Si T I Dimanche lr Mai Lundi 2 Mai Jeudi 5 Mai (Ascension) CANDIDATS CATHOLIQUES COLAERT VAN MER RIS REGEREM THEVELIN BRÜTSAERT D'HONDT Téléphone gg Téléplione 52 ISEaieiieEaigiiesatfEiiKfia j PENSÉESDIVE USES m m Réforme du comput pascal Samedi 30 Avril 1910 10 centimes le ft0 45 Année ft 4627 a Zonnebeke, all h., a lecole pour garcons. a Becelaere, 11 h., au Couvent. au Vert Tiileul, a 4 1/2 h,, a l'école du Couvent. a Poperinghe, a 5 1/2h., au Volkshuis, a öouthem, a 6 h., a l'école des filles a Messines, a 8 h., a St-Sébastien. a Oaringhe, a 9 h., a l'école des filles. a Rousbrugge, a 11 h., a l'Aigle cTOr. a Wulverghem, a 1 i h., a l'école des filles. a St-Jean, a 11 h., au Couvent. a Neuve-Eglise, a 3 h,,a l'école catholique pour filles. a Bixschote, a 3 h., a la Maison Communale, a Proven, a 5 h., estaminet De Kroone»Ve Verfaillie. au Vogeltje, a 5 h., a Pécole. a Zillebeke, a 5 1/2 he, a l'école des filles. a Zuydscbote, a 5 1/2 h., au Couvent. Mois de Marie Les mo ifs d'un congé as Om s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et k teas les bureaux de poste du royaums, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémenteires coöteüÊ 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser 1 HavasBruxelles, rue d'Argent, 34, et Paris, 8, Place de la Bourse. ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 22 MAI igio MM. SUPPLEANTS Cest le mois de Marie C'est le mois le plus beau Et dans toute la clirétienté c'est un renou- veau de piété, un élan de zèle pour la deco ration des autels de la Vierge. Les jardins n'ont pas agsez de fleurs, les fleurs n'ont pas dassez riches couleurs, les litanies n'ont pas d'invocations assez poétiques pour satis- faire aux besoins de la piété, désireuse d'offrir un digne tribut d'bommages a la Mère et Reine des chrétiens. Mais le mois de Marie, c'est aussi le rnois desélections et la politique, avec son pro- saïsme et ses hpres querelles, détonne sin- gulièrement parmi la fraicheur de ces flora lies et de ces chants, parmi la douceur de ces épanchement8 mystiques. Et pourtant, en regardant ds plus prés, quelle harmonie et quelle opportunité se ré- vèlent dans cette coincidence L'autithè3e j n'existe que pour ceux qui laissent prendre trop de crédit a cette sotte réflexion des mé- créants la piété, c'est bon pour les fem- mes et les enfants elie n'existe que pour ctux-la aussi qui n'envisagent la politique que par ses'petits cótés les questions d'in- térêts matériels, les rivalités de personnes, les fagons toujours plus ou moias inciviles de tout conflit humain. En réalité, le domaine de la politique s'étend h des intéréts d'un ordre si releyé elle a étési bien accaparée par la coalition de tous les ennemis du Christ, en vue de réallser, par elle ses desseins infernaux; et, d'autre part, la vraie piété est si peu le mysticisme mièvre avec lequel 011 veut le confondre, que rien ne s'allie mieux que le zèle du bon combat civique avec le confiant recours a Marie. Aussi bien, les armes de nos luttes poli- tiques ne sont beureuses, eatre nos mains, que si nous y joignon3 i'arme puissante entre toutes de la prière. Aide-toi, le Ciel t'aiderasans doute. Mais si nous ne demaudous point de mira cles, il imports pourtant que neus n'atten- dions pas tout da nos seuls efforts. Dans les grandes crises historiques, dans les grands schismes, la nouvelle Eve fut toujours notre salut. En retour des fleurs semées a ses pieds, des roses de son Rosaire surtout, Elle nous rendit vainqueurs a Lépante et en maint autre combat. Et sans quitter notre ville, rappelons-nous seulement la protection dont Elle nous couvrit en 1383. j Aujourd'hui, il ne s'agit pas de défendre nos murs contre l'envahissgur, mais nos autels, mais nos institutions chrétiennes, mais l'hme de nos enfants contre les menées de ceux qui ont juré leur perte. C'est done le moment plus que jamais de chercher du Becours la-haut. Aux grands maux, les grands remèdes. I Que notre foi confiante se soit pas moindre que celle de nos pères. Pour le reste, laissons davantage, si l'on veut, aux femmes et aux enfants puis- qu'ils ne sont pas des électeurs, le soin d'offrir h. la Vierge des fleurs et des rosaires. Et recourons, quant a nous, a Cello qui a triumphé de toutes les hérésies, en lui fai- sant hommage de nos bulletins de vote et d'un zèle généreux pour le triomphe de la bonne cause, Ce sera le mois de Marie le plus pieux et le plus méritoire que nous aurons jamais célébré en l'honneur de la Vierge. L'avenir de notre nation dépend aussi de l'éducation des masses. Une grande respon- sabilité vous incombe, a vous prêtres, qui vous dévouez au bien-être spirituel de notre peuple, et ce serait commetre un terrible mal (a dreadful wrong) si nous négligions d'applaudir au bien que vous réalisez, quel que soit votre credo, d'une fa^on si désin. téressée, poussés seulement par le secs trés j juste de votre devoir envers Dieu et envers J vos concitoyens. Roosevelt au Cardinal Gibbons r* i Le mal n'est paB l'oeuvre des mauvais, il est 1 oeuvre des bons, quand les bons n'em- I ploient pas a l'empêcher autant d'énergie j que les mauvais a le commettre. A l'origine de presque toutes les défaites, I il y a une insuffisance de quelque vertu. Elienne Lamy. r»i I 1 Le caractère dominant de la lutte actuelle c'est qu'elle est, dans le vrai sens du mot, l une lutte radicale elle va jusqu'h la racine J même des choses. i Elie n'existe pas, comme en d'autres temps, entre des croyances ou même entre j des philosophies diverses, séparées sur des points doctrinaux importants, mais conser- j vant, a travers leurs oppositions, un fonds de vérités communes. Elle est engagée au jourd'hui entre la négation totale dont l'an- tichri8tianisme contemporain est la radicale expression, et l'affirmation integrale dont l'Eglise catholique est l'inlaillible organe et 1'immorteile gardienue. L'antichristiauisme est arrivé a ses for mules suprêmes le ciel vide, la terre désen- chantée, l'homme matérialisé.le devoir sans responsabilités, Mme sans avenir, la vie sans espérance, et, par des déductions ri- goureuses, la familie sacs Dieu, en attendant qu'on rétrograde jusqu'a l'antique paganis me et qu'on essaie de nous courber sous l'idólatrique autocratie de l'Etat-Dieu; voila ce qu'on entend substituer aux grandes et nobles vérités de notre foi. Chesnelong. Nous avons implement justifié dé ja le congé que nous nous proposons de signifier a M. Nolf, le 22 Mai prochain.. Les graves raisons que nous en avons données ne sont pourtant pas les seules. Continuons-en 1'exposé. M. Nolf se moque du peuple et le bier- ne lorsqu'il lui fait des promesses qu'il est manifestement incapable de tenir. En promettant des pensions ouvrières de 365 fr., il devrait dire et prouver oü, il trouyera les 157. millions annuels. nécessaires pour y pourvoir. Réorganiser la bienfaisance publi- jj que c'est un mot cela, un trompe-l'ceil, j un miserable |expédient qui reviendrait s a donnerl d'une main, en retirant de I 1'autre Tant que M. Nolf n'aura pas indiqué des voies et moyens sérieux, nous aurons j le droit et le deyoir dei crier au, bluf et j a la piperie. Nous disons plus. Tant que M. Nolf n'aura pas retiré sa fallacieuse promes se une promesse qui frise singulière- ment la corruption électorale et mérite- rait d'être Iraitée comme telle nous crierons casse-cou pour tout le restö de son programme pour le morceau qu'il en affiche et pour celui qu'il dissi- mule dans sa fardé. Car si le peuple s'avise, comme il faut s'y attendre, de lui mettre le cou- teau sur la1 gorge, notre député, affolé, fera comme tous les banqueroutiers il rognera d'abord partout, jusque sur Ie nécessaire il proposera ensuite un tas d'expédients, les uns pires que les au- tres, d'habiles virements, des trous a la lune, etc., jusqu'a ce que, pour fi- nir, la déconfiture et ses agréments se révéleront. Peut-être bien, en faisant sa mirifique promesse, M. Nolf escomptait-il jusqu' ici le «milliard» des congrégations mais voici que l'expérience faite chez nos voisins vient de rafraichir singuliè- rement 1'enthousiasme que cette allé- chante galette avait soulevé. Mais la promesse est faite... plus moy- en de se dédire. Et M. Nolf paie d'a- plomb. L'essentiel, n'est-ce pas, c'est d' abattre la béte cléricale» avec M. Braun, on verra après Mais le flamand ne s'y laissera pas prendre. II dira, en son bon sens, qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'au- raset il remplacera le beau promet- teur par un catholique donneur. Car M. Begerem entend continuer la bonne tradition de nos amis. II donne- ra plus qu'il ne promettra. Nos amis n'ont pas fait de promesses irréalisables, mais ils ont donné plus et mieux que ce qu'ils avaient promis. Ils ont d'abord institué des pensions' de 65 francs. Puis ils ont ajouté hoela des subsides considérables aux caisses de mutualité et a toutes les ceuvres ana logues d'institution privée. veux parler ici entrainerait, en ce qui concerne la date de la première commu nion, une solution transactionnelle qui serait certainement acceptée par tous les chrétiens, attendu qu'elle serait imposée par la suprème autorité ecclésiastique. Elle reviendrait a ne plus faire osciller la date du dimanche de la Passion entre le 8 Mars et le 11 Avril, mais seulement entre le 21 et le 28 Mars. L'époque moyenne du 25 Mars ne changerait done pas, mais la fête ne pourrait du moins plus arri- ver, au plus töt, que le 21 Mars, soit i3 jours plus tard que la date a laquelle il lui arrive de se placer actuellement. Le plus beau jour de la vie échapperait ainsi aux retours offensifs de l'hiver qui marquent si souvent le début et le milieu du mois le plus traitre de l'année. Ce qu'il y a de topique dans l'affaire, c'est que ce sont précisément les commergants qui cherchent a faire aboutir cette réforme, et que c'est le Saint Père qui leur donnera satis faction. II s'agit, comme réforme, d'enlever a la fête de Phques sa mobilité excessi ve, source d'inconvénients pratiques dans les conditions actuelles de la vie commerciale, industrielle, administrative, scolaire, etc. etc. Les ennemis de l'Eglise exploitent naturel- lement contre elle cette situation, et la ren- dent responsable de ces inconvénients. Mais en dehors de ceux-la, il ne manque pas de catholiques désireux de donner satisfaction aux besoins de la société moderne. Car nul ne conteste la réalité des diflficultés et des perturbations qu'entralne l'extrême mobilit de la fête de Piques. L'abbé Moreux, le savant directeur de l'observatoire de Bourges, voudrait fixer la fête de Paques au dimanche qui suit l'équi. noxe de printemps, ce qui la ferait fluctuer entre le 21 et Ie 28 Mars. Mais sa proposi tion parait avoir beaucoup moins de chance d'adoption que celle de M. Foerster, le direc teur de l'observatoire de Berlin, lequel pro pose le 3e dimanche après l'équinoxe, soit la période 4-11 Avril. Cette proposition a été adoptée par les corps savants de l'Allemagne et par le Con gres des Chambres de commerce de Berlin. Elle sera également adoptée, sous forme de voeu, par le Congrès internationaldes Cham bres de commerce qui doit se réunir a Lon- dres en juin prochain. II y a lieu de prévoir, a la suite de ce Congrès, un grand mouve ment de propagande en faveur de la réalisa- tion de ce voeu. Une fois que l'idée aura Enfin, au lieu Re faire des ouvriérs va- gagné les masses et surtout les gouverne- lides des assistés sans dignité, préférant j ments, Rome ne fera aucune difficulté pour l'aumöna au salaine, et le bureau de réunir un concile seucuménique chargé de bienfaisance au bureau d'usine, ils leur donner satisfaction aux besoins du jour, en ont donné, sous forme de travail, un tenant compte des convenances chrétiennes. gros milliard. Leregretté P. Tondini a montré que la Pour la seule année courante, et lau I réforme ne serait nullement contraire au seul budget extraordinaire, figurent des crédits en faveur de l'industrie et des travaux publics, a concurrence de 115. millions. décret du Concile de Nicée. L'astronomie moderne démontre d'ailleurs que le comput pascal a base solaire, plutöt que lunaire, réa liserait mieux la pensée dominante du Con Et cela Sans Remandep un centime! cile de Nicée, pensée nettement dégagée al'impöt Que l'on compare done cette belle réa lité, fruit de l'excellente gestion de nos amis, avec les fallacieuses promesses de M, Nolf. Seuls des électeurs abusés pourraient, dans ces conditions, préférer M. Nolf a M. Begerem par le Cardinal Pitra et visant uniquement la célébration de la fête de Pêques le même jour par toute la catholicité. Dans ces conditions, nul doute que le Saint Siège ne cherche h conciPer le respect des traditions avec les exigences de la vie moderne. Al'appui de cette présomption, signalons On a bien vu les Juifs préférer Barra- la lettre qu'écrivait a ce sujet, en 1897, le bas a Jésus.. Pas de chance Je voulais, par galanterie, laisser a mon contradicteur le dernier mot dans le colloque engagé a propos de la date de la première communion. Or, voici que les exigences de l'informa- tion m'obligent a revenir sur ce chapitre mais incidemment, il est vrai, et d'une j manière accessoire. Après tout, ce sera la peut-être la meilleu- re fin de discussion, car la réforme dont je cardinal RampoPa, secrétaire de Léon XIII, au directeur de l'Observatoire de Berlin, en réponse a une lettre de M. Foester au souve- rain pontife. II y est dit en substance, que l'initiative d'une pareille réforme pourrait être prise en considération par le Saint Siège, surtout dans un concile général, du jour oü j l'opinion publique, mieux éclairée par le monde savant,réclamerait la stabilité relative de la fête de Paques. II y a done tout lieu de croire que le Vati can, dont l'observatoire compte parmi les plus illustres, s'attachera sous Pie X, comme '1 le fit sous Grégoire XIII, a mettre son au- JOURNAL "7P1 EtES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement 5 Aiacidll LiiiCLlA. la pcuacc UUllilllctllLC UU V_-UIJ

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1