Conseil communal Le problème de la souffrance Actes officiels Le Ministre de la Justice ne pourrait-il a l'avenir prendre l'eDgagemeul de ne plus faire que des nominations libéraleB, afin de rétablir l'équilibre rompu, a condition que ces magistrate ne soient plus président ou secrétaire d'association Si Monsieur le ministre de la Justice peut donnar satisfaction sous ce rapport, mon groupe prendra l'engagement k son tour, quand viendra le jour béni ou il se hissera au pouToir de ne jamais faire aucune nomi- natien de... calotins. ia«H»«***K Séance publique du Samedi 27 mai, a K heures. Présents MU. Colaert, Bourgmestre- PrésidentFraeijs de Veubeke et Vanden- boogaerde, échevins Fiers, Vandergbote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeck- houtte, Lemahieu, Biebuyck, Begerem, con- seilleis H. Van der Donckt, Secrétaire communal. Monsieur le secrétaire donne lecture du texte des résolutions prises a la dernière séance. Le procés-verbal de cette séance ne donne lieu a aucune observation, et est ap- prouvé. En comité secret, M. le Dr Devloo a ete nommé membre du Bureau de bienfaisance, en remplacement de Monsieur le Dr Beesau, dont la démission a eté acceptée. Le traitement du concierge de la biblio- ttaèque publique a été augmenté de 150 fr. Propriétés communales Vente de terrains M. le Président expose qu'une demande eet parvenue a l'administration communale aux termes de laquelle M. le notaire Eug. Vandermeersch, a Ypres, sollicite la mise en vente publique de deux terrains appar- tenant a la ville, et situés, le premier, Boulevard Malou, ie second, rue du Fossé, d'une contenance respective de 437.50 m2 et de 702. Le requérant propose une mise a prix de 15 Ir. le m2 pour le terrain du Boulevard Malou et de 10 fr. pour celui de la rue du foseé. II demande,quant k ce dernier terrain, un prolongement de délai pour la construe, tion a y ériger. M. D'Huvettere demande si cette déroga- tion constituera un précédent susceptibl8 d'être invoqué par les amateurs d'autres terrains situés dans la même rue. M. le Président répond qu'il considère cette dérogation comme exceptionnelle.Elle se justitie ici par la connexité des deux de- mandes et l'importance des lots a acquérir La mise en vente est votée a l'unanimité Chemins de fer vicinaux solde débiteur demande de crédit. Le Conseil vote, a l'unanimité, l'inscrip- tion par rappel, au budget de 1912, d'un crédit spécial de 557.14 fr. formant, au 30 Juin 1911, le solde débiteur de la ville d'Ypres a la société nationale des chemins de fer vicinaux. Instruction primaire gratuite liste supplé- mentaire des ayants-droit. Le conseil arrête cette liste au chiffre de seize enfants du sexe masculin. Bureau de Bienfaisance échange de biens. Les pièces nécessaires a l'examen de eet objet de l'ordre du Jour n'étant pas parve nue, il est déclaré retiré. Cultecompte ipio de la fabrique de l'église St-Nicolas. I Le conseil, b l'unanimité, émet un avis favorable sur le compte des recettes et dé- penses de la fabrique de l'église St Nicolas pour l'exercice 1910, arrêté ainsi qu'il suit Recettes fr. 0.346.63 Dépsnses fr. 6.340.63 Culte construction d'une flèche sur la tour de l'Eglise St-Jacques subside de la ville. M. le Président declare avoir, bien invo- lontairement, induit Messieurs les conseil- lers en erreur, lors de la dernière séance, au sujet de la part d'intervention de la ville d'Ypres dans le coüt de la construction d'une flèche sur la tour de l'église St Jacques.Cette part est de 1/4, et non pas d' 1/6 comme il a été affirmé. En conséqueoce le crédit a voter est nsn pas de 9.385 fr., mais de 14.073.36. Le conseil vote ce dernier crédit a l'una nimité. Culte restauration de l'ancienne abbaye de St-Martin adjudication. M. le Président exprime ses regrets de ce que la fabrique de l'église St Martin, appe- lée k délibérer sur eet objet, ne se soit pas «ncore réunie. Le conseil ne peut done se prononcer, M. le Président insiste pour que l'affaire puisse être inscrite a l'ordre du jour d'une séance a tenir dans la huitaine, et espère que, si procbes de l'exécution d'un si beau et si utile travail, nous ne verrons surgir aucune entrave r.i ne serous retardés par aucune hésitation. Fêtes publiquesdemande de subsides a) du Berger Club Yprois b) de l'Aréo Club de Belgique c) de la société du vé- lodrome. M. le Président. Le Berger Club Yprois se propose d'organiser, pendant les fêtes de la Tuindag, une exposition de deux jours pour chiens de berger beiges. II sollicite a eet effet un subside de 600 frs., quelques médailles, et la mise a sa disposition du rez-de-chaussée des Halles. La commission des fêtes propose un sub side de 500 frs. Le Collége se rallie a cette proposition qu'il met aux voix. Le subside de frs 500, est voté a l'unanimité. M. l'écbevin Fraeijs de Veubeke fait part au Conseil d'une proposition de l'Aéro Club de Belgique aux termes de laquelle la ville d'Ypres serait comprise dans l'itinéraire du tour de Belgique en aeroplanes qui se dispu tera du 5 au 20 Aoüt prochain, et ce moyen- nant le vote d'un subside. La commission des fêtes a négocié avtc 1'A.éro-Club les conditions de l'établissement a Ypres d'un contróle, qui comprendrait un virage de tous les appareils autour des tours de St Martin et de Halles. Le subside pro posé est de 500 frs. Ce spectacle ne man- querait pas d'attirer beaucoup de monde. Le passage se ferait au cours de la 3me éta- pe, Tournai-Blankenberghe, le jeudi 10 aoüt. M. D'Huvettere demaude s'il u'y aurait ,g lieu de stipuler que les virages de- vront se faire dans un rayon déterminé, et suffisamment restreint pour que l'on puisse bien voir les appareils. Ce vceu sera transmis a la commission d'organisation. M. l'échevin Fraeijs fait toutefois observer qu'un controle oblige les appareils a passer assez prés afin de distinguer leurs numóros. Le subside de frs. 500 est voté b l'una nimité. Un subside de frs. 500 est alloué b la so ciété du vélodrome pour lui permettre d'or ganiser, pendant la Tuindag, une grande course de six beur es. Ce subside est subor- donné a la remise a la ville de 500 cartes d'entrée gratuites pour les pauvres. Société d'horticulture exposition demande de subside. La société - De vereenigde Hof en Land- bouwliefhebbers en Bieënteelers van Yper en 't Arrondissement obtient un subside de frs. 300 pour l'organisation, au mois de Septembre 1911, d'une exposition d'horti- culture. Ce subside n'avait plus été attribué depuis 1907, aucune demande n'ayant été Pompiers participation a la fête militaire de Bailleulcrédit. Le Collége demande l'inscription par rap pel, au budjet de 1912, d'un crédit de frs. 150 pour l'envoi d'une délégation du corps des pompiers d'Ypres aux prochaines fêtes militaires de Bailleul. Ce crédit est voté a l'unanimité. Acquisition du bloc Parnassus-Hof. M. le Président fait rapport Mbssieubs, Notre délibération on date du bre 1906, relative a l'emprunt, somme de 85.000 fr. environ, l'acquisition du local servantactuellement de salie de spectacle, ainsi que d'une partie des constructions attcnantes de manière a pou- voir agrandir et aménager la susdite salie, pourqu'elle puisse contenir 600 a 700 per- sonnes. (Compte-rendu sommaire des séances du Conseil Communal, 1906, page 144 II résulte de la discussion qui a précédé cette délibération que le Conseil n'entendait se prononcer que sur le principe de l'em prunt. II fut entendu, notamment, que cha- que projet de travail prévu serait examiné et discuté après une étude approfondie, basée sur les plans et devis qui lui seraient soumis, j Le moment semble venu de réaliser le projet dont nous nous occupons aujc urd'hui. j Le salie de spectacle est insuffisaute, im- propre, et, pour dire toute notre pensée, malpropre. Le propriétaire n'y ferait qn'en mangróant certains changement, et la ville ne serait point disposée, croyons nous, a faire des dépenses importantes a un bati. ment qui ne lui appartient pas. I Vous avez autorisé le Collége a entrer en pourparles avec le propriétaire de la Balie de spectacle et de tout le bloc formant le Parnassus-Hof appartenant l'une et l'au- I tre a M. Louis Vandoorne.Aprês de longues nógociations, nous sommes parvenus a ac quérir l'ensemble, moyennant le prix de 50.000 francs, prix d'e3timation de nos ex- parts MM. Louis De Sagher et la notaire Lau .versles frais de mutations et autres restent a charge du vendeur. Si l'on ajoute au prix d'acquisitlon les frais des restaurations do la salie de specta cle, d'aménagement extérieur et intérieur, indiqués aux plans dont vou3 avez connais- sance et que la généralité du public a ap- prouvés, nous touchons au chiffres de82.000 lrancs. Nous aurions done, pour la somme de 82.000 francs une salie de spectacle conve- nable. Des intéréts de cette somme il y au rait lieu de déduire celle de mille francs que nous payons chaque annéo a titre de loyer, et de tenir compte de la somme de 7u0 a 800 fr. que nous receviions nous mêmes, titre de la maison attenante. Le projet se présente done dans des con- ditione telles que la dépense a faire, serait loin d'être exetssive. Mais il est un autre aspect de la question, auquel une ville comme la rötre ne saurait être indifférente. Les facades Ouest et Sud du Parnassus-Hof, qui datent du 18me siècle, transformées comme nous le proposons, don- neraient un aspect plus riant a la Place Van den Peereboom, et sans être monumentales, ne nuiraient plus, comme actuellement a. l'ensemble des édifices voisins Le projet tel quel ne réaliserait pas encore les voeux de ceux qui s'intéressent k 1 embel- lissement constant de la ville. II faudrait restaureraussi la facade ogivale de la salie de spectacle du cóté de la rue du Cloitre, et faire disparaitre les immeubles qui intercep- tent la vue de la facade oriëntale de eet edi fice et ses jolies feéêtres du commencement du 17 siècle. Nous espérons pouvoir, dans un temps qui ne sera pas éloigné, faire des propositions a eet égard. Nous nous bornons aujourd'hui a vous proposer l'acquisition de tout le bloc appar tenant a M. Vandoorne, moyennant le prix de 50.000 francs, inscrits au budjet de 1911, tous frais d'acte compris, et avec les autres conditions stipulées dans la convention. des trottoirs, le réfectionnement du gravier et le goudronnage. Monsieur Biebuyck demande la réponse faite par le ministère a notre demande d e- clairage extérieur de la station. Monsieur le Président répond qu'aucune réponse n'est parvenue. Monsieur Bouquet réclame le prolonge ment de la canalisation d'eau en faveur des habitants de la chaussée de Menin. Monsieur le Président répond que cette demande a été examinée avec la plus grande bienveillance, mais qu'il n'a pas paru possi ble d'y donner satisfaction tant que notre réserve d'eau a Zillebeke ne sera pas définitt- vement assurée, et que 1 achèvement des travaux de Dickebusch ne nous auront pré* munis contre tout danger de disctte. Au sujet de ces derniers travaux Monsieur le Président estime que la dépense sera moin- dre que celle qu'on a prévue d abord, II étu- diè présentement la question de l'épuration des eaux dont il entretiendra prochainement le conseil communal. La séance publique est levée a 6 i/ï h. fg «r* Vi Ainsi, et c'estune harmonie profondo et my- stérieuse, du jour oü la volontó de l'liomme a introduit ledésordre dans la spbère morale, par une fatale répercussion, la perturbation a pénétró dans le monde matériel. II suit de ]k que les forces de la nature, quoiqu'elles restent régulièrement bienfaisantes et har- 15 décem- prévoit une destinée a Le projet de convention, dont Monsieur le Bourgmestre donne lecture, porte alienation a la ville par Monsieur Louis Vandoorne, propriétaire et négociant a Ypres, du bloc d'immeubles dit Parnassus-Hof, compre- nant la salie de Spectacle, le cabaret Par nassus et la maison y attenante, ce moy ennant le prix de 5o.ooo fr. tous frais char ge du vendeur. La ville entrera en jouissance de l'immeu- ble a la date du ter Juillet 1911, et il lui sera loisible d'y apporter, dés cette date, tels changements et modifications qu'elle jugera utile. Monsieur Arthur Vandevijver, locataire du cabaretParnassus peur une période cou rante de 9 années, expirant le ler Octcbre 1917, sera maintenu dans son droit de bail aux conditions actuelles, soit a raison dc fr. 3oo par an, contribution de toute nature a sa charge. Le dit locataire aura aussi le droit de conserver le passage pratiqué dans le corridor donnant accès a la salie de spectacle. moins l'abstention ae Monsieur Begerem. Monsieur Lemahieu demande la suite qu a été donnée a la pétition des riverains du Paddevijver et de la Bellewaardsbeke sollici tant 1 elargissement d'un acqueduc dont le débit insuffisant provoque régulièrement, en période de pluie, des inondations. Monsieur l'échevin Vandenboogaerde est allé se rendre compte de la situation sur place, et a constaté, en amont de ces deux ruisseaux, de nombreux barrages, a l'exis- tence desquels il attribué les inondations dont parle M. Lemahieu. Monsieur Lemahieu croit que cette raison ne peut être invoquée il ne pourrait résulter, d'après lui, de l'existence de barrages, qu'un effet précisément opposé. II y a 3o ans que cette situation dure et le moment semble venu d'y remédier maintenant qu'il est question de réfectionner la Paddevijverstraat. Monsieur l'échevin Fraeys de V;ubeke s'étonne que, dans ces conditions, les inté ressés ne se soient pas plaints depuis long- temps. II est convenu que Monsieur l'ingénieur Vanderghote sera prié de donner quelques renseignements a ce sujet. Monsieur Lemahieu signale encore qu'une automobile, roulant a une certaine vitesse, aurait passé samedi dernier entre les échoppes et les Halles. La police sera avisée de ce fait. Monsieur Vandenboogaerde signale l'utili- té qu'il y aurait a reviser le règlement sur les marches, en vigueur depuis 1873, mais peu observe et presque tombé en désuétude. Des latitudes sont accordées l'établissement de certaines échoppes, de trop grande superficie, qui semblent vraiment excessives, a raison du p;u d'élévation des droits et de la concur rence réelle que de semblables échoppes font au commerce local. II demande que Messieurs les conseillers veuillent bien étudier les réformes qu'il y aurait lieu d'apporter a ce règlement. Monsieur D'Huvettere demande, a ce propos, la codification promise des règle- ments comrnunaux. II se plaint ensuite des mauvaises correspondances de chemin de fer avec la capitale Monsieur le Président s'est entrelenu récetnment avec le ministre compétent, de cette dernière question. II ya insiste' aussi, prés de M. le ministre des travaux publics, pourobtenir au plustot la transformation en pavage de l'impierrement du boulevard Ma lou. A titre provisoire il a demande', tout au moins, l'établissement de filets d'eau le long moniques, deviennent exceptionnellement calamiteuses. Dieu abandonne a leur activité propree les causes secondes, lüche même les rênes a leur itapétueuso fureur, et il le fait dans un des- sein de haute sagesse, pour réaliser j ar la régularité et la constance des lois, la stabilitó de l'ordre naturel, et de la sorte permettre a l'homme de faire fond sur celui ci, d'y pla cer k coup sür son travail et l'exercice de son génie. Dieu ue veut pas, dans l'économie présen te, intervenirmiramleusement d'une manière habituelle pour empêcher par des coups d'Etat que la rencontre de ces lois et le beurt de ces forces, ne déterminentéventuellemeut des rnéfaits et des collisions. Il ne veut pas nous dérouter eu violentant l'univers il ne veut pas briser l'ordre par le règne de la fantaisie, ni bouleverser l'harmonie du Cos- mos par la désorganisation des elements. Ne crains pas, dit-il a l bomme, que la Creation procédé par coups et déconcerte les revisions en changeant la direction de ces énergies. Tu peux te reposer sur la loi de la propagation de Ja lumière, de la cha- leur. Tu peux compter sur la succession ré- gulière des jours et 1'alternance des saisous. La nature est une mère. Mais soyons logiques et ne i'accusons pas d'être une marêtre, paree que d'aventure un événement insolite, qui résulte d'ailleurs spontanément de ces mêmes lois, et de c. s mêmes forces, tous les jours bienfaisantes se traduit exceptiounellement ev sensations de douleur et même, par fortune enfaute par- fois quelque rrdoutable tragédie. II est plaisant d'observer que les beaux- esprits qui interdisent a Dieu les dérogations exceptionnelles voudraient le mettre en de- meure de faire continuellement violence a la nature. Si la foudre tombe sur un temple cbrétien, si la toiture de l'église San Quisep- peprès du Vésuve,s'abime sur les deux cents peisonnes qui meurent au milieu de leurs ardentes supplications, les impies 8 ecrient Oü est votre Dieu?» Déja Voltaire, en 1775, a l'occasion du trembiement de terre de Lisbonne, proférait un horrible blasphè- me. Mais s'ils étaient conséquents, ils exige- raient a plus forte raison l'intervention di vine pour entraver toute liberté révoltée contre l'ordre moral, paralyser le bras du voleur, frapper de cécitó l'oeil de convoitise, desséeber la main de lecrivain impie. Dans cette conception le monde est un guignol dont les pantins tirés par les ficelles, exécutent des mouvements automatiques. Ce n'est pas cela. Le monde est un vaste théêtre, oü tous les êtres déploient leur activité libre ou nécessaire, sous la direction de lois fixes et néanmoins souples, dans un harmonieux ensemble qui résulte de subordination mais parfois aussi du sacrifice des fins particulières aux exigences de l'ordre général. II est aussi maints accidents qui sont pure- ment imputables a la liberté humaine. Dieu n'a pas conamandé aux hommes de batir une ville a proximité d'un volcan en activité, ni de dresser des maisons a six étages sur un terrain travaillé par des secousses sismiques. Les volcans sont des soupapes de süreté, les épanchements volcaniques ont amassé des trésors de minerais, les forces volcaniques ont merveilleusement amólioré notre domai- ne Continental. Ce n'est pas une raison pour ne pas se tenir a distance respectueuse de voisins aussi éruptifs, ou si l'on croit pou voir braver le fléau dont les manifestations sont d ailleurs espacées, il faut porter saus courroux les conséquences de sa hardiesse. L'homme a toutes les audaces. Sur un estuaire qui coupait le chemin de fer de Lon- dres a F.dimbourg on a jete' un pont de fer k trois arches qui mesurent chacune 517 metres d'amplitude. Le jour oü en sécroulant, il entrainera dans 1 abime une foule de voya- geurs, il se rencontrera des Homais pour accuser la Providence, qui nous a ménage- dans le fer une ressource si précieuse et ne pas voir dans cet accident l'irapéritie de l'homme qui aura dépassé les limites de la résistance du métal. Pareillement quelle merveille que nos gise- ments houillers Soleil mis en bouteille, réserves immenses emmagasinées dans ces comprimés d'énergie 1 Graces en soient ren- dues a Dieu, et, si leur exploitation s'accom- pagne de catastrophes, que le génie humain parfois endormi en fasse son mea culpa n c'est le fait de l'imprévoyance et de l'in- habileté. Ne lancons pas contre la Providence une accusation que seules notre incurie ou notre téméritédoivent encourir. Egyptiens, n'allez pas, entre deux crues du Nil, élever vos cabanes sur les bords du fleuve st débordements périodiques les flots delécondité et de richesse se tourneraient contre vous en fléau de'vastateur. Habitants du Sud-Italien, l'écorse ter- restre dans voire région s'affaisse en forme de cuvette, et de plus, des failles ou fractures la prédisposent aux séïsmes, tenez done compte de tant d'avertissements n'allez plus dès que votre sol travaillé par les secousses sera fixé dans une immobilité précaire, oublier en un instant les détresses et les malheurs du passé! Sur les ruines encore fumantes, au lende- main des plus horribles désastres, ne con- Btruisez pas derechef villes et bourgades. Sinon qui sera en faute La Providence Elle qui préside a l'exécution de lois par elles-mêmes inoffensives et même salutaires Ou l'humaine présomption qui brave les lecons de l'histoire et se rit des vaticinations de la science Et de fait, la catastrophe du 28 décembre 1908, a éclate' a la date fixée plusieurs années davance par des sismologues, qui, observant depuis plus d'un quart de siècle «les points critiques oü se produisent les grands trem- blements de terre, ont relevé leur exacte cor- respondance avec des positions solaires et lunaires bien déterminées. A suivre. Chemins de fer vicinaux. Un ar. r. du 11 Mai a chargé d'exercer les fonctions de police,lesagents ci-aprèsdésignés des chemins de fer vicinaux En qualité de garde yoyer Herman (E.) controleur a Poperinghe Si- naeve (A.) controleur a Warnêton les chefs de train a Ypres Bauwens (F.) Belpaire (E.) Cafmeyer (T.) Deroo (A.) Desra- mault (A.)Devroede (F.)Dewitte (R.) Van Damme (P.)Wydouw (J.) Battheu (C.)et Creus (H j.chefsdetraina Poperinghe; et les percepteurs a Ypres Gobyn (C.) Goethals (A.) Hoenraet (C.) et Nooren- berghe (L Hygiène. Un ar. r. du 17 Avril alloue un subside de 143 fr. a la commune de Locre pour travaux d'hygiène. Decoration civique, La croix de 1" classe est décernée a M. Devolder (Ch.), échevin a Westvleteren. Taxes communales. Un ar. r. du ier Mai autorise le conseil communal d'Elver- dinghe a percevoir une taxa sur les propriétés riveraines de chemins agricoles, pour l'amé- lioration de ceux-ci, et celui de Wervicq, pour l'ouverture, l'élargissement, le prolon gement et le redressementde voies publiques. Voirie communale. Un ar. r. du 29 Avril alloue des subsides, pour l'exécution de travaux de voirie vicinale, Comines, 2544 fr. et a Poperinghe, 119 fr. Institution royale de Mtssines. Un ar. r. du 7 Mai autorise la commission admi nistrative céder de gré a gré, en vue l'éree- tion d'une école pour filles, au prix de 1800 fr., 12 ares de terrain a prendre dans la pa- reille inscrit au cadastre de la commune de Noordschote, Son A n° 416, pour une contenance de rH 88A 60C. Décoration civique. Par ar. r. du 17 Mai, la croix civique de 1" classe est accor- dée a M. Vandenameele (A.), ancien institu- teur adopté k Vlamertinghe. Emprunts communaux. Un ar. r. du 8 Mai autorise le conseil communal de Poperinghe a emprunter la somme de 579.000 fr., par l'entremise de la Société du Crédit communal. BURGERSTAND VAN YPER. Verklaringen van den 26 Mei tot den Juni 19U- Geboorten Lemahieu Maria, Pannenhuisstraat. Riem Jeanne, Buk'ier,straat. Waterbley Madeleine, Kalfvaart. Van Batonburg Henri, Elverdinghestraat. Veys Ceoile, StatiepFats. Vanderbeyde Anna, Rijselslraat. Litiere Joseph, Dickebusehsteenweg Huwelijk Van de Veegaete Philippe, handelsbediende, en Becquaert Marguerite, kleermaakster, beiden to Yper Sterfgevallen Vandamme Stephanie, 55 j z b. ongehuwd, Wenninckstraat. Carre Amelia, 67 j., herbergierster, echtgte Dumoulin Louis, Kaaistraat. - J -- o .1 - I a ronvpntian est vntéft s lbinanimitp av 1-c.vj-ti:iw Jim Jo lour x oaintance.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2