«SSRSJSSSBtSte?-1 Hosle"
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La Musée de Folklore
La Chambre
Fa corporation des apaiseurs
Dcrnicres nouvelles
Act< s ofliciels
rmgFm
émr£. ".Os,
Gfea
aurait peut être une petite experience a faire.
Qu'on annonce un concert, donner un Di-
manche soir, aux Halles,avec auprogramme
La Matchiche, la Tonkinoise, la Valse bleue,
lê dernier Cake-Walk paru, et, pour termi
ner, un pot pourri monstre avec accompa
gnement de petards et de coups de canons a
la finale. Je gage qu'on refusera du monde
et que la police, déborde'e, devra faire appel
a la gendarmerie pour le maintien de l'ordre.
II sera peut-être permis alors de dire que
les mots Art et Peuple, semblent encore
inconciliables. La bonne musique était
naguère encore un privilege réservé aux
riches, absolument comme si la fortune pou-
vait ren Ire plus apte a la goüter. Depuis un
certain temps déja, 1'art est en train de se
démocratiser. Des concerts populaires s'orga
nisent de plus en plus nombreux et les audi
tions d'oeuvres classiques sont devenues a la
portée de taut le monde.
Malgré tous ces efforts, la vulgarité doit-
elle l'emporter encore longtemps surle beau
Cet^rt devin de la musique est-il si intime-
ment lié au sens artistique général que sa
compréhension semble marcher de pair avec
une éducation affinée f Nous n'aurions ce-
pendant qu'a suivre l'exemple du peuple le
plus artiste qui soit, les Japonais, qui consi
dered l'ait comme une partie de leur vie.
Des projets de tout genre éclosent jour-
nellement dans les colonnes desjournaux;
mais, de même que certains insectes ou cer-
taines fleurs naissent le matin pour dispa-
rattre lesoir, nombre de projets sont tout
aussi éphémères et disparaissent avec la
feuille qui les langa. Ou bien ils ne sont pas
nés viable», ou bien ils ne resolvent pas
d'exécution par l'insouciance des pouvoirs
publics.
Ne faut-il que délibérer
La Cour en conseillers foisonne.
Est-il besoin d'exécuter
L'on ne rencontre plus porsonne.
Tout autre estl'accueil qu'a regu le projet
de Musée de folklore que nous avons formu
lé dans le Journal du 10 Décembre dernier.
L'idée a müri et pris corps depuis deux
mois, et l'administration, comme nombre de
particuliers, out daigné y accorder un bien-
veiilant iatérêt.
Un noyau, bien modeste encore, a été for-
méetil n'attend qu'un local, modeste aussi
mais provisoire, pour être abrité et devenir
une propriété communale. II comporte, tout
au plus, quelques douzaines d'objets assez
hétéroclites mais cette diversité même
permet déja d'esquisser un classement ou
division par grandes branches.C'estce cadre
que nous avions promis de développer dans
un article suivant.
Domme on pourra en juger, ce cadre em
brasse tout la vie intime du passé, dans ses
phases les plus complexes. II n'a aucune li-
mite d epoque et comprend jusqu'aux objets
que l'invention nouvelle ou la mode d'hier a
mis au rancart, de même que les usages ©u
les pratiques superstitieuses que les idees
modernes ont fait abandonner.
C'est la maison avec ses différents maté-
riaux de construction, soa foyer, ses appa
reils de chauffage et d'éclairage, son ameu
blement, la cuisine, la table, les ustensiles
servant a la nourriture et a la boisson.
La familie et la vie familiale, depuis l'en-
fance et l'&ge nubile jusqu'a la mort et les
réunions funèbres, comprend les travaux
domestiques, les habillements, parures et
ornements, les plaisirs domestiques et ses
rel&chements.
Les professions et métiers alignent l'infinie
variété de leurs outils et conservent les tra
ditions de leurs fêtes patronales, du jour de
l'an, du Lundi perdu.
La vie sociale se déroule a travers l'école
et ce qui s'y rattache, le tirage au sort, le
service militaire, les élections, les sociétés
d'agrément, les jeux populaires, lc-s kermes
ses, cortèges et ommegangen
Viennent l'administration, la justice, la
vie religieuse,cette dernière avec l'éducation
religieuse, les prières, litanies, indulgenees,
confréries, béguinages, pélérinages, proces
sions, ex-votos et tous les objets relatifs au
culte public ou familial.
La sorcellerie avec (out son cortege d'ob
jets rituels la divination l'astrologie les
specters la magie noire les incantations
la cabalistique les sorciers et sorcières,
guérisseurs, conjureurs de maladies et em-
piriques les philtres, recettes de sorciers,
exorcismes, objets cultuels usités pour dé-
tourner les esprits malfaisants, prières pour
exerciser, littérature de la sorcellerie.
Dans la science,se rangent les almanachs
les recettes médicales et appareils chirurgi-
caux, la botanique folklorique, la météoro
logie et images symboliques tirées du règne
animal ou végétal.
Nous tronvons dans la littérature,les pro
ductions des hagiographr s et mystiques, les
personnages légendaires et les types. Dans
la mus:que les instruments et les chansons
S9 ia 19 13 n
Mardi 14 Février
Trois députés socialistes interpellent M.
le Ministre des travaux publics au sujet de
ce qu ils appellent l'exclusion systématique
des produits beiges dans certains travaux
publics et sur le monopole accordé a cer
tains matériaux étrangers. II e'agit de la
question de la pierre beige et de la pierre
étrangère, question qui a déja occupé la
Chambre.
Cette interpellation procure a M. le Mi
nistre Helleputte l'occasionde rappeler les
principes dont il y a lieu de s'inspirer tant
au point de vue artistique qu'au point de
vue économique. II ne faut, déclare t-il,
accorder aucune préférence aux matériaux
étrangers et il faut employer le plus pos
sible de matériaux beiges. Nos ancêtres
populaires. Dans l'art dramatique les
guignok et autres fhé&tres populaires et
leurs affiches.
Enfin, les beaux-arts avec l'infinité de ses
productions en peinture, sculpture, gravure
et céramique.
£3 ^9
Qu'était done celte police locale, nous
demandait-on 1 autre jour, si luxueusement
in3tallée dans sa maison du Besant, dorée,
peinte et armoriée jusqu 'au faite Cette in
stitution était-elle plus ou moins importante
que de nos jours
La comparaison serait plutot difficile a
faire, l'organisation moderne de notre police
ne rappelant en rien celle d'autrefois.Avant
la Révolution frangaise, Je maintien de l'or
dre et la paix entie ses habitants étaient
assurés par une corporation des «apaisseurs»
nom admirablement approprié aux fonctions,
mais qui dégénéra par la suite en celui le
paisiers paisatiters etenfiu besan
ters
Le chef-homme de la corporation n'était
autre que le chef-homme du college des
XXVIIc'est Ie Hofman du Besant désigné
dans 1'octroi de 1430. Ce capitame était
DOmmé a vie par la Grande Communauté
elle même, tandis que les apaiseurs étaient
établis par les cchevins. Par son importante
position administrative et par ses attribu
tions judiciaires, le Hof man du Besant 00
cupait une des situations les plus eu vue de
la ville c était ce quel'argot moderne ap-
pellerait une grosse légume.
L'institution des «apaiseurs» est peut-être
aussi ancieune que la commune même, et,
a l'origine c'étaient probablement les mem
bres du Coiiseil, plus tard les XXVII, qui
remplissaient ces fonctioas. Gramaye et
Sanderus en reportent l'institution avant
l'avènement du comte Gui de Dampierre. Ce
point nest pas absolument tiré au clair
«Les loys donés a échevins et a la commu
nité de la vile dypre par le comte Philippe
d Alsace en 1171 ou 1174, est le document
le plus ancien qui fasse mention de3 pai-
seurs Cette Keure, dans ses articles mul
tiples, énonce a peu prés les mêmes préven-
tions que celles qui reraplissent nosju;e
ments actuels Blessures, violation de do
micile, menaces avec des armes,rapine,voies
de fait, iüjures, mauvais traitements, port
d'armes, faux témoignage, violences, etc. En
un mot,toute la gamme des méfaits dont nos
tribunaux correctionnels ou de simple police
ont a connaiti e. Décidément.les maifaiteurs
n'ont pas i'esprit inventif
Les clefs des portes de la ville étaient gar-
dées par la corporation des apaiseurs, et le
soin d'ouvrir et de fermer les portes leur
incombait. Ces attributions séculaires leur
furent retirées au XVIIe siècle quand la ville
d'Ypres, régulièrement fortifióe, devint une
place de guerre de première importance et
le siège d'une garnison permanente. Le gou
verneur militaire fut investi de la garde des
clefs de la place, et l'ouverture, comme la
fermeture des portes, meme en pleine paix,
se faisait alors avec un luxe de précautions
qui semblerait actuellement bien inutile.
Notre antique institution policière eut des
crises comme un vulgaire ministère.En 1359,
les métiers révoltés, après avoir é!u des capi-
taines h leur choix, s'emparèrent du Besant,
en chassèrent les paisanters et leur chef-
homme, et les remplacèrent par des foulons
et tisserands, que le commun avait choi-
sis.
Sous le régime holIaüdais,un commissaire
philanthrope institua, par testament, une
donation annuelle de 400 pains a répartir
entre échevin,commissaire,agents de police,
employés, sacristain, etc., le surplus devant
être remis aux pauvres.On comprendra eans
peine que, de nos jours, les pauvres béné-
fient de la plus grosse part de cette distribu
tion qui serait plutót humiliante pour ceux
qui y prendraient part. Ce même commissai
re,quelque peu poète probablement,demanda
aussi qu'au jour de la fête du St Sacrement,
des fleurs fussent répandues sur sa tombe.
Journal de Roubaix.
s'entendaient merveilleusement a se servir
des matériaux que la nature avait mis a leur
disposition, mais ils avaient aussi le bon
esprit de ne pas leur demander plus qu'ils
ne pouvaient donner.
M. Buyl iutement dans la discussion et
déclare que le but pcursuivi par les inter
pellateurs est de proscrire la pierre de
Prance, au grand dam des ouvriers qui tra-
vaiilent la pierre blanche.
Ses amis de la gauche, et notamment
M. Monville, s'écrieut qu'il ne conaaït pas
le premier mot de la question.
Un ordre du jour approuvant les declara
tions du ministre est adopté a l'unanimité.
Mereredi i5 Février
Discussion de ('interpellation de M.Lorand
a M. le Ministre des colonies au sujet du
procés entre PEtat et la socióté du Ka sar et
sur la situation que crée a M. B gerem le
mandat rétribuée de représentant de l'Etat
qu'il remplit dans cette société.
M. Lorand se borne a rappeler les fails
il déclare que contrairement k la loi colo-
niale M. Begerem, député.détieat un mandat
d'administrateur, dans une société congo
laise dont l'Etat est actionnaire, et qu'il
touche de fortes sommes en cette qualité.
M. Renkin, Ministre des colonies, répond
qu'en ce qui coacerne le procés pendant
entre l'Etat et la Cie du Kasa'i, il n'a pas a
s'expiiquer, les tribuuaux ea étant, mais il
tient a affirmer qu il a fait tout son devoir
pour sauvegarder les droits de l'Etat.
Quant a la situation de M. Begerem,
l'art. 32 de la loi coloniale lui est-il appli
cable? M. Begerem est msmbre, désigné par
le gouvernement, du comité de la Cie du
KasaiV Cette société poursuit au Congo une
entreprise a but lucratifles fonctions de
M. Begerem sont rétribuées et l'Etat est
actionnaire de la société. Los membres du
comité permanent sont incontestablement
administrateurs. Mais en droit strict, M.
Begerem n'était pas tenu jusqu'ici de ré-
signer ses fonctions de membre du comité
permanent. II a le droit de les conserver
jusqu'eu 1912. S'il est réélu a cette époque,
il ne sera admis a Ja prestation de serinent
qu'après avoir résigné ses fonctions de mem
bre du comité pei manent de la Cie du Kasa'i.
M. Begerem a été nominé en 1901 sans
qu'il ait été iixé de terme a son mandat. Le
gouvernement peut il révoquer ce mandat
avant 1912 Incontestablement, puisque le
mandant a toujours le droit de révoquer sou
mandataire. Si le gouvernement ne l'a pas
fait, c'est qu'il estime ne pas devoir aggra-
ver les régies établies par la loi coloniale et
ensuite parce quil aurait étéinopportun de
prendre des mesuren de rigueur pendant les
négociations en cours.
MBegerem fait ses réserves sur ce qu'a
dit le ministre des colonies de sa situation
dans la Cie du Kasaï et sur le droit qu'il
aurait de le révoquer. M. Lorand n'a pas
démontré qu'il existe une incompatibilitó
avant 1912 a ce moment, dit l'orateur, il
aura a prendre une décision et il continuera
a représenter a la Chambre ses fidèles,
aimés et dévoués électeurs qui lui gardent
leur confiance depuis 25 ans.
M. Franck dit dans quel esprit a été voté
l'art 32 de la loi coloniale.
M. Woeste combat l'ordre du jour proposé
par M. Masson. Cet ordro du jour n'est pas
recevable, puisqu'il constitue une injonction
au gouvernement.
M. Sghollaert le déclare irrecevable ou
prématuré.
Mis aux voix, 1 ordre du jour est repoussé
par 68 voix contre 66 et 2 abstentions.
Jeudi 16 Février
La Chambre aborde la discusiom d'un
projet de loi voté a 1'unanimité par le Sénat
et qui augmeute de 7 dans les grandes
communes et de 10 °/0 dans les petites les
augmentations quinquennales des traite
ments des secrétaires communaux.
MM. Mechelynck et Buysse, députés libé-
raux de Gand, demandent qu'on interdise
aux secrétaires communaux d'etre agents
d affaires et d exercer uu commerce quel-
conque. II déposent un amendement dans ce
sens.
M. Berryer, ministre de l'intérieur, com
bat eet amendement qui susciterait les
malédictions des intéressés. Au surplus rien
n est plus difficile que de préciser ce qu'il
faut entendre par agence d'affaires.
L'amendement est repoussé par assis et
levé.
L'eDsemble du projet est adopté a l'unani
mité moins une abstention.
2* rd$. s* SC 5ft Sft Sft «ft &ff
Fhronique judiciaire
Le tribunal correctionnel d'Ypres s'occupe
en ce moment d'une prévention de fraudes
de liqueurs frangaises qui eut assez de reten-
tissement.
Cette affaire est greffée sur une autre
datant de 1908.
Un nommé Araout, de Dickebusch, avait
été condamné pour détention de Triple-sec
introduit frauduleusement en Belgique. Pen
dant qu'il subissaitsa peine,M. le controleur
des douanes Lahaye lui promit la liberto,
a la condition de lui dénoncer l'auteur de
ces fraudes. Arnout déuoi ga Decorte ümile,
de Poperioghe, et dit qu'il avait vu entre ses
mains une adresse Varlet-Dupuis, Char
leroi.
Muni de ces renseignements, M. Lahaye
commeng 1 ses investigations a la Messagerie
Van Gend, a Ypres, afin de connaitre les
destiuataires de3 liqueurs expédiées j ar
Decorte. II trouva qua c'était Varlet-Dupuis
etdix-sept autres C'est ainsi que l'admi
nistration des douanes acquit la conviction
que Decorte exergait la fraude sur un grand
pied et qu'elle étendait ses ramifications
dans tout le pays.
Douze avocats pbident dans cette affaire
Me Glorie pour Decorte Einile, marchand de
fruits a Poperinghe, sctuellc-ment détenu
Me Lebbe pour Verlet EmTo, cégociant a
Charleioi; M° Falaise pour Wodon Gustave,
négociant a Liège Mc Vander Meersch
pour Pirlot Philomène, veuva l'armentitr,
négociante a NamurMe Carbonelle pour
Léonasd Jules, négociant a Tournai et pour
Van Volxecn Gérsrd, négociant a, Bruxelles;
Me Mel'chair pour Frémie Jules, directeur
du syndicat des liquoristes, a Anvers, et
pour Schfimacker Leonard, marchand de
liqueurs a Anvers Me Junchspour T Kindt
Achille, marchand de liqueurs a Gand Mc
Debrabandere pour Lannoy Edm., hotelier
a Courtrai el. Me J.Nolfpcur Isebaert Oscar,
négociant a Roulers.
L'administration fait défendre ses intéréts
.Par M« Vander Meersch et Me Claeys, du
barreau do Bruges, et par M« Sobry, du
barreau d'Ypres.
La déposition du controleur Lahaye a pris
tout la première audience que le tribunal a
consacrée a cette affaire. Ou sesr trouvé en
presence d'un syndicat de fraudeurs, a-t-il
dit. De Jui'let 1908 a Juillet 1910, Decorte a
regu de Variet une somma de 11.834 francs
par accréditifs. Le fraudeur popeiinghois
plagait du champagne pour Variet clans les
Flandres et notamment a Ypres. II existe une
difference qu'on s'abstient de signaler
entre les étiquettee apposées sur le Triqle
sec vendu en France et celles du Triple-sec
destiné au dépositaire peur la Belgique.
A l'ouveiture de la seconde audience, M.
Vandermeersch l'avocat de l administration
des finances, donne lecture de conclusions
par lesquelles cette administration déclare
se desister des poursuites intentées contre
MM. Léonard, de Tournai, et Van Volxem,
de Bruxelles.
Me Carbonnelle, avocat de ces derniers,
conclut«que le Tribunal donne acte de
ce desistement. Les poursuites sont done
abandonne'es contre ces deux prévenus.
Trois temoins sont ensuite entendusM.
Vannecke, marchand de vins et liqueurs a
Roubaix Desmets, distillateur a Mous-
cron, et Lagauche, comptable de la maison
Wodon, a Liège.
Mc Claeys, avocat de l'administration des
finances, établit que le poids total des li
queurs fraudées s'élève a 7.000 kilos, 't
Kindt était directement en rapport avec le
fraudeur Pciperinghois Decorte. Celui ci
faisait expeditions et touchait le montant des
des factures sans l'intervention de Variet de
Charleroi. Lannoy pratiquait le même systè-
me, sauf, toutefois, que son journal ne fai
sait pas mention de la personne a laquelle il
payait la Bénédictine mais la date corres-
pondait avec celle des expeditions faites par
les messageries Van Gend a Ypres. Isebaert
connaissait Decorte comme fraudeur au
temps ou il etait employé a la maison Del-
haize, a Roulers. II assura au contióleur
qu il navait garde de lui acheter des mar-
chandises. Cependant, deux jours après, il
informait le directeur des contributions a L
Bruges, qu il se rappelait avoir recu deux 1
envoies de Decorte mais qu'il ignorait que
ces liqueurs fussent fraudées.
Le ministère public requiert l'emprisonne-
ment principal contre tous les prévenus.
Me Glorie plaide pour Decorte contre le-
quel 1 administration requiert huit peines.
Sun cliënt, connu de tous comme fraudeur,
faisait de la fraude une véritable profession'
et, comme tels, les faits qu'on lui rcprochè
ne sont que l'exécution de cette profession et
se rattachent a une même intention délic-
tueuse. Ils ne constituaient ainsi qu'un seul
dékt, ce qui est conforme au droit et a la
jurisprudence Me Glorie estime que Decorte,
en pratiquant la fraude ce qui ne cons'i-
tue pas un vol, de l'avis des autorités civile
et religieuse ne cherchait qu'un inoyen de
subvenir a l'entretien de ses onze enfants,
évitant ainsi de recourir a des moyens mal'
honnêtes. Plutot que öe le condamner, on
devrait le décorer
Me Lebbe pour Varlet-Depuis, aCharleroi,
demande la condamnation conditionnelle,
son client étant en aveu, Le relevé des expé-
Hions faites par les messageries Van Gend
est inexact. Entre celui-ci et le relevé des
envois d'argent, il n'y a pas de concordance.
Le doute dort bénéficier au prévenu.
McNolf, deCourtrai, plaidant pour Ise
baert de Roulers, de'montre que celui-ci n'a
pas connu l'origine de'lictueuse des liqueurs
Mu Debrabandere, pour Lannoy, Lötelier
a Courtrai, a établi que par l'envoi en ffits de
la liqueur Cointreau, le prix de cellc-ci peut
être notablement diminué.
Un témoin est encore entendu M. Breffe,
courtier a Liège, qui dépose sur les ristour-
nes accordées par les maisons de commerce a
leurs clients.
Me Juncks pour t'Kindt, marchand de
liqueurs a Gand, assure que son client a été
d'entière bonne foi, puisqu il payait a Decorte
le piix normal des liqueurs.
Me Melchair, pour Frémie et Schumacker
a Anvers, a pluidé le droit et le fait.
Me Faloise pour Wodon Gustave a Liège,
montre que son client ne connaissait pas la
provenance de ces liqueurs dont Ia quantité
était trés petite, eu égard a l'importance de
ses affaires.
Me Vandermeersch pour Mme veuve Par-
mentier a Namur, plaide la bonne foi de sa
cliente. Celle ci a acheté les liqueurs a une
maison qui avait a faire face a des éche'ances
et n'a traité qu'un seul achat de Béne'dictine
La seance est levée a 6 heures et remise
pour continuation et prononcer a mardi, a
heures de l'après-midi.
Au.moment de mettre sous presse
nous apprenons que le gouverne
ment vient d'informer notre admi
nistration communale qu'il inter-
viendra du moitié dans les frais de
restaurations, évalués a 180.000 fr.,
du remarquable cloitre et de l'abbaye
de St-Martin.
Notre édilité qui ne manque aucune
occasion d'embellir la ville et de
rendre a notre cité son ancienne
splendeur a droit aux éloges et a la
reconnaissance de nos concitoyens.
Ad multos annos 1
Un subside defr. 532,74 est accordé a la
fabrique de léglisede Wulvergbem pour la
restauration de l'église un subside de fr.
10,421-76 a la fabrique de l'église de Saint-
Martin, a Ypres, pour la restauration da
transept méridional de l'église.
Par ar. r. du II Janvier 1911, la commis
sion administrative de l'institution roya'e
de Messines est auforisée a céder de gré a
gré, moyennant le prix de 3,300 francs, un
terrain d'une coutenance de 22 ares, sis a
Wytschaete, cadastré section C, partie du
n° 685 E.
Un subside de fr. 10,412 50 est accordé a
la fabrique de l'église de Comines, pour la
construction d'une nouvelle église fr.
4.021-26 a la fabrique de l'église de Dranou-
tre, pour la construction d'une tour a
l'église.
Taxes couimunales. Le conseil com
munal d Ypres est autorisé a percevoir une
taxe sur les chevaux, etcelui de Voormezeele
sur les chiens.
La médaille civique de lre classe est ac-
oordée a M,n« Thiry (P.), institutrice a l'ln-
stitut royal de Messines k MM. De Molder
(E. h et Mennens (J. II.), tous deux sur-
veillants de lre classe a l'école debienl'aisance
d Ypres
M Wi Si M Si M fr
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 10 tot den 17 Feb. 1911.
Geboorten
Scbeerlinck Heliodore, Paradijsstraat.
Six Camille, Gustaaf de Stuerstiaat.
Jacob Solange, Rijselstraat.
Hof Hoger, Neerstraat.
Huwelijken
Decheiver Jéröme, meubelmaker, en Pinat
Irma, werkvrouw, beiden te Yper.
Dool a eg be Gustave, mekaniekwerker en
I-euridoD Stephanie, z. b., beiden te Yper
Sterfgevallen
Denutte Celesta, 2 jGrimminckstraat.
llsbau André, 5 m Lange Meerschstraat
Cliercbye Georgius, 6 m., Doorgangstraat
»««-
«SS' 61 Lange
RÜsélstraaL'rUS' j Z'b W6dr- Dov°e Adölo,
nnh°y CA°letr' 89 j z' b-.ongohuwd, Bollingstr.
C li a r lesAr set! a a'l s t°r a a eC",gt<3 Deholla»der
eChtgt0
dours Sophie^'zaaltior. k'0ermali0r' echtgt D
Hondslraat.10' 8'i'' Z' b'* Wwe Tüiebault Petrus
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Toux - Rhume - Pastilles Keating, voir aux annonces.
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