Les méfaits du Frinlemps
La flèvre
Nos finances nationales
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Une bonne blague
La loi scolaire
Nominations ccclósiastiques
Les gros lots
1|
if' ff'.
«K 3L
Popularité
Un lëlé gramme significatif
de l>ISchollaert
M. Schollaert a adressé le télégramme
suivant a M. Woeste en réponse a celui qni
lui a été adressé dimanche par le bureau de
la Fédération des Cercles réunie a Tongres
Je vous remercie de tout coeur de vos
cha'eureuses félicitations. Le gouvernement,
fort de l'appui de tous ses amis, ést asfuré
de voir ses efforts couronnées de succès.
Cd
CS
O
Ir,
1
az
Cd
O
'2 =2
ïTl
Cd
CC
Cu
Q
'E a
E -
ministration que j'ai l'honneur de présider,
qui a fait tout cela
Ce n'est pas tout, et nos concitoyens le
savent. En arrivant[a l'Hotel de vilie, nous
avons pris sur nous d aulresdevoirs.d'autres
responsabilités. Ces edifices somptueux, au
milieu desqueis nous vivons et dont nous
sommes sijustement fiers,nos Halles etnotre
Cathédrale—on ne parlait alors que de ceux-
la allions-nou8 les laisser tomber en
ruine Aurions-nous un jour les ressources
nécessaires pour les rendre a leur antique
splendeur? Vous savez que nous avons trouvé
les voies et moyens vous voyez ce que
deviennent le Palais de 1'industried'autrefois
et le Temp'e érigé par la piété des moines
et deb ancêtres. Les pierres et ornements, si
malhabilement choisis et introduits passé un
demi siècle, sont remplacés un a un par
d'autres plus vrais et plus durables et le
jour approche oü ceux de nia saisou verront,
comme leurspères, luire au soleil le donjon
comdiunal, symboie de notre puissance
passée, et monter plus haut dans les cieux
la croix dominant, a travers les siècles, le
monument de la Foi, heureusement restau-
ré.
Mais une restauration en appelle une
autre. Lame Yproise, galvanisée par les
premiers essais, réclamait, pour nos belles
ég 'se3 St Pierre et St Jacques, une place au
soleil et une part du gateau. Pourquoine
pas lés leur accorder L'une est en voie de
deveüir un nouveau joyau de notre patri
moine artistiquel'autre menace de lui
faire concurrence et de selever davantage
au-dessus de ses voisins no3 magnifiques
remparts et les arbres qui les couronnent.
Ce n'est pas fini, Un édifice, presque igno-
ré il y a dix ans, protestait contre son isole
ment et son abandon. II scmblait nous dire
Ville irgrate, tu ne songes done pas ii
moil Ne sais tu pas que je suis ton ber
ceau Ignores-tu que j'ai vécu ta grandeur
et ta décadencs Pourquoi ne puis-je être
de la pa'tie et jou;r du renouveau artistique
qui se manifeste autour de la place oil je suis
campé Vous savez comment nous avons
répondu. Le cloitre des Augustins, le Palais
des Evêqurs va renaitre. Deux années ne se
passerontpas sans que la main habile dun
restauiateur savant n'ait rendu tout son
caractère, toute sa beauté, toute son h'stoire
au monument oü s'abritaient autrefois la
science, la méditation et la prière.
Et er.core. Mesdames et Messieurs, ce
n'est pas fini. Demain verra l'Hötel de ville,
la Halle a la viande, les faqades anciennes,
que la pioche des vandales et le temps in-
conscient ont laissés debout, renattre a leur
primitive beauté.
Mais ators, mes chers CoPègues, si vous
jugiez que l'art et le progrès n'ont pas de 'i-
mites et ne disent jamais leur dernier mot
et vous auriez raison vous permettrez
a votre s- rviteur de s'en aller en paix, trop
heureux si vous vouliez lui conserver une
place dans votre coeur, et s'il pouvait, sai s
heurts etsans soucis, vivre les jours que la
Providence lui accordeia eDCore, k l'ombie
de toutes ces merveilles qu'il auraaidéa
sauveret a conserver.
En fiDissant, j'exprime le voeu, que
Dieu et nos concitoyens nous permet-
tent de continuer notre oeuvre d'exten- k
sion, d'assainissement, d'embellissement de
la cité, afin de justifier la parole d'un ancien
administrateur qui n'avait plus revu Ypres
depuis prés de vinat ans Je ne me recon-
nais presque plus ici
N'est ce pas que c'est le témoignage de
tout esprit impartial, et que ce sera le juge-
ment de l'bistöire, plu9 juste et plus désin-
téressée que l'homme?
Ce magistral discours est a tout moment
intérrompu par les applaudissements de
l'auditoire. Une veritable ovation en souligne
la pérorai6on.
Personne ne demandant plus la parole
M. le Président !ève la séance et le public
s'en va lentement en exprimant ses éloges
pour l'artiste éminente, au'eur du tableau,
et en commentant les mérites du héros de la
fête, a qui notre antique cite' doit en grande
partie son renouveau artistique.
SS>«K
M. Cunisset Canot les déorit ainsi dans La
vie a la compagne qu'il envoie au Temps j
tou8 les éloges adressés a mars ne sont, I
hélas pas maintenus pour avril qui a pris
une cruelle revanche
Le chevalier Printempsnous a visités cette
quiDzaineavec une bien changeante humeur,
et il nou9 a rappelé plutót Janus aux deux
visages que ce bon petit amour de printemps
classique, si fort chanté en tous les styles,
de Virgile a Lamartine, en passant par Bé-
ranger Vous vous rappelez le couplet de ce-
lui-ci, couplet tout a la bonne franquette
Deux saisons règlent toutes choses
Pour qui sait vivre en s'amusant
Au printemps nous avons les roses,
A l'automne un jus bienfaisant
Je ne sais trop comment sera le jus du
prochain automne, mais pour peu qu'il res-
semble a celui de l'anDée dernière, il sera
vite dégusté Quant a nos roses, nos pauvres
roses, elles viennent d'etre bien maltraitées,
et il n'y a pas qu'elles qui aient souffert dans
nos jardins et nos cultures. Si elles avaient
été 8eules atteintes, on en prendrait prosa'i-
quement son parti: Primo viveredeinde
philosophari. (II taut vivre d'abord etper
mettez-moi la licence de traductionne faire
de la poésie qu'er suite Malheureusement
ce printemps hypocrite, qui nous est arrivé
souriant a la fin de mars, a trompé tout
ce qui respire Les fleurs presséts, les ar
bres un peu hatifs ont cru k ses trompeuses
avances et je ne sais si nous aurons des ro
ses. Leurs bourgeons de feuilles étaient déja
bien développés au commencement d'avril
dans la confiance que leur avaient donnée
des jours charmants de lumière et de dou
ceur; en sorte que lorsque le thermomètre,
de 15 k 18 degrès au-dessus de zéro, fut tom
bé ici a 8 1/2 et 9 au-dessous, avec deux pou-
ces de ueige dans la plame et rès d'un pied
sur la montague, toute cette charmante
avant gar le de printemps a sombré dans la
déroute.
II n'y a p is que les roses atteintes, hélas
Tout ce qui est fruits précoces est perdu:
am indiers, pêcbers, abricotiers, cerisiers
même, en certains coiDS mal exposés sont
grillés n, comme nou3 disons, car, saisie
par la gelée, les pousses se flétrDsent et
pendent anx branches comme des chiffons
brülés. Oa ne peut évaluer dés maintenant
le désastre, mais il sera considérable, et il
n'est que trop a eraindre que la vigne elle.
même ne soit partiellement éprouvée. En
effet, sans que la pointe de ces pous3es fut
réellement sortie déja quand cette terrible
gelée asévi, le gonflement des bourgeons
sous la pousse'e d la sève était commencé,
et dansles endroits bas, bien exposés au
soleil, leur éclatement imminent en a fait
noircir un bon nombre. Le plus atteint de
nos végétaux est, comme a l'babitude, le
sureau. II est d'une confiaDce incurable dès
que mars nous apporté un moment de répit
dans les attaques de la gelée, notre arfcuste
naif et enthousiaste lance ses pousses, sort
feuilles et s'étale au soleil dans une hate
dont toutes ses expérieccas précédentes ne
l'ont pas corrigé. Le vent chaüge, l'est si
rude et si impitoyable remplace le midi, et
crac qsl y est, voila mou sureau grillé A
recommencer, la sortie des bourgeons et du
feuillage 1 Cela ne fait rien, il s'y met coura-
geusemeDt, et il oublieia vite cette dure
lecon pour renouveler au printemps prochain
ses imprudentcs fai.taisies.
Ah ce vent d'est, quel brutal compagnon!
En hiver il nous arrive toujours sous les dra
peries gris sombre des ciels/menagants, mais
il se cbarge de les blanchir avec la poudre de
neigedontil amoDcelle les essains serrés.
Lor.-que le r rir temps s'anronce indécis, hé
8itant, ïisquant a peine son ceil d'rzur a
travers les nuages d'biver qui tournoienl
sans se déoider a nartir, pour le refermer
aussi'öt, le vent d'est s'élance a eon s'cours.
D'un souffle que rien n'adoucit et n'a.rête,
il balaye le ciel d'un horizon a lYutre tout
fuit devant son geste irrésistible, et les nap
pes bleues de l'inflni enveloppent la terre de
leur impressionnaire splendeur. Nous nous
réjouissons du soleil retrouvé, de la lumière
et de l'éclat du jour, enfin vainqueur des té-
nèbres, mais le soir, l'est cruel fera mourir
sous son baleins glacée nos fleurs et nos
bourgeons. Nous sentirons sa rude morsure,
la terre se crevassera de hale, nos mains
engourdies ne pourront plus tenir la canne
a lancer la ligne dans ce tsmos si parfait
pour la pêche, et les poumons endoloris re-
tomberont aux griffes impitoyable de la
grippe.
Neus avons rarement ou même jamais
eu a nous défendre contre des adversai-
res aussi incohérents que ceux dont les
polémiques nous étonnent aujourd'hui.
La question scolaire se rouvre. Le minis
tère dépose un projet de loi.
Devant ce projet, la polémique aatic'éri-
cale, d'abord bésitante et déroutée, se lance,
après que'ques jours, dans une campagne
dont les gros mots et les excitations a des-
cendre dans la rue sont les seuls arguments.
Tous les groupsments libératres ei socia-
leux du pays envoient des protestations
indigLées au ministère.
Ils répondent au voeu exprimé par la
réunion des gauches parlementaires.
Quant au projet, les uns le critiquent en
bloc et sans réflexion, d'autres n'en atta-
quent que c;rtaines parties. II est difficile
de déterminer adéquatement la portée des
attaques de tout le groupe libéral.
Le chef de cabinet se rend, l'autre jour, k
Anvers. Que'ques gueux ont décidé de le
houspiller et M. Schollnert, höte des
Anversois, est attiré par eux dans un guet-
apens d'autant plus facile organiser que
pour certaines besognes on trouve toujours
des voyous.
Huit jours plus tard, M. Hubert, ministre
de l'industrie et du travail, se dispose a
ouTrier l'Exposition de Charleroi.
Les journaux anticléricaux ce Charleroi,
moins babiles que leurs amis Jd'Anvers,
I proposent ouvertement de faire au ministre
j une reception populaire Le prétexte
qu'ils invoquent est vain a tel point que le
libéral bourgmestre de Charleroi leur écrit
pour dé oneer cë prétexte.
Devant ces excitations a 1 emeute, que les
conseillers communaux focialistes ap
puyaient et que le conseil commuDal ne
désapprouvait que médiocrement, le
ministre refuse de se rendre a Charleroi.
On insiste. M. Hubert persiste.
Les journaux libéraux (Gazette, Etoile,
etc rapportent le désarroi dans leauel
les Carolorégiens sont jetés par ce refus
On avait prédit qu'après Couverture de
1 exposition de Charleroi, l'impopularité du
ministère se serait manifestée plns grande
que jamais.
Voici comment se manileste cette impopu-
larité
I. Le président (anticatholique) du con
seil d administration de l'exp'sition de
Charleroi prononce le discours d'ouverture
oü il fait 1'éloge de l'activité du ministre et
do son impartialité; il constate la popularité
dont le ministère jouit dans le monde
industriel.
Cela est commenté en ccs termes par le
Peuple
Cette explication cause un moment de
stupeur. Et lorsque le président du comité
exécutif fait l'éloge du ministre, pas un seul
I ravo n'éclate.
2 Le matin de Couverture, (c'est 1 'Etoile
qui la raconte)
Un conflit a failli surgir entre le conseil
d'admiDistration de l'Exposition et l'admi-
nistration communale. Le conseil d'admi-
nistration avait cru, en presence de I'absten
tion du ministre, ne pas devoir assister au
lunch de ïhölel de ville. Si cette décisinn
avait été maintenue, l'admicistration com
munale se serait, de son cote, dispensée de
se rendre aux cérémonies de l'Exposition.
Pendant la matinéo, les membres du conseil
dadmioistra ion et les déléguós du conseil
communal ont tenu une longue séance. Les
dirigeants de l'Exposition ont reconnu qu ils
n avaient en rien voulu froisser la munici-
palité et tout s'est terminé dans la paix. Le
conseil d'administration/assistera au lunch
et ie conseil communal ira a l'Exposition.
Et tout est bien qui finit bien. Tout cela pour
un sourire ministériel que l'on ne verra pas
et un discours tonitruaut que l'on n'entendra
pas
3 Le Bourgmeslre et le conseil communal
de Charleroi se trouvent en si mauvaise
posture qu'ils sont forcés de démissionner.
Dans l'entretemp', les journaux libéraux
et sccialistes sont furieux. Ils n'ont pas
même la diplomatie de ménager les senti
ments des industriels de leur parti et crient
a tue tête A bas le ministère
Une agitation incompréhensible.une fièvre
morbide dépriment les forces et usent les
vitalités des partis libéral et socia'iste.
On crieA bas les couvents C'est la
vieille reDgaine qui reprend, le refrain usé
et que les gorges rouillées des braillards
anticléricaux hurlent toujours sur le même
ton, avec une haine toujours croissante.
II n'est plus probable ce serait en tous
cas trés maladroit que nos adveisaires
descendent dans la rue. Au cas cependant
oü ils vondraient en arriver la, nous
n'aurons qu'a y descendre avec eux.
Nous sommes des hommes d'ordre et sau-
rons le prouver.
Le Moniteur publie l'état comparatif du
produit des impóts directs et indirects pen
dant les trois premiers mois de 1911 et 1910.
Nous les résumons ici
IImpóts directs
Les contribuables n ont pas eu, au pre
mier trimestre 1911, 1'ardour qu'ils manifes-
taient l'an dernier,pendant la même période,
a passer a la caisse de l'Etatquand alors,
ils s'acquittèrentde leur dette jusqu'a con
currence de fr. 629,574,21 c., en 1911, ils
n'effectuèrent qu'un versement de 364 537
francs 02 c soit fr. 265,037,19 de moins.
II faut dire a leur décharge qu'eu maintes
villes, il leur serait difficile de faire des ver-
sements plus tót, puisq ie l'avertissement
extrait des roles des contributions directes
n'y a été distribué quo vers le 10 avril.
II. Impóts indirects et autres produits
Le montant du quart des évaluations des
revenus de 1911 est de fr. 146 989,21!,
quand, l'an dernier,il était de 140.749 579.75
fr. Cette année, il a été recouvré 145,960,590
fr. 51 c., soit 2,028,631 francs 72 c. de plus
que l'an dernier.
Les plus fortes augmentations se sont
portée3 sur les droits de douane, plus de
deux millions et quart les droits d'accise
sur les vius étrangers et Ds vins de fruits
secs 200,000 fr.les mêmes droits sur les
eaux-de vie indigènes, plus de 700,000 fr.
et sur les tabacs, prés de 150,000 fr.len-
registrement et transcription, plus d'un mil
lion le timbre, plus de 150,000 fr.
Les revenus qui ont donné notablement
moins que les évaluations sont les droits
d'accise sur les bières, 130,000 fr. les suc
cessions, plus de 1,200 mille francs; les
chemins de fer, prés de 5 millions et demi,
mais il importe de remarquer ici que les re
cettes ne rentrent pas d'une manière unifor
me, c'est a-dire, a raison d'undouxième par
mois. Pendant la dernière période quinquen-
nale, les recouvremeats des trois premiers
mois se sont é'evés en moyenne a 23.17 p.
c. de la recette totale de 1 année. Cette pro
portion appliquée au total des évaluations
1 v de recettes de 1911 donne un chiffre de
I 136 229 600 fr 75 c en fait les recouvre-
ments du premier trime3treatteignentfrancs
145,900 590 51 c soit uuadifférence en plus
de 9,730.987 fr. 76. Le service des ba
teaux a vapeur entre Ostende et Douvres
donne aussi 225 300 fr. de moins
Fonds communal
Ce fonds, dont l'évaluation des revenus
était de fr. 11,566 730, s'est élevé a Ir.
11,916,168,20. soit fr. 349,438 20 de plus;
ca chiffre est cependant inférieur de fr.
372,236 11 aceluidu premier trimestre 1910
Fonds spécial
Evalué a fr. 4 831,250, le montant des
recouvrernrnts a atteint le chiffre de fr.
5,775 159,30, soit fr. 155,046.19 c. de plus
que l'an dernier.
L'abseDce de M. Hubert a l'inauguration
de l'Exposition de Charleroi a causé une si
viveémoüon que l'on ajugé nécessaire de
tenter de nombreuses démarches pour faire
revenir le ministre sur sa dé ision. Encore
faut il reconnaitre que M. Devreux et ses
collègues s'y sont bit n mal pris, puisqu'ils
n'ont pas donné a l'honorable représentant
du gouvernement la satisfaction qu'il était
en droit d'exiger.
C'eüt été, de sa part, une cocdescendance
siogulière que de donner, le soir, au s:rtir
du oiuer, qu.'on allait lui offrir, l'occasion
a quelques braillards rnunis de sifflits de lui
réserver l'accueil que l'ou devine, accueil
qui aurait permis de dire au lendemain
Voyez comme le ministre est devenu itnpo-
laire
Car il eut été entendun'estce pas? que
personne n'était responsable de cette soudai-
ne manifestation populaire... concertée,
préparée et annoncée par la voie des jour
naux.
On connait, eu efLt.la thèse anticléricale:
quand un coDseil communal ou une socié
particulière invite un ministre, ce ministre
n'est l'höte de la sociélé ou du corseil com
munal qu'a l'intérieur des locaux oü se fait
la cérémonie. Uue fois franchi le seu':l, le
ministre est laché et on peut se permettre a,
son égard toutes les avanies.
Entre honnêtes gens, cette fagou de pra-
tiquer l'hospita'ité s'appe'de un guet-apens.
La question de popularité n'a rien a voir
en cette affaire. Nous n'en voulons pour
preuve que les hom-nages rendus par la
pres3e adversaireau même ministre qui, au
cours de l'Exposition de Bruxe'les d'abord,
dansles conflits ouvriers et enfia dans des
oeuvres de législation, a force l'admiration
de ceux mêmes qui ne partagent pas ses
idéés.
Ce fut lui aussi, il faut bien le reconnal-
tre encore, qui donna a l'Exposition de Char
leroi le géréreux concours qu'il fallait, pour
assurer le succes de cette eutreprise. Aussi
était-il juste, était-il nécessaire, qu'il fut la
pour lui donner au jour de l'ouverture la
consecration officielle.
Les journaux libéraux l'on bien compris,
car s'ils disent que l'exposition ne doit rieu
perdre en éclat du fait de l'absence du mi
nistre, beaucoup ajoutent cependant avec
XIndépendance
On ne manquera pas de trouver étrange
que le gouvernement ne soit pas reprósenté
par un de ses membres a, une manifestation
officielle de l'activité nationale aussi impor
tante que l'Exposition de Charleroi M. Hu
bert se rend compte de sou impopularité et
redoute des démonstrations populaires qui
le mettraient en mauvaise posture.
Non, M. Hubert n'a pas redouté de pareil-
les démorstrations, seulement il a jugé qu'il
est inutile de donner l'occasion a quelques
huriuberlus de se livrer a des plaisaoteries
de mauvais goüt.Car ou saitoü se préparent
ces manifestations populaires et quels
sont ceux qui les manigancent, mais cette
politique de grand chemin qui consiste a
B'eu prendre aux personnes mêmes des mi-
nistres m? prouve absolument rien contre
eux par contre, elle n'e9t guère de nature
a r<=ndr9 plus populaire Ie parti qui la
défend.
Dimanche J Mai
A. DONCK, rue de Lille, i3.
Succes eur F. Van Windekens.
Article extrait du Pays Wallon de Char
leroi du 3 Mai 1911:
Commentant les évémments qui ent en-
touré l'ouverture de l'Exposition do Char
leroi, rappelant le guet-apens dans lequel
on voulait atlirer M. le Ministre Hubert,
faisant allusion aux goujateries de quelques
politiciens pour qui les inté êts de la ville
sont chose négligeable, le Journal d'Ypres
écrit, dans un sens ironique qui ne peut faire
de doute pour personne
Que nos amis qui seraient tentés de ce
rendre eet été a Charleroi p mr visiter l'Ex
position prennent leurs précaufions pour
ne pas s'y laisser rosser. Un liomme prévenu
en vaut deux 1
La Gazette de Charleroi i) qui ne sait
plus a quel saint se vouer, malgié son anti-
clérialisme farouche, fait scmblant de pren
dre au tragique cette plaisaoterie.
II faut cependant bien avouer qu'elle et
ses amis ont t. ut fait po ir donner aux
étrangers l'impression que le pays de Char
leroi est inhospitalier.
Mais, grüce a Dieu, la Gazette et s s
amis ne constituent pas toute Ja population
de Charleroi, qui a eu grand soin do les
désavouer avec éclat.
A remarquer que l'honorable chef de cabi
net a envoyé ce télégramme au lendemain
du jour oü il avait eu un long entrrtien avec
leRoi; au lendemain aussi du jour oü la
Chronique annorgiit queM. Schollaert al
lait retenir son nrojet...
Mgr l'Evêque de Bruges a nommé
Principal du collége St-Vincent, a Ypres,
M. De Saegher, candidat en philosophic et
lettres,professeur de rhétorique et de poésie
au dit établissement.
Elle est plantureuse la liste des gros lots
de la Tombola de l'Exposition de Druxelles.
Songez done Un lot de 5U0 mi'le francs, un
de 100.OüO, un de 50.000, un de 25 000, un
de 20.000, deux de 15 000, quatre de 10 000,
quinze de 5.000
Quelle pluie d'or, le jour du tirage
Quelle feu d'artifice de joies et d'allé-
gresses
BURGERSTAND van yper
Verkla-ingen van den28 April tot den|5 Mei 1911.
Geboorten
Depikker Daniel, Zonnebekesteenweg.
Vermeulen Juba. Zonnebekesteenweg.
Mesdom Micbaèl, Meenensteenweg.
üebrouwer Rosanna, Neerstraat.
I.eleu Leo. Klaverstraat.
Loo:ens Omer, Zil ebekestraaf.
Huwelijken
Router Julius, wagenmaker te Reninghe
Leleu Celine, kleermaasster, te Yper
De Wilde Hieronymus. schaapherder te St-
Jan. Maes Alidaz. b. te Yper.
Ally Remi, wagenmaker te Wulverghem
Durnez Maria, z b te Yper.
Sterfgevallen
Ramon Petrus, SI j z. b. wed1' Beele R .rbara,
L. Thouroutstraat
Decrock Georgette, 4 m Hoornwerk
Vandenbussclie Virginia, 83 j z. b. echtgte
Derille Petrus, D xmudesteenweg
Tack Rosalia, 85 j z. b. Ww" Windels Leo,
St-'an Hospitaalstraat.
WelkenhuysenJoanna, lCj Meenensteenweg
Legrou Virginia, 75 j., z b. Ww' Moniez Con-
stantin, Rijke Klarensiraat.
Dumez Alexandrina, 85 j.. z. b. Wwe" Dewilde
Karei en Ciroux Livinus, Rijsselstraat.
O
«I;
tn
CTJ
P-
a
<D
to
to
O
B
CU
X
Cd
CU
- I
O j-, o
O M O
O
O OO
O
c*
O
O
UN
O
in
a
S
o
O
X
Cd
Nd
nJ
Oi
ca
5C
3
Tï
O
t-
cö
a
o
a. Q-
o
Un -O
ts o
NN NN O
O O
lTh
O -
ri h
O
3
-CS
a
a>
ft a
O O O O O O KO
O O O o O O
O O O O O O co
O O O Tf
u
in
Cl
o
u. v
öh cn