m m te pï m 'P* m m, m p* e m Pi ca p*. Pi m, m w m m m m m m w La Chambre mil. 8#«« PïPiPii&WP"* Pi *p* Le porlail de la VSerge Encore un projet Fst-ce un poisson d'avrii Au Sénat Les eonseillers Communaux beiges a Paris La question romaine La Munique a Tournai Le Traducteur, P~'- Pi P' P' 'iF' pï p* Repos dominical qui se Brésentent journellement daDS les centres d'une certaine importance, la oü p'usieurs écoles existent ou peuvent exister; c'est lè qu'il s'agit d'assurer la liberté du père de familie. Quant a la condition d'indigence, il y a lieu de se demaDder si les communes doivent conserver la faculté den étendre la notion, ou de décréter la gratuite de l'instruction pour tous, et quelles seront les conréquen- ces de ces extensions pour les écoles adop- tables. Ce point sera examiné plus loin. La difference spécifique entre le régime que nous proposons et le régime actuel rési- de en ce que,grace au billet d'écolage, le père de familie recevra d'avance, de l'autorité pu- blique, sans conditions et a titre de droit, le prix delecolage de son enfant. Tandis que, dans l'organisation actuelle,l'enfaut indigent est regu dans l'école a titre gratuit, c'est-a- dire en défiuitive a titre dépendant, puisque les patrons de l'école sont en mesure sinon de l'en exclure du moins de l'y retenir en pesant sur la conscience paternelle par les moyens qui ont été si souvent dénoncés, dé- sormais l'enfant entrera a l'école la tête haute,en vertu d'un droitlégalquiappartient a celui dont la place est payée. Sans doute, ePe ne l'aura pas été par lui; mais du moins l'aura-t-elle été par les pouvoirs publics, en acquit d'un devoir proclamé par la loi, et sous use forme qui atténuera, dans les li- mites du possible, le caractère d'aumóne inhérent a 1 instruction gratuite. Le système du billet d'écolage présente eet avantage, a notre avis inappréciable, d'ex- piirner la liberté de conscience du père de familie d'une manière tangible, susceptible detre comprise par 1'esprit le moins cultivé. II incarne, pour ainsi dire, la liberté d'en- seignement dans un symbole matériel, de même que le droit electoral s'incarne dans le bulletin de vote.On a pu,pendant longtemps, refuser le droit de voteaux masses popula'- res mais du jour oü on le leur a accordé, il est devenu impossible de le leur reprendre. De même, lorsque l'homme du peuple aura été mis en possession du bon scolaire, il ne permettia plus qu'on le lui retire. Si une majorité rétregrade voulait décréter que dé- sormais le billet ne sera plus valable que dans les écoles soi-disant neutres, ou même si ella le supprimait en obügeaot le père de familie pauvre, qui réclame l'instruction gratuite, a déclarer aux employés cornnu- naux dans quelle école il entend placer son enfant, le peuple se sentirait atteint dans son indépendance et ferait d'amères reflex ions sur la manière différente dont les partis entendent la liberté. Or, la est précisément le but qu'il faut viser, si l'on veut que la loi nouvelle puisse résister au sort des élections. d'écolage Dans quelles écoles le billet pourra-t-il être utilise Dans les écoles communales, les écoles adoptées et les écoles adoptables. Le billet portera la liste de toutes les écoles dans leBquelles il est utilisable. Les regies actuelles concernant la faculté d'adoption na devraient pas être sensible- ment modifiées. Les communes pourraient, en adoptant une ou plusieurs écoles privées, être dispensées de créer ou de maintenir une école communale,a moins que cette création ou ce maintiea ne füt demandé pat' vingt pères de familie. Si la commune fait figurer le cours de religion parmi les matières obli gatoirs, les enfants pourront en obtenir la dispense. Inversement, si les écoles commu nales sont purement rationalistes, vingt pè res de familie pourront demander l'adoption d'une école confessionnelle, soit par l'Etat, comai8cela se fait actuellement, soit par la commune car nous avouons ne pas com- prendre pourquoi une commune peut être obligée d'assumer la dépense d'une école spéciale a la demande de vingt pères ratio nalistes et ne peut pas l'être a la demande de vingt pères de families catholiques. II ne serait plus nécessaire de maintenir au programme obligatoire des écoles com munales, le cours de religion, qui n'est,dans certaines grandes communes, qu'un trompe- l'eeil. Au point de vue catholique, la sup pression de ce cours aurait pour résulfat de mettre mieux en relief le caractère véritable des écoles, duquel les parents ne se rendent pas toujeurs un compte exact. Au point de vue des communes libérales, cette même suppression sera un hommage rendu a l'au- tonomie dont, pendant tant d'années, les catholiques ont été les premiers champions. naire des locaux scolaires et de leurs dépendances, les frais d'entretien du mobi- Après une courte discussion le Sénat vote par 71 voix et 7 abstentions le projet de loi lier scolaire, les fournitures classiques 5 sur les mines et carrières. destinés aux élèves qui ont droit a la gra- tuité de l'instruction primaire et celles nécessaires aux membres du personnel enseigDant, les frais de distribution des prix, les frais a résulter de l'octroi de la n pension aux instituteurs retraités et les frais des visites médicales a l'école. Le taux de ces divei'3 frais ne peut déparser les barèmes fixés par arrêté royal. Ces barêmcs pourront, s'il y a lieu, être différentes a raisoa de la situation différente des communes. Lo bon scolaire fait done face, somme teute, aux dépenses d'entretien et de fonc- tionnement de l'école, a l'exclusion des frais de premier établissement et de grosses répa- rations. Séance du V'endredi 3i Mars Suite de la discussion générale du projet de loi autorisant la Compagnie des Grands a augmenter son capital de 5o a 75 3672, 3674, 3676et du nouveau train de 7 h. 5o, qui aura son numero comme les autres. de la de 5o a construction de nou- Quelles dépenses le billet d'écolage cou vrira t-il, ou, en d'autres termes, d'après quels éléments le montant en sera-t-il déter- miné 1 Selon le projet que nous avons mentionné, la valeur doit en être calculée de fagon a représenter la part qui incomberait a l'en- fant, s'il devait payer, daus les frais du «service ordinaire de l'institution primaire.» Pit suivant un autre article de ce projet, le service ordinaire compread le8 traite- ments et indemnités de logement des mem- bres du personnel er seignant, les frais de chauffage, de nettoyage, d'entretien ordi- Lacs millions en vue velles lignes. On entend M. le ministre Renkin, M. Tibbaut, rapporteur du projet, M. Frauck et le socialiste Royer. Séance du Mardi 4 Avril Interpellation de M. Bologne sur les me- sures que compte prendre ie ministre des chemins de f'er pour relever les salaires de son personnel. M. Bologne critique le système Rowan et surtout son application. M.Debunne reconnrit que l'administration des chemins de fer est difficile, qu'il n'est pas possible de contenter tout le monde, mais les salaires sont insuffisants la grande majorité des ouvriers du chemin de fer de la Flandre Occidentale, gagnent moins de 3 fr. La durée de travail est aussi trop longue la journée normale est de 14 heures. M. Woeste combat l'ordre du jour proposé par le socialiste Pepin. Les chiffres prouvent que le gouvernement catholique a amélioré sans cesse le sort du personnel d'autre part, le ministre a annoncé toute une série de mesures qu'il compte prendre dans l'intérêt de ce même personnel. Ce sont la des faits, tandis que l'opposition se cautionne dans des généralités et espère tremper l'opposition par des mots. M. Vandervelde justifie le vote affirma- tif qu'il émettra sur le projet de convention entre le gouvernement et la firme anglaise Lever, relative a la création d'importantes huileries au Congo. Malgré l'attribution de 750.000 hectares indispensables a la cul ture des palmiersil est partisan de la con vention, paree qu'elle contribuera au de've- loppement économique du Congo et que cette exploitation mettra les indigènes dans une situation meilleure. Séance du Mereredi 5 Avril La Chambre discute et vote un projet de loi relatif a la nationalité des enfants et des cendants des personnes appartenant aux parties cédées du Limbourg et du Luxem bourg. II vote ensuite par 75 voix contre 61 et r abstention 1 augmentation du capital de la Compagnie des Grands Lacs. Elle décide de commencer les vacances Mercredi prochain. La rentrée aurait lieu le Mardi 2 Mai. i La Chambre reprend ensuite la discus- sion générale du projet de loi sur les pensions de vieillesse des ouvriers mineurs. M. le i ministre Hubert développe de nouveaux i amendements qu'il a apportés au projet. Les ouvriers mineurs Sgés de 60 ans seront ainsi assurés dune pension de 36o francs. S'ils versent des cótisations supérieures aux taux privés, ils acquéreront une pension plus élevée, proportionnellement a leur effort. Séance du Jeudi 6 avril si heureusement les lacunes que présentait le projet primitifen ce quiconcerne la période transitoire. M. Verhaegen. Les propositions nou- velles témoigneat du souci de maintenir le système de la capitulation en le conciliant avec le loi devrait les vacances. MM. Masson et Hoijois prennent encore la parole. Le Sénat procédé a la désignation des candidatures a la place de conseiller la Cour de Cassation, place vacante par suite du décès de M. le premier président M. Van MalJeghem. M. De Haene, conseiller a la Cour d'appel de Gand, est proclamé ier candidat par 53 voix contre 24 accordées aM. Penneman, avocat général prés la même Cour. M. Dumortier,conseiller a la Cour d'appel de Gand, obtient la seconde candidature par 44 voix. M. Penneman obtient 3 voix il y a 18 bulletins blancs. Une discussion s'engage au sujet d une récente nomination a la Cour d'appel de Bruxelles MM. Dupont et Wiener re- prochent au Ministre de la justice de n'avoir pas nommé le neveu de M. Bara. Le Sénat vote la loi établissant un barême de traitement pour les receveurs communaux. Après avoir entendu Mgr Keesen, rappor teur, et M. Ie ministre Renkin, il approuve par 5o voix contre 12 et 1 abstention l'aug mentation du capital de la Compagnie des Grands Lacs. Le Sénat s'ajourne jusqu'a convocation ullérieure. II ne se réunira pas avant le mois de mai. Les dénominations fautives foisonnent un peu partout,et il ne faut pas sortir d'Ypres pour trouver une maison dite des Templiers, construite après que eet Ordre fut dissous pour avoir été trop dissolu. L'e'rudition mo derne rend dorénavant de telles erreurs pres- qu'impossibles. II convient cependant, a l'occasion, de bien soupeser la valeur des mots avant d'adopter une denomination nou velle, et de les cboisir conformes aux termo- nologies spéciales comme aux traditions historiques ou arche'olog'ques. C'est dans eet ordre d'idées que nousavons naguère préconisé de substituer, pour notre futur Musée, le nom de Prévöté de Saint- Martin a celui de Couvrnt des Pauvres Clai res, qui ne rappïlle qu'une occupation passa- gère et a moins de valeur certainement que ce titre granüiloquant de Palais Jansénius. Le portail méridional de Saint-Martin fut restauré, il y a un peu plus d'un demi-siècle, par l'architecte Dumont, qui le convertit en une véritable entrée principale. II n'en con- serva pas moins le nom de petst portail La conception trés décorative assurément, mais tres pen logique et eacore moins arché- o'ogique de M. Dumont, vient d'être détruite sans qu'il y eüt eu le moindre regret actuellement du moins par la savante restauration entreprise par M. Ccomans. Le portail a été réduit a ses proportions normales et primitives, et cela seul sufïïrait déja au mérite de l'oeuvre. Le moment semble done venu d'adopter pource portail une denomination plus juste que l'ancienne. Le large ébrasement qui pré- cède les portes du transept méridional ue peut être considéré comme un porche. C'est la un portail, e'est-a dire un porte abrite'e. Suivant la liturgie monumentale, le portail latéral est généralement dédié a la Vierge. Chartres, Amiens, et nombre d'autres cathé- drales en offrent des exemples. Ce retour a la tradition litargique est des plus heureux, et il a permis l'illustration en pierre des phases les plus importantes de la vie de la Mére de Dieu. L'oeuvre iconographiqne de 51. De Beule est trop importante pour que nous la passions sous silence, et nous comptons l'a- nalyser prochainement. Cet ensemble a la fois si riche et si homo- géne mérite mieux que cette modeste déno- mination de petit portail et, afin d'habi- tuer, dés a présent, le public a lui substituer le nom de portail de la Vierge il serait de'sirable qu'il ne füt plus dénommé autre- ment sur les affiches religieuses, les pièces l ofïicielles, les guides, les cartes-postales. Journal de Roubaix Personne ne se plaindra de ce changement, quoiqu'il ne réalise pas un progrès bien sen sible, si le train 3668 partant de Poperinghe a 5 h. 36 et arrivant a Courtrai a 6 h. 3q est maintenu, de fagon a pouvoir arriver a Bru xelles a 8 h. 10. Réalisable ou non, nous l'offrons a titre de de curiosité, comme nous en avons déja offert d'autres précédemment. Qu'on nous taxe de bêtisseur de chateaux en Espagne, peu importe nous ne prétendons nullement qu'on nous suive. Les lauriers des Hauss- mann et des Anspach ne nous empêchent guère de dormir,et nous serions des premiers a nous étonner si notre projet était pris cn consideration. La rue de la Station offre, sinon de l'in térêt pour l'étranger arrivant en ville, du moins un aspect convenable avec les bautes maisons qui le bordent. Cette entrée tie ville, digne d'un chef-lieu d'arrondissement, mais passable ment banale, est déparée par l'hopi- tal militaire, construction monotone et sans caractère, et par les maisons basses de la rue du Temple que l'on apercoit de la gare. Laissons en place l'höpital militaire qu'on ne songera peut-être a transférer que le jour oü une forte épidémie éclatera dans la gar- nison. Occupons-nous plutot de ce fond de tableau par trop modeste, sur lequel l'étran ger doit porter ses regards dés son arrive'e. Faire grand, tel est le principe qui semble devoir présider a notre transformation. La province a de tout temps singé la capitale, et nous le ferons une fois de plus en créant une galerie qu'on pourrait appeler galerie Saint-Martin qui continuerait la rectitude parfaite de la rue de la Station jusqu'a son débouché dans !a rue de la Bouche. Les pusillanimes s'effrayeront a l'idée de cette percée et des frais qu'elle entrainera. Qu'ils se rassurent en songeant aux démoli- tions de Bruxelles et a la grande coupure d'Anvers. II y a la, pour les spéculateurs, de quoi gagner de grosses fortunes, a moins de les perdre ajouterait M. de la Palice. Mais n'anticipons pas, comme on disait jadis dans les romans, et revenons au projet même. La galerie Saint-Martin puisqu'il y a déja des galeries Saint-Hubert devien drait l'endroit select par excellence d'Ypres. On y trouverait des magasins re'unissant les suprêmes élégances, des cafés qui ne désempliraient jamais, des cinémas sans risques d'incendie, et toujours un abri en temps de pluie. Un portique monumental, que flanque- raient deux hautes constructions, formerait l'entrée. Un groupe sculptural, d'un grand effet décoratif, le surmonterait l'Yperlée, figurée par une na'iade entravée dans les roseaux, se jetant dans les bras d'un Yser barbu, assis prés d'un panier rempli de poissons avides d'être frits. La dépense, il n'y a pas a se faire illusion, serait considerable. Les capitaux ne manque- raient cependant pas d'affiuer dans l'expec- tative de dividendes affriolants. Et il yaurai- ent encore de beaux jours pour les spécula teurs Yprois... NOUEVAU TRAIN. Nous apprenons qu'a partir du i«>' mai prochain le train 3672 partira de Poperinghe a 6 h. 10 du matin, système de solidarité, cher aux atrivera a Ypres a 6 h. 23 et sera prolonge' ouvriers. Cette loi devrait être votée avunr jusque Comines oü i) s'arrêtera a 6 h. 3g. Les voyageurs venant de la direction Po. i peringhe-Ypres pourront, grace a ce train prolonge', continuer leur voyage par Ie train 3674 quittant Comines a 6 h. 44 ct arrivant a Menin a 6 h. 56 (train continuant vers Roulers.) A Menin, f/s auront le temps de prendre un copieux déjeuneren attendant qu'un troisième train le 3076 partant a I 7 h. 20 les dépose a Courtrai. 1 Un nouveau train, qui partira de Courtrai a 7 h. 20, les conduira, sans changement f cette fois, jusqu'a la capitale. Au cours de ce voyage, ils auront eu le loisir de faire des i études comparatives sur le confort des trains Séance du jeudi 6 avril M. Vanderheyde prête serment comme i sénateur de l'arrondissement Furnes Dix- mude-Ostende,en remplacement de feu M. le comte de Limburg-Stirum. Lr,'s bourgmestre, échevins et conseiliers communaux beiges out tenu lors de leur sé- jour k Paris a visiter l'organisatioa du Mu sée de la Charitéprivée. Uet exposition permanente d'Economie Sociale créés par le Comte Albert Bruneel a pour but de faire cosnaitre au public pari- sein, qui les ignore encore frop, les belles (Euvres de la Bienfaisance privée a Paris. Réuuissant des documents de toute nature, R plans, maquettes, graphiques, statistiques, f, itnpiiznés, etc. concernant un grand nombre de ces CEuvres, le Musée de la Charité con j; stitue en leur faveur uas uti'e et continuel- le propagande. Le visiteur y peifectionne son éducation j sociale il peut y recueillir des renseigne- ments précieux, soit pour lui-même s'il eli a besoin, soit pour d'autres s'il veut soulager des rmsères quelcorques il peut aussi y puiser de sages indications pour guider sa générosité en faveur des (Euvres, Le Musée ue la charité rend done de reels services. Au cours le leur visite, les édiles beiges ont canstaté avec satisfaction que les (Euvres de bienfaisance beiges fonctionnant a Paris en faveur de leurs compatibetes, figurent en bonne p'ace a co musée de documents tech niques. II ne pouvait en être autrement puisque le Comte Bruneel qui a eu l'initia- tive du Musée de la Charité est d'origine beige, et qu'en maintes circonstaaces, ila été l'organisateur de manifestations charitables en faveur des beiges pauvres a Paris. Comrne on le saitil a fondé en outre l or ganisation nouvelle du Ba^ar de la Charité et 1 Union Charitable et Sociale qui ont leur siège, comme leWIusée de la Charité, dans le beau monument MillerGould, mis géné- reusement a Indisposition de cette triple in stitution philanthropique. Tandis que l'Italie officielle célèbre le cin- quantenaire de l'unité italienne, il n'est pas sans intérêt de rappeler par quels moyens celle ci s'est réalisée La Rivista de Roma pubbe a ce propos un intéressant article oü elle attire l'attention sur un passage des mémoires de Laura Bon, fameuse comé dienne qui raconte les préliminaires qui faci- litèrent la victoire de la maison de Savoie et h&tèrent l'envahissement de la Rome ponti ficale. Elie mostre les intrigues noués entre Florence et Berlin grace a l'intermédiaire du fameux historiën Mommsen, qui Joua dans cette affaire ua role peu enviable u La question romaine devenait chaque jour plus brülante... Le roi avait regu au palais Pitti la visite d'un messager trés secret du prince de Bismarck. C'était un écrivain allemand, un historiën érudit qui voyageait fréquemment en Italië et avait fait k Florence de loags séjours sa presence ne pouvait done exciter les soupgons. Au moyen d'un messager si autorisé, qui détestait le gouver. nement potifical autant qu'il admirait et se plaisaitaétuiierlegouvernoment de l'aacien ne Rome Bismarck faisait connaitre au roi Victor-Emmanuel toutes ses manières de voir touchant la solution de la question ro maine et la conduite que l'Italie devait tenir envers la France et cela tout a fait en de- hors des voies diplomatiques régulières, ain si qu'on en U3e dans les conjonctures trés de- licates, le roi faisait parvenir ses réponses au prince de Bismarck, sans jamais rien tcri- re, pas plus que le chancelier ne lui avait écrit, mais confiant toutes choses a la mé- moire de l'iatelligeat et discret messager Toutes les périphrases par lesquelles Mra« Bon désigne ce confident mystérieux s'appli- quent parfaitement a Mommsen, et leur en semble ne s'ajuste qu'a lui. L'illustre histo riën allemand aurait done servi d'interméJi- aire secret entre le Roi d'ltalie et le premier ministre prussien (non pas chancelier comme MmeBon l'appelle par erreurjpendant les années qui précédèrent la guerre de 1870 Ce ne serait pas la seule fois que le gouver nement prussien aurait recouru au bons offi ces de Mommsen. Toutefois cette piquante réve'lation aurait grand besoin d'être corifir- mée. Nous avons annoncé déja pour le Di- manche 23 Avril prochaina 2 heuresa Tournai, l'exécution de LA PASSION», selon saint Mathieu, de J.-S. Bach par la Société de Musique de Tournai. Le bureau de location pour le Concert est ouvert a dater du Dimanche9 Avrilde 9 a 4 heures, a la Salledes Concerts, Place du Pare, et les autres jours de 2 a 4 heures, 6, rue des Sceurs Noires, téléphone n° 25. Le prix des places est fixé comme suit Première (numérotée) 7 fr. Seconde (non numérotée 2 fr. On peut retenir des places par correspon- dance en adressant un mandat postal (en y joignant 20 centimes pour frais de corres- pondance) a l'administration de la Société de Musique, S3, rue Saint Martin, a Tournai. journal bimensuel, destine a l'étude des langues allemande et francaise. Les jeunes gens qui désirent se perfectionner dans 1'une ou l'autre des deux langues tireront certaine ment grand profit de cette publication re- commandée par plusieurs revues pédago- giques. Numéros spécimens gratis et fran co sur demande par l'administration du Tra ducteur a La Chaux-de-Fonds (Suisse). BURGERSTAND VAN YPER Verklaring, van den 31 tot den 7 Maart )9U- Geboorten Domiceut Leontinns, Lan e Tiiouroutstraat, Gisquiere Helena, Doorgangstraat. Gouwy Sylverius Zonnebekesteenweg. Talon Christi na veemarkt.Tresy Joanna Doorgangstraat.— Desmarets Irena MeenensteenW' g. Coussaert Julianus, Kanonstraat. Sterfgevallen Ari out Henricus 55 z. b. echtgt, Vandevooorde Kosalia, Oudeklêermarkt. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2