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s* m ai m m m m m
m. m m m w m
Pi u m m 'P*. cd m m
Le scrutin du 22 Mai
dans l'arrondissement d'Ypres
Toujours en avant!
Alleluia
Leurs compagnons
de route
Mois de Marie
MH6IB0SS 9,0.0 0»
PENSÉESDl VERSES
Le Grrrrand et honnête
parli libéral,
triomphant dans
l'arrondissement d' Ypres?!?/
Orphéon
majorité de 131,402 voix,
Bibliographie
Les Bénéficiaires
Ue résultat de l'élection du 22 mai
n'a pas répondu entièrement a notre at
tente.
NouS comptions conquérir le froisiè-
me siège, ou, tout au moins, nous ap-
procher sensiblement de la conquête.
Nous gagnons 221 voix. Ce n'est pas
assez nos adversaires gagnent 2038
voix, c'est trop.
LeS chiffres sont les chiffres, dit-on.
Nous ne les discuterons pas, ne vou-
lant point imiter les radicaux yprois
qui, se trouvant, en 1908, devant une
perte de quelques voix, de leur cöté, et
d'un gain de 2200 du nötre, criaient vic-
toire.
.Victoire, paree qu'ils conservaient
leur unique siège. Us chanteront encore
victoire aujourd'hui, si c'est une victoire
d'obtenir un siège sur trois, en restant
bien en-dessous du tiers des suffrages
émis si c'est une victoire d'avoir une
minorité de 15g263 voix
II est vrai que les radicaux yprois
se cüntentent de peu, et que nous, les
habitués du succès, nous sommes exi-
geants. II y a 40 lans, sous le régime
majoritaire, nos adversaires avaienl 7
ans les sièges. A partir de 1876, c'est
nous1 qui les occupons tous, avec une
majorité qui s'est constamment accrue
dans la suite.
En 1896, lörs de la' première épreuve
du suffrage généralisé, nous avions
10.000 voix de majorité auourd'liuij
nous dépassons les radicaux de 15.263
voix C'est énorme mais cela ne suf-
fit pals pour avoir le troisiëme siège.
Sous le régime de la R. P., il ne faut
a M. Nolf qu'un quart du total des voix
pour se maintenir. II dépasse ce quart;
mais c'est peu dans un arrondissement,
naguère encore livré au libéralisme, oü
radicaux et socialistes concluent des al
liances electorates. Que ces derniers fas-
sent bande a part, et M. Nolf est bat-
tu a plate couture,
Nousl disons que notre majorité est
énorme. Pour ceux qui réfléchissenl, il
est certain qu'après avoir parcouru les
hauts et les bas qui marquent le clie-
min de la victoire, nous arriverons au
;lriomphe final la conquête du troisiè-
'me siège. C'est notre jespoir et notre
Conviction.
Nous subiss'ons aujöurd'liui un arret,
qui est loin d'être un recul. Les cau
ses Nous croyons les connaitre, et nous
nöUS appliquerons a les écarter. Con-
statons que, dans le canton d'Ypres.
nous avons, slur 1906, une avance plus
forte que leS radicaux. C'est de bon
angure pour l'élection communale de
1911,
Le résultat des élections, dans l'arrondis
sement d'Ypres, n'a pas répondu a l'attente
du parti catholique. Celui-ci, toutefois, ne
sort pas amoindri de la lutte il veit croitre
le nombre des votes qu'il obtint en 1906.
Est-ce done un échec qu'il subit Non pas.
C'est une détente qui s'opère et qui ne peut,
si nous le vouloas, qu'avoir d'heureux effets:
nos amis comprendront qu'ils doivent s'unir
de plus en plus, reprendre oucontinuer avec
vigueur le travail d'active et inlassable pro
paganda qui nous permettra de triompher a
la prochaine consultation du corps électoral.
Fondons des ceuvres nouvelles allons au
peuple et faisons-lui comprendre que seul le
parti catholique est capable d'assurer son
bonheur. Quand le peuple se sera rendu
compte que le parti libéral les éhetions
dans l'ensemble du pays en sont la preuve
est destine a disparattre et qu'inévitable-
ment la lutte va se circonscrire entre le
parti catholique et le parti socialists, le
aussi ennemis de la Foi que de nos institu
tions.
Malgre tout le soin mis, au cours de la
dernière campagne, a dissimuler les desseins
antireligieux, malgré le sévère mot d'ordre
des Loges, rien n'a pu empêcher que, deer
dela, des enlants terribles ne compromissent
le jeu hypocrite des dirigeants.
A Ypres, cela a bien marchéon n'a pas
renouvelé les insultes publiques a la Mere
de Dieu. Ailleurs par contre, certaines im
prudences sont venues tout gater. A Ander-
lecht notamment, un exploit anticle'rical a
atteint un degré de cynisme qui fait frémir.
L'image du divin Crucifié y a été ignomi-
nieusement dégradée et outragée sur la place
publiquequi s'étend devant l'église collégiale.
L'auteur de eet acte sacrilege y a d'ailleurs
appose la signature de son parti, en collant
sur la poitrine du Christ une proclamation
en faveur des candidats socialistes.
Une cérémonie expiatoire trés émouvante
a eu lieu, sans doute, quelques heures après
la profanation.
Mais si l'honneur du Christ peut y trouver
certaine satisfaction, il n'en est pas de même
de l'honneur d'un parti qui s'acoquine avec
des goujats de la trempe du profanateur.
On coraprend malaisément la mentalité et
la dignité de libéraux qui se prétendent res-
pectueux de la Religion et qui pactisent avec
des ennemis du Christ aussi déclarés et aussi
ignobles.
Des sièges législatifs procurés par des col
laborateurs de cette espèce ne sont pas faits
pour des candidats bien dégoütés.
La prophétie faite par un coryphée libéral
s'est décidément réalisée Tout est perdu,
même l'honneur.
Ëi Él M ti Si t® .Gd
Et done, le cauchemar s'est évanoui. Nous
n'avons pas vu la fin du monde. La comète
de Hailey s'éloigne déja de nous a la vitesse
de plus de six millions de kilometres par
jour. Pendant quelques mois les astronomes
pourront la suivre encore comme un petit
point blanc perdu dans l'infini après quoi
elle disparartra sans rémissioD, pour ne plus
revenir nous terroriser que si nous vivons
encore... trois quarts de siècle.
Hélas je crains bien quelle ne doive pas
être plus fiére de nous, lorsqu'elle nous re-
verra en 1985, qu'elle ne l'a été a son passage
actuel. Elle a vu, cette fois, en fait de nou
veautés, beaucoup d'hommes cyclants, chauf-
fants, volants, follement préoccupés de fendre
1 espace, comme elle, a des vitesses vertigi-
neuses, mais sans être qualifiés pour cela et
en écrabouillant tout le monde sur leur
passage.
Dans 75 ans, ce sera bien autre chose en
core. Ce n'est plus en des corps-a-corps, cou-
rageux quand même, que les hommes s'en-
tretueront alors, mais a des distances invrai-
semblables et en envoyant du haut du ciel,
sur les villes endormies, des projectiles au
cyanogène, plus redoutables que toutes les
queues de comètes et que les plus gros boli
des célestes.
Redoutable, une queue de comète Les
mortels de 1910 le croyaient encore et les
plus fiers esprits d'alors n'étaient pas les
moins froussards, Ce que nos descendants
s'amuseront de nos terreurs el prendront en
pitié des savants aussi arriérés Car il ne
faudra sans doute plus 75 ans pour savoir
avec certitude qu'il n'y a rien de moins terri
ble qu'une queue de comète, attendu qu'elle
n'existe même pas.
Ainsi que le pressentait déja Képler, une
queue de comète serait un rien visible
Même si elle existe, toute sa matière pour-
rait tenir dans un dé a coudre mais tout
donne lieu a croire, parart-il, que la queue
d une comete n est qu une lueur magnétique
ou un faisceau de lumiere solaire refractée
par le gigantesque prisme que forme l'astre
nébuleux. Sans compter qu'il serait plus
facile a la fumée de notre pipe de traverser un
bloc d acier qu'a une queue de comète, avec
peuple restera fidéle au seul parti d'ordre I la masse qu'on lui prête, de pénétrer dans
qui est le notre.
L'avenir est a la démocratie il n'y a pas
a se le dissimuler faisons done de la démo
cratie saine et loyale Dieu aidant, nous
triompherons paree que, comme le disait,
dans son langage élevé, Monsieur le Mi
nistro Helleputte, nous avons pour nous la
Vérité.
II est des heures pénibles auxquelles un
cbrétien se résigne avec d'autant plus de
soumission qu'il sait que le réveil sera
d'autant plus beau et glorieux
C'est une de ces heures que nous venons
de subir c'est ce réveil qu'avec confiance
nous attendons.
Plus que jamais, a la suite des indication,,
du dernier scrutin, il nous faut dénoncer les
dangers et les hontes de l'union de plus en
plus étroite du libéralisme avec le socialisme^
II n'y a plus de libéraux sincèrement res_
pectueux de la religion car ceux-la éprou^
veraient le besoin et auraient le courage,
oüte que coüte, de répudier en fait des allies
notre atmosphère.
C'est dire que nos alarmes étaient parfai-
tement vaines du cóté de la comète du
moins. Car si notre disparition en bloc est
ratée, notre fin a tous n'est que partie remise.
Après tout, mourir pour mourir, mieux
vaut encore trépasser de la main d une co
mète j entends de sa céleste queue que
de CELLE des morticoles terrestres, même
les moins hoekeliens.
Mais les gens simples ne raisonnent pas
ainsi, et de leur coeur soulagé s'échappe
aujourd'hui un joyeux Halley.... luia.
Une queue qui fut bien plus menacante
que celle de la comète, c'est cette queue du
diable qui s'est montrée aux approches du
22 Mai et que les catholiques ont fait se
serrer, honteuse et basse, d un bon signe de
croix électoral.
Mourir enseveli dans le gigantesque pana
che d une comete, mais c'est mourir en
beauté, tout auréolé de gloire et de lumière.
Quelle fin humiliante, au contraire, c'eüt
été pour les tenants de la bonne cause, de la
cause du ciel, qu'une dégringolade des hau
teurs du pouvoir, par 1'effet d'un coup de
queue lancé des profondeurs de l'enfer 1
Mais a quoi bon nous occuper encore du
cauchemar qui nous oppressa durant de
longues heures de cette vilaine béte libéro-
maconnico-démagogique dont nous ne pou-
vons malheureusement pas encore dire
morte la béte, mort le venin, mais que
nous avons de rechef maté pour un bon mo
ment.
Tout est bien qui finit bien.
Alleluia Alleluia
P± K 'Pi Pi P- P-- P~r Pi
Nous ne laisscrons pas s'achever ce beau
mois sans adresser nos remerciments aux
prédicateurs des quatre octaves.
Sans nous arrêter a la forme et au degré
d'éloquence particuliers a chacun d'eux, nous
pouvons dire que tous ont su trouver des
accents qui ont opéré les meilleurs effets
dans les ames.
Aussi ne peut-on que regretter vivement
de voir groupés si peu d'hommes autour de
nos chaires. L'église est garnie, elle est com-
ble sans doute et si l'on considère qu'une
Éme vaut une &me, le spectacle est de nature
a réjouir les dévoués prédicateurs. Ceux-ci
sont du reste toujours satisfaits de leur pu
blic, a la différence des orateurs laïcs qui pé-
rorent devant des chaises vides, car ils se
disent, avec Lacordaire, qu'un auditoire est
toujours vaste lorsqu'il se compose d'une
seule ême.
Mais nous, qui ne somes pas insensibles
aux intéréts politiques, nous nous contentons
moins facilement. Car il nous a bien fallu
constater, ces jours-ci, que la foi, du coté des
hommes, n'est guère en progrès dans la ré-
gion par endroits elle est même en sensible
recul. Le paganisme des moeurs en est mani-
festement la cause principale. L'ignorance
coupable des graves devoirs du chrétien se
révèle trés nettement aussi dans les luttes
politiques oü les intéréts primordiaux de la
Religion et des moeurs sont en jeu,
II n'est plus permis de s'illusionner a eet
égard. De nos jours la lutte se circonscrit
partout entre le bien et le mal, entre l'armée
du Christ et celle de Satan. C'est dans nos
églises bien plus que dans nos salles de mee
ting qu'il faut s'instruire de son devoir, en
présence des assauts de l'enfer et de ses sup-
pots maconniques et autres, hypocritement
dissimulés sous des programmes écono-
miques.
Si, dans notre arrondissement, il y a eu un
flécl issement dans l'ardeur, si notre biian fait
un peu tache au tableau de la grande journée
une ombre au tableau qui lui donne du
lustre, notre armée n'en a pas moins re-
poussé l'assaut de Satan, sous la protection
de Celle quiatriomphé de toutes les hérésies.
Et le mois de Marie qui s'aehève aura certes
été le plus beau mois de l'année.
En politique, il est quelquefois nécessaire
detomber pour rebondir. A. Tournier.
On ne peut trop se le redire, l'état normal
de la vérité sur la terre est le combat. Le
triomphe final, complet et incontesté n'est
point de cette terre, champ de bataille préparé
aux persévérants et aux courageux.
Mme S wet chine.
mm 1 1
L'effet propre des grandes crises qui met
tent la foi, la civilisation même en péril, esc
d'étendre a tous les chrétiens le devoir de la
lutte. Dans les temps ordinaires, chaque
fidéle peut s'afïirmer dans le soin de son
propre salut et de ses intéréts personnels a
l'heure des grands dangers, défendre l'Eglise
et empêcher nos frères de se perdre, c'est la
mission de tous les vrais disciples de l'Evan-
gile. Cardinal Guibert.
SS
II ne faut jamais rien craindre pour le
christianisme quand il y a lutte il ne faut
craindre non pas pour lui mais pour la so-
ciété, que lorsqu'il y a sómmeil.
Adolphe Dechamp.
s# öf sfl? s# *aP sjgssf
C'est la réflexion que doivent
s'être faite tous nos concitoyens qui
ont eu la bonne fortune de voir dé-
filer au milieu de notre population
enthousiaste l'imposant cortège quj
a défilé dans nos rues lundi dernier
La renommée musique des anciens
pompiers deZoutenaye, flanquée
de deux loques bleues ouvrait la
procession gueuse.
Suivaient quelques soi-disant libé
raux (ily en avait bien une vingtaine
triés sur le volet) rouges de honte, et
une racaille ivre, vociférant tue-
tête bas la calotte et vive... la
sociale. Saluez done M. Nolf.
Une belle et grande affiche bleue
vient d'être collée au coin de cer
tains murs,nous annongantque grace
a Tor des loges répandu pleines
mains dans les centres ouvriers et
aux chantiers du canal, dans cer
tains hameaux et communes. Grace
aux manoeuvres déloyales, aux pro
messes fallacieuses a un systême de
chantage, que certains clercs, com-
mis voyageurs et agents de tous ca
libres ont mis habilement en oeuvre.
Grace au droit de licence. Grace
au merveilleux projet Nolf assurant
aux ouvriers une pension d'un franc
par jour.
Grace surtout aux quatre mille
électeurs achetés a beaux deniers et
dont le parti radical-socialiste doit
k juste titre s'enorgueillir, Monsieur
Nolf qui reste l'élu de la corruption
et de la fraude, conserve temporaire-
ment son siége au Parlement, grace
toujours a la R. P.
En avant pour de nouvelles victoires
et a la conquête d'un second siége....
Restons unis, enfants de la Patrie,
autour du drapeau anticlérical, du
désordre et de la révolte
-J* m M 3*. SS* m. 39l 2f. m
Ge samedi soir, a 8 1/2 heures, soirée
musicale, au local Hotel de l'Industrie, place
Vanden Peereboom, i3.
Le bassin de natation sera ouvert au public
a partir du 1 Juin prochain.
wL wfc m m m
Les catholiques ont obtenu,
dimanehe, une
et l'application de la R.P. a donné
des re'sultats exacts
Le thème actuel de la presse libérale
est double
L opposition anticléricale est majorité
dans le pays la composition du Parlement
est faussée par une application vicieuse de
la R. P.
II est facile de constater que ni l'une ni
l'autre de ce3 aflfirmatioQ3 n'est justifiée.
Dans les arrondisseinents oü il y a eu lutte
dimanehe dernier, les voix catholiques l'em-
portent sur les voix de l'opposition, et le
résultat de l'application de la R. P. est aussi
exact quo possible.
Justifions chacune de ces propositions.
Quand il s est agi de chiffrer le nombre
de voix dont peut se réelamer le parti catho
lique, nous avons compté toutes les voix
officiellement cataloguées comme telles et
les voix obtenues par les listes dissidentes
notoirement catholiques, telles celles de Na-
mur, de Dinant, do Louvain et d'Arlon.
Nous avons négligé les 13,960 voix recueil-
lies par les daeasistes a Bruxelles, a Malines,
k Bruges, a Gourtrai, a Roulers. Nous eus-
sions cependant pu les compter.
D'autre part, nous avons négligé les voix
recueillies par les Wallons,les commergants,
le parti Hellinckx, toutes listes qui ne se
réelament d'aucune couleur politique déter-
minée.
D'aprés ces principes, nous sommes arri
vés a ce résultat que les listes catholiques
ont recueilli dans le3 quinze arrondisse-
ments un total de 689,458 suffrages.
Les partis d opposition, libéraux et socia
listes (ceux ci luttant séparément dans deux
arrondissements et luttant avec les libéraux
dans treize arrondissements) ont recueilli
un total de 558,056 suffrages.
BALANCE AU PROFIT DES CATHO
LIQUES 131,402 suffrages.
Voila notre majorité.
Nous arrivons ainsi k un total de 1 mil
lion 247,514 suffrages valableB, les suffrages
recueillis par les petites listes daensistes,
Hellinckx, commergants, devant être négli
gés.
r Ces 1,247,514 suffrages devaient se parta-
ger 85 sièges, soit un siège par 14,676 suf
frages.
D'apiès cette base mathématique, les
catholiques devaient avoir 47 sièges ils en
ont 49.
Les partis d'opposition devaient avoir
38 sièges ils en ont 36.
En d'autres termes, la majorité théorique
devrait être de 9 sièges. En fait elle est de
13 sièges.
Ce qui démontre que l'application de la
R. P. est pratiquement aussi exacte que
possible. Nous n'avons pas a dire que la
R. P. ne pourra jamais être réalisée suivant
les rigueurs de la théorie, puisqu'on n'a pas
encore trouvé le moyen de couper un siège
ou un électeur en deux. De plus, la présence
des petites listes isolées doit inévitablemeiat
profiler, selon les hasards du scrutin, a l'un
des trois grands parti3 en cause.
VExposition de Bruxelles.
L'inauguration de la Section Frangaise et
les beaux jours qui se sont fait atteudre si
longtemps cette année, vont donner le signal
du départ A de nombreux touristes, desireux
de visiter l'Exposition de Bruxelles. Signa-
lons-Ieur le guide de Bruxelles-Exposition
qu'ont fait paraitre les Guides Conty, 37,
rue Bonaparte, Paris.
Ce guide, au prix de 1 franc, est en vente
partout et a 1'Administration des Guides
Conty, 37, rue Bonaparte, Paris.
Cet ouvrage qui ne contient aucune an
nonce dans le texte, renferme une monogra-
phie trés compléte de Bruxelles et de ses
environs, plus une description trés détaillée
de l'Exposition, un grand plan de l'Exposi
tion, un grand plan de Bruxelles, plus des
plans de musées, églises et monuments
publics.
m 'V-'" ;T
La Revue Internationale, le seul grand
journal de luxe paraissant en trois langues
(fraDgais, anglais et allemand), dirigé par
M. Jules Laurencie, est sur le point d'éditer
sous le titreExposition de Bruxelles et les
Neuf Provinces beiges, un magnifique album
qui sera divisé en trois parties. L'ouvrage,
placé sous le patronage du Touring Club,
évoquera concurremment et de fagon ttès
compléte les monuments, les sites pitto-
resques, les plages et les villes d'eaux de
notre pays la rédaction en a été confiée a
M. Georges Leroy, rédacteur en chef du
Bulletin officiel du T. C. B.
La première partieUne excursion en
Belgique, paraitra fin juin, elle contiendra
en ses 28 grandes planches, environ 150 su
perbes gravures, avec texte en trois langues.
La deuxième partie, a paraitre 15 juillet,
contiendra toutes les Merveilles de l'Expo
sition, surtout les grands palais, pavilions
attractions, etc.
La troisième partie, paraissant 15 aofit,
sera relative aux Halls intérieurs-, elle aura
pour but non seulement la reproduction des
plus intéressants objets exposés, mais elle
évoquera les traits de3 diveises personnali
tés de l'Exposition, ainsi que ceux de tou
les commissaires étrangers.
Le prix de chaque volume est pour le
public de 2 francs, soit done 6 francs pour
l'album complet.
Huwelijksaankondigingen
Daniel Angillis, handelsvertegenwoordiger,
Irma Debergh, handelaarster, beiden te Yper.
Cyrille Vandecandelaere, magazijnier, gehuis
vest te Yper, en Emma de Wever, dienstmeid,
gehuisvest te Elsene,vroeger te Brussel.
BURGERSTAND VAN YPER
Geboorten
Van Assche Elza, Veemarkt.
Sogers Lionel, Pennestraat.
Surieux Blanea, Veemarkt.
Vanuxem Maria, Blauwe Leliestraat.
Louage Celina, Rfjselstraat.
Willems Roger, Sehuttelaerestraat.
Watteeuw Joanna, Rfiselstraat.
Vandeeasteele Joseph, L. Thouroutstraat.
Lebbe ReDé, Kalfvaart.
Verleure Maria, Mondstraat.
Waekenier Ivonna, St-Jacobstraat.
Buxin Gaston, Onze Lieve Vrouwstraat.
Landerwyn Georgetta, Patteelstraat.
Sterfgevallen
Caupain Gabriela, 34 jz. b. ongehuwd, Pope-
nnghesteenweg.
Vermandel Constant, 58 j., dienstknecht,
ecbtgt Vandenberghe Emerentia, Mondstraat.
Ghyselen Victor, 60 j.,z. b. Wedr Goudezeune
Eugenia, Valencour Barbara, en echtgt Wullepit
Ludovica, Rijselstraat. y
Vandenbemden Adriaan, 15 jaar, z. b. Meenen-
steenweg.
Pattyn Petrus, 81 j., z. b. echtgt Vandenbulcke
Paulina, Ryselsteenweg.
Vercamer Nestor, 19 jaar, gaswerker ona-a-
huwd, St Christoffelstraat. ëdBwelKer' ong0"
Vandewinkel I.udovic, 76 iaar. z b echtst
Boucke Melania, L. Thouroutstraat-
Kerrinckx Ferdinand, 8 m. Cartonstraat.
Beun Amelia, 70 jaar, kantenwerkster, Wwe
Hauspie Frederic, Eigen Heerdstraat.
Barbry Elvira, ljaar, Canonstraat.
du lot de 5,000 francs sorti par le numéro
85499 au dernier tirage de la Tombola de
1 Exposition de Bruxelles, ont fait parvenir
a M. le Marquis de Beauffort une somme de
cent francs pour les orphelines de la ville
de Bruxelles.
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