w m m La Chambre $9«3 ia o m ca Pensees diverses ti* H te Conseil communal Le paisanlers huus l^os chemins de Fer Dimanche 12 Février S.Soa,p;SdYep"r.' littSS'" 31 W Bul- Hepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Bibliographie. cel.e sur les assurances ouvrières, se sont ajoulées a cette bausse pour obliger les pro- ducteurs.industriels et négociants a majorer le prix de leurs articles. Pour faire face a cette cherté de la vie, les consommateurs importants se voient entrai- nés a chercher dans les valeurs de second crdre des sources de revenus plus abondan- tes que celle de la rente. Enfin, ce qui accroit singu'ièrement le coüt de la vie et sa conséquence fatale, c'est la multiplication des besoins, des faux bs- soins surtout. La vie simple disparait. Du haut en bas de l'échelle sociale, c'est une ruée vers le contort, vers le luxe, vers la mode toujours changeants, vers les biens, les meubles, les futilités toujours plus allécbants, vers les plaisirs ofïerts en foule. Les villégiatures, le tourisme, les sports, les voyages, les parties de plaisir de tout genre font maintenant par- tie intégrante de la vie, même dans la bour geoisie modeste, et acculent ceux qui la mèaent k passer outre a la sécurité moindre des placements a gros revenu. II est certain que l'abandon des moeurs chrétiennes, simples et familiales est dóter miné surtout par l'attirance des plaisirs de toute espèce et que les églises se vident paree que les lieux de plaisir se remplissent. Nos confrères du Progrès ne nous i'eront pas accroire qu'ils n'applaudissent pas a cette transformation de nos moeurs et, dès lors, quand ils versent des pleurs sur la baisse de la rente, nous avons le droit de dire que ce sont des larmes de crocodile. Ils peuvent, prendre, eux et leurs amis, la grosse part de responsabilité de cette baisse dont ils favorisent les causes délerminantes. La beauté plait l'esprit amuse la sensi- bilité passionne la bonté seul attache. La Rochefoucauld Tout visage peut être beau s'il est animé par des pensees nobles et aimentes. Miriam. Tout ce qu'on retranehe a sa vanité, on l'ajcute a son mérite. Thiaudière. r*\ Paraille a cette fleur alpestre (l'edelweis) qui croit sur les cimes et qui meurt dans les basses régions, la reconnaissance ne fleurit que dans les natures élevées. Elle est aussi pareille a cette liqueur d'Orient qui ne se garde que dans des vases d'or elle parfume les grandes ames et s'aigrit dans les petites. Jules Sandeau. L'effet propre des grandes crises qui met tent la foi, la civilation même en péril, est d'étendre a tous les chrétiens le devoir de la lutte. Dans les temps ordinaires, chaque fi déle peut s'affirmer dans le soin de son propre salut et de ses intéréts personnels a l'heure des grands dangers, défendre l'Eglise et empêcher nos frères de se perdre, c'est la mission de tous les vrais disciples de l'Evan- gile. Card. Guibert. Un pieux aumönier de prison dit un jour a ses paroissiens Mes bon amis, quand vous étiez dans le monde, vous avez entendu dire beaucoup de mal de la religion, et il vous est peut-être arrivé d'en parler mal vous-mêmes. II y a pourtant une chose certaine c'est que si vous aviez toujours pratiqué ce que la religi on vous commandait, vous ne seriez pas ici. La grande maladie du siècle c'est d'aimer trop ses aises c'est de vouloir gagner beau coup pour pouvoir beaucoup dépenser, beau coup paraltre, beaucoup jouir. C'est une sorte de fièvre a laquelle peu de bons esprits échappent. Ainsi, les meilleures résolutions s'effacent, les plus nobles caractères s'amoindrissent on lutte quelque temps contre le monde ou confre soi-même, et peu a peu on egde a la contagion, et, sans déserter précisément la bonne cause, a laquelle on se, faitgloire d'ap- partenir, on cesse de la servir efficacement. Baron de Gerlctche. Séance du samedi 4 février 1911 Présents MM. Colaert, bourgmestre, président; Fraeijs et Vandenboogaerde, écbevins Fiers, Vandergbote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, lweins d'Eeekhoutle, Lemahieu, Biebuyck, Begerem, conseil- lersVander Donckt, secrétaire. La séance est ouverte a 5 beures 10. M. le secrétaire donne lecture du procés- verbal de la séance précédente, qui est ap- prouvé, Bureau de bienfaisance échange de biens. Le Conseil émet un avis favorable au sujet d'un échange de biens ruraux entre l'administration de la bienfaisance et M. Amand Woussen. U s'agit de procurer une issue a une propriété du bureau de bienfai sance, située a VlamertiDghe. Hospices civils échange de biens. La commune de Zillebeke, qui fait procéder en ce moment k l'6tapierrement du chemin vici nal numéro 7, a sollicité des Hospice3 un échange de biens en vue de l'exécution de ces travaux. Ce chemin améliorera l'accès vers la grande route d'Ypres a Menin. La délibération des Hospices étant sufHsamment motivée, le Conseil 1'approuve a l'una' imité. Bureau de bienfaisance compte 1909 budget 1911.M. Sobry donne lecture d'un rapport sur la gestion de cette administra tion dont le compte de 1909 se cloture par un boni de 482 fr. 49. Co compte, de même que Is budget pour 1911 sont ap- prouvés. M. le président félicite l'honorable rap porteur et rappeile lss services que l'oeuvre dela Goutte de Lait est appelée a rendre a la population ouvrière. M. D'Huvettere. Nous venons d'enten- dre la longue énumération des chiffres des recettes ei des dépeases, mais nous n'avons entendu aucune appréciation sur le mode même d'administrcr.Ce sont quë'ques obser vations générales que je désira présenter a ce sujet. Je suis grand partisan de procéder a l'aliénatioa de tous les immeubles dont les administrations charitaUas n'ont pas besoin pour atteindre le but que la loi leur propose, avec les restrictions cependant qu'il y a lieu de faire. Les administrations charitables vont se modifier dans leur essence même. Alois que primitivement elles n'avaient d'autre objectif que de donner des secours aux pauvrts et de pourvoir k leur entretien, déja elles subsidient les ceuvres telles que la Goutte de Lait, rantialcoolisme, etc. Grace aux pensions de vieillesss et a l'esprit d'épargne qui va sans cesse en se dóvelop- pant, il arrivera un moment oü les secours a la vieillesse ne devront presque plus exister. Des administrations tiès opulantes comme celle d'Ypres n'auront plus qu'a aviser aux moyens d'octroysr leurs secoura d'une faqon qui réponde mieux a cette nou velle situation. M. Biebuyck. Le discours de l'konora- ble membre s'adresse au légistateur et non pas au conseil communal, car il n'appar- tient pas a celui ci de reviser la législation sur la bienfaisance publique. M. D'huvettere. Ce nest pas non plu3 la mission du Bureau de bienfaisance do subsidier Ia Goutte de Lait. Je reviens a ma démonstration. II est a soubaiter quo cha- cun, au déclinde la vie, puisse occuper sa i propre maison, sans devoir recourir j aux aumones des administrations chari tables. Au Congrès des Habitations ouvrières auquel j'ai assiste, il a été admis que le gouvernement conseille aux anministratioDS publiques d'user de leur superflu pour acquérer des maisons ouvriè res commodes et hygiéniques. II existe des catégories d'ouvriers qui parviennent, de leurs propres moyens, a se rendre proprié- taires de leur maison mais il y a nombre d'autres ouvriers dont les salaires intermit- tents ou la charge d'un trop grand nombre d'enfants ne permet pas d'acquérer une mai son par versements menBuels. II a été pré conisé qua los administrations charitables acquièrent des maisons spacieuses et hygié niques et que, sous forme de secours perma nent elles soient données Ypres pourrait commeueer par en faire l'essai. Je propose- rai de faire l'achat de terrains a proximité de la villa, d'y édifisr des maisons ouvrières et de donner ces maisons aux ouvriers qui ne peuvent acketer de maison de leurs pro- pres ressources. M. le président, Toutes les ohserva tions faites par M. D'Huvettere sont parfai- ternent exacte», mais il est vrei que tout cela s'adresse surtout au législateur. En pratique, il faut que le système actuel soit considérablement élargi. Bientó j'espère, Ia loi réglera une foule de ces questions-la. Pour ca qui eoncerne spécialement la bu reau de bienfaisance, ces observations sont I ei autant plus exacfes que M. Capron a con sacré une grand® partie de sa fortune pour faire construire des maisons ouvrières. Le pouvoir central ne s'est jamais oppose k ce que Ton subsidi&t certaines oeuvres tendant a faire diminuer la misère. II faut reconnaitre que tout cela est jusqu'ici fort mal défini. Nous nous trouvons devant des lois vétustes qu'on devrait reformer. M. Begerem. On n'a pas le temps... M. le président. Croyez-vous que l'ad ministration puisse construire ainsi des mai sons pour las louer M. Biebuyck. Certainementil suffirait qu eilo y fut autorisée. M. Begerem. II serait intéressant d'avoir un rapport de M. D'Huvettere sur ces questions. M. la président Cette discussion est absolument improvisée et un mém fire de M. M. D'Huvettere.ne pourrait que nous éclai- rer. Ce n'est qu'un voeu qu'il a émis jusqu-ici. Hospices compte 1909 budget ipu. M. lweins d'Eeckhcutte donne lecture de son rapport, aprè3 s'être excuse, au préala- ble, auprès de M. D'Huvettere de n'avoir pas relate la communication qu'il avait faite en sections. L'excédent total du compte est de 33.060 fr. 68 et celui du compte Godtschalck do 2.999 fr. 07. Les deux arganismes de ce corps, dit l'ho- norable rapporteur en terminant, s'achèvent et se complètent, et bientèt n'en feront plus qu'un. M. ie président !e renrrcie et leCouseil donne approbation. Le budget de 1911 est, a son tour, approu- vé. Propriétés communales résiliation d'un bail. M. Vandenboogaerde. M. Motte Bernard, de Tourcoing, de-mande la résilia tion du droit de chasse sur l'étang de Zille beke et de la location de différents lots de terrain. A la suite des travaux executes a l'étang, la chasse a subi une depreciation notable. Les terres pourront êt.e relouées au même prix. Cette résiliation est approuvée a l'unaui- mité, moins l'abstention de M. Sobry. Propriétés communaleslocation de la pêche dans l'étang de Zillebeke, maison éclusière et terrain. M. ie Président. Nous avoirs pu nous entendre avec un par- ticulier pour louer ce qu'on appalle l'étang de Z llebeko ct comprenant le droit de pêche, la maison éclusière et des terrains. Le prix de location sera de 600 fr. la première année et de 750 fr. les années suivantes. Le nou veau loeataire, M. Paul Lemahieu, déja locataire de l'étang de Dickebusch, exploi- tera les deux établissement» avec sa familie. Le bail commencera a courir le lr mars. j Approuvé a Funi-niooité. Culteéglise Si-Martin travaux de restauration décompte. - Ce décompte, se rapportant aux travaux de restauration du transept méridiona', a I'exclusion de la pe tite sacristie, encore a construire, est ap- prcuvé par le Conseil. Culteéglise St-Marlin restauration des retours du transept méridionalplan et devis. Les pièces relatives a eet objet n'étant pas encore parvenues, ce numéro est rayé de l'ordre du jour. Culte-, église St-Pierreexecution des travaux de restauration, 3série. M. le i resident. Le Conseil de fabrique a transmis une lettre par laquelle il fait con- naïtre que M Vandekerckhove, d'Ingel- muBster, soumissionne, pour cette série, au prix de 47.952fr. 46. II est desirable que ces travaux soient confiés a l'adjudicataire ac tuel, sans devoir recourir a l'adj udication publique qui nepoufrait donner un meilleur résultat. Je pense qü'il y a intérêt a approu- ver la délibération de la fabrique d'église. Approuvé a l'unanimité, moins les absten tions de MM. Vandenboogaerde, Bouquet et Biebuyck. Instruction publiqueécole moyenne budget 1911 cours de gymnastique. M. le Président. Par deux votes déja, le Conseil a refuse de faire ce que le gouverne ment avait proposé1: la nomination d'un troisièms professeur de gymnastique. Nous avons roQu une lettie du ministre des Scien ces et des Beaux-Arts décidant de créer d office une nouvede place de piofesseur. Le Conseil vote le cours a l'unanimité,moins l'abstention de M. Begerem. M. Fraeijs for mule a nouveau sa protestation. Le budget 1911 est ensuite approuvé M Bouquet. - N'est-tl pas question de laménagement do la maison de \L le direc teur M. le président. - D'après la demande qui a été faite, une nouvelle entrée avec escalier devrait être créóe et il faudrait per- cer Ia voüte.Il ne peut être question de faire i.ne oeuvre aussi fócheu3e au point de vue de la fagada. La séance publique est levée a 6 heures 25. Eu comité secret, Ie conseil désigne M. I Pauwels comme titulaire de la nouvelle place de professeur de gymnastique a l'école t moyenne. jj I piononce la suspension pendant six I mois coatre M. Ch: Beckaert, employé au s secretariat communal Mardi y Février. Les pouvoirs de M. Peel, suppléantde M. Busschaert, décédé, sont validés. M. de Broqueville, ministre des chemins de fer, donne dés explications au sujet de l'encombrement des voies ferrées du réseau do Liége eet encombrement a été occasion- né cn partie par la grève des cheminots fracgais, en partie par les crues qui ont en> travé la navigation.il avisera pour améliorer A bref délai certaines gares et prie la Qham bre de lui prêter son concours. La Chambre tarmine ensuile la discussion de l'interpellation au sujet des grèves du bassin de Liége. Mercredi 8 Février. L'ordre du jour de M.Vaudervelde,admis par le gouvernement, est adopté par 114 j voixet 18 abstentions. M. Peel, député catkolique de Courtrai, prête serraent en flamand. La Chambre aborde la discussion et le vote des articles du budget du Congo. M. Fléchet s'occupe du chemin de fer qui doit relier le Katanga au chemin de fer des Cataractes. M. le ministro des colonies declare qu'en ce qui eoncerne les mines du Katanga les prévisions de 1903 sont confirmées.Un grou- pe de mines, celui d'Elisabetliville, est déja exproprié M. Williams estime que les pre miers produits pourront être envoyés en Europe dès le mois d'Avril. M. le ministre donne le détail des subsi des inscrits au budget pour les missions catholique3 et protestante» ils s'ólèvent a un total de 560,000 frs. Divers membres s occupant du Musée colonial de Terveuren et des écoles mondiale et de médecine tropicale. M. Renkin.—Je suis d'avis qu'il nous faut des ceniaines de médecins au Congo. Mais ils ne se présent ent pas ea assez grand nom- bra. Si Paris possède une prefecture et des locaux kilométriques a l'usage de la rousse, j pardoD, de la police, Yprea loge ses sergots dans son incomparable palais muni- j cipal des Halles. Ce qui ne veut pas dire, toutefois.que Ie bureau de police ait le moins j du monde l'air d'être une salie de palais, I bian au contraire. Nous ne dirons pas tous I les airs qu'il a, car qui ne sait sa bomer ni j saitarticler Qu'il nous suffise de dire qu il a suffisamment, et au-dela, l'air rébar- ba^if qui sied a un bureau de police, anti chambre souvent de la prison. Cependant si nos ancêtres pouvaient comparer les installationsactue'les avec leur antique paisanters huus ou maison des apaiseurs, ils ne manqusraient pas de s'écrier dans la langue de Virgile qui leur était si familière Quantum mutatus ab Ulo Le siège principal de la police locale semble avoir été établi, dès les temps les plus reculés, au Sud de la Grand'Place, sur le terrain occupé actuellement par la qua trième maison,a l'Ouest da ia rue des Ghiens. Le Besant, corruption du terme paisanter» ou paisier qui signifie, en idiome yprois apaissurest mentionné déja dans ua document de 1361. Son pignon en bois repo- sait sur un soubassement en pierre, et il était orné de verrières araaoiriées exécutées par notre peintre verrier Matheus Plaete- voet. Ce batinaent était devenu trés délabré vers le milieu du XV8 siècle, et comme il n'était pas encore question, a cette époque, d'ar- chéologues et de restaurateurs, on n'bésita pas a le démolir pour le rsbatir. Nos éche- vins mirent ces travaux en adjudication publique, et il y eut, comme toujours, un plus bas soumi38i'onnaire, qui fut Maitre Joris Wagheman, au prix de 414 livres. A ce prix, on réalisa una petite merveille, d'après les détails fournis par nos comptes communaux. Un nouveau pan de bois fut érigé sur l'ancien soubassement en pierres mais, selon les goüts de l'époque, il fut orné d'une riche polychromie, voisinant heureu- seme-ut avec les grands écussons de la toi- ture des Halles et les ors de sa crête. Douzo grandes roses, six pluspetites, entièrement dorées, de même que les boulons qui les fixaient, ornaient la fagade. Ryke Broeder- lam, un peintre de talent, parent du céièbre Melcbior Broederlam, étoffa ce pignon de trois grands blasons, aux armes de bourgo gne, de Flandro et d Ypres, alternant avec trois solefis dorés, du milieu desquels se détachaient encore les armoiries de France, de Flandre et d'Ypres. Des statuettes enlu- minées se profilaient pittoresquement sur le ciel, et de3 dragons de plomb, formant gar- gouilles, rampaient au bas de la toiture. Au sommet de celle-ci, des girouett9s, pein- teset dorées, faisaient briller au loin les armoiiiesdu due et de la duchesse de Bour gogne, celles de Flandro et d'Ypres. Enfin, a I'entrée du Resant, d'importants lions te- naient entre leurs griffes des écus armoiriés. Ce riche ensemHede sculptures, de peintu- res et de ferronneries, devait faire du pai santers huus un des spécimens les plus nches et des plus complets de I'architec- ture yproise a 1 époque bourguignonne. En 1782, le Besant avait déja perdu Ba destination, et le seul souvenir qui en sub- siste encore, est l'easeigne d'un cabaret etabli dans une des caves de la Grand Place Cette enseigne, qui est un tableau iut reproauit au-drssus de l'inscription Iuden paysanter un personnage se détachant sur e fond des Halles. C'est apparemment un chef-homme de la corporation des épai- seurs commissaire de police de l'époque - habille d'un manteau court, en culotte et come d'un tricorne. j On restaure la police disait, 1'autre jour, une personue >u Jangage habituelle- mentconcis. Quoi qu'on fasse aux locaux actuels, ils ne [feront jamais oublier les splendours de l'antique Paysanters huus Journal de Roubaix. Les communications entre Bruxelles et la partie sud de la province et de la Flandre Occidentale, situe'e au dela de Courtrai, oftrent peu de rapidité et de commodité. En régie générale, les voyageurs dolvent disposer de quelques heures pour effectuer le trajet de Bruxelles a Ypres, a Poperinghe et 1 a Hazebrouck, alors que la distance de nom- breuses villes plus éloignées de Ia capitale et desservies par des trains plus rapides peut être franchie dans des délais plus réduits I .Les députés de cette partie du pays se sont deja fait plusieurs fois, devant Ia Chambre 1 echo de plaintes provenant de la part de Ia population et des industries en particulier I Sur la ligne de Courtrai a Comines les trams de voyageurs roulent k la vitesse dc 48 kilometres a l'heure et sur celle de Cr, mines a Hazebrouck, par Yores »i. de 60 kilomètres. P la VUess« En vue de remédier a cette situation Fad ministration des chemins defer de 1-F decidé de renouveler et de renforr 1. 1 3 de Courtrai a Hazebrouck afin de l»circUl„iond«,„ins d ,„;«r.Tt,re lesse do 70 kilomètres a l'heure En outre" =11= ».«nt de terminer, j®8' I étude del organisation des trains destines i établir des relations directes et plus rapides entre 1 pres-Courtrai et Bruxelles, e'vitant le changement a Courtrai. Le ministre prendre in cessans ment une décision a ce sujet T«.< -Mum- Pastilles Keaiia,, ,aT, a 2 1/4 heures au VELODROME Grand Match de Football entre G. C. Courtrai e* F. C. Ypres Entrée o.25 - Tribunes o.5o Ce match promet d'etre fort dispute, les equipes érant de force sensiblement égale D'ailleurs ce match compte pour le cham- pionnat des Flandres et Ypres dolt le gagner veut seclasser dans la finale de ce cham- pionnat. Nous engageons done vivement tout ce que Ypres compte de sportsmen a assister a cette rencontre et a ne pas me'nager leurs encouragements a leurs concitoyens. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 3 tot den;io Febr. 1911. Geboorten Vangampelaere Antonia, Brakkestraat. Decrock Andreas, Dixmudesteenweg Desaver Andreas, St Jacobstraat. I^eruyter Marcel, Dickebuschsteenweg Neirinck Maria, Kaai (West Verkinderen Emiie, Lange Tbouroutstraat. Huwelijken Bollengier Gamille, schrijnwerker te Ynar «n Louwagie Elisa, dienstmeid te El verdmghe Wr6G0uckf °P°nf ra.ank008n te Handzaeme, Sterfgevallen Hoornaert Joseph, torn, Dickebuscbsteenweg. Kenterghem Amand, ötj.kuiner echtfft Grusson Romanie, Lange Thoilroütstraat straM0yeS°Pbie' 67 L'z' b' ongefluwd St Jacob- lingstreat.6 Juliana'8} J- z- b. ongehuwd, Bol- Vangampelaere Antonia, 2 d., Brakkestraat. StaUestraeatTbe°Pllile' 62 J- 0cht«t. DecerfOd.le, D^bruyne Alois, 3 m Blindenliedenstraat. Brulez Bertba, 2 j„ Rfisselsteenweg. echtgenooft^n'vS' *1bakker> ecbtgescheiden des treat Vandermeerscli Valeria, Dixmu- Van Poelvoorde Francisca. 66 i z h onge huwd, Poperinghesteenweg. Ja?orbSa?thariDa'78j' Z' b' ongek«wd, St- z. b. Wedr Tremery Tegethoff Henri, 83 j. Virginia, Rjjsselstraat. P® Bergn Ludovica, 55 j.. winkelierstfir echtgte Wen is Hector, RüselstraatT Petrus,63 j ,gepensionneerde leeraar, borghestraaL1 Ludovica.Surmont de Vols- VanDriessche Marie, 69 j., z. b. Wwe Varhe- ken Petrus, Poperinghsteenweg Leien Sophia. 69 j. z.b. Wwe Denoortar Ghar- les, Gustaaf de stuersstraat uePoort01 0bar- Dimanche 12 Février E. GAIMANT, rue de Menin, 6'. Les dei uiers jours du Sauveur, Considérations sur la Passionpar le R. P. ALEXIS DE BarbezieüX, O. M. C - In- re» de 297 Pages Prix: 2 fr. 50. CASTERMAN 1 aris-Tournai. Comme Notre-Seigneur dans sa Passion. est plu a exalter et glorifier chaque vertu cn en donnant l'ixemple comment après avoir fustigé les vices durant sa vie publique, a enduré des souffrances incroyables pour r*l r*r i *1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 3