Samedi 21 Mai, a 8 112 h. UNION ÊLECTORALE Les bourreaux» de bienfaisance fealade a manger pour bien voter Leurs procédés A méditer La Comète Selecteurs, Vole/pour la liste catholique EXTRAORDINAIRE iu m m m m m m m m. m. m m m Au VOLKSHUIS De nouvelles intéressants concernant les éleetions y seront communiquées. Une Reunion éleciorale #5 V. «K V'. Aos adversaires peints par eux-mêmes victoire Sous le M° Aécrologie Eïecteurs catholiques, tous au poste Discours de M. Helleputte, minl- stre des chemins de fer, postes et téle'graphes. La vaste salie du Volkshuis était bondée, samedi soir a loccasion du grand meeting oü M. Ie ministre Helleputto allait prendre la parole. Venu en automobile de Bruxelles avec un léger retard, bien excusable d'ail- leurs, M. Ie ministre fit son entrée aux sons de la Brabangonne et de longue? acclama tions l'accueillirent. M. Fraeys, président de l'Association Con. servatrice, présente M le ministre et Je ie- mercie, au com de la population yproise, de tous les services qu'il a rendus dans 1 ad ministration des chemins de fer. M. Helleputte prononce en flamand un discours oü l'abondance des idéés nest éga- lée que par la forme irréprochable, quoipue duresnnplicité miss a la portée de toutes les intelligences. II est d'usage, dit-il, que les mimstres, aux époques électorales, entrent en rapport avec le peupie. J'ai constaté avec plaisir que la population yproise est satisfaite du^ gou vernement catholique et qu'elle est décidée a le maintir et a le renforcer. Je salue ce soir mon nouveau collègue. Vous saurez ré- gler les cboses de telle fagon que vous evi- terez k M. Nolf la peine de quitter encore Ypres, La chute du gouvernement a été prédite quatorze fois depuis 20 ans. Ce n'est pas en core arrivé et n'arrivera pas encore. Libé- raux et socialisten vcudraient chacuu con- stituer un ministère. Qu'ils ne cherchent pas a trancher cette difficultó, nous le fe- rons peur eux. Voici 26 ans que nous sommes au pouvoir. C'est un fait qui ne s'est jamais vu aupara- vant, et probablement unique au monde. Comment s'est-ils produit et comment les libéraux furent-ils baitus en 1884? Leur do mination écait caractérisée paria persó:u- tion religieuse, la dilapidation des deniers publics, la domination k outrance, !e mépris des droits de notre langue. C'est ce qui les a fait tomber. Croyez vous que cette terrible legon alt profité? Nullement, ils recommen- ceraient.(L'orateur le prouve par différents incidents qui se sont produits tout récem- meut a la Cbambre et au Séoat.) S'il vous avait été dit en 1881: Vous reste- rez au pouvoir pendant 26 ans, vous écono- miserez un nombre incalculable de mil ions, vouscréerez des pensions aux vieillards, vous améliorerez la situation agricole, l'ouvrier pourra dire, comma au moyen-ê,ge:«Je suis roi en ma cbaumière,» vous augmenterez son salaire, tout cela, vous le ferez sans aug- menter les contributions, au contraire, vous Nous sommes aidés par vos représentants et leur dévouement est connu. L'opposiliou demando tout et oublie qu'elle n'a rien fait. De son temps règnaient les bas salaires, les heures ne travail excessives,la domination... N us sommes tous amis et collaborateurs dune mêrne oeuvre. Nous défendons vos libertós et veiilons a la situation finaccière. Nous voulons couserver vos traditions et votre langue. Tous nous aioaons la langue flamando et ne voulous pas qu'elle péiisse. C'est la langue du peupie. C'est elle qui ré- sonna aux matines brugeoises aux cris de Schild en vriend C'est elle qui fit re- tentir le chant de victoire des miiices yproi- sos revenant, couvertes de lauriers, du champ de bataiile de Groeningbe. C est elle aussi qui fit crier par les p itriotes Autel et foyer contre la domination frangaise. C pst ia langue de Memlinc, de Van Eyck, de Rubens et da Van Dyck, de3 construe- teurs de vos Halles, de vos églises, de vos beffrois, C'est enfin la largue de votre mère, celle qui vous fut parlóe a votre ber ceau comme a son lit do mort. Voilü pour- quoi nous luiterons pour tou3 no3 droits. (Longues acclamations. Vivelo Ministre!) Robert le-Frison, sur le champ debataille, fit va-u d'ériger ou de r. construire trente eglises. Votre antique égiise de Sint Pierre est de ce nombre. Nous aussi, nous nommes sur le ch&mp de bataiile et nous faisons une promesse solennelle Nous promotions de défendre les traditions du peupie par la foi et la langue. Ce n'est pas un temple de pierre qUQ nous Voulons édifier, mais un temple vivantFame de nos enfants doit êtie défendue. Et nous chanterons comme en 1871)Iis n'auront pas la belle ame de nos entants L assistance entière entonne Ie Lion de Flandre Le brillaut orateur est long'ie- ment ovationne ei il traverse la salie aux sons de la Brabangonne M. le ministre est reparti en auto pour Bruxelles. M. Nolf conipte faire trouver a l'Etat une par tie des millions nécessaires au sei vice de son systême de pensions, dans une réforme de la bienfaisance publi- que. Les pauvres d'Ypres out pu lire naguè- re cette déclaration sur les murs de la ville. Quils se méfientEt qu'ils se rappel- leut les bourreaux de bienfaisance, deré- voltante mémoire. Q u ils se méfient, car une réforme de les diminuerez et elles sont la moitié moins la bienfaisance publique qui procurerait élevees qu en France votre administration des millions an Trpcnr np cqhi-qU ro,ro_ servira de modèle a celle des au'res nations, et notre pays tout petit qu'il soit, s'élèvera jusqu'a la tête des nations civilisées. Si ce la vous avait été dit, vous auriez répondu: Yous êtes fou et d:gae du cabanon. Ceci est cependant de l'bistoire. Neus avons travaillé a la grandeur du pays. Dira -1- on: Nou, c'est trop, nous préférous la misère?... Nous avons un programme, et la vérité est inscrite sur notre blason. De rnême que César disait au batelier: Que craignez-vous? Vous poi'tez César; de mêmeje vous dirai: Poirquoi craindre? Vous portez ia vérité. Nous luttous pour un ideal qui est la religion II est du devoir de chaqun de tendre vers la perfection. Tel artiste, devant son travail, dira: Jene puis aller au-dela; tel autre dira: Je suis encore loin de mon idéal. Et il pro duira un chef-d'ceuvre. Quand nous croirons avoir atteint l'idéal et que l'état social se sera amélioré sous tou tes ses formes, que la femme aura été ar- rachée a la fabrique et quelle pourra conve- nablement élever ses enfants, que le dernier des nègres du Congo sera devenu notre égal, alors se poeront encore de nouvelies ques tion, et nous saurons encore les réïoudre. J'ai lhouneur d'etre a la têted'une armee de 409.000 travailleurs. Je les aime de tout co3ur paree que je sais qu'ils travaillent a la prospérité du pays. Mon ideal est celui-ci: Les chemins de fer sont a la tête du monde par la sécurité et les bas tarifs. Je veux que nous soyons aussi en tete par la situation des ouvriers. millions au Trésor ne saurait reve nu qu a faire payer par des miséreux, incapables de gagner leur vie, les pen sions de gens valides, gagnant de gros salaires et capables de s'assurer une ïetraite par leurs seuls moyens. Leaucoup de gens recevront du su'per- flu pour mourir; mais les meurt-de-faim ceux-la surtout qui voudront garder leur liberté de conscience se verront refuser la croüte de pain qui doit les maintenir en vie Du temps des libé raux, on se le permettait déja a Ypres, a Ostende, etc., par pur esprit de sec- tarisme. Désormais on y sera poussé, en plus, par la nécessité de solder les pro messes électorales de M. Nolf, On connait l'épitaplie de 1'Anglais vic- time des drogues Je nie portais bien J'ai voulu me porter mieux., L est pourquoi je suis ici. Ce serait l'histoire des Beiges, heu- reux et prospères comme nul autre peu pie, grace au gouvernement catholique, et qui s aviseraient d'essayer d'un gou vernement libéral, en vue d'être mieux lotis encore. j Uu exemple a l'appui. II y a dix ans I due nos amis servent des pensions de oo tr. Ms Nolf essaie d'aguicher les ou vriers en faisant miroiter a leurs yeux des pensions de 365 fr. II fera certainement quelques dupes, .Mais l'ouvrier avisé, lui jugera prudent d'y regarder de plus prés et, pour mieux se fixer, il consultera son camarade francais, objet de toutes les complaisan ces d'un gouvernement radical-socialls- te. I i La réponse de Fouvrier francais la voici «II y a une éternité qu'on me berne avec cette promesse-la. Et, loin de voir arriver le moment de la réali- sation, voici que celui-ci s'éloigne pour de bon depuis que la loi est votée Car voyez le perfide codicille dont elle est agrémentée la loi entrera en vigueur dès 1911... pour aulant que les ressources le permettront. Et vous savez si le Trésor public fait 'mine de le permettre jamais L'ou vrier beige pourra en faire son deuil plus sürement encore s'il se laisse pren dre a la glu libérale. Uu député socialiste l'a proclamé a la Chambre HATONS-NÖUS DE FAIRE DES LOIS SOCIALES UNE FOI LES LIBERAUX AU POUVOIR NOUS N'AURONS PLUS L'OCCA- SION.Et cela crève les yeux, en effel. Pour ce se#l amendement d une LOI SOCIALE CATHOLIQUE qu'ils pro- mettent a l'ouvrier. il leur faudrait 157 millions (la «Bonne Parole» de M. Nolf n'ose en avouer qu'une vingtaine, tel- lement la chose lui parait irréalisable et d'un bluff outrancier). Or, la politi que scolaire, numéro capital de leur pro gramme vrai, les obligera, a elle seule déja a frapper de nouveaux impots d'autant plus que la population de la Belgique s'est accrue depuis 1879 de 2 millions d'ames et que l'école sera obli gatoire. La majoration des pensions sera re mise aux calendes grecques inévita- blement. Mais pour avoir l'air de tenir ses promesses électorales, on votera la loi, avec la même restriction qu'en Fran ce. On aura ainsi abrogé Fancienne et bienfaisante loi. Et l'ouvrier, loin de tou cher 365 frs. pourra s'eslimer heureux si on lui sert encore sa pension h^bi- tuelle. II s'apercevra, un peu lard, qu'il a lachó la proie pour l'ombre... Mais c'est bien des avantages respec- tifs des divers syslêmes de pensions qu'il importe de s'occuper avant tout, bl heu- re actuelle II y a un placement de prévoyance a faire, bien autrement im portant que celui des 5 centimes pré- levés sur le salaire de la journée. Ce pla cement c'es't celui de ses enfants dans des écoles oü ils apprendront a deve- nir le soutien et la consolation vérita- bles de leurs parents invalides, même bien avant que ceux-ci aient droit a une [uelco aus?f icelui de ses enfants dans des écoles oü une morale sans base et sans sanction les ïerait grandir sans vertus et sans coeur, pour le plus' grand chagrin de leurs père et nière, dont ils empoisouneraient et abrègeraient les jours et qu'ils empêche- raient de jouir longtemps d'une pension quelconque. Au surplus, quand le tocsin sonne, on ne s'attarde pas a faire des projets pour le lendemain. On vole ;au plus pressé et on se met d'abord en devoir d'éteindre Fincendie. Le journal libéral La Chronique a reconnu, en 1884, que le gouverne ment libéral avait coüté a la Belgique plus que la guerre de 1870 n'avait coü té a la France. Aujourd'hui ces gaspilleurs jpatentés de nos finances sont la, plus menac;ants que jamais... et nous nous amusons a, éplucher des projets de retraites Catilina est a nos portes... et nous dé- libérons Nous protestons avec indignation con tre les excitations malsaines auxquelles nos adversaires ont recours pour sauver M. Nolf, II est trés facile de trouver écho a ses (appels quand on n'hésite pas a attirer ce feu de l'envie qui couve toujours plus ou moins dans le coeui des déshérités de la terre. i II est trés facile de séduire des es- prits simples par des arguments sné- ciaux, et de leur faire croire a l'injus- tices par des inégalités légitimes, présen- tées sous une forme malhonnête. Ainsi du salaire de 20 CENTIMES que peut gagner un nettoyeur de ves- pasiennes ou un ramasseur de crottius, mis odieusement en paralèle avec un sa laire de 700 FRANCS par iieure jJ) attri- bué mensongèrement notre éminent député M. Colaert; Pareilles calomnies et bien d'autres, afficliées en bonne place et agrémentées de desseins chargés de faire entendre ce qu'on ne se üasarde pas a dire en toutes lettres, constituent des procédés de polémique aussi dangereux qu'o- dieux; cai* on ne sème pas le vent sans récolter la tempête. Nos adversaires perdent üe vue qu'en Adierchant a sauver M. Nolf par de tels moyens, ils peuvent y réussir, mais non sans lui rendre un mauvais service. Le coffre-fort de M. Nolf n'est peut- être pas aussi bourré d'or que celui de M. Warocqué mais il n'en contient pas moins des tresors capables de satisfaire pension quelconque. II y a aussi un placement a éviter: de notnbreuses envies. Nous doulons fort qu'il soit respecté le jour oü les excita tions libérales auront por'té tous leurs fruits. En attendant, M. Nolf n'aura pas être fier d'occuper un siége parlementai re conquis la faveur de tels procédés. rfl 'J$ i-4 ';J8 Que des amis de M. Nolf, et des plus marquants de la Chambre, viennent, de leur propre mouvement et de loin, ap- puyer sa candidature et défendre UN PROGRAMME TAILLEURS COM- MUN, il n'y a certes lü rien que de naturel, et ajouterons-nous, rien que d honorable et de flatteur en sus pour notre candidat. Le Progrès (15 mai 1910), Associés pour réaliser les graudes ré- formes démocratiques, PRECONISEES OE PAR 1 El D'AUTRE, les libéraux et les socialistes comprendront la né cessité de poursuivre en commun la lutte contre le cléricalisme toujours mena- gant. Le Progrès(15 mai 1910) rappor- tan t un discours honoré des lon gues acclamations de 1'Association libérale d'Ypres. Le jour oü le parti libéral renonce- rait a l'anticléricalisme, il perdrait sa meilleure raison d'être. Indépendance S'il est un enseignement qu'il faut ex- clure des écoles, c'est Fenseignejnent du dogme. F. Masson, patron de M, Nolf. Si nous devenons majorité, zious ne subventionneront plus vos écoles. Vandervelde, chef des socialistes. C'est dommage que nous n'avons pas un Combes en Belgique Berlez, député socialiste. Le fait de statufier sur une place pu blique Flmmacuiée Conception est hila- rant et digne de commisération de la part des gens raisonnables. Aucune ville en Belgique, n'a jusqu'ici, croyons-nous, revendiqué le pi'iviiege de posséder une statue de ce genre, Ypres aura montré 1'exemple de la bouffonnerie Le Progrès(peu de temps avant Foutrage collectif fait a lTmmaculée Conception par les libéraux yprois, retour de la manifestation libérale de Thielt.) En mars 1897, a un meeting a Seraing, Vanderv^de disait C'est le libéralisme qui a! fait le peu pie ce qu'il est impie, septique, ingou- vernable. Tout le programme doctrinaire s'est réduit un seul article manger du cu- ré et en donner a manger aux ouvriers. Ces gens ont cliassé la religion des éco les avec une rage stupide, A L'ENCON- TRE DES VOLONTES OU PAYS. Sur les portes des usines qu'ils avaient acca- parées, ils ont écrit Ici point de re ligion, point de Dieu. Aussi le peupie n'ayant rien a attendre au-dela de la tombe, désillusionné sur le paradis de 1'autre vie s'est dit qu'il devait bien avoir sa part aux jouissances d'ici-bas. Si aucune loi supérieure ne lui dé- fend de satisfaire sa soif des plaisirs, pourquoi serait-il malheureux, misé reux, tandis que le bourgeois libéral jouit d'un bien-être complet. tA ifeït Nous n'avons pas eu la collision, plus ou moins tendre, de la comète de Halley avec notre boule. On a beau s'écarquil- ler les yeux, on n'a apergu en fait de conjungo, que celui de l'ETOILE DES GUEUX avec l'ASTRE ROU^E-SANG, son «compagnon de route», ainsi qu'on Pappelle, sans fausse honte, al'associa- tion libérale d'Ypres. Décidément, nouvel Alcibiade, Halley semble avoir raccourci la queue de sa comète, pour faire parler un peu plus d'elle et de lui. Mais trève de plaisanteries, a cette heure si^ grave Que la queue de la comète füt trop courte ou trop recroque- villée, peu importe. Le fait intéressant c est que toute menace s'est évanouie et que nous l'avons, en dormant, échap- pe belle. Si atténuee qu ait été la menace par nos savants - d'ailleurs fort en désac- cord entre eux - il est certain qu'une iniimte de mortels ont passé par une longue et cruelle anxiété. Combi en songeront maintenant are- alarmes ?Dl U 1U cessali?il de leurs II serfible pourtant qu'il serait d'une i econnraissance élémentaire d'imiter les dent-S,qAUi fTpressent' l°rsqu ils abor- pieux ÊxSVOTOmP?''r alkr P°rter un f mL a 1 c§hse du village ou Tr? -n 1ue sanctuaire de la Vieree EtoiUe de la mer.g lri1(TlaiiSsi' au lendemain du frole- offrinieJ a 6 eiTant' k y aller de notre onrande reconnaissante. Et quel EX-VOTO serait mieux infij qué, en l'occurence, qu'un bulletin Yote catholique déposé dans l'urne éle^ torale, le 3e dimanche du mois de Ma rie Car eet EX-VOTO-lü procurer&it ia gloire de Dieu mieux cjue tout autre Car eet EX-VOTO seraft la sauvegarde de tous les ex-voto suspendus dans n0s églises et reluquées plus avidement en core par les liquidateurs officiels qUg par les cambrioleurs privés. §3 CJ $3, tS €1 Toujours de prélude de la Encore i'indifference Pour accentuer encore ce sentiment qui s'est emparé de la généralité des Beiges a l'approche des élections sen timent qui se justifie par la manière sage et modéré dont le ministère a conduit les affaires du pays on cite ce fait ty-' pique que l'Association des hoteliers de Bruxelles, notamment, qui comprend ce pendant pas mal de libéraux, a nette- ment manifesté, dans une récente assem- blée générale, de son désir de voir le mi nistère actuel présider a toutes les fêtes de l'Exposition. Un renversement de lai majorité, une dissolution, une agitation électorale seraient des plus préjudicia- bles a la prospérité des affaires. Bien d'autres pensent comme les hote liers. De plus, au ministère, jamais1 on n'a fait preuve d'un aussi bel optimisme; LES NOUVELLES QUI VIENNENT, DES PROVINCES CONFIRMENT, PLEINEMENT LES HEUREUX PRO- NOSTICS, et parmi les atouts que les ca- tholiques ont mis dans leur jeu, cer tains minis tres se plaisent citer la réforme militaire et le récent débat sco laire qui a permis de remettre sous son vrai jour le sectarisme des gauches. Tous les jours de semblables nouvelles nous parviennent, nouvelles réconfortan- tes, qui légitiment LA CONVICTION: QUE NOUS AVONS DE REMPORTERi LE 22 MAI PROCHAIN UNE ECLA TANTE VICTOIRE. Ainsi on écrit de Bruxelles au Courrier de Bruxelles Le nombre des listes dissidentes pa rait devoir être aussi réduit dans une forte proportion. A Bruxelles, il n'y aura pas de liste Hellinckx. Quant aux daen- sistes, ils n'auront pas comme tête de liste M. Fonteyne, qui se retire aussi de la lutte avant que le combat soit enta- mé. De même, a Malines, les démocra- tes-daensistes ont repris leur épingle du jeu. Ils ne suivront pas la Crets du Chantecler malinois, ainsi que M. Brif- faut appelait sprituellement Lierre le candidat séparatiste. Ainsi, plus on ap- proche du dépot des listes et plus la si tuation se nettoie au grand dam jdes anti- cléricaux de toute couleur. Ce sont la de bonnes nouvelles, mais il ne faut pas QU'ELLES ENDOR- MENT NOTRE CONFIANCE 'OU NO TRE VIGILANCE. Songeons toujours que ce n'est qu'a coups D'ENERGIE1! DE PERSEVERANCE qu'on remporte les victoires, et puisque les circonstances sont favorables, profito>ns-en pour ren dre plus glorieuse et plus éclatante celle du 22 mai. QUE PRONOSTIQUEZ-VOUS, MON SIEUR NOLF Votre promenade trioih- phale a travers l'arrondissement et vos imposants meetings a Messines et a Neu- ve-Eglise doivent vous donner la certi tude que votre siège n'est nullement branlant II est si bien gardé n'est-ce pas, Monsieur le député, par vos bons amis, les socialistes JNous avons appris avec peine la pénible noiiveil0 de la mort de notre coDcitoyen M. Albert Lapiere. II est décédé Léo- poldviile la 2 April dernier, succombant a la nialadie du sommeil, muni des secours de la religion. Ln ami de ce zélé collaborateur l'oeuvre colomale beige nous a fait parveair sa bio- giaphie qui sera publiée dans un prochain numero. Albeit Lapiere était un brave garcos et un g-irgon brave. Nous présentons a sa vénérable mère i adame Lapiere Vandevyver et ea familie nes chrefhnnes co^do'éa^ces. i *i i 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 3