r GRAND CONCERT KATANGA iAlllI Téléphone 52 46 An ée N 4669 Téléplione 52 m ta ei m v m sa >j* w> sa 5* m sa Samedi 18 Février 1911 10 centimes Ie iV Etrennes Pontificates Cercle Excelsior Fanfare Royale Grande conférence populaire avec projections lumineuses Turngilde St Michel Cercle Catholique Sermons Francais Les Aveugles La Soirée mu-icale du 13 février Hommage d'un socialiste •a rfP. jj* s# s* m m Le goüt de la bonne musique On s'abonne rue au Bewrre, 36, Ypres, et Le Journal d'Ypres paralt une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. k tons les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. 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Arschodt, baryton, et de Mademoiselle Mariette Hill, pianiste, lr prix avec Ja plus grande distinction du Conservatoire Royal de Gand. 5. aBerceuse Allemande b/ De Voorspelling MUe Do Vos. 6. Quafuor de i'opéro «Rigoletlo» par le Quatuor vocal. Oscar Roels J. VanderMeulen G. Verdi Piano a Queue de la Maison ERARD, Rue Lambermont6, Bruxelles. K m #5 «S W if* if* if- W*. if* Salle des fêtes du Volkshuis rue St Jacques. sur le par le Dr A. LODKWiJCKX professeur a l'Uriversité de Stellenbosch (Afrique-Australe). ■ca ENTREE LIBRE. DemainfDimanche 19 Février, a 7 1/2 h., eu Volkshuis, Grande Fête Gymnastique. Soirée Tabagie le Lundi 0 mars a 8 1,2 h. précises. par le Rév. Père GODTSCHALCK, S. J. Progbamme le Partie 1Zegeinarsch Oscar Roels jt door de Kon. Fanfare. 2. Cavatinede l'opéra «Faust» Ch. Gounod M.J. Verniers. 3. !-j Quand sous le sombre voile (XVe siècle Le Maistre b/Célèbre Ave Verum W. A. Mozart cI Le petit Jésus (Noël ancien) harm, par A. Gevaert d/ J ai perdu ma femme (cramignon Wallon) A. Dupuis par le Quatuor Vocal Oantois (a Capella). 4. Faniaisie en ut majeur R. Schumann a I Allegro b/ (Vlassig cFinale M»«M. Hill. f 8. Air de l'opéra "La Reine de Saba» Ch.Gounod. Mlle A. Beckers. 6. Trio Final de l'opéra Faustu Ch. Gounodi Mile j)e Vos, MM.Verniers et Arschodt.. j 7. Airvarié L. Hermant pour Trombone avec accoaipagnement de< Fanfare. Soliste M. Julien Desramault- Le Jeudi 2 Mars, et tous les Jeudis suivts, jusqu'au Jeudi Saint, 13 Avril inclus, en f l'église de St Nicolas, au salutde 5 1/2 h. Sujet Les passions humaines contre Jésus (Conférences Evangéliques). 2e Partie 1. Phantasie aus Der Fidele Bauer Leo Falf bearbeitet von Fr. de Coninck. 2. a./ Stabat Mater H. Waelput b/ Ze plukten bloemtjes Wybo M"e A. Beckers. 3. aI Schoon lief, hoe ligt ge hier en slaept (XVIe eeuw)* bSlaap, kindeke, slaap (XVIIIe eeuw) c/ Jan do Mulder (XVe eeuw) oude Nederlandsche liederen bewerkt door Fl. Van Duyse< door bet Zangkwartet (a Oapel'al 4. aWaldesrauchen b/ Polonaise(en mi majeur) M. Hill. Oui, bien aveugles sont ils, et, qui plus est, aveugles volontaires, les sectaires de ranticléricalisme, qui dans leurs leuilles maconniques s'en prennent aux missionnai- res qui évangélisent les nègres d'Alrique. Voyons, il faudrait pourtant être de bon compte Si les francs-masons trouvent qu'il y a trop de religieux, trop de religieuses, trop de couveDts en Belgique et ils le orient lous les jours ils devraient être bien contents qu'une partie de ces milices par eux tant détestées s'en aillen, aux pays i lointaios. j Oui, mais ces missionnaires rrgoivent des subsides de la raèie-patrie, et voila la pierre d'acboppement. jj Qu'ils partent, tant mieux 1 Qu'ils prê- il cbont, qu'ils travaiUent, qu'ils souffrent, H qu'ils meurent, c est leur affaire, mais pas d'argent :j Or, eombieu leur en donne-t-on de eet j argent f ,j Le journal de la Loge en lait le décompte j et arrive, pour 18 congregations, dont une protestante, au formidable total de 560,500 j fr... :j Reprenons ce chiffre. C'est celui qui com- prend tout l'appui pécuniaire accordé par le pays aux religieux et aux religieuses du j Congo. Les premiers y figurent pour 468,500 i fr,, les secondes pour 92,000 fr. Fr. Liszt j Or, que représentent ces 408,500 fr. lis j id. représentent en hommes, 520 missionnaires I et plus de 200 mille chrétiens en oeuvres, 65 écoles, 23 ateliers et colonies scolaires, 36 orphelinats et refuges, 49 lazarets, hópi- taux et dispensaires. 11 n'y a pas a dire comme dilapidation des deniers publics, c'est effYayant Et. qu'y font-ils, au Congo, les missionnai res Ge sont des écrivains que l'on ne pourra pas taxer de partialité catholique qui vont nous le révéler. M. K. Rathgan, professeur a l'lnstiiut co lonial de Hambourg, disait, en 1909, a rinstitut Solvay L'éducation est une oeuvre non seulemont civilisatrice en général, mais de première j importance pour 1 evolution éoonomique. Et 1 dans l'éducation il faut comprendre avant j tout l'oeuvre de la mission, oeuvre qui,certes, n'est pas entreprise pour des raisons écono- miques, mais qu'il faut apprécier aussi sous ce rapport. Ces paroles se trouvent consignees dans le numéro de mai-juin 1909 de la Revue (ma§onniquf) de lTJniversité de Bruxelles Gordon pacha éerivaif Pour óvangeliser l'Afriqpe, il faut des apö- tres,des hommes qui aie. t/abaDdonné toutes i choses,comprenez biet):: toutes eboses, des hommes qui soient morts au monde. M. Roosevelt a dit a son tour La foi religieuse mystique donne a tout homme une valeur dynamique qui se multi- plie dune force bioDfaisaqie pour les autres. C'est elle qui fait sacrifier, non quelques loisirs, mais une existence entière pour le relèvement des races déchues. M. Paul Leroy-Beaulieu, dans son livre sur La colonisation cbez les peuplas mo- dernes écrit La Religion, notamment la religion chré- lienne, avec sa douceur, sa devotion, son amour des humbles, avec le goüfc aussi que certains ordres religieux, les Jésuites, par exemple, ont manifesté pour le progrès ma térie], est la seule éducatrice qui puisse faciliter le contact entre les Européens d'une part, les sauvages et les barbares, de I'autre, et qui par des procédés abréviatifs, puissenon pas subitement, mais en un petit nombre de générations, amener les sauvages et les barbares a comprendre notre civilisa tion et a concourir d son développement. Veut-on des témoignages et des apprécia- tions plus procbes de nous Nous citerons M. Vandervelde. Nous citerons M. Vander Linden, rédacteur a 1'Etoile beige et a la Chronique qui déerivait comme suit ce qu'il avait vu a la mission Saint-Trudon Piés de nous, silencieusement, avec une douctur maternelle, deux religieuses sou- rient aux moribonds, les aident a se soutenir puur boire, prodiguent des mots d'encoura- gement, lavent sans répugnance des plaies remplies de pus, et je m'incline avee uue respectueuse admiration devant les deux cornettes blanches, qui mettent comme une lumiöre de récontort et de charité dans la pénombre de ce milieu de détresse et d'ago- nie. Et le méme constatait encore Les pères et les soeurs ont une autre préoccupation que de sauver des ames. Ils ont réalisé une oeuvre sociale digne d'éloges. Eb bie», pour réalister eette oeuvre socia le, pour enseigner la religion, certes, mais aussi pour faire dispara 1 ire la polygamie, détruire l'anthropophagie, supprimer les guerres entre villages et tribus, empêcber les révoltes, instruire les enfants, apprendre des métiers, créer des centres agricoles, ouvrir la voie au commerce, pour civiliser en un mot, les religieux et les religieuses donnent leur temps, leur argent,leurs forces et leur vie. Que demandent-ils en retour Rien. L'Etat, lui, a qui leur concours est indis pensable et qut voit leurs travaux, leur ap- poite une aide minime, une contribution minuscule si on la compare aux efforts dé pensés et au bien réalisé. Cette aide minime, cette minuscule con tribution, c'est encore trop pour les sectai res libres penseurs. Les pieds sur les che- nets,loin des fatigues et surtout des dangers, ils vaticinent On dilapide l'argent du j peuple pour cléricaliser les nègres 1 Les bons apotres 1... j Mais si on ne les cléricaüsait pas les j nègres, ou en serions-nous ou en serait notre colonie Cléricalisme pour employer l'expres- i sion en honueur daDs les Loges, est ici synonyme de civilisation, et ce n'est pas la l première fois, oh non, dans l'histoire du monde. y satisfaire dans les limites légitimes. Ces paroles sincères, tombées dans lèvres d'un socialiste, doivent faire naitre des le coeur de tous les patriotes un amour plus grand encore pour le Roi, la Reine et le gouverne ment catholique qui, depuis 26 ans, préside aux destinées de la notion. N' us nous demandons comment un libre- penseur pourrait bien civiliser. i Comment, en s'appuyant sur quoi, en donnant quelle preuve, en usant de quel mode da persuasion, amènerait-il les nègres comprendre et a admettre que l'esclavage, les razzias, les pillages, les massacres, lepreuve du poison, l'antropophagie sont des crimes, que la paresse est un vice et que la vie sauvage est un mal Comment 1 Par la force Mais la force nj xiste qu'a la condition qu'ello soit toujours présente etqu'elle re- nouvelle sesmanifestations. Et puis, elle ne convaiuc pas, elle réprime elle ne modifie pas, elle écrase elle ne crée pas, elle em- pêcbe. Le missionnaire, lui, ne parle pas au nom de la force et ne parle même pas en son nom a lui. II parle au nom de Dieu, principe et fin de toutes choses. II enseigne la loi divi ne, basée sur une autorité auprés de laquelle toutes les autorités de la terre ne sont rien et qui transforme les hommes en les faisant col'aborer avec elle a leur propre relève ment. Car le voilA, le secret de la puissance civilisatrice du missionnaire, et voila la grandeur de son action. D'un être degrade ou dóchu, il fait un être conscient de lui-même, de ses droits et de ses obligations, un être qui sait oü est le mal et qui sait qu'il doit l'éviter. Nous voudrions bien voir un libre-psn- seur aller civiliser les noirs au nom de la morale laïque et neutre 1. %l%iif*if*& ifififif* if*if*iPM1& au gouvernement catholique et k la Royauté Une grève a éclaté récemment dans les charbonnages du p.sys de Liège. A propos de cette grève, une interpellation a eu lieu a la Chambre et, dans la séance de mardi, le député socialiste Donnay, après avoir vive- ment reproché aux libéraux leur attitude dans cette affaire, s'est exprimé comme suit Les socialistes ont pris en l'occurrence l'i- nitiative de la conciliation et n'ont trouvé de concours que che\ leur plus grands adversai- res politiques le gouvernement et le minis- tre se sont montrés hommes de cceur. Puis il ajoutait II me reste un devoir agréable a remplir. S'il est vrai que c'est a l'intervention de la Reine que nous devons le concours du icinis- tre, ells a agi en femme de coeur, elle est la digne fille de son père, savant qui avait la noblesse de l'esprit et philanthrope qui s'était attaché a diminuer les souffrances de l'huma- nité. Je dis même que vis-a-vis de la classe ouvrière, elle est devenue plus que Reine elle règnera sur les cceurs ouvriers et son exemple prouve qu'il est encore, dans ce monde des cours, des gens de coeur. Le Roi, a son tour, en intervenant et en félicitant le ministre, s'est montré un roi moderne il a fait tout son devoir. Nous sommes heureux d'enregister pareil- les déclarations prononcées par un adversaire politique. Elle montrent que notre pays est sagement dirigé par un gouvernement qui connait les besoins de son peuple et qui veut Séance trés artistique donnés, Lundi der nier, a la Salle Iweins, et qui méritait un public plus nombreux. II est vrai qu'une partie de musique de chambre n'exige qu'un auditoire s'élite composé d'amateurs et dc connaisseurs. Ceux-ci y étaient, en nombre, et ont vécu deux heures d'inénarable jouis- sance. Dans le programme composé d'oeuvres de maitres des 170 i8e el 1.9* siècles, nos conci- toyens MM. Van Egroo, Arschodt et Van- Houttesesont montrés des virtuoses dans danstoutela force du terme.le premier comme violoniste, le second comme violoncellisfe et le troisième comme pianiste. M. Albert Van Egroo s'est distingue dans l'interprétation de la Sonate en do min, dc Grieg, oeuvre vaste et compliquée.Nous avons admiré une fois de plus son coup d'archst déciBé et sur,son jeu simple et expressif, son beau talent encore mieux apprécié a l'étran ger qu'ici. Les Vprois ont néanmoins donné un démenti a l'adage nul n'est prophéte en son pays en ovationnant comme il le mé. ritait ce talentueux enfant d'Ypres. ML. Arschodt, le chef distingué de notre Fanfare royale, a délicieusement interprêté l'exquise sonate en la min de Ben. Marcello, et fait chanter avec ampleur et sentimenta lisme le roi des instruments a cordes dans les trois oeuvres délicieuses Aria de Bach, Czardas de Fischer et Rêverie dc R. Schu mann. L'auditoire a applaudi avec enthou- siasme ce violoncelliste agréable jouant avec science et interprétant en artiste. En M. L.Van Houtte, l'excellent organiste de notre cathédrale, nous avons retrouvé l'artiste bien connu dont )a technique pianis- tique hors pair s'est donné libre cours dans une suite de six morceaux d'une saveur ex quise des maltres Beethoven, Chopin, Schu mann, Grieg.Chaminade et Mills. Appréciant en plus son merveilleux talent d'accompa- gnateur il a tenu le piano durant toute la séance tout le monde s'est trouvé d'accord pour récompenser par de chaleureuses ova tions, l'effort artistique auquel il s'est soumis. La soirée s'est terminée par l'oeuvre origi- nale et pittoresquetrio en la min. du com positeur danois Niels Gade, chef d'oeuvre classique de i1 ordre. Nos plus vifs remer- ciements et nos chaleureuses félicitations k ces artistes dévoués qui font fleurir, en notre ville, l'art musical. Assez fréquemment en hiver, l'occasion est offerte aux Yprois d'entendre de la bonne musique, parfois grutuitement, le plus sou vent sans grande dépense. Cependant, ces fêtes musicales n'attirent généralement pas un public assez nombreux. Le concert si réussi, donné Lundi soir par MM. Vanhoutte, Van Egroo et Arschodt, ne groupait qu'une élite d'amateurs peu prés toujours les mêmes. II s'y ajoutait un certain nombre de dames, dont les caquetages intempestifs et la faconde vertigineuse selon les expressions du Journal de Roubaix, donnaient a croire que la musique était bien le cadet de leurs soucis. A deux reprises, le quatuor Zoellner joua eet hiver devant des banquettes a peu prés vides. Ce sont la des constatations qu'on a pu faire. Avant de pouvoir tirer des conclusions, il y u - i.m Ms® JOUEN^L D'YPRES ©rgane Catholique de l'Arrondissement 1 1 h' i I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1