cathoiique d une
école communale.
PHARMACIEN DE SERVICE
Dimanche 25 Décembre
E. GAIMANT, rue de Menin, 6.
La séance du Mardi 20 Décembre a eté
exclusivemont cotisacrée 4 des interpella
tions relatives aux charbonnages. 11 a sur
tout été question des demandes faitespar les
directions de charbonnages tendaot a obte-
r<ir des dérogations a la loi du 31 décembre
1909 sui la durée du travail dans les mines.
Les socialistes, Maroille et Vandervelde,
se sont vivement opposés a cc qu elles soient
accordées. M. Cooreman, présideut de la
Chambre, est intervenu dans le débat pour j
justffier l'attitude piise par le Conseil supé
rieur de l'jndustfie et du travail, dont il est
égalemont le président, et montrcr que le
Conseil n'avait nullement examine les dc-
mandes tambour battant M.le minis
tre a démontré a son tour que des déroga
tions devaiént être accordées, dans Pintérêt
géuéral et, pour certains cas, dans l'intérêt
même des ouvriers sur 99 requêtes, 64 en
viron seront accueillies.M. Mabille, dé-
puté cathoiique de Soignies, demande au
ministre de so montrer strict les charbon
nages, dit-il, disposaient de toute une année
pour se mettre en mesure d'exécüter la loi,
or, dans la plupart d'entre eux, on n'a rien
fait.
Le lendenaain, Mercredi 21 Décembrela
Chambre alorde la discussion des articles
du budget des voies et moyens.— M. Woeste
examiuant notre sy.tème d'impots, estime
que des mesures particulières sont nécessai
res, mais qu'il n'y a pas lieu de procéder a
une refonte compléte un pareil remauie-
ment provoquerait de trés vil's méconteiite-
menls. M. Carton de Wiart émet des
cocsidérations trés iutéressantes relative
ment aux dégrèvamenls et aux exemptions
dont devraient bónéficier les families norn-
breuses quant a la contribution personnelle.
II recommande aussi la taxe sur la publicité
mura'e qui aurait pour effot de protéger la
beauté des site3 et de supprimer une inégali-
té dont souffr- nt 1. s imprimeurs.
A propos de la patente, M. le ministre
Liebaert oppose la question préalable Adeux
amendements présentésl'un par M.Persoons,
I l'autreparle socialiste Troclet. 11 fait re-
marquer a cette occasion que par la sup
pression du maximum on a mis fin a une
injustice flagrante préeédemment, quels
que fussent leurs bénéfices, les patentablee
ne pouvaient être iinposés a plus de 421 fr. 1
j M. Golaert fait observer que par l'article
ler du projet de loi (qui exempte pree de
4000 artisans) on obtient gain de cause pour
beaucoup de petits artisans qui ne payeront
plus rien ou payeront moins. J'avai3, dit-il,
plusieurs fois entretenu l'bonorable ministre
j de cette question, et je suis heureux de la
solution interventie de sou cóté, le pays
sera fort satisfait deladécision ministérielle.
M. Verbeyen,—- Combien cela représente-
t-il 1
M. Liabaert, ministre des finances.
Cela se trouve dans le rapport.
M. Colaei't. Si M. Verheyen nest pas
content, les contribuables le seront en son
fi.eu et place c'est l'essentiel.
M. Janson ayant parlé en faveur d'un
impót sur les valeurs mobilières, M.Liebaert
lui rappelle que lui même a vote contre cet
impot lorsqu'il a été proposé par M. Graux,
ministre des finatces, sous le dernier gou
vernement libéral. Le même M. Jansou part
ensuite eu guerre contro les couvents qui
détienuent a l'en croire uue fortune énorme.
MM. Liebaert et Woeste protestent contre
les allégations de M. Janson qui voudrait
renouveler en Belgique ce qui s'est lait en
France: ameuterles populations contre'les
couvents pour I be dépouiller et les priver de
leur liberté.
Une longue discussion s'engage ensuite
sur le régime dc-s sucres entre le ministre
des finances et MM. Wauters et Carton de
Wiart.
A la séance du Jeudi 22 Décembre. Mjq
Augusteyns, Buyl, Jourez, Capelle et Pei-.
Boons *>nt proposé a titre d'amendement au
budget des voies et moyens la suppression
du droit de licence.
M.Woeste tout cb rccoi naissant que cette
question est trés importante et qu'il a le
plus vif désir de la voir résolue, oppose la
question préalab'e a l'amendemapt, parce
que le droit de licence est en réalité un im.
pöt communal au lieu d'etre un impot au
profit de l'Etat.
M. le ministre Liebaert appuie la facen
de voir de M. Woeste et propose de porter
en tête de l'ordre du jour la discussion du
projet de loi révisant le droit de licence.
La question préalable est adoptée par 71
voix contre G9 et I abstention.
M. Janson propose de remplacer le droit
de mutation d'immeubles par un impot an
nuel sur le revenu cadastral de ces immeu-
bfis.—La q-estion serasoumise a rexamen
de Ia Commission spéciale de reviser des
droits d'enregistremrnt, mais M. Rosseeuw
fait observer que la tranformaüon preposée
augmenterait de 75 le droit actuel.
Diverses autres questions sont encore
discutées. M. Lemonnier demande l'unifica-
tion ou la modification des tarifs téléphoni-
ques. (Au même moment M. le ministre de
Brocqikvill© faisait cotmaitre les grandes
fignes de son projet de réforme) il s'occupe
aussi, de même que le socialiste Hubin, du
Mont des Arts. M Bersoons soulève de nou
veau la question de la patente des médecins.
L'ensemble du budget est voté par 72 voix
contre 65.
La Chambre aborde ensuite la discussion
générale du conticgent de l'armée.
par la Pastille Pectorale W<héry qui est d'un
goüt exquis et qui ne coüte qu'un franc la grosse
boite.
Le conseil communal de Rousbrugge-Ha
ringhe est autoriséa modifier_le règlemen! de
la taxe sur les chiens.
Par ar. r. du 5 De'ccmbre, M. Soetaert-
Noppe (J a Warnêion, est autorisé, sous
certaines conditions, a transférer dans un bê-
timent situeren cette ville, la fabrique de
tabacs dont l'établissement a été autorisé....
BURGERSTAND VAN YPER
Vei klaringen van den 16 tot don 53 Dec. 1910
Geboorten
Gonlier Joannes, Carlonslraat.
Hubert Robert, Meenensteenweg.
Coppens Petrus Zaalhof.
Huys Andreas, Poperingisesteenweg.
Van den Berghe Karei, Mondstraat.
Castelein Magdaieria, Bruggesteenweg.
Maarten Julianus, Patteelslraat.
Mailliard Maurits, Rijselstraat.
Dt lahaye Gerarda, Jubs Capronslraat.
üepuydt Maria, Surmont de Volsberghestr.
Soenen Jules, Carlonslraat.
De! aerne Daniël, Schuüelaeresüaat.
Huwelijk
Kohlmann René, handelaer te Brussel, en
Dewaele Andriana, z. b. te Yper.
Sterfgevallen
Decroos Colela, 87 j., z. b. ongehuwd, Gd»"
laaf de Stuerslraat.
Gesquiere Maria, i j., Kaaistraat.
Hoorelbeke Desideer,56 j., wever, Wedr,
Fiers Vctorina, Elverdingbeslraat.
Doss-aer Siaionna, II nr., Kalfvaait.
DoensSopbia, 61 j kloosterlinge, ongehuwd
Poperinghesteenweg.
Leleu Francis, 66 j., z. b. ecblgt Laffioo
Pharaïlda, De Haerneslraat.
Poltel Lucia, 2 1|2 j-, Neerstraat.
Allaeys Benedict, 74 z. b. onghuvvd, Rijsse
straat.
Depoorter Julie, 78 j z. b. Wwe Flaha11
Denis, Bollingstraat.
/1 si vou-s souffrez de
Constlpalion. stipation ou d'une
flammation quelconque, recourez avec coll(iaI1j0
la Pilule a. tiglaireuse Walthéry q"'
meilleur retnède que vous puissiez prencir
la boite.
wzf&g*p'x
--Ti*~r«-nïi8iS