i s* m sa at m m at m m m «s «g«e «e m m m Toux - Rhume - Pastilles Keating, voir aux annonces. mmmmmmmwm iK S* ss* 3R 2*. Sf. m W La Soirée du «Davidsfonds» Vogel au Davidsfonds i Au cercle Excelsior de la rue de Lille La Chambre A lignement ^ii^s$ï$i$s£<s£!ssSs$ss£ Le Sénat Chez nos Turners Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Q'ont fait les libéraux pour les pay sans L'école neut re Actes ofiiciels f r i i i - li n 1 ii V flil On ne peut recommencer le passé, et tous )e regrettent mais on peut recommencer l'avenir, et tous l'oublient. E. Marbeau. Bonjour, bon au, a vous, aux vótres Joie, santé, travail et paix dans votre mai- son que les saints anges y habitent, qu'ils y fassent régner l'unique pensée d'être a Dieu, de l'aimer, de le servir que par ce moyen vous acquerriez la vie éternelle. II taut désirer la vie éternelle et rien de plus que ce qui peut y conduire or, il est certain qu en général les biens de cette vie n'assurent pas ceux de l'autre. C'est un grand péril d'être riche en quoi que ce soitle3 grands talents sont en péril comme l'opu- lence. Bénissons le Ciel d'être dans la iné- diocrité et souhaitons qu'Il nous y laisse. Durant cette année il faut prier et deman der k Dieu la grace de n'être pas laches. La grande maladie de notre temps est la lache té. Toutes les audaces visnnent de la et elles iront loin. On rêve le plus grand crime qui puisse menacerl'ordre social,etil s'aecompli ra sans que la société résiste. Qui ne résLte pas, lorsqu'il s'agit de la cause de Dieu, est complice. Nous subirons d'effroyables mal heurs. Le temps vient oü il n'y aura d'heu- reux que ceux qui voudront souffrir. L'oeuvre des catholiques est de prier, d'attendre et de combattre pour la vórité. Louis Veuillot. Rayée du répertoire de la plupart de nos théütres, a cause des complications de la mise en scène et des difficultés de la repré- sentation.la tragédie Coriolan de Shake speare, vient d'obtenir au Volkshuis un trés rif et trés brillont succès. Devant un auditoire nombreux et sélect, dans lequel on remarquait toutes les autori tés civiles et religieuses de la ville, le tra gédiën A. Vogel, du Haag, a incarné avec une maëstria sans pareille et un saisissant réalisme, tous les différents personnages de cette si puissante et originale conception shakespearienne. Ces beaux vers d'un ar chaïsme enchanteur et d'une harmonie déli- cieuseontélé rendns par üejoDg dans une langue k la fois archa'isante et harmonieuss et ce fut un veritable régal artistique que de les entendre déclamer par le grand artiste hollandais. Douó d'un physique imposant et d'une voix souple et profonde il incarna tour a tour les différents personnages du fameux drame avec leurs passions nobles ou désa- vouables, leurs sentiments honorables ou indignes, leurs si complexes psychologies, voire même leurs différents et caractéristi- ques physiques. A chaque type il süt donner un accent, une intonation, une physionomie, une attitude, une grimace différentes et justes. II fut tour a tour l'astucieux et perfide Cicinius a la voix criardo et persifflante, le digne et imposant Ménénius, le jaloux Bru tus, le Plébéien insolent, gouailleur et re- belle, la Volumnia éplorée et suppliante. Mais son talent se manifesta surtout avec éclat dans l'incarnalion incomparable du type du jeune etValeureux Patricien Corio lan. Décidément ce fut una bonne et louable initiative de la part du Davidsfonds de rouloir faire goüter a la population yproise, les beautés du théêtre shakespearien dont un Bi talentueux interprête a relevé et mis en relief, avec une adresse incontestable les subtilités, l'éloquence et les charmes qu'une lecture, même approfondie, ne laisse pas soupQonner l'existence. Aussi, les applaudissements chaleureux et unanimeB qui rappelèrent l'artiste après la chute du rideau le remercièrent des dou- ces et palpitantes emotions artistiques qu'il fit éprouver pendant cette délicieuse et inou- bliable soirée a tous les amateurs d'art et d'esthétique dramatiques. Si le Journal d'Ypres pouvait se mirer en ce moment, son image rappellerait assez bien, je crois, la grimace que fait Satan quand Dieu le force a louer ses saints. En ce premier jour du «Nieuwjaarmaand», le voeu ardent de la Section Yproise du Da vidsfonds est de voir le Nieuwsblad et 1' Ypersche Volk achever, cette année, de supplanter l'organe ami... mais d'expression frangaise. Et c'est en ce même jour que nous voici tout au moins moralement contraint de louanger eet aimable porte souhaits Car, la vérité avant tout 1 Et nous aurions mauvaise grace dissinauler que le Davids fonds nous a ménagé, jeudi, une manifesta tion de virtuosité transcendante, en même temps qu'il s'assurait un petit triomphe lin- guistique, a plus d'un point de vue. Un aveu cependant. Nous avions pris la diabolique precaution de savourer au préala- ble le Coriolan de Shakespeare dans la langue de Victor Hugo, traducteur lui-même de l'oeuvre. (Disons ici avec fierté que cette traduction, revêtu d'une estampille commu nale, nous l'avions patriotiquement arrachée des mainsd'uncommissaire du Davidsfonds.) Pis que cela. Avant de nous en aller en Vogel (comme Mme de Sévigné s'en allait ii en Bourdaloue nous avions poussé Ie macbiavélisme jusqu'a nous saturer de l'har- monie et de l'émotion dramatique des passa ges les plus fameux de Polyencke et d'Hora- ce. Et, sans grand effort d'imagination, nous avions vu des personnages en chair et en os, des Horace et des Camille, des Polyencke et des Pauline, dialoguer passionnément avec des gestes tragiques. Et ceci a fait tort a cela. Toutefois, question a part de comparer les mérites dramatiques respectifs du Corio lan de Shakespeare et des chefs-d'oeuvres de Corneille, et en n'envisageant que les res sources d'interprétation qu'offre la langue néerlandaise, supérieurement ixanié, nous devons reconnaïtre que la force, la souplesse et la richesse de cette langue ont été mises par M. Vogel en un superbe relief. L'acteur a, en outre, épaté son public par sa mémoire et par son endurance prodigieu- ses mais malgré son talent dramatique extraordinaire, il n'a pas réussi a émouvoir, faute de pouvoir incarner avec une illusion suffisante quelques uns des roles dont il était chargé cumulativement. Ce jeu-la, d'ailleurs, était plutót l'acroba- tie, l'athlétisme de l'art scénique, et cela en- levait plus que cela n'ajoutait a l'admiration dictee par un talent supérieur. Au surplus, la ge'néralité du public, peu familiarise avec les richesses de fond comme avec la forme de la langue parlée en scène, ne put suivre le récit et l'entendre jusqu'au j bout qu'au prix d'une fatigue extréme. Par le fait, la majeure partie de l'effet émotif était perdue. Et il nous revient que de fervents amis du théatre ont singulièrement ragé de ne pouvoir filer a l'anglaise au bout du pre mier quart d'heure. Si le Davidsfonds a visé a attiser ie feu de l'entente cordiale hollando-belge en nous rendant plus sympathique le parler trans- scaldin, il a raté son but chez nombre de ses hótes. j Même il s'est plutöt attiré une lègère désaf- fection, au benefice de 1' Hugo Verriest 's Fonds a défaut de Gezelle 's Fonds Nous sommes et resterons en Westflan- dre; et Puisqu'en Russie on est Russe, Que les Anglais sont Anglais, Puisqu'on est Prussien en Prusse, Soyons Westflamands désormais, Tout en respectant le francais. Nous nous garderons bien de déflorer, en la disséquant, l'admirable conférence avec projections donnée, mercredi dernier, par es soins du cercle Excelsior. Le texte, dans son intégrité, comme les vues, de la première a la dernière, tout y était également tiré sur le volet. II nous revient que les 90 vues produites consti- tuaient une sélection faite dans une collection d'un millier de vues rassemblées avec le plus grand soin, depuis deux ans, par l'artiste- photographe qu'est M. Marussiaux, prési dent de la Société beige de photographie. Le cercle Excelsior nous a ménagé la un régal d'art absolument exquis. II a fait mieux. Grace au double talent de MM. Bouy et Marussiaux, il nous a ouvert les arcanes d'un monde mystérieux et inex- ploré pour la plupart d'entre nous. Or, si les conférences purement instructi- ves ou récréatives sont déja excellente chose, il est certain que lorsqu'elles peuvent être en même temps moralement ou socialement bienfaisantes, c'est l'idéal. Et ce futle cas ce soir-la. En faisant la connaissance de la mine, de ses habitants, de ses dangers, nous avons senti croitre en nous singulièrement la sym pathie que nous éprouvions déja pour les travailleurs de la bure. Et ce regain de sympathie, nous ne le ferons pas dévier, a l'instar des socialistes qui ne cherchent qu'a fomenter la révolte de ces intéressants travailleurs contre les duretés de plus chez nos Turners, mais au Cirque. Et nous tenons a en exprimer 110s regrets tout de suite. Ce fut trop le sentiment dominant, aux premiers rangs surtout, peur que nous hési- tions a nous en faire l'écho, en toute fran chise. L'intention de varier le" spectacle et d'ajouter a l'intérêt de la soirée était certes fort louable. Le travail de ces acrobates adultes et étrangers n'était pas sans mérites,.. at non erat hie locus. Trés bien a sa place dans un cirque ou dans un music-hall, il de'tonnait ici par sa truculence sur le gracieux travail de nos jeunes gymnastes. Même execute par les plus grands de nos Turners, on reprocherait encore a ce genre de travail de sortir en majeure partie du cadre d'exercices qui con- viennent a une société de gymnastique. Mais, dans ce cas, le mérite reviendrait du moins a la société même et non a des éléments d'em- prunt. Le spectacle choquait d'autant plus ici que nos gymnastes n'exécutaient, lundi, aucun travail approchant. I Cette impression fut d'autant plus vive chez nous que nous avions assisté, quelques jours auparavant, a une fête donnée par les gymnastes catholiques d'Ostende au profit de la caisse centrale du Volksbond. On y fit également de l'acrobatieet même plus savante que celle qu'on nous offrit ici. Mais le travail était exécuté par des jeunes membres de la société, et il était encadré d'une foule d'exer cices, tout aussi acrobatiques, exécutés par la société toute entière, aux engins de toute espèce: anneaux, barre fixe, barres parallèles, cbeval, etc. sans compter nombre de pyra- mides des plus hardies, le travail avec des haltères de grand poids, la boxe, etc. Et a ce propos, disons que nous verrions volontiers nos gymnastes ajouter a leur gymnastique suédoise le travail aux appareils dont les inconvénients sont largement com- pensés par les avantages qu'il procure, no- tamment la vigueur musculaire et l'audace. Le concours d'éléments étrangers fit tort autrement encore au programme de la soirée, en nous privant de divers intermèdes que nos gymnastes pouvaient rious offrir, témoins d'autres soirées. S'agit-»il de rompre la mono tonie et la sévérité du travail sérieux, les res sources ne manquent pas, même en dehors des pyramides, de l'acrobatie et du travail aux appareils. Signalons, par exemple, dans le program- me de la fête ostendaise, qui dura prés de cinq heures: une guerie olympique des plus amusantes, livrée par les juniors, et un ballet tyrolien, savant et gracieux, mais eo même temps du plus haut comique. Hatons-nous d'ajouter toutefois que nos Turners l'emportent, malgré tout, sous plus d'un rapport, sur leurs trés nombreux et trés savants émules de la Reine des plages. Leurs intermèdes musicaux, par exemple, leur chant d'ensemble continuent des numéros extrêmement heureux du programme de leurs fêtes. Et si nous devons dire a la louange des Turners ostendais qu'ils n'oublient pas, au cours de leurs e'bats, le Denier des écoles, et qu'ils savent, a la sueur de leur front, rendre fructueuse la collecte qu'ils font pour l'oeuvre scolaire nous sommes fiers de dire, a la louange de nos Turners, qu'ils savent, tout en riant et en faisant rire, faire excellente oeuvre sociale. Nous les en félicitons vive- ment. rieux mouvement liberal dans 1 ronóis8e. Séance du Vendredi 23 Décembre La Chambre termine la discussion et pro cédé au vote de la lol du contingent de l'armée. Eile est votée par les catholiques et les libéraux contre les socialistes et M. Colfs. A propos du budget des' dotations, le so- cialiste Debunne tient a rappeler que la gauche socialiste est républicaine et qu elle ne votera pas les dotations royales et prin- cières. Divers membres,parmi lesquels M.Janson, proposent de donner un abonnement général aux chemins de fer beiges aux'membres de la Chambre. M. Schollaerf, chef du cabinet, et M. Woeste combattent cette proposition en invoquant l'article 52 de la Constitution qui détermine limitativement les avantages dont jouiront les députés. L'amendement est repoussé par 77 voix contre 74. La Chambre, après avoir procédé a diffé rents votes sur des crédits provisoires, sur des de'penses extraordinaires du Congo beige et sur des conventions diplomatiques, arrête son ordre du jour pour la rentrée au mois de Janvier. Get ordre du jour sera le suivant i° Le budget du Congo 20 la loi sur les mines 3° le projet de loi sur les pensions des mineurs 4° le projet de revision du droit de licence. La Chambre s'ajourne jusqu'au 24 janvier. Le Sénat est convoqué le 27 Décembre pour discuter le budget des voies et moyens. Plusieurs membres, parmi lesquels MM. Wiener et J. Vandenpeereboom, protestent vivement contre ce manque d'e'gard. Les ministres Liebaert et Schollaert font observer avec raison que le coupable est la Chambre et au sein de celle-ci l'opposition qui a tout fait pour éterniser la discussion de ce bud get. Le président promet de réitérer ses instan ces auprès du président de l'autre Chambre afin d'aboutir a une solution. M Hanrez interpelle le ministre des che mins de fer sur la jonction Nord Midi au préconise un Depuis que l'autonaobilisme a pris une si grande extension, l'étranglement de la rue de jj Lille, au dela de 1 hospice Nazareth, n'est pas sans offrir des dangers trés réels. L'Etat l s'en est préoccupé et a décidé d elargir la rue a partir du cabaret La Belle Vue jusqu'au 5 murs des remparts. C'est avïc ceux-ci que 1 sera établi d'alignement des nouvelles mai- I sons a construire. Un lot de quatre maisons, situées a eet j emplacement, était mis en adjudication le 17 j de ce mois par le ministère de M' Vander- meersch, notaire a Ypres. Trois d'entre elles furent acquises par l'Etat pour le prix global de 6.400 fr. Ce sont les immeubles situés rue de Lille, 161, section H n, 9 163, section H., n. 8, et 167, section H., n. 6 b., 6 c., f leur sort mais il se traduira par la recherche j 6 d., 7 b. Les autres imrneubhs seront acquis et ['introduction dans nos lois et dans nos institutions, publiques ou privées, de tout ce qui peut améliorer ce sort. Sans parler du regain de générosité que nous saurons mon- trer a l'avenir, si d'aventure survient encore une de ces affreuses catastrophes minières cü la commi8ération doit être a la hauteur du malheur. par voie d'expropriation publique et les tra- vaux pourront commencer incessammer.t. Ces travaux d'élargissement donneront a cette partie de la rue de Lille les proportions d'une place publique. II serait désirable que des mesures fussent prises pour que ce coin, tant visité par les touristes, ne fut pas déparé par des constructions trop banales. Mille pardons Mais il nous faut retirer le titre que nous venons d'écrire en vue de par ler de la fête gymnastique donnée lundi dernier, au Volkshuis. Non, nous n'étions Dimanche 1 Janvier C. LIBOTTE, Marché au Beurre, 3i. lieu de la voie souterraine projet de voie surélevée. Le comte de Smet de Nayer invite aussi le ministre a se livrer a un nouvel examen de la question il est absolument hostile a la création d'une gare centrale.il demande qu'on transforme les gares du Nord et du Midi et qu'on relie Ls différents réseaux. M. le Ministre des chemins deferentie- prend longuement la defense du projet de jonction et de création d'une gare centrale il fait tout l'historique de la question. M. de Smet de Nayer re'plique a diverses reprises. II est contredit par M. Jules Van denpeereboom et par le socialiste Coppieters, entrepreneur de travaux publics, qui appuie le projet, le proclame excellent et invite ie gouvernement a ne plus surseoir a l'exécution des travaux. D apres lui ces travaux pour- raient être terminés en 5 ans. M. Dupont annonce que ses amis de la gauche libérale et lui vont se retirer pour protester contre le fait que le Senat est placé dans l'impossibilité de discuter sérieusement les budgets. M. J. Vandenpeereboom. Plusieurs de nos collegues de la droite sont trés gravement malades. Je n ai pas de conseils a vous don ner, mais si le vote échouait a cause de votre retraite, vous auriez devant Ie pays une grave responsabilité. -Le Sénat n'est plus en nombre. 5o mem bres seulement répondent a l'appel nominal. RIEN, dit le Petit Bleu. Les libéraux n'ont rien fait pour les paysans, et en géné ral pour Ie peuple, depuis 1830. L'aveu du journal liléral est a enregis- trer. Consignons aussi rhominage que,a contre coeur, sans doute, le Petit Bleu est oblige de rendre a l'activité sociale des catholiques. Les cléricaux, dit-il, sont passés maï- ties, on le sait, dans l'art d'approprier leur propaganda aux besoins du moment et toucher directement les électeurs, tous les électeurs. lis ont compri3 que, sous le régi me du S. U. même imparlait, il fallait se rapprocher de l'électeur et user des moyens de propagande adéquats au système électoral en vigueur. lis ont done créé tout unfaisceau d ceuvres sodales s'adressant directement aux pay sans et oü la main des peti s vicai- ies se fait sentir d'une eianière occulte. Les libéraux navaient point jusqu'a pré sent songé d utiliser cette force et ii a fallu les résultats des dernières élections législa- tives, pour les decider se mettre en branie. y a bien, depuis quelque temps, un sé- ment de Bruxelles, mais c'est relativ peu de chose,et l'on peut dire,queles/iieV croupissaient dans les errements qu6 ]r tait le régime censitaire, mais qui ne et" plus de mise actuelloment. Ils négüge^nt complètement de s'occuper des elect paysans. e'"'i S A ces électeurs-la, les libéraux n'avai6i pas songé 1 Pensez done L''gitation que socialistes et libéraux ont provoquée a propos du refus d'agréation des écoles normale» de Hainaut, la discussion que ce refus va faire naitre au Parlement les manifestations, les congrè3 dont il devint leprótexte oot montré avec quelle ardeur nos adversaires poursuivent la lutte anti cléricale. C'est le seul point que leurs pro grammes politiques ont de commun et sur cette seule question i's font preuve d'une grande solidarité. Au refus qu'ou leur oppose de faciliter cette déchristianisation, ils répondent par des menaces, par des injures et, Ja oü jjs sont les maitres, par une action brutale ou sonrnoise qui produit les plus lamentab)e8 effets. Ah I elle est peu glorieuss la situation des catholiques et terribles sont les ravages produits par l'école neutre, principalement dans la Hainaut, la plus menacée de nos provinces II faut bien se rappeler les révé- lations, que prod ui sit a la Chambre Pinter- f ellatioa sur le refus d'agréation des écoles normales de Hainaut pour se rendre exacte- ment compte de la situation. II faut parcou- rir l'ótude consciencieuse que vient d'y consacrer M. Pierre Verhaegen pour consta- ter que, loiu d'être protégés par la législa. tion, les catholiques voient se tourner contre eux certaines dispositions de la loi. Ce livre, tout bourré de faits et de chiffres, tout plein de citations et de documents, est d'une lec'.ure émouvaote et ne macquera pas de faire réfléchirles catholiques soucieux de l'avenir de leurs écoles. Non seulement la stricte neutralité est un leurre, mais elle est le plus sur moyen de nous ccmbattre. Cependant, et la réside la solution de la question, tout est loin d'être perdu. En effet, et l'auteur cite de nombreux faits probantsa l'appui de son assertion, la-bas les écoles libres ne sont pas mal vues. Ce ne sont pas, comme certains pourraient le croire, les enfants qui manquent aux écoles libres du Hainaut. Ce sont les écoles libres qui man. quent aux enfants. Qu'on accorde aux ca- tholiques l'gal it des subsides et on re/era un Hainaut chrétien. Or, en lisant ce livre, nous songeons a la phrase du discours du Trone qui lui sert d'épigraphe. C'est au père de familie qu'appartient le droit de veiller a l'éducation et a Pinstruc tion de son enfant, de choisir librement et en pleine indépendance l'école a laquelleil le confiera. Mon gouvernement vous proposera des mesures pour garantir efficacement lexer- cice de ce droit imprescriptible. Cc sont ces mesures que nous attendons avec confiance, c'est l'exercice de ce droit que nous réclamons pour tous, droit de liberté de conscience trop longtemps méconnu jus- qu'ici. Puisse l'apparition de l'excellente étude de M. Verhaegen en hiter la realisa tion. Promotions dans l'armée. Est nomine' colonel le lieutenant colonel adjoint d'etat- major Hagemans (G.) du i«r régiment de landers, commandant l'école d'équitation. M. Van Herck (J.), dirigeant provisoire- ment le magasin de fourrages d'Ypres, offi cier d'administration de 4= classe, est nomme de 3e classe. Est nommé lieutenant, le sous-lieutenant Lefèvre (A.), du i« régiment d'artillerie. Decorations civiques. La médaille de ir« classe a été décernée a MM.DeCorte (H bourgmestre de Zuidschote, et DemoldertU bourgmestre de Zoutenaye. Un arr. r. du 16 décembre 1910 a homol°" gué les modifications apportés aux statuts de la société mutuuliste De Heilige Famil<e< établie a Elverdinghe. BURGERSTAND van YPER Verklaringen van den 23 tot den 30 Dec. Wi" Geboorten Muylle Camille, Veemarkt. Pottel André, Rjjsselstraat. Ollevier Maria, Beurzestraat. Coene Richard, Oude Kongnstraat. Vienne Lydie, Poperinghesteenweg. Huwelijken,Ia. Bourgeois Jules, aardewerker, en Boscar ria, z. b., beiden te Yper. Descamps Leo, ko.dsier te Voormezee Bartier Felicie, z b., te Yper. Sterfgevallen Byg. Andries Apolonia, 72 j.,z. b., ongehuw aelstraat. ,er a Titeca Alexander, 77 j.. eer-vrederec Elsene, ongebuwd, Blverdinghestraat, «3% a N

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2