X Xr a&SaaS Téléphone gs 33IS Comment il faut voter 1. A ax Electeurs de l'arrondissement d'Ypre Votez pour nos Candidats Les motifs j d'un Congé Electeurs Terrible responsabiülé Une léparatioii nécessaire Téléplione 52 I£^di 21 Mai mo 10 centimes le ft' 45 Annee ft 4630 Ëlgigt Le mode de votation le plus simple et Ie meilleur, c'est de voter dans la case de tête sous le numéro MESSIEURS, Maintien et accroissement des pensions de vieillesse. QGciyeiucieiua On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteut 10 francs les cent exemplaires. Pour le%. annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser IV Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. ARRONDISSEMENT YPER VERKIEZING VOOR DRIE VOLKSVERTEGENWOORDIGERS den 22 Mei 1910. Colaert Van Merris Begerem PLAATSVERVANGERS Thevelin Brutsaert D'Hondt Nolf PLAATSVERVANGER Vietoor On ne peut voter valablement que d'une des manières suivantes i° En tête de la liste, sous le N° 2° A cóté du nom d'un candidat effectif, 3° A cóté du nom d'un candidat suppléant. 4° A cóté d'un candidat effectif et d'un candidat suppléant de la liste N° I. Tout autre mode de vo tation est nul. II est défendu de panacher. o Quelques heures nous séparent du scrutin. Nos Candidats ont fait leur devoirvotre devoir commence, celui de voter pour ceux qui veulent le maintien de la paix et de ba trauquillité publiques, de nos libertés et de nos institutions, de la prospérité et de la riclaesse rationales. En matière d'enseignemenq nos adversaires veulent l'école neutre et laïque, nous voulons -une instruction basée sur la morale ehrétienne, qui est la vótre. Notre devise estégalité entre l'enseignement libre et l'ens ©i- gnement public. Pas de eontrainte Liberté pour le père de fami He de choisir pour ses enfants l'école qui a sa préférence. En matière militaire Extention du volontariatun fils par familie et diminution de la duree du service militaire. Maintien de la remuneration des miliciens. Maintien aussi des unmunités eeele'siastiques. mais extension continue des mesures déja prises en faveur des classes ouvrière et bourgeoise. En matière agricole t Protection plus grande de nos produits agricolesentretien de la voirie vicinale par le transport gratuit des déchets de carrière. En matière financièreaucun impöt nouveau. Dispari- tion ou diminution du droit de licence. ELECTEURS le sort du pays est entre vos mains. Le voulez-vous libre, riche et prospère, comme il l'est depuis 26 ans. MM. Colaert Van Merris Begerem Thevelin Brutsaert D'Hondt. Ils seront les défenseurs de vos DROITS et de vos INTÉRÉTS Pour VAssociation Catholique de Varrondissement d'Ypres Le Secrétaire STRUYE. Le Président E. FRAEIJS. Ypres, 18 Mai 1910. p En matière sociale as promesses vagues et fallacieuses, comme en font nos adversaires N'ayant pas pris M. Nolf a notre ser vice, ce n'est pas k nous a lui signi- fier son congé. Si nous le faisons, c'est en lieu et pla ce des organes Jibéraux locaux, lesquels négligent de le faire, dominés qu'ils sont par des préoccupations exclusivement sectaires. C'est qu'il y a en jeu, dans l'affare, une question locale qui intéresse égale- rnent les Yprois de toute opinion. Libéraux pas plus que catholiques ne peuvent accorder un nouveau mandat a M. Nolf, paree que celui-ci se dis pose a trahir les intéréts de toute la population de 1' arrondissement. M. Nolf asigné un projet de loi qui constitue une trahison et une injustice vis-a-vis de ses mandants un projet de pensions, inventé par un wallon dans l'intérêt des ouvriers des mines qui l'en- xichissent, et oü la plupart de nos ou vriers et ouvrières sont mis sur un pied d'inégalité avec les protégés de M. iWa- rocqué. Nous ne visons nullement ici les cinq gnnées d'anticipation accordées aux ou vriers des mines. Ceux-ci étant usés plus töL que la généralité de nos ouvriers. Mais ce qui est inique, ce qui nous per met de qualifier M. Nolf de traltre a son arrondissement, c'est qu'il oblige nos ou vriers agricoles, dont le salaire est si mo deste pour un travail des plus rudes a verser une quotisation double de celle qu'il réclame des mineurs, dont le sa laire est triple de celui de nos ouvriers. Quelle que soit notre sympathie pour nos compatriotes wallons, nous ne sau- rions admettre que nos ouvriers fla- mands aient a prélever sur leur salai re si mesuré, au profit d'ouvriers mieux rétribués, une cote-part double de la leur. I Et l'inégalité est la même au détriment de nos dentellières, de nos artisans et petits bourgeois, de ceux de nos ouvriers qui vont travailler en France, de la plu part de nos laborieuses femmes du peu- ple, etc. etc; Si M. Nolf a signé le projet Waroc- qué en connaissance de cause, il acora- mis une félonie a 1'égard de ses com- mettants. S'il l'a signé sans le lire au préalable, il s'est moqué d'eux et de ses plus élémentaires obligations. Dans les deux cas, il a signé son ar- rêt de congé. NOTA BENE. Une information de dernière heure nous oblige a ajouter un mot., 1 j i 1 La loi frangaise fraichement votée et singée par le projet Warocqué-Noffv ,Vient d'être qualifiée de LOI DE SPO LIATION ET DE; VOL par Jules Gues- ,de, le grand chef socialiste. Et eet appréciateur non suspect ajou- te Si jamais1 cette loi était appliquée, Ce serait la grève générale immédiate. J'ai calculé que dans le Nord, par sui te des prélèvements ouvriers, on enlè- "erait aux prolétaires 500,000 francs par an. II ne faut pas non plus oublier que ces 500,000 francs se doubleront d'une per te égale pour les petits commercants, fournisseurs des ouvriers. Si -done la loi frangaise constitue déja une duperie, un vol et une spoliation pour l'ouvrier en général, le projet Nolf sera, en plus, UNE TRIPLE DUPE RIE POUR TOUS LES FLAMANDS, appelés a en bénéficier Avons-nous raison de montrer la por- te k un serviteur de eet accabit De l'aveu du Progrès le program- me de M. Nolf est le même que celui de M. Masson, le radical député de Char leroi, qui ne veut pas que le catéchis- me et une morale sérieuse soient enco re enseignés a l'école. Les catholiques d'age mür n'oublie- ront jamais la cuisante legon de 1879. Rappelons-la aux nouvelles couches électorales. C'est un seul CATHOLIQUE brugeois mauvais catholique h l'heure du scrutin qui porte la responsabilité de cette néfaste LOI DE MALHEUR que son vote permit au gouvernement des 7 magons de faire sévir dans notre ca tholique Belgique Cette loi ne fut vo tée, en effet, qu'a 1 seule voix de majo- rité, celle de M. Boyaval, sénateur li- béral pour Bruges, élu lui-même 1 seu le voix de majorité On. frémit a la pensée des conséquen- ces que peut entrainer le vote d'un seul électeur a la responsabilité effroyable qu'encourt un catholique quï se faisse guider dans son vote par de viles con- sidérations d'ordre personnel, peut-être imême seulement par le souci de satis- faire une rancune, une antipathie, un léger froissement Eh bien cette fois, c'est chacun des catholiques yprois qui se trouve en face d'une responsabilité beaucoup plus grande encore. Le parti libéral a bien évolué, en ef fet, depuis 1878. Son idéal, aujourd'hui, c'est la politique sectaire et jacobine qui sévit en France. Cette politique se ra instaurée demain en Belgique si nous livrons le pouvoir au bloc anticlérical beige. Notre majorité est faible, et, si favo rable que s'annonce la lutte, il ne nous est pas permis de compter absolument 'sur la plupart des circonscriptions élec torales des grands centres urbains ou industriels travaillés par le socialisme et par 1'esprit d'irréligion. C'est aux af- rondissements foncièrement catholiques contrebalancer par des gains de siégeS les pertes toujours possibles ailleurs. C'est pourquoi toute la Belgique ales yeux fixés sur nous, la conquête d'un sié- ge étant ici facile et certaine, pour peu que nous le voulions. Or, il nous revient que la partie ru rale de notre circonscription est unani- mement décidée a faire son devoir sous ce rapport. C'est done de nous seuls, catholiques yprois, que dépend le gain d'un siége, qui sera peut-être le siége sauveur du gouvernement de la liberté de conscience et de la joie religieus©. C'est notre vote qui décidera si Dieu doit être mis k la porte de nos prétoi- •res, de nos hópitaux, de nos hospices, de nos écoles, de nos églises même, vouées a la spoliation et la ruine et transformées en sailes de meeting Nous n'exagérons rien les faits et la logique imposent celte conclusion ri- goureuse. II n'est pas permis a un es prit droit de le rejeter a une conscien ce catholique de s'affranchir du devoir impérieux qu'elle leur trace. Que tout chrétien yprois qui ne veut pas rompre avec sa Foi pèse bien toute la gravitó de l'acte qu'il posera diman- che s^ö#s#s£s#si#5£ssfsfllsS0 Quel émoi s'emparerait de l'immense majorité des Beiges si demain ils appre- naient que l'Etat s'apprête faire main basse sur toutes nos églises et sur tous les sanctuaires édifiés par la pieuse gé- nérosité des fidèles On peut prévoir que la chose ne se passerait pas sans provoquer un soulè- vement général, peut-être même la plus sanglante des révolutions. Eh bien, cette prévision, si sombre soit-elle, sera la réalité de demain, si nous avons le malheur d'appeler au pou voir le bloc anticlérical. Car on n'échappe pas a la logique naturelle des choses. Mêmes causes, mê- mes effets. Mêmes hommes, mêmes oeuvres. Or, les hommes du bloc beige ne dif férent en rien de ceux du bloc fran- gais, et ils ont applaudi publiquement a l'ceuvre de leurs copains du pays de Combes, Briand et CK Les sanctuaires de Lourdes que deux millions de Beiges ont largement contri- bué édifier et dont its ont fait donation a l'évêché de Tarbes, viennent d'être en- levés a leur propriétaire légitime. Les catholiques beiges, ainsi spoliés par le gouvernement frangais, tiendront a venger l'injustice dont ils sont victi- mes et a prévenir une éventualité pa- reille dans notre patrie. L'affront fait h la Vierge de Lourdes 'autant qu'a eux-mêmes ne saurait être réparé plus complètement que par une défaite écrasante de tous les amis beiges des persécuteurs frangais. JOURNA ©rgane Catholique vpii r c de l'Arrondissement M SB! m SS r*i J* r*i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2