m m m m m m m m inn m m m m m m m m m m o sf m m 1» w w m f otre exposition Menus propos Une découverte intéressante Le Sénat Willen is Kunnen La Chambre Concours de SKIS Les modes féminiofs déplaisenl au Vatican Au Congo Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE A Venise La baisse du Café A ctes oiïiciels Chronique religiease pierre blanche seront replacéa aux fenêtres et des lucame3 orneront la toiture. La porte créée jadis pour la chapelle des Pauvres Claires sera supprimée et Tunique entree sera par la porte en ogive surbaissée dont le moclaire est orné de l'écu du prévöt Jean VI Snic. La monotonie actuelle de Timmense facade érigée, sous Jansénius disporaitra complète- ment par les intelügentes restaurations que l'on entreprendra eet été. Journal de Roubaix. H&iEi&aSlEdGSESeseS A l'égaiè de Turin, de Roubaix et de Charleroi, Ypres aura, cette année, son exposition. Nous ne disons pas qu'elle sera legale des expositions de ces trois grandes villes mais sans être universelle comme la première, sans être régionale comme les deux autres, eile aura una importance locale que, dès a présent, on peut prévoir con- sidérable. Les Yprois se souviennent avec plaisir, disoiis même avec fierté, du succès inespèró obtenu, au mois d'AoCc 1908, par la pre mière Exposition des Arts et Métiers. L'initiative du Burgersbond, pour être louable n'en était pas moins bardie, et il lallut la témérité des jeunes pour oser tenter une telle entreprise. Le dévoué président, M. l'avocat Begerem, et le comité organisa- teur ne recueillirent que des éloges et aussi des encouragements pour l'avenir. La période triënnale que Ton assigna pour les expositions futures est bientöt résolue et nous oson3 espérer qu'a la Tuindag prochaine on assislera a une exhibition plus compléte encore des produits du commerce et de l'industrie Yprois. II n'y aura plus Tétonnement d'uo début, cette révélation produite a la vue de tant de produits ingéfiieusement manufacturées par une pléiade d'artisans et même d'artistcs parfois trop peu connus. Ou sera maintenant en droit d'attendre mitux encore, et une noble émulation fora surgir des merveilles d'art et de bon goüt. Que'ques mois k peine nous sépareat encore de eet événement dont cos arts et nos métiers ont a retirer le plus grand profit. Qu on se meite done, dès a présent active- ment a Tceuvre si Ton désire voir réussir cette entreprise autant et plus même qu'en 1908. C'est un esprit dans les nuages Ceci est dit de ce ton dont on dirait Voila un homme disparu il n'estplus a craindre, il ne peut nous nuiro moq:;oDS-nous-en II est done vrai que, pour certains hom mes, les nuages se foment 4 deux pieds de la terre Si Ton ne veu' point ramper 4 leur fagon, si Ion ose se tenir debout, voila, qu'aussitöt on leur apparalt la tête dans les nuages Leur faible vuene monte même pas p'us qu'a hauteur d'homme Comment pour- rait on les approuver, sans se faire T jure a 8oi mém?Ils osent parler, ces esprits nuageux, de Tame immortelle, de l'amour infini, re la nature, a laquelie l'homme doit s inspirer de la fraternité universelle, des constants sacrifices qu'elle commande, et ils poussect Tignorance jusqu a ne pas admirer le génie de ces gens qui parcourent sans sy égarer, le labyriothe des ruses commerciales 1 O toi, qui préféras mourir pauvre, plutöt que d'aduler les puissants et de trafiquer aux dépens d'autrui, saclie que tu as vécu dans les nuages Et vous, ombres illustres qui vous appe- Jiez des plus grards noms Frangois d'Assise, Dante, Augustin, apprenez que vous étiez des esprits troubles, incapables de réussir en la moindre entreprise industrielle Le grand avantage de ceux qui vivent dans les nuages sur ceux qui vivent terre a terrec'est qu'ils distinguent clairement les j faits et les gestes de ces derniers c'est qu'ils apprécient parfaitement ces êtres a courte vue qui trottinent sans esse par les cbemins batlus c'est qu'ils trouvent en leurs ruses un sujet de perpétuel divertissement; tandis- que ceux-ci ne peuvent apercevoir les juge3 qui les considèrent de hautcar ces nuages, qu'ils voient dans Ia pensee d'autrui, c'e3t dans leur propre esprit qu'ils gisent, et il en est tout offusqué. V* Wz if if. if ifï r* 'if. if if, Dans une maison ancienne du Vieux marché au bois, oü le luminaire d'autrefois, cbandelles et lampes avait persisté jusque dans ces derniers temps, le proprié- taire s'avise un jour d'adopter un mode d'éclairage plusmodeine et plus pratique, le gaz. En posant li canalisation, on fore un tiou dans ua plafond, et on s'apergoit avec étonnement qu'il ex'ste derrière celui- ci un vide assez considérable. Une plan- chette est rapidemen^ enlevée 4 Tétage, et Ton constate au toucher que les gites por- tant le planchet' sont en ehêne et richement moulurés. La curiosité du propriétaire était piquée, comme de juste, et en passant le bras par cette faible ouverture, il put se rendre compte que les gites s'assemblaient dans les poutres mattresses et que Tamortissement de la moulure se faisait au moyen de sculp tures décoratives et non pas géométrique ment. L'intérêt principal résidait dans ces sculptures mêmes et on put se rendre compte de leur valeur en comprimant de la terre glaise co otre celles-ci et en coiTant du platre dans le3 moules ainsi obtenus. II nous tut donné de voir ces moulages rudimen- taires dès les premiers jours et nous n'hési- tftmes pas a y roconnaltre tous les caractères du XVe ou du commencement du XVI® siècle. Tout donne a penser que ce plafond n'existe pas seulement dans la salie oü il a été découvert, mais s etend encore dans la 1 salie contiguë et dans le corridor. Les murs de refend seraient de date assez récente et, primitivement, il n'y aurait eu qu'une vaste salie. La destination de Timmeuble a été probablement une hotellerie. D'après les titres de propriété encore conserves, cette maison s'appelait au XVII® siècle Tauberge In d'artillerie En attendant Je dégagement complet de ce curioux ensemble, une salie a été jus- qu'ici dépouiliée de l'affi eux platras qui dérobait a la vue cette ornementation si fouillée. Les poutres ont 0m33 de hauteur les gites out 0m10 d épaisseur sur 0m13 de hauleur leur moulure se compose d un boudin a listel surmonté d'uae gorge et d'un petit boudin. D'après un calcul approximate, le nombre des motifs décoratifs s'élèverait 4 environ 275 I.a partie dégagée en offre déia 130, et tous ee distinguent par leur variété et leur extréme originalité. Ce sont d. s masques d'hommes et de femmes, les uns placides, les autres contractus en d'horribles rictus, des feuillages tourmentés, des fruits, des fleurs, des tigurines en des attitudes impré- vues, voire même risquées. Tous ce3 détails sont inscrils dans de petites arcatures ou ogives. Les semelle3 des grosses poutres étaient primitivement ornées de sculptures s'éten aant sur plus d'un mètre de longueur. Les vandales qui n'hésitèrent pas a cacher ce plafond merveilleux sous un lattis recouveit de plAtre muti'èrent ces semelles depoutre dont les reliefs devaient gêner Tceuvre nou velle a autant le mètre carié. Une oeuvre aussi remarquable, due cer- tainement au talent d'un habille artisan Yprois, mériterait d'èlre remise en bonneur et, en cas d'aliénation, d'etre conservée en ville comme une curiosité de premier ordro la proposition de M. Mabille M le minis- tre et M. Mabille ne pourraient-i's faire un pas i'un vers Tautre. r; Le projet dü a l'initiative de M.Alex.Braun, j sénateur, projet tendant a la modification du régime de la separation de corpsdonne lieu a de longues et intéressantes discus- sions. La proposition en ce qu'elle touche a l'ait. i 310 du Co Je civil a comme adversairesMM. i Wiener, Vaadewalle et Goblet d'Alviella, libéraux les défenseurs sont MM Orban de Xivry, rapporteur, Eraun, Jules Vanden Teereboom, Mgr Keesen et M. De Lantshee- re, ministre de la Justice. La proposition de loi amendée par la commission est votée par 45 voix contre 21. A latin de la séance de Jeudi 1G mars, MM. Hanrez et Coppieters prennent la pa role en faveur de la prise en consideration d'une proposition de loi tendant a l'annexion au territoire de la villo de Bruxelles de par ties de territoires longeant Tavant-port et le canal maritime de Bruxelles. CS Cd La dernière soiree d'hiver organisée par notre réputé cercle dramatique Willen is Kunnen a eu un grand succès. Malgré les multiples attractions de la Kattefeesl» le public, sous la présidence des autorités religieuses et civiles, était arrivé trés nombreux au «Volkshuis». Lc programme comportait le drame patrio- tique de grande en\e.rgure'mBesloten Tijd en cinq actes et six tableaux du baron Kervyn de Volkaersbeke et de Mr Van Britson. Cette épopee de la guerre sainte de paysans braban gons a éió rendue de fagon trés remarquable. Chacun des principaux acteurs comprenait parfaitement la psychologie de son röle 1 état dame des campagnards et des fonction- naires de la lre Re'publique s'y révélait dans un e'mouvant réalisme. Un des grands charmes de ce.drame^histo rique est sa partie musicalef composée de quatre choeurs dont les belles paroles et la vibrante musique sont dües'a MM. A. Jans sens et G. Vlemmeren,|deux artistes flamands de mérite. L'interprétation de ce choeurs, sous la direction de Mr Ch. Bostyn fut excellente et eüt le don de provoquer i'enthousiasme de Tauditoire. Nos vives felicitations aux membres si déroués de la vaillante société dramatique et 4 leur infati- gable impresario Mr l'Abbe' Neuville. CitiCdèÜCiCJMEJfeSt vu a travers les vitres ornées d arabesques de glace reluire la plus promettante des aurores. Les courses ont eu lieu et tout est longue- ment décrit par M. Barzini qui finit en di- sant. Le concours de Madesimo s'est terminé avec la vision d'un prodige. Ce prodige, c'est la course de vélocité d'un sauteur qui s'est lancé dans Tespace et qui a couru comme sur une voie invisible, sur une artère d'air. II est droit et il fait avec les bras le mouvement du vol, comme si, suspendu en ce moment dans le vide, il sentait vrai- ment l'instinct des ailes. Moment atroces et délicieux de toute vraie emotion. Le sauteur touche de nouveau la piste et descend fou- droyé et arrive au fond et est debout, sur pied, immobile. La Chambre consacra ses séauce3 de Mardi et Mercredi derniers au développe- ment et a la discussion de l iuterpellation Janson sur la jonction Nord-Midi. M. Janson combat cette jonction et se pró- vaut de Topinion de M. de Smet de Naeyer quia, autrefois comma ministre, défendu le projet et en est Tadversaire décidé aujour d hui. La nécessité et 1 "utilit© de eet immen se travail ne lui apparaissent pes les gares actuellement existantes nont elles pas suffi au trafic intense de l'Exposition de 1910 D autre part il y a des aléas résultant de la nalure des terrains a traverser et de Ticcer titude quant au coüt de Tentreprise. AIM. Arth. Verhaegen, C. flujsmans (so cialiste), comme conseiller communal de Bruxelles, et le ministre de Broqueville dé fendent tour a tour le projet de jonction qui a fait l'objet d etudes minutieuses depuis de longues années et pour lequel on a déja fait pour 45 millions d'expropriations. Ce serait folie de rebrousser chemin. Du reste les ad- versaires de la jonction ne proposent rien de précis. M. de Broqueville émet l'avis que ce travail sera définitif et répoadra a toutes les nócessiiés 4 venir. MM Vandervelde, Hymans, L.Huysmans et Furnémontvoteront contre Torore du jour Janson et voteront en faveur de l'ordre du jour de confiauce déposé par MM. C. Huys mans, Théodor, Furnémont et Wauwer mans. Lordre du jour Janson est repousse par 91 voix contre 21 et 14 abstentions. Séance du Jeudi 16 mars. Continuation de la discussion générale du projet de loi sur les pensions de vieillesse des ouvriers mineurs. M. Maroille (socialiste), défend le projet Defuisseaux. M. Versteylen, rapporteur, défend le pro jet de loi du gouvernement. II tient a ce qu'on ne porte pas atteinte aux principes essentials de la loi de 1900 sur les pensions de vieiTesse et que la loi projetée ne soit qu'une loi d'exception. La conciliation lui parait possible entre le projet du ministre et A peine M Luigi Barizini a-t il quitté Lisbonne qu il sest transporté a Madesimo pour assister a un concouis de skis. Les articles sont datés de Madesimo, 5 Mars. En voici un extrait Ce qui donne, dit-il, vraiment une signifi cation et une importance spéciales, au con cours actuel de skis, c'est la part militaire qui met en relief la valeur pratique de ce singi'. iier mode de locomotion. Le sport est une belle chose mais Tutilité est meilleure et le grand concours pour la coupe de la reine Hélène, entre les troupes de montagne, qui a lieu aujourd'hui, unit précisément au spec tacle sportif <>t intéressant une vraie et grande utilité, comme expérience et comme demon stration des services'que ce sport est appelé a rendre a la défense nationale. Ce concours est le plus grand concours militaire de skis qui ait jamais été organisé en Italië et peut-être un des plus grands qui ait jamais eu lieu. Le programme du con-1 cours Reine Hélène s'inspire des intéressan tes reconnaissances de patrouille, organisées par le Club alpin francais qui re'unirent la dernière fois dans un même exercice alpins Italiens et Frangais. Chaque patrouille aura cette fois son numéro. Elles devront tourner toute la vallée de Madesimo, en passant sur le mont Gruppero, redescendre, puis remonter aux confins suissrs a la passé Emet (2292 m.) tourner dans la direction du Splugen, arriver a la douane de Splugen et retourner ensuite a Madesimo. Les officiers devront faire un rapport détaillé des observations prises le long du parcours. Ce qui rend Ie concours singulièrement intéressant, ce sont les tirs de combat qui le compliquent et qui lui donnent une saveur d'expédition guerrière. I out porte a croire que nos braves skieurs se feront honneurde toute manière. Les conditions de la neige et du climat n ont pas permis d obtenir du grand concours militaire de skis pour la coupe Reine Hélène les résultats que Ton espérait. Le courage, j l'habileté et la force dessoldats ont été mis 4 la plus rude épreuve contre les hostilités de la montagne et leur voyage a été une lutte continuelle pleine de danger. A Taurore, le temps était splendide et lorsque les trompet- tes des alpins nous ont éveillés, nous avons L'Osservaloire Romano, organe du Vati can, dans un article intitu'ó Feminisme s'occupe aujourd'hui des modes féminines, qu'il désapprouve. Il conclut ainsi Tar amour de la popularité, on est trop indulgent pour ce qu'oa considère comme universatilité du monde commercial et de la pensóa de3 cessinateurs des maieons de coufeclion, qui font entre elles assaut d'ex- travagence. Les chroniques du féminisma sont mises trop en évidence, et elles sont trep nourries. II faut avoir des yeux de lynx et une exceptionnelle retenue pour ne point participer au grand péché social de la corrupTon des générations. On fait observer a ce propos que le Vati can n'est pas féministe. Pie IX dótestait celles qu'il nommait les matriarches do TEglisa Pie X ne srnrble pas los aimer davantage. Dernièrement, une priucesse romaine avait obtenu da lui una audience pour lui expliquer les grandes ligaes d'une oeuvre de propagande sociale par Tintermé- diaire des femmes catholiques. Le Tape accueillit avec b enveillance la princesse, mais se contenta de lui répondre par le dicton populaire vénitien suivant La donna che la piasa, che la tasa, che la resti a casa. Ce qui signifie Que la femme plaise qu'elle se taise et quelle reste a la maison Mais, Trèa Saint-Père, repartit la princesse, vous n'exigez pourtant pas que je tricote des bas J'en serais incapable. Je ne vais pas jusque la, machère fille. Je vous bénie. Et le Pape ia congédia, sans luTdouner d'autre encouragement pour son oeuvre, qu'il ne trouvait sans doute pas assez fémi- nine, et trop féminists. Une importante entreprise va bientöt être organisée au CoDgo qui dor.nera une vie nouvelle etassurera auxindigènes des divers contréeadelacolonie un travailbien rémunéré Le roi Albert a eu, au sujet de ce projet, de longs entretiens avec le ministre des co lonies qu'il a justement félicité pour la nou velle et brillante entreprise qui sera due a son initiative. MM.Lever, les piopriétaires de la fameu3o fabrique de savons, vont louer a la Belgique avee option d'achat 75.000 hectares de terre sise dans le Kwango, le Kasss'i et le Haut- Congo. Ils diviseront ces 75 000 hectares en cinq blocs plantés ou bien a planter de pa!- miers élaïs. U 8 agit, en effet, de recueillir les fruits de pa!miers pour en extraire l'huile. Les con- cessionnaires s'engagent a produireau moins 6000 tonne3 d'builo endéans les six ans et a arriver jusqu'a 30 000 endéans les 30 ans. lis paieront a TEtat en location 187.500fr. par an. Et, si a la trentième année ils arri- vent 4 la production de 30.000 tonnes, ils auront le droit d'acquérir les terres tout en ayant l'obligation de continuer a payer le loyer anruel convenu, Non seulement une industrie nouvelle sera ainsi introduite au Congo, non seulement l'Etat recueillera an- nuellement un loyer considerable, mais do plus les concessionnaires s'eDgagent acons- truire des villages pour les noirs.a édifier des écoles, de3 höpitaux les premiers seront installés au Kwilu sous Ie conti 61e de l'Etat beige. lis Bengagent d autre part a payer aux noirs une paye qui ne sera pas inférieure a 1 Ir. 50 par mois et 4 les nourrir. Ce sont les conditions les plus belles qui auront jamais été faites aux travailleurs noirs Dimanche 19 Mars J. DEHOUCK, 16, rue de Dixmude. Le 14 juillet prochain, Venise doit fêter inauguration du nouveau campanile de Saint-Marc. Pauvre campanile d'autiefois Je me sou- viens er core do Témotion qui étreignit tous les amis de Venisa voici neuf ans. lors- qu'un télégramme impitoyable répandit 4 travers l'Europe la nouvelle de c: tte catas trophe le campanille s'était écroulél Etait- ce la liu de Venise! Quelle visage allait fairo Venise destituée du campanile de St Mare Venise continua d'etre séduisante et splen dide, paree qu'elle. est unique dans Tunivers. Mais le voyageur qui redevenait sou bote ajirès la mort du campanile, se sentait anxieux en approchant de la place St-Marc. II avait des regrets. Oui, le campanile était beau et nécessaire a l'ensemble, paree qu'q mettait un peu d'irrégularité dans la symé- trie de celte place, sans lui moins souriante et majestueuse al'excès. Et puis, le campa nile disparu, l'entrée do la Piazetta cessait d'etre masquée, et cela privait l'ceil d'une surprise 1 Pourtant, fallait-il reconstruire le pauvre campanile efïondré lei, les esthetes so dé- fiaient et désavouaient par avance tout essai d8 remède. Mais les vénitiens n'ont pas voulu les entendre. Le 14 juillet verra le triomphe de leur amour pour les vieillts pierres qu'ils ont pu sauver. Et nous, notre devoir est main tenant de reporter sur le campanile adolescent qui va devenir majeur un peu de cette bienveillance quo Ton a pour ces jeunes gens a qui 1 on souhaite de ressembler a un père éminent qu'ils n'ont pas connu II parait que le café va baissei' Du moins un télégramme de New-York nous Tannonce ce matin et cerie sera pas malheureux. Voila assez longtemps que les simples mortels subissent le caprice de quelqucs 1 spéculateurs éhontés. II faut que le scandale cesse et nu'en cette matière comme en beau- coup d'autres, ce ne soit pas la fantaisie de quelques capitalistes qui nous mène. Voici le texte de la dépêche que nous avons recue Une dépêche de Washington au Globe annonce qu'a la Chambre, M. Norris expose qu'une collision existe entre les gouverne- ments du Brésil et de Sao Paulo et un groupe de banquiers internationaux de Locdres, Bruxelles, Paris, Berlin et New York pour faire les prix du café par Taccaparement. 11 en résulte des augmentations surtout sur les qualités inférieures au détriment des gens peu fortunes. Les augmentations sont de 17a millions aux Etats-Unis. M. Norris a déposé unordredu jour demandant aux depart ments de TEtat et de la justice de proposer des remèdes. Cette nouvelle a provoqué une baisse sur le marché des cafés New-York Par ar. r. du 27 février 191la médaille civique de l«classe a été décemée a M. Pou- part Oscar, membre de la commission admi nistrative de Técole industrielle, en recom pense des services qu'il a rendu pendant au cours d'une carrière de plus de vingt-cinq années. Sont nommés, pour la période triënnale 1911 1912-1911, membre3 du bureau admi- nistratif de Técole moyenne d'Ypres Dans le conseil communalM. Begerem (G.) Van- derghote (H.), membre sortant. Hors du conseil communal MM. Biebuyck (L). et Boedt(J), membres sortants. Par ar. r. du 27 Février tgi 1, la médaille civique de i« classe est accorde'e a M. Tie- berghien (C.) directeur de Técole communa'e d'Ypres et a Mme Provoost-Affenaer (P.) maitresse de couture communale 4 Vlamer- tinghe. AÜOïiS doIlC P°ur(luoi tousser encore 'etrester oppressé quand avec une seule boite d'un franc de Pastilles pec- torales Walthéry vous pouvez vous guérir 35 ans de succès. Eglise de St-Martin Conférenie de N. D. de Lourdes et apos- tolat de la piiere pour la conversion des pécheurs. Samedi 25 Mars, fête de 1 Annonciation de la Ste Vierge. Indulgence plénière. Messe solennelle a 8 heures a Tintention des membres de la confrérie. BURGERSTAND VAN YPER Verklaring, van den 10 tot den 17 Maart 1911. Geboorten Duthoo Joanna, Meenesteenweg. Vardevoorde Maria Veurnesteenweg. Dehollander Celina, Bukkerstraat. Vermeulen Cyrille, Dickebusehsteenweg. Priem Canaille, Boomgaardstraat Lahousse Gustaaf, Mondstraat. ?r,?.voos' Leopold, Dixmudesteenweg. Gillioen Helona, Dickebuscbsteenweg. Tallon Actonia, Lange Thouroutstraat. üisquière Frederic, Zonnebekesteenweg. Struye André, Bruggesteenweg. Sterfgevallen Jocckheere I eo, 5 weken, Kaai (West) Vandevy ver Gerard, 3 maanden, Groote Markt. éu?ustin' 67 langzager, eehtgt Vanacker, Elodia, Oude Konijnstraat. Messiaen Euphemia, 83 j., z. b. ongehuwd, Kyselstraat. n^il0lle»ur Bonavontura, 56 j„ daglooner, Wed' Dewanchter Emerentia, Neerstraat. ETAT-C1VIL DE COMINES-BELGIQUE. Décès nesaCr-a'seckeet' SgÓ d® qu'-1<Iues j°urs.ConU" Naissances Pierre Lizoen, Godshuis. Robert Vancoilb'e ue Manoy. Alphonse Plovier, rue du Fort, 5, rn i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2