Conseil communal
Le problème de la souffrance
Actes officiels
Le Ministre de la Justice ne pourrait-il a
l'avenir prendre l'eDgagemeul de ne plus
faire que des nominations libéraleB, afin de
rétablir l'équilibre rompu, a condition que
ces magistrate ne soient plus président ou
secrétaire d'association
Si Monsieur le ministre de la Justice peut
donnar satisfaction sous ce rapport, mon
groupe prendra l'engagement k son tour,
quand viendra le jour béni ou il se hissera
au pouToir de ne jamais faire aucune nomi-
natien de... calotins.
ia«H»«***K
Séance publique du Samedi 27 mai, a
K heures.
Présents MU. Colaert, Bourgmestre-
PrésidentFraeijs de Veubeke et Vanden-
boogaerde, échevins Fiers, Vandergbote,
D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeck-
houtte, Lemahieu, Biebuyck, Begerem, con-
seilleis H. Van der Donckt, Secrétaire
communal.
Monsieur le secrétaire donne lecture du
texte des résolutions prises a la dernière
séance. Le procés-verbal de cette séance ne
donne lieu a aucune observation, et est ap-
prouvé.
En comité secret, M. le Dr Devloo a ete
nommé membre du Bureau de bienfaisance,
en remplacement de Monsieur le Dr Beesau,
dont la démission a eté acceptée.
Le traitement du concierge de la biblio-
ttaèque publique a été augmenté de 150 fr.
Propriétés communales Vente de terrains
M. le Président expose qu'une demande
eet parvenue a l'administration communale
aux termes de laquelle M. le notaire Eug.
Vandermeersch, a Ypres, sollicite la mise
en vente publique de deux terrains appar-
tenant a la ville, et situés, le premier,
Boulevard Malou, ie second, rue du Fossé,
d'une contenance respective de 437.50 m2
et de 702.
Le requérant propose une mise a prix de
15 Ir. le m2 pour le terrain du Boulevard
Malou et de 10 fr. pour celui de la rue du
foseé. II demande,quant k ce dernier terrain,
un prolongement de délai pour la construe,
tion a y ériger.
M. D'Huvettere demande si cette déroga-
tion constituera un précédent susceptibl8
d'être invoqué par les amateurs d'autres
terrains situés dans la même rue.
M. le Président répond qu'il considère
cette dérogation comme exceptionnelle.Elle
se justitie ici par la connexité des deux de-
mandes et l'importance des lots a acquérir
La mise en vente est votée a l'unanimité
Chemins de fer vicinaux solde débiteur
demande de crédit.
Le Conseil vote, a l'unanimité, l'inscrip-
tion par rappel, au budget de 1912, d'un
crédit spécial de 557.14 fr. formant, au
30 Juin 1911, le solde débiteur de la ville
d'Ypres a la société nationale des chemins
de fer vicinaux.
Instruction primaire gratuite liste supplé-
mentaire des ayants-droit.
Le conseil arrête cette liste au chiffre de
seize enfants du sexe masculin.
Bureau de Bienfaisance échange de biens.
Les pièces nécessaires a l'examen de eet
objet de l'ordre du Jour n'étant pas parve
nue, il est déclaré retiré.
Cultecompte ipio de la fabrique de l'église
St-Nicolas. I
Le conseil, b l'unanimité, émet un avis
favorable sur le compte des recettes et dé-
penses de la fabrique de l'église St Nicolas
pour l'exercice 1910, arrêté ainsi qu'il suit
Recettes fr. 0.346.63
Dépsnses fr. 6.340.63
Culte construction d'une flèche sur la tour
de l'Eglise St-Jacques subside de la ville.
M. le Président declare avoir, bien invo-
lontairement, induit Messieurs les conseil-
lers en erreur, lors de la dernière séance,
au sujet de la part d'intervention de la ville
d'Ypres dans le coüt de la construction d'une
flèche sur la tour de l'église St Jacques.Cette
part est de 1/4, et non pas d' 1/6 comme il a
été affirmé. En conséqueoce le crédit a voter
est nsn pas de 9.385 fr., mais de 14.073.36.
Le conseil vote ce dernier crédit a l'una
nimité.
Culte restauration de l'ancienne abbaye
de St-Martin adjudication.
M. le Président exprime ses regrets de ce
que la fabrique de l'église St Martin, appe-
lée k délibérer sur eet objet, ne se soit pas
«ncore réunie.
Le conseil ne peut done se prononcer,
M. le Président insiste pour que l'affaire
puisse être inscrite a l'ordre du jour d'une
séance a tenir dans la huitaine, et espère
que, si procbes de l'exécution d'un si beau
et si utile travail, nous ne verrons surgir
aucune entrave r.i ne serous retardés par
aucune hésitation.
Fêtes publiquesdemande de subsides
a) du Berger Club Yprois b) de l'Aréo
Club de Belgique c) de la société du vé-
lodrome.
M. le Président. Le Berger Club Yprois
se propose d'organiser, pendant les fêtes de
la Tuindag, une exposition de deux jours
pour chiens de berger beiges. II sollicite a
eet effet un subside de 600 frs., quelques
médailles, et la mise a sa disposition du
rez-de-chaussée des Halles.
La commission des fêtes propose un sub
side de 500 frs. Le Collége se rallie a cette
proposition qu'il met aux voix. Le subside
de frs 500, est voté a l'unanimité.
M. l'écbevin Fraeijs de Veubeke fait part
au Conseil d'une proposition de l'Aéro Club
de Belgique aux termes de laquelle la ville
d'Ypres serait comprise dans l'itinéraire du
tour de Belgique en aeroplanes qui se dispu
tera du 5 au 20 Aoüt prochain, et ce moyen-
nant le vote d'un subside.
La commission des fêtes a négocié avtc
1'A.éro-Club les conditions de l'établissement
a Ypres d'un contróle, qui comprendrait un
virage de tous les appareils autour des tours
de St Martin et de Halles. Le subside pro
posé est de 500 frs. Ce spectacle ne man-
querait pas d'attirer beaucoup de monde.
Le passage se ferait au cours de la 3me éta-
pe, Tournai-Blankenberghe, le jeudi 10
aoüt.
M. D'Huvettere demaude s'il u'y aurait
,g lieu de stipuler que les virages de-
vront se faire dans un rayon déterminé, et
suffisamment restreint pour que l'on puisse
bien voir les appareils.
Ce vceu sera transmis a la commission
d'organisation.
M. l'échevin Fraeijs fait toutefois observer
qu'un controle oblige les appareils a passer
assez prés afin de distinguer leurs numóros.
Le subside de frs. 500 est voté b l'una
nimité.
Un subside de frs. 500 est alloué b la so
ciété du vélodrome pour lui permettre d'or
ganiser, pendant la Tuindag, une grande
course de six beur es. Ce subside est subor-
donné a la remise a la ville de 500 cartes
d'entrée gratuites pour les pauvres.
Société d'horticulture exposition demande
de subside.
La société - De vereenigde Hof en Land-
bouwliefhebbers en Bieënteelers van Yper
en 't Arrondissement obtient un subside
de frs. 300 pour l'organisation, au mois de
Septembre 1911, d'une exposition d'horti-
culture. Ce subside n'avait plus été attribué
depuis 1907, aucune demande n'ayant été
Pompiers participation a la fête militaire
de Bailleulcrédit.
Le Collége demande l'inscription par rap
pel, au budjet de 1912, d'un crédit de frs.
150 pour l'envoi d'une délégation du corps
des pompiers d'Ypres aux prochaines fêtes
militaires de Bailleul.
Ce crédit est voté a l'unanimité.
Acquisition du bloc Parnassus-Hof.
M. le Président fait rapport
Mbssieubs,
Notre délibération on date du
bre 1906, relative a l'emprunt,
somme de 85.000 fr. environ,
l'acquisition du local servantactuellement de
salie de spectacle, ainsi que d'une partie des
constructions attcnantes de manière a pou-
voir agrandir et aménager la susdite salie,
pourqu'elle puisse contenir 600 a 700 per-
sonnes.
(Compte-rendu sommaire des séances du
Conseil Communal, 1906, page 144
II résulte de la discussion qui a précédé
cette délibération que le Conseil n'entendait
se prononcer que sur le principe de l'em
prunt. II fut entendu, notamment, que cha-
que projet de travail prévu serait examiné et
discuté après une étude approfondie, basée
sur les plans et devis qui lui seraient soumis,
j Le moment semble venu de réaliser le
projet dont nous nous occupons aujc urd'hui.
j Le salie de spectacle est insuffisaute, im-
propre, et, pour dire toute notre pensée,
malpropre. Le propriétaire n'y ferait qn'en
mangróant certains changement, et la ville
ne serait point disposée, croyons nous, a
faire des dépenses importantes a un bati.
ment qui ne lui appartient pas.
I Vous avez autorisé le Collége a entrer en
pourparles avec le propriétaire de la Balie
de spectacle et de tout le bloc formant le
Parnassus-Hof appartenant l'une et l'au-
I tre a M. Louis Vandoorne.Aprês de longues
nógociations, nous sommes parvenus a ac
quérir l'ensemble, moyennant le prix de
50.000 francs, prix d'e3timation de nos ex-
parts MM. Louis De Sagher et la notaire
Lau .versles frais de mutations et autres
restent a charge du vendeur.
Si l'on ajoute au prix d'acquisitlon les
frais des restaurations do la salie de specta
cle, d'aménagement extérieur et intérieur,
indiqués aux plans dont vou3 avez connais-
sance et que la généralité du public a ap-
prouvés, nous touchons au chiffres de82.000
lrancs.
Nous aurions done, pour la somme de
82.000 francs une salie de spectacle conve-
nable. Des intéréts de cette somme il y au
rait lieu de déduire celle de mille francs que
nous payons chaque annéo a titre de loyer,
et de tenir compte de la somme de 7u0 a
800 fr. que nous receviions nous mêmes,
titre de la maison attenante.
Le projet se présente done dans des con-
ditione telles que la dépense a faire, serait
loin d'être exetssive.
Mais il est un autre aspect de la question,
auquel une ville comme la rötre ne saurait
être indifférente. Les facades Ouest et Sud
du Parnassus-Hof, qui datent du 18me siècle,
transformées comme nous le proposons, don-
neraient un aspect plus riant a la Place Van
den Peereboom, et sans être monumentales,
ne nuiraient plus, comme actuellement a.
l'ensemble des édifices voisins
Le projet tel quel ne réaliserait pas encore
les voeux de ceux qui s'intéressent k 1 embel-
lissement constant de la ville. II faudrait
restaureraussi la facade ogivale de la salie
de spectacle du cóté de la rue du Cloitre, et
faire disparaitre les immeubles qui intercep-
tent la vue de la facade oriëntale de eet edi
fice et ses jolies feéêtres du commencement
du 17 siècle. Nous espérons pouvoir, dans
un temps qui ne sera pas éloigné, faire des
propositions a eet égard.
Nous nous bornons aujourd'hui a vous
proposer l'acquisition de tout le bloc appar
tenant a M. Vandoorne, moyennant le prix
de 50.000 francs, inscrits au budjet de 1911,
tous frais d'acte compris, et avec les autres
conditions stipulées dans la convention.
des trottoirs, le réfectionnement du gravier
et le goudronnage.
Monsieur Biebuyck demande la réponse
faite par le ministère a notre demande d e-
clairage extérieur de la station.
Monsieur le Président répond qu'aucune
réponse n'est parvenue.
Monsieur Bouquet réclame le prolonge
ment de la canalisation d'eau en faveur des
habitants de la chaussée de Menin.
Monsieur le Président répond que cette
demande a été examinée avec la plus grande
bienveillance, mais qu'il n'a pas paru possi
ble d'y donner satisfaction tant que notre
réserve d'eau a Zillebeke ne sera pas définitt-
vement assurée, et que 1 achèvement des
travaux de Dickebusch ne nous auront pré*
munis contre tout danger de disctte.
Au sujet de ces derniers travaux Monsieur
le Président estime que la dépense sera moin-
dre que celle qu'on a prévue d abord, II étu-
diè présentement la question de l'épuration
des eaux dont il entretiendra prochainement
le conseil communal.
La séance publique est levée a 6 i/ï h.
fg «r* Vi
Ainsi, et c'estune harmonie profondo et my-
stérieuse, du jour oü la volontó de l'liomme
a introduit ledésordre dans la spbère morale,
par une fatale répercussion, la perturbation
a pénétró dans le monde matériel. II suit de
]k que les forces de la nature, quoiqu'elles
restent régulièrement bienfaisantes et har-
15 décem-
prévoit une
destinée a
Le projet de convention, dont Monsieur le
Bourgmestre donne lecture, porte alienation
a la ville par Monsieur Louis Vandoorne,
propriétaire et négociant a Ypres, du bloc
d'immeubles dit Parnassus-Hof, compre-
nant la salie de Spectacle, le cabaret Par
nassus et la maison y attenante, ce moy
ennant le prix de 5o.ooo fr. tous frais char
ge du vendeur.
La ville entrera en jouissance de l'immeu-
ble a la date du ter Juillet 1911, et il lui sera
loisible d'y apporter, dés cette date, tels
changements et modifications qu'elle jugera
utile.
Monsieur Arthur Vandevijver, locataire du
cabaretParnassus peur une période cou
rante de 9 années, expirant le ler Octcbre
1917, sera maintenu dans son droit de bail
aux conditions actuelles, soit a raison dc
fr. 3oo par an, contribution de toute nature
a sa charge.
Le dit locataire aura aussi le droit de
conserver le passage pratiqué dans le corridor
donnant accès a la salie de spectacle.
moins l'abstention ae Monsieur Begerem.
Monsieur Lemahieu demande la suite qu
a été donnée a la pétition des riverains du
Paddevijver et de la Bellewaardsbeke sollici
tant 1 elargissement d'un acqueduc dont le
débit insuffisant provoque régulièrement, en
période de pluie, des inondations.
Monsieur l'échevin Vandenboogaerde est
allé se rendre compte de la situation sur
place, et a constaté, en amont de ces deux
ruisseaux, de nombreux barrages, a l'exis-
tence desquels il attribué les inondations
dont parle M. Lemahieu.
Monsieur Lemahieu croit que cette raison
ne peut être invoquée il ne pourrait résulter,
d'après lui, de l'existence de barrages, qu'un
effet précisément opposé. II y a 3o ans que
cette situation dure et le moment semble
venu d'y remédier maintenant qu'il est
question de réfectionner la Paddevijverstraat.
Monsieur l'échevin Fraeys de V;ubeke
s'étonne que, dans ces conditions, les inté
ressés ne se soient pas plaints depuis long-
temps.
II est convenu que Monsieur l'ingénieur
Vanderghote sera prié de donner quelques
renseignements a ce sujet.
Monsieur Lemahieu signale encore
qu'une automobile, roulant a une certaine
vitesse, aurait passé samedi dernier entre les
échoppes et les Halles.
La police sera avisée de ce fait.
Monsieur Vandenboogaerde signale l'utili-
té qu'il y aurait a reviser le règlement sur les
marches, en vigueur depuis 1873, mais peu
observe et presque tombé en désuétude. Des
latitudes sont accordées l'établissement de
certaines échoppes, de trop grande superficie,
qui semblent vraiment excessives, a raison
du p;u d'élévation des droits et de la concur
rence réelle que de semblables échoppes font
au commerce local.
II demande que Messieurs les conseillers
veuillent bien étudier les réformes qu'il y
aurait lieu d'apporter a ce règlement.
Monsieur D'Huvettere demande, a ce
propos, la codification promise des règle-
ments comrnunaux. II se plaint ensuite des
mauvaises correspondances de chemin de fer
avec la capitale
Monsieur le Président s'est entrelenu
récetnment avec le ministre compétent, de
cette dernière question. II ya insiste' aussi,
prés de M. le ministre des travaux publics,
pourobtenir au plustot la transformation en
pavage de l'impierrement du boulevard Ma
lou. A titre provisoire il a demande', tout au
moins, l'établissement de filets d'eau le long
moniques, deviennent exceptionnellement
calamiteuses.
Dieu abandonne a leur activité propree les
causes secondes, lüche même les rênes a leur
itapétueuso fureur, et il le fait dans un des-
sein de haute sagesse, pour réaliser j ar la
régularité et la constance des lois, la stabilitó
de l'ordre naturel, et de la sorte permettre
a l'homme de faire fond sur celui ci, d'y pla
cer k coup sür son travail et l'exercice de
son génie.
Dieu ue veut pas, dans l'économie présen
te, intervenirmiramleusement d'une manière
habituelle pour empêcher par des coups
d'Etat que la rencontre de ces lois et le beurt
de ces forces, ne déterminentéventuellemeut
des rnéfaits et des collisions. Il ne veut pas
nous dérouter eu violentant l'univers il ne
veut pas briser l'ordre par le règne de la
fantaisie, ni bouleverser l'harmonie du Cos-
mos par la désorganisation des elements.
Ne crains pas, dit-il a l bomme, que la
Creation procédé par coups et déconcerte
les revisions en changeant la direction de
ces énergies. Tu peux te reposer sur la loi
de la propagation de Ja lumière, de la cha-
leur. Tu peux compter sur la succession ré-
gulière des jours et 1'alternance des saisous.
La nature est une mère.
Mais soyons logiques et ne i'accusons pas
d'être une marêtre, paree que d'aventure un
événement insolite, qui résulte d'ailleurs
spontanément de ces mêmes lois, et de c. s
mêmes forces, tous les jours bienfaisantes
se traduit exceptiounellement ev sensations
de douleur et même, par fortune enfaute par-
fois quelque rrdoutable tragédie.
II est plaisant d'observer que les beaux-
esprits qui interdisent a Dieu les dérogations
exceptionnelles voudraient le mettre en de-
meure de faire continuellement violence a
la nature. Si la foudre tombe sur un temple
cbrétien, si la toiture de l'église San Quisep-
peprès du Vésuve,s'abime sur les deux cents
peisonnes qui meurent au milieu de leurs
ardentes supplications, les impies 8 ecrient
Oü est votre Dieu?» Déja Voltaire, en
1775, a l'occasion du trembiement de terre
de Lisbonne, proférait un horrible blasphè-
me. Mais s'ils étaient conséquents, ils exige-
raient a plus forte raison l'intervention di
vine pour entraver toute liberté révoltée
contre l'ordre moral, paralyser le bras du
voleur, frapper de cécitó l'oeil de convoitise,
desséeber la main de lecrivain impie.
Dans cette conception le monde est un
guignol dont les pantins tirés par les ficelles,
exécutent des mouvements automatiques. Ce
n'est pas cela. Le monde est un vaste théêtre,
oü tous les êtres déploient leur activité libre
ou nécessaire, sous la direction de lois fixes
et néanmoins souples, dans un harmonieux
ensemble qui résulte de subordination mais
parfois aussi du sacrifice des fins particulières
aux exigences de l'ordre général.
II est aussi maints accidents qui sont pure-
ment imputables a la liberté humaine. Dieu
n'a pas conamandé aux hommes de batir une
ville a proximité d'un volcan en activité, ni
de dresser des maisons a six étages sur un
terrain travaillé par des secousses sismiques.
Les volcans sont des soupapes de süreté,
les épanchements volcaniques ont amassé des
trésors de minerais, les forces volcaniques
ont merveilleusement amólioré notre domai-
ne Continental. Ce n'est pas une raison pour
ne pas se tenir a distance respectueuse de
voisins aussi éruptifs, ou si l'on croit pou
voir braver le fléau dont les manifestations
sont d ailleurs espacées, il faut porter saus
courroux les conséquences de sa hardiesse.
L'homme a toutes les audaces. Sur un
estuaire qui coupait le chemin de fer de Lon-
dres a F.dimbourg on a jete' un pont de fer k
trois arches qui mesurent chacune 517 metres
d'amplitude. Le jour oü en sécroulant, il
entrainera dans 1 abime une foule de voya-
geurs, il se rencontrera des Homais pour
accuser la Providence, qui nous a ménage-
dans le fer une ressource si précieuse et ne
pas voir dans cet accident l'irapéritie de
l'homme qui aura dépassé les limites de la
résistance du métal.
Pareillement quelle merveille que nos gise-
ments houillers Soleil mis en bouteille,
réserves immenses emmagasinées dans ces
comprimés d'énergie 1 Graces en soient ren-
dues a Dieu, et, si leur exploitation s'accom-
pagne de catastrophes, que le génie humain
parfois endormi en fasse son mea culpa n
c'est le fait de l'imprévoyance et de l'in-
habileté.
Ne lancons pas contre la Providence une
accusation que seules notre incurie ou notre
téméritédoivent encourir.
Egyptiens, n'allez pas, entre deux crues du
Nil, élever vos cabanes sur les bords du
fleuve st débordements périodiques les flots
delécondité et de richesse se tourneraient
contre vous en fléau de'vastateur.
Habitants du Sud-Italien, l'écorse ter-
restre dans voire région s'affaisse en forme de
cuvette, et de plus, des failles ou fractures la
prédisposent aux séïsmes, tenez done compte
de tant d'avertissements n'allez plus dès que
votre sol travaillé par les secousses sera fixé
dans une immobilité précaire, oublier en un
instant les détresses et les malheurs du passé!
Sur les ruines encore fumantes, au lende-
main des plus horribles désastres, ne con-
Btruisez pas derechef villes et bourgades.
Sinon qui sera en faute La Providence
Elle qui préside a l'exécution de lois par
elles-mêmes inoffensives et même salutaires
Ou l'humaine présomption qui brave les
lecons de l'histoire et se rit des vaticinations
de la science
Et de fait, la catastrophe du 28 décembre
1908, a éclate' a la date fixée plusieurs années
davance par des sismologues, qui, observant
depuis plus d'un quart de siècle «les points
critiques oü se produisent les grands trem-
blements de terre, ont relevé leur exacte cor-
respondance avec des positions solaires et
lunaires bien déterminées.
A suivre.
Chemins de fer vicinaux. Un ar. r. du
11 Mai a chargé d'exercer les fonctions de
police,lesagents ci-aprèsdésignés des chemins
de fer vicinaux En qualité de garde yoyer
Herman (E.) controleur a Poperinghe Si-
naeve (A.) controleur a Warnêton les chefs
de train a Ypres Bauwens (F.) Belpaire
(E.) Cafmeyer (T.) Deroo (A.) Desra-
mault (A.)Devroede (F.)Dewitte (R.)
Van Damme (P.)Wydouw (J.) Battheu
(C.)et Creus (H j.chefsdetraina Poperinghe;
et les percepteurs a Ypres Gobyn (C.)
Goethals (A.) Hoenraet (C.) et Nooren-
berghe (L
Hygiène. Un ar. r. du 17 Avril alloue
un subside de 143 fr. a la commune de Locre
pour travaux d'hygiène.
Decoration civique, La croix de 1"
classe est décernée a M. Devolder (Ch.),
échevin a Westvleteren.
Taxes communales. Un ar. r. du ier
Mai autorise le conseil communal d'Elver-
dinghe a percevoir une taxa sur les propriétés
riveraines de chemins agricoles, pour l'amé-
lioration de ceux-ci, et celui de Wervicq,
pour l'ouverture, l'élargissement, le prolon
gement et le redressementde voies publiques.
Voirie communale. Un ar. r. du 29
Avril alloue des subsides, pour l'exécution
de travaux de voirie vicinale, Comines,
2544 fr. et a Poperinghe, 119 fr.
Institution royale de Mtssines. Un
ar. r. du 7 Mai autorise la commission admi
nistrative céder de gré a gré, en vue l'éree-
tion d'une école pour filles, au prix de 1800
fr., 12 ares de terrain a prendre dans la pa-
reille inscrit au cadastre de la commune de
Noordschote, Son A n° 416, pour une
contenance de rH 88A 60C.
Décoration civique. Par ar. r. du 17
Mai, la croix civique de 1" classe est accor-
dée a M. Vandenameele (A.), ancien institu-
teur adopté k Vlamertinghe.
Emprunts communaux. Un ar. r. du 8
Mai autorise le conseil communal de
Poperinghe a emprunter la somme de
579.000 fr., par l'entremise de la Société du
Crédit communal.
BURGERSTAND VAN YPER.
Verklaringen van den 26 Mei tot den Juni 19U-
Geboorten
Lemahieu Maria, Pannenhuisstraat.
Riem Jeanne, Buk'ier,straat.
Waterbley Madeleine, Kalfvaart.
Van Batonburg Henri, Elverdinghestraat.
Veys Ceoile, StatiepFats.
Vanderbeyde Anna, Rijselslraat.
Litiere Joseph, Dickebusehsteenweg
Huwelijk
Van de Veegaete Philippe, handelsbediende,
en Becquaert Marguerite, kleermaakster, beiden
to Yper
Sterfgevallen
Vandamme Stephanie, 55 j z b. ongehuwd,
Wenninckstraat.
Carre Amelia, 67 j., herbergierster, echtgte
Dumoulin Louis, Kaaistraat.
- J -- o .1 -
I a ronvpntian est vntéft s lbinanimitp
av 1-c.vj-ti:iw Jim Jo lour x oaintance.