Murillo et son oeuvre. PRO JUSTITIA Pensions de Vie UI sse La conférence donnée mardi dernier au »u cercle i Excelsior par M. Jules Vanden Heuvel a été un veritable régal artistique et littéraire pour tous ceux qui ont eu la bonne fortune d'y assister. Les abonnés et auditeurs se pressaient plus nombreux que jamais dans la salie Ivveins une chaleureuse ovation salua l'en- t.'ée de l'éminent ministre d'Etat. Nul n'ignore les brillantes qualités qui distinguent M. Van den Heuvel comme homme d'Etat, professeur, avocat et publi- C|&te mais ce fut une révélation pour le public Yprois que d'apprendre a l'apprécier comme conférencier et critique d'art. Murillo naquit a Seville en 1618 et y unourut en 1682, des suites dun accident, «prés avoir été célèbre pendant 37 ans com me le maitre incontesté de la peinture reli- gieuse. Son oeuvre, qui est considérable, reflète l'incomparable sérénité de sa vie; elles s inspire presque toute entière d'une foi ar- dente et pure enfin elle est iéaliste a l'exem- ple de 1 oeuvre des deux autiesgrands maltres espagnols qui précédent immédiatement Murillo, sansque néanmoins ce réalisme», fruit d'une observation attentive et raisonnée, soit poussé jusqu'a l'exagération comme par- lois chez Ribera ou iusqua lati inutie comme dans certains portraits de Velasquez. Une vue de la Calhédrale de Seville et quelques oeuvres de Ribera Martyre de St Barthélemy ainsi que de Velasquez (portrait équestre de Philippe IV) servent d'introduction a la série nombreuse et d'une si rare perfection des clichés représentant les principaux tableaux de Murillo. A l'ordre chronologiquc, M. van den Heuvel préfère l'ordre logique il fait «pparaitre en groupes successifs les oeuvres dans lesquelles le mattre espagnol a traité le même sujet. Cette méthode lui permet d'cta- blir des rapprochements ou plutot des con- trastes, entre des oeuvres de maitres de ditiérentes écoles ces comparaisons mettent en évidence d'une facon saisissante la raa- niére qui caractérise chacun d'eux. Pour ne citer que quelques exemples, le conférencier montre et analyse des toiles de Rubens (1'education de la Ste-Vierge), du Lor lége I'adoration des Bergersde Rem brandt Jésus a Nazareth), de Rubens et de Jordaens {1'enfant Jésus et St-Jean-Baptisle) el il met en parallèle avec elles des oeuvres correspondantes de Murillo. Comme les scènes représentées par Murillo sont vécues, empreintes de simplicité, de douceur, de piété confiante el na'ive Au contraire, chez 'e Corrège, aussi bien que chez Rubens, Jordaens et Rembrandt, la pensée religieuse est presque complèlement absente; les scènes évangéliques semblent ne leur être qu'un pfétexte pour étaler de riches costumes et de soniptueux décors, produire des effets de lumière saisissants et peindre de charmants angeletg. Pendant longtemps Murillo n'a été connu chex nous que par ses scènes de la vie des mendiants et des paysans. Mais c est aux poèmes qu'il a consacrés Saint Antoine de Padoue et surtout a ses Immaculée Conception qu'il dut la renorn- mée et c'est a ces oeuvres-la encore que va principalemcnt l admiration du peuple espa gnol et celle des artistes du monde entier. Murillo peignit une trentaine de fois au morns VImmaculée Conception la plus connue est celle que possède le musée du Louvre, mais la parissinna du Prado a ladrid lui est incontestablement supérieure. M. Van den Heuvel termine sa remar kable conférence au milieu des applaudis- «ements enthousiastes. Nous nous faisons volontiers l'interprête du nombreux audi- toire qui 1 a éccuté avec une si vive attention, en le priant d'agréer nos remerctments et nos 'élicitations pour cette inoubliable soirée. .al jap .jf, Le Tribunal Correctionnel de notre Ville avail a juger, Mardi dernier, quatre mem bres du Bureau de bienfaisance de la ville de operinghe, prévenus d'avoir fourni pour compte de Tadministration charitable dont étaient membres, certaines marchan- discs provenant de leurs magasins. Le Tribunal était présidé par Monsieur L. Biebuyck, Président. Monsieur Vander Hey. de, Substitut du Procureur du Roi, occupait p s,e8e du Ministère public. M» Colaert et Legerem étaient a la barre de la défense M« Glorie, d'Ypres, et Desagher du barreau da Uand, devaient assister les parties lésées par 1 infraction. Lette affaire, banale entre toutes, eüt pu CtrC el eüt été instruite et jugée en quelques minutes si certain habitant de la ville de Poperinghe n'avait cru devoir se dresser en ▼«ngeur de Topinion publique, de cette opinion publique la, tout au moins, qui nest qu un compose' de la bêtise de chacun mul- Up'ié par tout le monde. Nous croyons ne pouvoir mieux faire Pour ne pas nous exposer a dis erreurs - que de relater, en résumé, les débats Nos lecteurs y verront qu'un sentiment politique »eul inspire' la dénonciation. i Le premier témoin entendu est C.Rabaut, boulanger a Poperinghe II se plaint de ce que le Bureau de bienfaisance ne fait pas procéder a Tadjudication publique pour la fourniture du pain destiné a être distribué aux indigents II se dit victime des agisse- ments des administrateurs qui ne se fournis- sent plus chez lui depuis quelque temps. Les membres du Bureau accordent lerrs préfé- rences aux boulangers qui, pour eux et pour leur familie, font des achats dans leurs ma gagins. Après Ia déposition de ce témoin, Maitre Glorie déclare qu'il se dispose a se constituer partie civile, au nom du témoin. Maitre Colaert, conseil de MM. Delbaere et Dec it conteste a ce!ui-ci le droit de se con stituer et conclut a la non-recevabilité de cette demande. Mattre Desagher développe les arguments qu'il croit de nature a prouver la parfaite recevabilité de Taction civile. II se base tant sur l'intéi êt mate'riel que sur Tintérêt moral qu'a le témoin d'intervenir au procés. Intérêt matérie! L'artic'e 245 du code pénal est la base de la prévention. Messieurs les administrateurs du Bureau de bienfaisan ce ont occasionné a Rabaut un dommage, notamment paree qu'ils n'ont pas eu recours a Tadjudication publique et en n'achetant plus de pain a sa boulangerie Les agisse ments de ces messieurs consistaient, d'ail* leurs, a laire les commandes de pain, de préférence chez les boulangers qui se four- nissaient dans les magasins des administra teurs. C'est ainsi que Rabaut n'eüt une commande de pain que chaque fois que lui- même avail fait un achat chez l'un ou l'autre administrateur. Le dommage matériel lésulte done direc- tement des faits eux-mêmes de la prévention. Quant a Tintérêt moral, il consiste, d'après mattre Desagher, en ce que lout citoyen qui porte plainte a la Justice, a le droit de sou- tenir cette plainte et de Tétayer devant les juridictions qui doivent en connaitre, paree qu'il est important pour le plaignant de faire constater la réalité et la véracité des faits qu'elle contient, de fagon a ne pas s'exposer a se voir désavoué par Topinion publique qui s'est emparée de la conuaissance des faits mis au jour par le plaignant. Maitre Colaert dépose des conclusions dans lesquelles il combat la fagon de voir de mattre Desagher Rabaut est boulanger et nen que boulanger Quel dommage matériel peut subir un boulanger de ce q- e les admi nistrateurs du Bureau de bienfaisance ont fourni pour compte du bureau des étoffes sortant de leurs magasins Quant au dommage m iral le témoin Rabau n'agit pas et ne saurait pas agir, en Tespèce, par Taction populaire, laquelle exige outre la lésion d'un intérêt general, celle d'un droit privé propre a Rabaut. II ne pourrait agir par Taction ut universi par ee qu'il devrait rapporter Tautorisation de la Deputation permanente. II appartient au Ministère public stul, chargé de cette mis sion, d'assurer la mise en mouvement de Taction publique et de veiller a la répression des délits. Maitre Desagher dans une courte réplique reprend les arguments qu'il a déja déve- loppés. Maitre Begerem a la parole On oublie complètement, dit-il, la seule chose en discussion et la seule sur laquelle doit porter le jugement du TribunalQuelle est exactement la prévention qui pèse sur MM. Brutsaert et Vantomme? Les conseils de Rabaut disent que cette prévention a pour base l'artic'e 245 du code pénal. Cela peut être exact. Mais il ne faut pas oublier que eet article prévoit des préventions de nature trés divetse. Or, que r.ous reproche le Minis tère public? Est-ce de n'avoir pas procédé a une adjudication publique de pain Nüllc- ment ce reproche, d'ailleurs, porterait sur des ag'ssements d'ordre purement admini- stratif el le Tribunal ne pourrait en connaitre en vertu du principe de la séparation des pouvoirs administratif et judiciaire. Le seul fait dont nous ayons a répondre est celui d'avoir, au mépris de Tarticle 245 du code pénal, fourni pourcompte du Bureau de 1 ienfaisance des marchandises que nous débitons dans nos magasins. Ces marchan dises sont uniquement des étoffes, des litems etc., rien d'autre. II en résulte, a toute évidence, que Ra baut, boulangern'a subi et n'a pu subir aucun dommage matériel qui strait la cou- séquence et le résultat direct du seul fait dólictueux imputé aux prévenus et que, dès lors, il ne peut être admis a se coustituer partie civile. Quant au dommage mora', on Tapergoit moins encore que Rabau ait dénoncé Es faits,en résulte t-il pour lui le droit d'inter venir pour entendre Jéc'der qu'au point de vue pénal, sa dénonciation a un fondement. Ne confondons pa9 intérêt et dommage 11 appartient au mi.istère public seul, tauf les cas oü les particuliere sont dans le cas de pouvoir agir ut singuliou ut uni versi et nous avons vu que tel n'est pas le cas de Tespèce de poursuivre la réprts- siou des délits et de soutenir accusation devant les Tribunaux. Dans le systême de Rabaut, comme tout citoyen a un intérêt moral avoir réprimer les délits, il faudrait accorder a tous les habitants du royaume et pour toutes les infractions, le droit de se constituer arti civile. Conclusions au rejet. Le Tribunal a statué conformément a ces conclusions et il a passé outrca Tinstruction de Taffaire. L' s divers témvins ont été uuanimes a déclarer que persennellement ils n'avaient aucun reproche a diriger contre les préve nus. L'instruction établit que ceux-ci ont, suirant un usage constant a 1 ope: inghe iait quelques livraisons de trés peu d importance pourcomptec'u bureau de bienfaisance dont ils étaient administrateurs. Dans leurs plaidoiries sur le fond de Taffaire, Maitr s Colaert et Begerem ont fait remarquer que toute cette affa're a un but politique. Al,r« Begerem, le premier s'exprima comme suit Une lettre lu 26 A.> ril 1909, écrite par Rabaut au Procureur du Roi d'Ypres porte notamment qu'il a été ti ompé en npposaut sa signeture au bas de la lettre du 24 Avril adressée a Mijnheer den Vo'machtigde et qu'il n'a reprocher aux administrateurs du bureau de bienfai sauce que qu Iques iriégularités. II recon nait aussi que la lettre du 24 Avril la lettre dénonciatrice lui fut présentée par certain Dehe<*gher, commis a la Société des anciens pompieis d'Ypres. Ce nest pas la première fois que des lettres lui étaient piésc-ntées a, la sigoatu e par celui ci pour se plaindre des agissements de cette admi nistration. Les termes de cette lettre, dit '.'honorable défenseur, justitient les soupgons, qui por tent a cioire que Rabaut u était quun homme de paille et que toute cette affaire* a un but autre que celui de faire réprimer un dé'it. Ces soiij-gons se traLsforment sn cer titude pour qui se souvient qua la Tribune du Pat lenient beige une interpellation a vu le jour relativemeet a la transgression par les uembr s du bureau de bienfaisance du décret de Messidor qui exige Tadjudication puMique pour les fouruitures a faire aux ii digents. Mais chose étrange les réclamatio s dont Rabaut s'est fait Técho, émauent prétendfimeut de boala* ge s. Or, il se fait qu'actuellement encore tous 1*. s boulangers de Poperinghe, a la seu'e exclusion de Ra baut, sol'icitent par petitio: a l'autoii'é compétente, le main tien de la situation actuelle et protestent contre l'app ication du faineux décret de Mes idor Fait plus singu'ier encore Rabaut qui se plaint d'etre 'ésé dans ce qu'il iippt-lle ses droits, a oublié sans doute que, comme ses collègues en boulangerie, il a fait en 1908 et en 1909 de3 livraisons de ses produits pour compte de Tadministration qu'il incrimine C'est du cynisme Me Begerem conclut a Tacquittement. M8 Colaert, pour ses ciieuts, fait r ssortir combien les clie ts qu'il a Thonneur de defeudre sont gens honnête-. Et sa pré- sence k la ba. re mettra fi i a uae légei de qui voulait qu'il 11e se serait pas présente pour défendre une cause de cette nature. C'est lui faire trop d'honneur, dit- il. Non seulement il a consenti a présenter Cette défense, mais il a cru que c'était son devoir d'en agir ainsi, paree que le.- faits qu'on impute k Messieurs Delbaere et Decat sont insignifianls et que la dé:oociation n'a pour but que la satisfaction ma'saina de chercher a éclabousser des adversaires po- litiques. Le Tribunal ne fera pas éjho a pareille plainte et renverra ses cTents d. s fins de la poursuite. Le Tribunal, après en avoir délibéré, en Chambre du C jnseil, prononce un jugemeut par lequel il condame chacun des prévenus a 26 fra cs d'amende avec suisis a Texécu- tion Et voili comment se termine a la g aode coi fusion de ceux qui sont r^stés dans la coulisse, cetto affaire qui valait tout au plus que lc Tribunal put la traiter comme une cause des plus banales et sans tout 1'ap- parat doM ont voulu Tentourer ceux qui, seuiblant avoir peu de confiance dans les avocats d'Ypres, out trouvé bon de se payer Ie luxe d'un avocat ét* aager. Serait-ce un présage de la chute pro- chaine de M' le député Ernest Nolf1 Un acrobate-voleur surpris a l'église de Saint-Martin Peu après Touverture de l'église, Lundi matin, une personne pieuse qui faisait le Chemin de la Croix dans la chapelle du T.-S. Sacrement, entendit un mouvement dans le confessionnal de M. le Doyen et vit remuer le rideau. Prise de soupcons, elle avert it le sous sacristain, qui, sans hesita tion, ouvrit le confessionnal et y trouva un inconnu qui prétextait s'être endormi en eet endroit. Cette explication lui paraissant peu plausible, il soisit 1'individu par le bras et le tint en respect jusqu'a Tarrivée du sacristain. Celui-ci le prit par lc collet, et envoya aussi- tot le sous-sacristain avertir la police. C'est giace a son énergie que le sacristain, seu!-a- seul avec le malfaiteur, un acrobate de la foire, parvint a tenir celui ci en respect f jusq'i'a Tarrivée de deux agents qui le con- duisirent au bureau. 1 Profitant des chantiers du petit portail, le voleuravait placé une échelle contre la pre- mière fenêtre de la chapelle de N.-D. de Lourdes, et après avoir brisé une partie du vitrage, s'était laissé güsser le long d'une corde. Un marteau et un ciseau de menui- sier, trouvés dans les baraquements, lui avaient servi a fracturer un tronc. II n'y avait trouvé qu'un franc et des centimes. L'identité de ce voleur a été connue a la suite de Tinterrogatoire qu on lui a fait subir. C'est ur. Francais, né dans ia Haute-Gi'.- ronne, nommé Joseph Lapène, qui, en temps de foire, fait des tours d'acrobatie dans les cafés. Une ide'e a mettre en pratique A propos du vol avec effraction pratiqué Lundi dernier a l'église de Saint-Martin, le Journal de Roubaix préconise un moyer, plus effi;a-e qu'une sonnerie électrique, pour parer aux nombieux vo's d'e'glises. La sim plicité est telle qu'il est étonnant qu'on n'y ait pas eu recours plus tót II s'agirait d'enfermer, après la cloture de l'église, un chien de garde dressé a eet effet. Couché dans sa niche au milieu de l'église, il ren drait le plus souvent, par ses aboiements, toute tentative d'introduction impossible. Laissé en liberté, et par suite de Tobscuri'é, il pourrait aisément échapper aux voleurs qui essayeraient de le tuer. L idéé nous parait trop pratique pour ne pas mériter un sérieux examen de la part de Messieurs les Cure's et Marguilliers. tT'* jy v Lo Progrès imprimè en grands ca- ractères, que les libéraux arrivés au pouvoir, assureront a chaque ouvrier une pension de vicillesse d'un franc par jour. Le Progrès frompe l'ouvrier et il le trompe sciemmenl en Ie bernant de pa red espoir irréalisable. A moins qu'il n'enlre dans Tintention des libéraux de supprimer le budget des cultes et tout subside a l'enseignement libre, d'accaparer les biens des convents et des églises, et de faire servir le produit de pareille... économie, au paietnent de pensions de vieillesse, nous les mettons au 'défi de réaliser leur promesse. Une pension de 365 francs par an a chaque travailleur parvenu au déclin de la vie, exigerait un capital de cent quarante six millions. Peut-êlre ces lions libéraux devien- dront-ils communistes comme leurs maxtres les social is les, et prêchani d'ex- emple, immoleront-ils leurs biens el leurs fortunes sur l'aulel de la solidarité humaine el réaliseront-ils alors leurs promesses électorales. Mais nous nous trompons fort, ou Técbéance de pared événement est enco re bien reculée trop pingres, messieurs les libéraux. Allies des socialisles dans la lutte con tre les convictions religieuses, ils en sont les adversaires les plus acharnés sur le terrain écononuque et social et ce n'est pas l'attachement du parti liberal pour l'ouvrier qui créera le grand événement de Vallocation d'une pension annuelle de 365 francs 5 chaque ouvrier vieux ou infirme. Le parü, liljéral est essentiellement et par les asr Irjslions éeonomiques mêmes, hostile aux ouvriers et 5 leur organi sation professionnelle. Le Progrès partage ces tendan ces. C'est vainemenl, dès lors, qu'il s'ef- force, par tous luoyens, et notaminenl par des promesses qu'il sait ivrèalisa- blesde détourner l'ouvrier de ceux qui seuls ont travaillé a son emancipation, qui seuls onl rclevé sa dignité' sociale, fait éclore ces nombreuses oeuvres de prévoyance que Tétranger nous cnvie 1 ouvrier sait qu'il n'a d'amis véritables que dans le parti catholique, 011 il trouve toujours sa place et oü toujours des mains s ouvrent et se tendent vei's lui pour travail Ier avec lui son soulage- ment. Mais, Progrès, l'ouvrier ne fera pas attention a vos vaines paroles il sait trés bien que s'd y avait possibilité d ac corder aux vieux travailleurs une pen sion de 365 francs, ce n'est pas le minis tère catholique qui se refuserait a le sa- lisfaii'e. Irève aux plaisanteries, Progrès appelez-vous que jamais vous 11'avez osé prendre position dans un conflit quelconque entre ouvriers et patrons ce qui prouvg chez les vötres ou bien une indifférence totale envers la clas- se ouvrière, ou bien de la pusillanimité, tére11 manqUe de sincérité et de carac- nnHhv'eSt' d apcès Vous, un pared parti Politique, tombé en ruines, qui préten- drait édifier le monument glorieux de pensions ouvrières de 365 francs pai an Le bout de Toreille perce, Confrère: les élections legislatives sont proches vous lenlez d'attirer l'ouvrier vers vous. Vaine tentative que M. Nolf pose au mi nistre du Travail la question de savoir si oui ou non, le gouvernement compte accorder un franc de pension par jour, a Touvrier perclus, malade, vieux ou in- fir me. Peut-être cette question produi- ra-t-elle autant d'effet que celle qui ent pour effet de décréter Tadjudication des travaux du canal de la Lys 1 Yperlée, Et vous pourrez alors, nouveaux frais d'affiches, proclamer les bienfaits de la Représentation proportionnelle et ]a griande et puissante influence de M. Nolf que vous pourrez liommer l'auteur de ff loi des pensions ouvrières a 365 fr. pai an I 1 11 j HALLES D'YPRES. La première série de la restauratior générale de ce remarquable monumen est terminée. Elle comprend la restau ration de l'aile oriëntale (comprise entr< le Beffroi et le Nieuwerk), la réouvertu re et la restauration des baies 1'éta ge supérieur du beffroi, avec placemen] d'un nouveau carillon et enfin la recon struction de la tourelle de Tangle sud ones t. La deuxième série des travaux, corri prenant la restauration de l'aile sud ouest (comprise entre le beffroi et la ru< des Halles) sera entamée trés prochai nemen t. ir if* tf EGLISE DE ST-PIERRE, A YPRES. La Commission royale des Monuments a Japprouvé le projet, élaboré par M l'architecte J. Coomans, relalif la res ta-uration du chceur et du transept d( l'église monumentale de St-Pierre, Ypres. Dernièrement 011 a renouvelé toutes les fenêtres des facades latérales de ce monument religieux. Les travaux actuels constituent 1111 se cond pas vers la restauration compléte de Tancienne église de St-Pierre, con- struite en style roman, en pierre ferru- gineuse. II en reste la partie inférieure de la tour la grande partie des murs, ccmplétés plus tard en briques, dans leurs parties supérieures deux arcs goutterots du transept deux bases car- rées porlant, de part et d'autre, la pre mière colonne plus récente du choeur; presque tous les contreforts, lesquels, pour la plupart, ont subi, a diverses épo ques, certains remaniements. Cette église a été remaniée plusieurs fois et cependant, au premier aspect, elle présente une unite d'enseinble, tant a Tintérieur qu'a Textérieur, qui saüv fait le regard. II n'est pas question de remettre le monument dans son état primitif de con struction romane les dissemblances de style seront conservées avec l'aspect que les maltres successifs des temps passés lui ont: imprimé'. La restauration du chceur et du tran sept sera faite avec les soins exquis que l'architecte Coomans sait mettre dans toutes les oeuvres importantes de restau ration qui lui sont confiées. Les travaux actuellement projetés, es* timés une dépense de 66.000 frs., se ront mis en adjudication publique dans le courant du mois de Mars px-ochain. ïA 'jjP 5# tA ;1ctcs ofliciels Par arrêté royal du 16 février 1910, est acceptée la démission de M. Iweins (E.) de ses fonctions de juge suppléant a la justice de paix du second canton d'Ypres. 1| Par ar. r. du 4 février 1910, sont noni- més membres du comité permanent d in* spection de 1'établissement d'aliénés M.M. Struye (E), propriélaire a Ypres. Biebuyck (L.), président du tribu nal de l>e instance, a Ypres. Boone (C.), brasseur, a Ypres, ei D Hondt (H.), docteur en méde* cine a Wervicq, membres soi" tan'ts. Par ar. r. du 16 février 1910, sont noni' mes receveurs des contributions directes vr rf :icc'ses *L Rousbrugge-Haringlifi M. Dezeure (T.), actuellement rcceveui' Oes meines impöts a Zillebekea El- verdinghe, M. Germonprez (J.), actuelle ment receveur des mêmes impöts a Bel- leghem. Un ar. r. du 7 février 1910 nonuf pour mi terme de sept ans. ayanl prlS cours le Ier janvier 1910, M. TybergheH1 Ju8e de paix du 2e canton, Ypres comme membre du comité d inspectie" et de surveillance de l'cole de bienfaisan ce de 1'Etat, a Ypres. .Par ar. r. du 31 déc. 1909, la médaP \!V\r'Uc c,'e U'e classe est décernée f onno ^U.), régent a Técole ni°)' o- de 1 Etat pour gargons, et Ui' ennian iastituteur a Técole moj' de 1 Etat pour gar gons, k YpE' Hzi;Kxar5r' du 5 février 1910 approve liberation de la deputation pernnane» ^du, conseil provincial de la FlandU Occ dentale, autorisant la suppress*» 0,4 riCe public et régulier du trans pott en commun par leri-e, explode p M P vr oor lerre, exploit r 1 Vanlerberghe, entre Ypres nin" Wp' 'ff GheIuvelt, Gheluwe, velghem et Bisseghem. -Jt .j* J 1 I 11 !1 (M'U.t'

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2