Si
T I
Dimanche lr Mai
Lundi 2 Mai
Jeudi 5 Mai (Ascension)
CANDIDATS CATHOLIQUES
COLAERT
VAN MER RIS
REGEREM
THEVELIN
BRÜTSAERT
D'HONDT
Téléphone gg
Téléplione 52
ISEaieiieEaigiiesatfEiiKfia
j PENSÉESDIVE USES
m m
Réforme du comput pascal
Samedi 30 Avril 1910
10 centimes le ft0
45 Année ft 4627
a Zonnebeke, all h., a lecole pour garcons.
a Becelaere, 11 h., au Couvent.
au Vert Tiileul, a 4 1/2 h,, a l'école du Couvent.
a Poperinghe, a 5 1/2h., au Volkshuis,
a öouthem, a 6 h., a l'école des filles
a Messines, a 8 h., a St-Sébastien.
a Oaringhe, a 9 h., a l'école des filles.
a Rousbrugge, a 11 h., a l'Aigle cTOr.
a Wulverghem, a 1 i h., a l'école des filles.
a St-Jean, a 11 h., au Couvent.
a Neuve-Eglise, a 3 h,,a l'école catholique pour filles.
a Bixschote, a 3 h., a la Maison Communale,
a Proven, a 5 h., estaminet De Kroone»Ve Verfaillie.
au Vogeltje, a 5 h., a Pécole.
a Zillebeke, a 5 1/2 he, a l'école des filles.
a Zuydscbote, a 5 1/2 h., au Couvent.
Mois de Marie
Les mo ifs d'un congé
as
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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 22 MAI igio
MM.
SUPPLEANTS
Cest le mois de Marie
C'est le mois le plus beau
Et dans toute la clirétienté c'est un renou-
veau de piété, un élan de zèle pour la deco
ration des autels de la Vierge. Les jardins
n'ont pas agsez de fleurs, les fleurs n'ont pas
dassez riches couleurs, les litanies n'ont
pas d'invocations assez poétiques pour satis-
faire aux besoins de la piété, désireuse
d'offrir un digne tribut d'bommages a la
Mère et Reine des chrétiens.
Mais le mois de Marie, c'est aussi le rnois
desélections et la politique, avec son pro-
saïsme et ses hpres querelles, détonne sin-
gulièrement parmi la fraicheur de ces flora
lies et de ces chants, parmi la douceur de
ces épanchement8 mystiques.
Et pourtant, en regardant ds plus prés,
quelle harmonie et quelle opportunité se ré-
vèlent dans cette coincidence L'autithè3e j
n'existe que pour ceux qui laissent prendre
trop de crédit a cette sotte réflexion des mé-
créants la piété, c'est bon pour les fem-
mes et les enfants elie n'existe que pour
ctux-la aussi qui n'envisagent la politique
que par ses'petits cótés les questions d'in-
térêts matériels, les rivalités de personnes,
les fagons toujours plus ou moias inciviles
de tout conflit humain.
En réalité, le domaine de la politique
s'étend h des intéréts d'un ordre si releyé
elle a étési bien accaparée par la coalition
de tous les ennemis du Christ, en vue de
réallser, par elle ses desseins infernaux; et,
d'autre part, la vraie piété est si peu le
mysticisme mièvre avec lequel 011 veut le
confondre, que rien ne s'allie mieux que le
zèle du bon combat civique avec le confiant
recours a Marie.
Aussi bien, les armes de nos luttes poli-
tiques ne sont beureuses, eatre nos mains,
que si nous y joignon3 i'arme puissante entre
toutes de la prière.
Aide-toi, le Ciel t'aiderasans doute.
Mais si nous ne demaudous point de mira
cles, il imports pourtant que neus n'atten-
dions pas tout da nos seuls efforts.
Dans les grandes crises historiques, dans
les grands schismes, la nouvelle Eve fut
toujours notre salut.
En retour des fleurs semées a ses pieds,
des roses de son Rosaire surtout, Elle nous
rendit vainqueurs a Lépante et en maint
autre combat. Et sans quitter notre ville,
rappelons-nous seulement la protection dont
Elle nous couvrit en 1383.
j Aujourd'hui, il ne s'agit pas de défendre
nos murs contre l'envahissgur, mais nos
autels, mais nos institutions chrétiennes,
mais l'hme de nos enfants contre les menées
de ceux qui ont juré leur perte. C'est done
le moment plus que jamais de chercher du
Becours la-haut. Aux grands maux, les
grands remèdes.
I Que notre foi confiante se soit pas moindre
que celle de nos pères.
Pour le reste, laissons davantage, si l'on
veut, aux femmes et aux enfants puis-
qu'ils ne sont pas des électeurs, le soin
d'offrir h. la Vierge des fleurs et des rosaires.
Et recourons, quant a nous, a Cello qui a
triumphé de toutes les hérésies, en lui fai-
sant hommage de nos bulletins de vote et
d'un zèle généreux pour le triomphe de la
bonne cause,
Ce sera le mois de Marie le plus pieux et
le plus méritoire que nous aurons jamais
célébré en l'honneur de la Vierge.
L'avenir de notre nation dépend aussi de
l'éducation des masses. Une grande respon-
sabilité vous incombe, a vous prêtres, qui
vous dévouez au bien-être spirituel de notre
peuple, et ce serait commetre un terrible
mal (a dreadful wrong) si nous négligions
d'applaudir au bien que vous réalisez, quel
que soit votre credo, d'une fa^on si désin.
téressée, poussés seulement par le secs trés
j juste de votre devoir envers Dieu et envers
J vos concitoyens.
Roosevelt au Cardinal Gibbons
r* i
Le mal n'est paB l'oeuvre des mauvais, il
est 1 oeuvre des bons, quand les bons n'em-
I ploient pas a l'empêcher autant d'énergie
j que les mauvais a le commettre.
A l'origine de presque toutes les défaites,
I il y a une insuffisance de quelque vertu.
Elienne Lamy.
r»i I
1
Le caractère dominant de la lutte actuelle
c'est qu'elle est, dans le vrai sens du mot,
l une lutte radicale elle va jusqu'h la racine
J même des choses.
i Elie n'existe pas, comme en d'autres
temps, entre des croyances ou même entre
j des philosophies diverses, séparées sur des
points doctrinaux importants, mais conser-
j vant, a travers leurs oppositions, un fonds
de vérités communes. Elle est engagée au
jourd'hui entre la négation totale dont l'an-
tichri8tianisme contemporain est la radicale
expression, et l'affirmation integrale dont
l'Eglise catholique est l'inlaillible organe et
1'immorteile gardienue.
L'antichristiauisme est arrivé a ses for
mules suprêmes le ciel vide, la terre désen-
chantée, l'homme matérialisé.le devoir sans
responsabilités, Mme sans avenir, la vie
sans espérance, et, par des déductions ri-
goureuses, la familie sacs Dieu, en attendant
qu'on rétrograde jusqu'a l'antique paganis
me et qu'on essaie de nous courber sous
l'idólatrique autocratie de l'Etat-Dieu; voila
ce qu'on entend substituer aux grandes et
nobles vérités de notre foi. Chesnelong.
Nous avons implement justifié dé ja
le congé que nous nous proposons de
signifier a M. Nolf, le 22 Mai prochain..
Les graves raisons que nous en avons
données ne sont pourtant pas les seules.
Continuons-en 1'exposé.
M. Nolf se moque du peuple et le bier-
ne lorsqu'il lui fait des promesses qu'il
est manifestement incapable de tenir.
En promettant des pensions ouvrières
de 365 fr., il devrait dire et prouver oü,
il trouyera les 157. millions annuels.
nécessaires pour y pourvoir.
Réorganiser la bienfaisance publi- jj
que c'est un mot cela, un trompe-l'ceil, j
un miserable |expédient qui reviendrait s
a donnerl d'une main, en retirant de I
1'autre
Tant que M. Nolf n'aura pas indiqué
des voies et moyens sérieux, nous aurons j
le droit et le deyoir dei crier au, bluf et j
a la piperie.
Nous disons plus. Tant que M. Nolf
n'aura pas retiré sa fallacieuse promes
se une promesse qui frise singulière-
ment la corruption électorale et mérite-
rait d'être Iraitée comme telle nous
crierons casse-cou pour tout le restö
de son programme pour le morceau
qu'il en affiche et pour celui qu'il dissi-
mule dans sa fardé.
Car si le peuple s'avise, comme il
faut s'y attendre, de lui mettre le cou-
teau sur la1 gorge, notre député, affolé,
fera comme tous les banqueroutiers il
rognera d'abord partout, jusque sur Ie
nécessaire il proposera ensuite un tas
d'expédients, les uns pires que les au-
tres, d'habiles virements, des trous a
la lune, etc., jusqu'a ce que, pour fi-
nir, la déconfiture et ses agréments se
révéleront.
Peut-être bien, en faisant sa mirifique
promesse, M. Nolf escomptait-il jusqu'
ici le «milliard» des congrégations
mais voici que l'expérience faite chez
nos voisins vient de rafraichir singuliè-
rement 1'enthousiasme que cette allé-
chante galette avait soulevé.
Mais la promesse est faite... plus moy-
en de se dédire. Et M. Nolf paie d'a-
plomb. L'essentiel, n'est-ce pas, c'est d'
abattre la béte cléricale» avec M.
Braun, on verra après
Mais le flamand ne s'y laissera pas
prendre. II dira, en son bon sens, qu'un
tiens vaut mieux que deux tu l'au-
raset il remplacera le beau promet-
teur par un catholique donneur.
Car M. Begerem entend continuer la
bonne tradition de nos amis. II donne-
ra plus qu'il ne promettra.
Nos amis n'ont pas fait de promesses
irréalisables, mais ils ont donné plus et
mieux que ce qu'ils avaient promis.
Ils ont d'abord institué des pensions'
de 65 francs. Puis ils ont ajouté hoela
des subsides considérables aux caisses
de mutualité et a toutes les ceuvres ana
logues d'institution privée.
veux parler ici entrainerait, en ce qui
concerne la date de la première commu
nion, une solution transactionnelle qui
serait certainement acceptée par tous les
chrétiens, attendu qu'elle serait imposée
par la suprème autorité ecclésiastique.
Elle reviendrait a ne plus faire osciller
la date du dimanche de la Passion entre
le 8 Mars et le 11 Avril, mais seulement
entre le 21 et le 28 Mars. L'époque
moyenne du 25 Mars ne changerait done pas,
mais la fête ne pourrait du moins plus arri-
ver, au plus töt, que le 21 Mars, soit i3
jours plus tard que la date a laquelle il lui
arrive de se placer actuellement. Le plus beau
jour de la vie échapperait ainsi aux retours
offensifs de l'hiver qui marquent si souvent
le début et le milieu du mois le plus traitre
de l'année.
Ce qu'il y a de topique dans l'affaire, c'est
que ce sont précisément les commergants qui
cherchent a faire aboutir cette réforme, et
que c'est le Saint Père qui leur donnera satis
faction.
II s'agit, comme réforme, d'enlever a la
fête de Phques sa mobilité excessi ve, source
d'inconvénients pratiques dans les conditions
actuelles de la vie commerciale, industrielle,
administrative, scolaire, etc. etc.
Les ennemis de l'Eglise exploitent naturel-
lement contre elle cette situation, et la ren-
dent responsable de ces inconvénients. Mais
en dehors de ceux-la, il ne manque pas de
catholiques désireux de donner satisfaction
aux besoins de la société moderne. Car nul
ne conteste la réalité des diflficultés et des
perturbations qu'entralne l'extrême mobilit
de la fête de Piques.
L'abbé Moreux, le savant directeur de
l'observatoire de Bourges, voudrait fixer la
fête de Paques au dimanche qui suit l'équi.
noxe de printemps, ce qui la ferait fluctuer
entre le 21 et Ie 28 Mars. Mais sa proposi
tion parait avoir beaucoup moins de chance
d'adoption que celle de M. Foerster, le direc
teur de l'observatoire de Berlin, lequel pro
pose le 3e dimanche après l'équinoxe, soit la
période 4-11 Avril.
Cette proposition a été adoptée par les
corps savants de l'Allemagne et par le Con
gres des Chambres de commerce de Berlin.
Elle sera également adoptée, sous forme de
voeu, par le Congrès internationaldes Cham
bres de commerce qui doit se réunir a Lon-
dres en juin prochain. II y a lieu de prévoir,
a la suite de ce Congrès, un grand mouve
ment de propagande en faveur de la réalisa-
tion de ce voeu. Une fois que l'idée aura
Enfin, au lieu Re faire des ouvriérs va- gagné les masses et surtout les gouverne-
lides des assistés sans dignité, préférant j ments, Rome ne fera aucune difficulté pour
l'aumöna au salaine, et le bureau de réunir un concile seucuménique chargé de
bienfaisance au bureau d'usine, ils leur donner satisfaction aux besoins du jour, en
ont donné, sous forme de travail, un tenant compte des convenances chrétiennes.
gros milliard. Leregretté P. Tondini a montré que la
Pour la seule année courante, et lau I réforme ne serait nullement contraire au
seul budget extraordinaire, figurent des
crédits en faveur de l'industrie et des
travaux publics, a concurrence de 115.
millions.
décret du Concile de Nicée. L'astronomie
moderne démontre d'ailleurs que le comput
pascal a base solaire, plutöt que lunaire, réa
liserait mieux la pensée dominante du Con
Et cela Sans Remandep un centime! cile de Nicée, pensée nettement dégagée
al'impöt
Que l'on compare done cette belle réa
lité, fruit de l'excellente gestion de nos
amis, avec les fallacieuses promesses
de M, Nolf.
Seuls des électeurs abusés pourraient,
dans ces conditions, préférer M. Nolf
a M. Begerem
par le Cardinal Pitra et visant uniquement
la célébration de la fête de Pêques le même
jour par toute la catholicité.
Dans ces conditions, nul doute que le
Saint Siège ne cherche h conciPer le respect
des traditions avec les exigences de la vie
moderne.
Al'appui de cette présomption, signalons
On a bien vu les Juifs préférer Barra- la lettre qu'écrivait a ce sujet, en 1897, le
bas a Jésus..
Pas de chance Je voulais, par galanterie,
laisser a mon contradicteur le dernier mot
dans le colloque engagé a propos de la date
de la première communion.
Or, voici que les exigences de l'informa-
tion m'obligent a revenir sur ce chapitre
mais incidemment, il est vrai, et d'une j
manière accessoire.
Après tout, ce sera la peut-être la meilleu-
re fin de discussion, car la réforme dont je
cardinal RampoPa, secrétaire de Léon XIII,
au directeur de l'Observatoire de Berlin, en
réponse a une lettre de M. Foester au souve-
rain pontife. II y est dit en substance, que
l'initiative d'une pareille réforme pourrait
être prise en considération par le Saint Siège,
surtout dans un concile général, du jour oü
j l'opinion publique, mieux éclairée par le
monde savant,réclamerait la stabilité relative
de la fête de Paques.
II y a done tout lieu de croire que le Vati
can, dont l'observatoire compte parmi les
plus illustres, s'attachera sous Pie X, comme
'1 le fit sous Grégoire XIII, a mettre son au-
JOURNAL
"7P1 EtES
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de l'Arrondissement
5 Aiacidll LiiiCLlA. la pcuacc UUllilllctllLC UU V_-UIJ