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CMRtiailQUE YPRO!SE
m
PENSE ES
M. Nolf,
toujours questionneur
Nos Meetings
A la Garde Civique d' Ypres
Conseil Communal d'Ypres
Correspondarice
Circulation des vélos sur les
trottoirs de la chaussée
de Menin
Actes officiels
Les brevets curieux
les chrétiens de nom soient des chrétiens de
fait,et il n'y aura plus de question sociale
Manifestement, Don Bosco fut un des
hemmes suscités par la Providence pour
rétablir l'ordre social en fondant des ceuvres
qui répondissent aux besoins nouveaux de
notre époque. Aussi fut-ce, suivant le mode
d'action habituel du Tout-Puissant, parmi
les petits et les faibles que Dieu choisit les
instruments nouveaux de sa bonté ot de son
amour du genre humain.
Don Bosco commenga principalement en
Italië l'oeuvre de rénovation qu'un Kolping
entreprit en Allemagne, un Père Mathew
en Irlande.
Don Bosco Daquit de pauvres campa-
gnards, au hameau des Becchi, village de
Gastelnuovo, pres de Turin, en la fête de
l'Assomption, 1815. II fit ses premières
études en gardant le troupeau.puis A Chieri,
oü il entra au séminaire et cü il fut ordonné
prètre en 1841.
II se plaisait A visiter les pr'sonniers et
s'attachait principalement a ramener au bien
les jeunes gens qui setaient pervertis par la
negligence de leurs parents. Il songea a
recueillir des enfants abandonnés pour les
instruire et les éduquer. Le 8 Décembre 1841
la Providence lui amena un gargon aban-
donné, agé de 16 ans, qui n'avait regu ni
instruction ni éducation. Au début de 1842
les protégés de Don Bosco ótaient au nombre
de vingt, en 1843 il en avait groupé 300.
II les réunissait dans une chapelle, d'oü est
venu plus tard le nom de l'oratoire de S.
Frangois de Sales.
En 1844 Don Bosco, aidé par d'autres
prêtres, ouvrit les premières écoles du soir
qui, enpeu de temps, se répandirent dans
touts ritalie.
Comme tout homme chargé de continuer
l'oeuvre de Celui qui voulut vivre et mourir
méconnu de ceux qu'il aimait, Don Bosco ne
tarda pas a être en butte A 1 hostilité et a la
calomnie comme le divin Maitre, il fut
même traité de fou. Mais au moment voulu,
quand la confiance de son humble serviteur
eut été pleinement éprouvée, Dieu lui pro-
cura de puissants protecteurs, et l'oeuvre
providentielle acquit une force et prit un
eBsor que rien ne devait plus arrêter.
En 1847 Don Bosco avait a Turin un
deuxième oratoire, car déja plus de 800
jeunes gens étaient ses enfants spirituals.
Dans les vingt dern ères années de sa vie,
Don Bosco créa une foule d'écoles industriel-
les et profes8ionnelles,ainsi que des colonies
agricoles qui méritent le titre de sémi-
naires d'ouvriers.
En 18S8, l'oratoire possédait 160 maisons
(externats et internats) dans les principaux
centres ouvriers d'Europe. Ces maisons
comptaient plus de 130,000 élèves, ouvriers
et étudiants.
Don Bosco vivait en saint et était toute
bonté et toute charité. L'esprit du Christ
l'animait dans toute sa puretéet constituait
la base de sa méthode d'éducation. Comme
il le disait lui-même, La religion, la raison,
la bonté, voila les moyens par lesquels il faut
changer le coeur, le caractère et les moeurs
des enfants g&tés.
Et de fait, les résultats furent merveil-
leux. Yoici un exemple a l'appui. Un jour
Don Bosco demanda au ministre Ratazzi de
lui confier, pour une journée entière, les
deux cents jeunes détenus de la prison de
Turin.
Mais, dit le ministro,je vous donnerai,
dans ce cas, deux cents gendarmes.
Je n en veux aucun,répondit le prètre,
je réponds de tous, a moi seul.
On le laissa faire, tant eet homme extra
ordinaire inspirait la confiaDce.
Au jour dit, il partit avec les prisonniers,
sans gendarmes, les emmena au pare royal,
•t le soir il les ramenait, tous en rangs a la
prison. Pas un ne manquait, pas un dégèt
n'avait été commis par eux.
Or, comme on le voit, il s'agissait ici des
pires garnements. Mais dans ses asiles éga-
lement, Don Bosco recueillait avant tout
les enfants moralement abandonnés, ordi-
nairement pervertis de bonne heure ou livrés
sansfrein a leurs mauvais instincts. Et tou-
jours les résultats furent extraordinaires.
Comme le fait remarquer l'abbé Lauscher,
c'est ainsi qu'un simple prètre, sans récla
me tapageuse, a résolu le grand problème
de la discipline et de l'ordre auprès de
130.000 ouvriers, tandis que les grands poli-
tiques de l'Europe tachent vainement de pré-
venir par des lois et par la force armée, les
désordres socialistes, fout en paralysant
Taction de l'Eglise, du prêtro et des ordres
religieux.
(A suivre
kp éfr '4fi 'Èfi i&' 'tP ÜP tP
Oü est, sur le globe, la puissance assez
fortement constitue'e pour exercer une action
sociale A mettre en parallèle avec celle de
l'Eglise? Aujourd'hui comme hier, n'est-elle
pas la seule qui, a l'organisation internatio
nale du socialisme, puisse opposer une orga
nisation aussi vaste f Et ce n est la que sa
moindre supériorité... Le chrétien a un livre
a porter au peuple, TEvangile. l'Eglise peut
lui offrir quelque chose qu'on ne tient pas
dans nos académies ou dans nos bureaux de
redaction UNE FOI ET UNB ESPÉRANCE.
Leroy-Beaulieu.
II n'y a que le Christianisme pour enrayer
le glissement insensible, par lequel, inces-
samment et de tout son poids originel, notre
race rétrograde vers ses bas-fonds et le vieil
Evangile est encore aujourd'hui le meilleur
auxiliairede l'Institut social.
H. Taine.
La religion est le bien du peuple elle est
le bien de TEtat. Douter de la vérité de la
religion est une erreur personnelle la com"
battre, c'est un attentat contre la Société.
Montesquieu.
Je compterai toujours sur plus de justice
de la part de celui qui croit en Dieu, que de
celui qui n'y croit pas. Voltaire.
Ce qui allege, ce qui sanclifie le travail, ce
qui fait Tho-rme bon, sage, patient, bien-
veillant, juste, a la fois humble et grand,
digne de Tintelligence, digne de la liberté,
c'est d'avoir devant soi la perpétuelle vision
dun monde meilleur, rayonnant a travers
les ténèbres de cette vie.
Quant a moi, je crois profondément a ce
monde meilleur et, je le déclare ici, c'est la
suprème certitude de ma raison comme la
suprème joie de mon ame.
Je veux done sincèrement, je dis plus, je
veux ardemment Tenseignement religieux,
mais Tenseignement religieux de l'Eglise.
Victor Hugo.
Un paysan sans religion est la plus laide
des brutes. Renan.
Au commencement du mois de Mars, MM.
Colaert et Van Merris ont été informés que
le train n° 4960 quittant actuellement
ComiDes a 5 h. 51 m. serait légèrement re-
tardé a dater du Ir mai prochain, de fagon
a relever la correspondancedu train n°3470
y arrivant de Roulers a 5 h. 55 m.
C'était la réponse du Ministre a une dé
marche faite, sans bluff, par nos Députés.
M. Nolf, qui a sans doute appris acciden-
tellement cette nouvelle, et, pour en avoir
la primeur, a questionné le Ministre le 7
Avrilet celui-ci lui arépondu le 12 suivant,
en disant au Député radical que la déciaon
avait été prise dès le 4 Mars.
Vive la Représentation proport'onnelle
C'est elle qui a fait obtenir a M. Nolf cette
modification, qui était annoncée depuis plus
d'un mois a ses collègues catboliques 1
Cessez done de questionner, M. Nolf, et
faites des démarches utiles, comme nos Dé
putés.
A propos de trains.
Une excellente mesure.
(Dédié a M. le Questionneur)
MM. Colaert et Van Merris ont regu la
lettre ci-après, en réponse a de multiples
démarches.
Mon cher collègue,
Comme suite a votre recommandation,
j'ai le plaisir de vous faire savoir qua partir
du i Mai prochain, le train n' 3696 partira a
11 h. 19 de Poperinghe et arrivera a 12 h. 23
a Courtrai, oü il sera ainsi en correspon-
dance avec le train direct n° 2815 partant a
12 h. 3ï de Courtrai vers Bruxelles.
Agréez, mon cher Collègue, Texpression
de mes sentiments dévoués.
Bruxelles, le 11 Avril 1910.
63 cS tS 62 63 63 (3 m
Par tout oü nos Candidats vont porter
leur bonne et vibrante parole, les popu
lations qui assistent nombreuses a leurs
conférences, leur font un accueil enthou
siaste. Dimanche matin a Passchendae-
le, et Taprès-midi a Gheluvelt, ce fut
un succês sans précédent.
A ceci rien d'étonnarit partout, dans
le pays entier, les gens d'ordre compren-
nent qu'il n'est pas possible de ne pas
,renforcer le gouvernement catholique.
La lutte est engagée nécessairement
contre tous les éléments révolutionnai-
res. Au sortir de nos meetings, les assis
tants expriment ouvertement leur opi
nion sur ce que, dans la situation actuel-
le, ceux qui se prétendent des libéraux
modérés, n'expriment pas des senti
ments sincères un libéral modéré peut-
il s'engager dans la lutte électorale ac-
tuelle, oü il est question, avant tout, du
maintien ou de la ruine de la religion, du
respect dü a l'enfance, et du bonheur de
la nation entière, sans se rendre solidai
re des pires ennemis de Dieu, et de l'or
ganisation de la familie et de la' So-
piété
Les électeurs le saventc'est le mo
tif, sans doute, pour lequel, au sortir
des meetings, oü leur parole est souli-
t gnée par des. acclamations frénétiques,
nos candidats se voient l'objet des mar
ques d'estime la plus profonde.
Quarid nous connaissions le raïson-
nement de nos excellentes populations
de la campagne, nous fumes surpris
d'apprendre que, malgré tout, certains
libéraux d'Ypres, prétendüment modé
rés, figurèrent, dimanche, parmi les au
torités qui assistaient au meeting Meche-
lynck et Persoons, et que leur presence
fut l'öccasion pour les orateurs, de ser-
ments de modérations
Allons, Messieurs les modérés, vous
qui prétendezl ne pas vous opposer k
l'exercice de la' religion, vous ne Terez
plus de dupes votre réputation d'hom
mes modérés est ternie désormais et
vous qui parliez avec horreur des évé-
nements de France, vous avez montré
ledegré et donrié la mesure de votre mo-
dération. Vous faites, la vérité, plus
de mal que ceux qui sont ouvertement
hostiles a nos convictions les plus sa-
'crées nous ne vous croyons plus. Vous
vous êtes unis aux avancés de votre par
ti et vous savez que ceux-ci n'ont ni force
ni moyen d'action sans l'union intime
avec les pires révolutionnaires.
Nous ne manquerons pas de prévenir
les électeurs a moins que, dans quel
que meeting contradictoire, vous ne ve-
niez exposer votre programme ]d'hom
mes modérés.
Y consentez-vous, Monsieur Nolf
Si vous préférez garder le silence qui
est, parait-il, pour vous,1 la vertu qui
vous fait le plus d'amis, faites dévelop-
per ce programme par M. Mechelynck
ou quelqu'autre député en loge. Nous fe-
rons notre besogne nous-mêmes et nöus
verrons ce que dirons les électeurs dé
votre moderation.
Sous ce titre, Le Progrèsde di
manche passé accuse M. Van Merris,
député de Poperinghe, Ü'avoir bénévo-
lement prété son concours pour cher-
fcher a désorganiser la garde civique
d'Ypres.
Ce journal qui se targue d'honnêteté
et de sincérité, ferait bien de s'informer
auprès des autorités mêmes de la garde
civique d'Ypres, avant de lancer des
accusations aussi soltes que mensongè-
res, al'adresse d'un homme qui, de l'a-
,veu des1 amis mêmes du Progrès
remplit son mandat aveC un dévoue-
ment digne de tous éloges.
Non, «Progrès», Monsieur Van Mer
ris n'a pas cherché a désorganiser la
garde civique d'Ypres vous le savez:
bien etil faut toute l'audace maladive Ide
votre correspondant pour le prétendre.
Que M. Van Merris soit intervenu au-,
prés du Ministre compétent pour obtenir
que les instifuteurs de l'école profession-
tielle et de Torphelinat pour garcons,
isoient dispensés du service de la gar-
deJcivique, c'est possible. Nous sommes
nous aussi d'avis que cette dispense
s'impose dans l'intérêt de la classe pu-
vrière a Téducation professionnelle de;
laquelle ces messieurs se consacrent.
Former de bons ouvriers, les rendre
apteS a devenir d'excellents patrons est.
une mission de paix qui semble devoir
mériter autant d'égards que la mission
de former de bons soldals-citoyens, qui
est plutöt un role de guerre.
•Jf 'sSf iflf. 'jif: .'iff t# iff. s£. sÉ>
Séance publique du
Samedi 2 Avril 1910
La séance est ouverte a 5 heures. Tous les
conseillers sont présents, sauf MM. Struye
et Lemahieu.
Le procés verbal de la dernière séance
n'étant pas encore rédigé, vu son impor
tance, il en sera donné lecturea laprochaine
séance.
1. Hospices civils location de
biens ruraux.
Le conseil émet un avis favorable.
2. Propriétés communales: lo
cation d'un terrain.
M. le Président annonce qu'une demande
d'achat de terrain est faite par unefirme
anversoise dans le but d'ériger en notre ville
une taillerie de diamants. M. l'échevin Van
den Boogaerde s'est occupé de la question et
s'est mis d'accord avec l'intéressé pour
Temp'acement sur Tancien champ d'immon-
dices. C'est bien le cas de dire qu'on érigera
une perle sur un fumier. Cette usine aura
une certaine importance et permettra A
beaucoup de jeunes gens et de jeunes filles
d'exercer un métier dart bien rénuméré.
M. Begerem. Cesera un brillant ave-
nir.
M. le Bourgmestre. En effet. Il avait
été d'abord question de louer ce terrain de
37 ares, 47 centiares, a 150 fr. Tan, maïs ces
messieurs préférant acheter le terraiD, le
Collége y a consenti et propose au conseil de
vendre sur une mise a prix de fr. 1.75 le m.
c. C est une excellente opération pour [la
ville, ce terrain étaut, pour ainsi dire, sans
valcur.
Le Conseil approuve a Tunanimité.
3. Indemnités pour prises d'eau
industrielle projet de conven
tion.
M. le Président informe le Conseil que M.
Verscboore, voulant étendra son établisse
ment industriel, demande a la ville de faire
une convention, afin de lui fournir de l'eau
de Zillebeke. M. Verschoore aurait besoin
de 200 mètres cubes d'eau par jour, soit
annuellement S5.000 m. cubes. Ilj ne pren-
drait l'eau que pendant huit mois de Tannée
et payerait do ce chef 1500 francs par an. II
établirait a sa charge une canalisation avec
tuyaux de 10 cm. de diamètre, qui serait la
propriété de la ville.
M. le Président donne lecture du tc-xte du
projet de convention. Après une discussion
assez oiseuse, le projet de convention est
adopté A Tunanimité.
La séance publique est levée a 6 heures.
r*i
Se'ance publique du Samedi 16 Avril, a
5 heures du soir.
Ordre du jour
1. Finances communales: perception de cen
times additionnels, (renouvellement);
2. Ecole industrielle compte 1909
3. Ecole de musique compte 1909
4. Ecoles primaires compte 1909,
a) e'cole payante,
b) école gratuite
5. Bureau de bienfaisance: cession d'un bail;
6. Culte compte 1909 de la fabrique d'église
St-Martin
7. Culte de la fabrique d'église
St Nicolas
8. Propriétés communales vente de terrain
9. construction d'une
annexe a la maison éclusière de l'étang de
Ziliebeke
10. Chemins de fer vicinaux part dans le
capital de la ligne Ypres-Bailleul et Pope-
ringhe-Kemmel
11. Prise d'eau industrielle convention dé-
finitive
12. Trottoir cimetière St-Pierre.
**fsslïïsffi!|
Réplique ouverte
a E. Lamhin-Mcitthéey
Imprimeur et Editeur de la prière
superstitieuse de l'Empereur Charles.
Monsieur l'éditeur,
Vous n'avez reproduit, dans vos journaux,
ni les paro'es qua j'ai prononcées, a la
Chambre, a propos de la prière de l'Em
pereur Charles, ni ma réponse ouverte que
vous avez lue dans Le Bon Combat.
Je suis indulgent, n'est-ee pas, Monsieur?
J aurais pu vous forcer a publier tout cela.
Je n'en ai rien fait, parce3 que je comptais,
un peu trop peut être, sur votre loyauté.
Mais voici que vous revenez sur la ques
tion de la prière. Vous me permettrez d'y
revenir a mon tour. Me farez vous cette l'ois
l'honneur de vos colonnes
J'en doute, et vraiment je n'y tiens pas.
C est tout profit pour nos propres journaux.
Mais ne croyez pas, Monsieur l'éditeur
de la prière de l'Empereur Charles, que le
mauvais vouloir soit de mon cóté.
Ne vous ai-je pas oll'ert de rechercher
ensemble l'auteur de la prière
Après in'avoir dit que eet auteur était
probablement uu Franciscain, vous dites
maintenant a vos locteurs que c'était un
Franciscain Or, Monsieur l'éditeur, vous
commettez la une erreur. Comme je suis
poli, n'est-ce pas 1
11 n'y a jamais eu un Franciscain pour
faire cette prière. Ni il y a trois siècles, ni
plus tard I Relevez mon dire, s'il vous
plait.
Vous dites aussi que des éditeurs et des
libraires catholiques de Poperinghede
Brugesd Oslende, d' A lost, de Gand et
dautres lieux impriment ces mêmes prières
et vous me demandez si je les dénoncerai
également a la vindictepublique.
Mon bon Monsieur, non seulementje les
dénoncerai, mais je vous prierai d'user de
votre droit, le droit de les poursuivre.
Comment done! Vous êtes propriétaire de
la prière, vous eu avez effectué le dépot
les contrefacteurs seront punis conformé-
ment a la loi, dites vous et vous ne les
poursuivez pas, ces libraires cléricaux
D'oü vous vient tant d'indulgonce
Non, Monsieur Lambin, je ne vous crois
plus. Vous n'avez pas effectué Ie dépot, bien
que ce soit votre prière...
Confondez moi maintenantje vous en
donne l'occasion. Deux mots 3eulemeot le
lieu et la date du dépot, s'il voos plait.
Si vous voulez me faire connaitre les noms
des impiimeurs et éditeurs catholiques ci-
de8sus, je me charge de les poursuivre pour
vous, du chef de contrefagon. Sommes-nous
d'accord
Encore, Monsieur, mes civilités distin,
guées.
R. COLAERT.
Ypres, le 15 Avril 1910.
P. S. Si je réponds a votre article que j'ai
lu dans le Progrèsc'est pour Tódificatioa
de vos lecteurs qui croiront peut-être quü
la prière de l'Empereur Charles est unQ
oeuvre cléricale. üs sont si crédules, vos
amis Et je ne serais pas étonné si y lu -
sieurs d'entre eux croyaient plutöt a l'effl-
cacité de cette prière qu'a celle du Pater.
A Liége, certains libéraux croient a M.
Antoine, le guérisseur, mais ils renient le
ChristR. C.
£3 §3 f3 §3 f3 ft 3)
Dans la séance du conseil communal du
Samedi 26 Mars, M. le Bourgmestre a donné
lecture d'une pétition par laquelle 26 habi-
tants de la chaussée de Menin demandent
qu'on interdise la circulation des vélos sur
les trottoirs s'étendant de la Bascule a la
gare de Zillebeke.
L'art. 2 du règlement communal du 10
Octobre 1896 interdisait la circulation des
vélos sur tous les trottoirs indistinctement
tant ceux établis a Textérieur, le long cUs
routes de TEtat et de Ia province, qu'A l'inté-
rieur, le long des rues de la ville.
A la suite d'une demande faite par l'admi-
nistration des ponts et chaussées, le para-
graphe suivant fut ajouté en vertu d'une
délibération du Conseil communal du 23
Janvier 1897; «Cette disposition n'est pas
applicable a la circulation des vélocipèdes
sur les trottoirs hors de la vi'le aménagés a
eet effet. Dans ce cas, les vélocipédistes sont
obligés de se garer a la rencontre des pié-
tons.
L'administration des ponts et chaussées
avait pris Tengagement de ramener, tous les
3o mètres, quelques-unes des bordures des
trottoirs au niveau du pavage afin de per-
mettre aux vélocipédistes d'emprunter et de
quitter ces trottoirs a tout instant.
Depuis lors, des voies cyclables ont été
établies le long de plusieurs routes, tant de
la province que de TEtat de sorte qu'il est
devenu inutile, pour certaines d'entr'elles, de
conserver aux vélocipédistes la faculté d'em
prunter les trottoirs pour piétons. C'est ce
qui a été fait, notamment pour la route pro
vinciale d'Ypres a Zonnebeke, oü il existe
un accotement réservé aux cyclistes.
A la suite d'une demande de Tautorité pro
vinciale, le conseil prit, le 21 Juin 1902, un
arrèté par lequel toute circulation autre que
celle de piéfons était inderdite sur le trottoir
entre le cabaratLa Bascule et le hameau
La Potise
Depuis lors,la route d'Ypres a Menin a été
totalement macadamisée et elle est suffisam-
ment large et commode pour que les cyclistes
puissent y rouler et se dispenser d'utiliser le
trottoir. II y a lieu de considérer également
que, par suite de Texistence de la ligne vici-
nale, les piétons n'ont plus d'autre voie pour
se garer des automobiles et autres vébicuies.
Les habitants des nombreuses maisons cons-
truites aux abords de l'école de bienfaisance
et le personnel de eet établissement ont rendu
la circulation sur ce trottoir plus intense
que par le passé.
L'administration communale a trouvé
justement fondée la réclamation des habi
tants de la chaussée de Menin, et, en inter-
disant aux cyclistes Taccès du trottoir, elle
aura pris une mesure de sécurité a l'égard
des piétons, qui constituent toujours le
grand nombre.
M. Biebuyck (A.), avocat-avoué a
Ypres, est nommé juge suppléant la
justice de paix du second canton d'Y
pres, par arrêté röyal du 4 ct., en rem
placement de M. Iweins, démissionnaire.
Par ar r. du 30 mars 1910, la médaille
civique de De classe est décernée a M.
Joye (H.), bourgmestre de Bas-War 11e-
ton, pour plus de 25 années de services.
Par ar. r.' du, 5 avril 1910, M. Vanden-
broucke (J.), a Warneton, est autorisé,
sous certaines conditions, üétablir ,une
fabrique de tabacs en cette commune,
section c. n. 48b du plan caidastrial, k
environ 385 mètres de l'axe de la Lys, ri-
vière mitoyenne.
Pari ar. r. du 14 avril 1910, la croix
militaire de lre classe est décernée a
M. Caillet (V.-A,), capitaine en second
au 3C régiment de ligne.
La liste des brevets pour inventions
let perfectionnements publiée |au Moni-
teur officiel est toujours d'une consulla-
tion intéressante, paree qu'elle révèle
le plus souvent des tentances nouvelles
en mécanique. L'aéroplane, et tout ce
qui s'y rattache, tourmente les esprits
invenlifs. Une dizaine de systèmes nou-
yeaux viennent d'etre breve lés, et 1 nn
de ceux-ci s'intitule aéroberce agon-
vernail équilibreur pendulaireLe
prince Cantacuzène, de Paris, est parmi
ices inventeurs. Nous remarquons, en pu_
tre, un stabilisateur, un propulseur, un
'Parajchute et un manége d'aéroplanes
pour attractions ou école d'aviation.
Parmi les inventions dröles, no tons. J
Un chapeau dit Plus léger; que l'air
du savon synthéüque j nn prachoiT
perfeciionné un pyrogcne-cendrier
allumoir avec êteignoir un moulin
vent ration nel des ccrl's-volanls a ré
clames phosphorescentes un nppareil
pour le chauffage des; chaussures. '1-11
parapluio démontable est battn par Ü11
parapluie de poclie et par un paraplu'6
'muni d une fenêtre s'ouvrant automali'
quement en même temps que le para
pluie.
'•i
r*i
ij
r*i
i i
T& Tü ftnSL fötl 'MK TSl I