CONCERTS
Struye. Ernest fraf.ijs.
Téléphone
Téléplione 52
mm m.
GMfUMIQUE ÏPR0ISE
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Samedi 10 Juin 1911
10 centimes le IV
46 Année 4685
SoiLmes-nous prèts
Mea Culpa
Derrière le drapeau rouge
mm
O11 s'aboiine rue au Beurre, 36, A Ypres, et k tows les bureaux de poste du royaume,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr, 50 C. par ail pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
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Haras, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
VILLE D' VP RES.
Dimanche 11 Juin 1911,
au Kiosque de la GrauJ'placj par la Société
Pintharmon ie d'A mentières,
foudée en 1788, composée de 110 exécutants,
sous la direction de M. A. Verbregghe, Che
valier de la Légioa d'honneur, Officier de
l'inslruction publique, ex chef du lr régi
ment du génie, a Versailles.
Président d'konueurM. Hubert Dansette.
Président honoraire M. Rodolphe Loitrme.
Président ac'ifAI. Joseph Lefebvre.
Vice-PrésidentM. Victor Bouquillon.
A midi, reception i'hotelde ville.
lr Concert, a l'issue de la reception.
1. Marche des Amoureux. L Ganne
2. Légere Cavalerie, ouverture. Suppé.
3. futroduction et Mazurka de Copélia.
Léo Delibes.
2* Concert, a 4 1/2 heures.
1* Partie.
1. Marche et cortège de Déjanire.
Saint Saëns.
2. Phèdre ouverture. J. Alassenet.
A. Suite de melodies natiouales hongroises
a) Largo b) Andantino c) Finale.
G. Brahms.
•4. Lakrné, fantaisie. Léo Delibes.
'2S Partie
1. Selection sur Werther. J. Massenet.
2. Concerto, exécuté par 10 clarineftes.
Welige.
3. Le Roi d'Ys, fantaisie. Ed. Lalo.
A. Ballet d'Isoline. A. Messager.
*i*242*2*i*2*dft.30S«
En France, pareille question signifierait
évidemment sommes-nous prêts a la re
vanche Car 011 sait que, dans ce pays d'en-
seignement ncutre, les rares Francais qui
naissent encore, y viennent tous au monde
avec un Prussien sur le nez.
Ici, Dieu merci, nous n'&vons pas cette
obsession-la, ni même aucune velléité guer-
rière. C'est 4 nos seuls amis politiques que
nous adressons cette question, et le seul
véritable ennemi de notre pays c'est la Franc-
Magoanerie.
Or, eet ennemi a juré d'empêeher par tous
les moyens le vote et la promulgation de la
loi scolaire.
Certes, libéraux et socialistes ne sont pas
tons franc-mocons; mais leurs partis n'en sont
pas moins aux ordres de la puissante congre
gation secrete et internationale, et la plupart
de leurs coryphées en font d'ailleurs partie.
Aussi, Pon a po juger déja, par leurs seules
menaces, leurs sabotagesparlementaires,leurs
premiers gestes révolutionnaires, que libé
raux et socialistes, faisant trève a leurs que-
relles et surmontant leurs antipathies, se
donnent la main pour mieux assurer l'exécu-
tion de la consigne des Loges.
Les débats parlementaires pas plus que les
discussions de presse n'aboutiront 4 leur
faire reconnaitre le caractère de haute justice
du projet de loi. Ils ne voient qu'une seule
chose leurs écoles ne pourront plus
autant qu'auparavant abuser de la manne
budgétaire, au détriment des écoles voulues
par la majorité des parents. Cel pépinières de
leurs partis risquent de devenir moins pros-
pères, du fait de la liberté du père de familie.
C'en est assez pour qu'ils repoussent toute
raison et ne songent plus qu'a recourir a
''argument suprème de la violence.
Sommes-nous prêts a les mettre a la raison,
de force t Car il ne s'agit pas de se laisser
intimider par leurs menaces et par leurs
violences. C'est la cause de la justice et de la
liberté qui est en jeu ce serait forfaire a
notre devoir que de sacrifier par faiblesse les
intéréts Je cette cause.
Aux autorités d'abord «prendre lesmesures
d'ordre nécessaires pour mater partout l'é-
meute.
A nous tous, catholiques, a nous preparer
des maintenant a affirmer notre force et notre
décision jusqu'a ce que les émeutiers aient
compris que notre catholique Belgique n'est
pas encore müre pour le succès des menées
maconniques.
Nous le savons, ni M. Bossaert ni M.
Nolfne viendront briser les carreaux aux de-
rneures des catholiques notables, aux cou-
vents et presbytères. Moins encore s'arme-
ront-ils de matraques pour venir, en rue,
nous sept-septembriser le crane.
Mais c'est justement ce que nous leur
reprocherons de ne pas faire, le jour 011 la
valetaille a leurs ordres le fera en leur
absence. Car ils auront beau se calfeutrer
dans leurs confortables demeures, il auront
beau, le lendemain, essayer de se laver les
mains du sang versé et affecter de réprouver
les exces commis, ils ne réussiront pas a
donner le change et a de'gagerleur responsa-
bilité.
Nous saurons, nous, clouer au pilori les
vrais coupables, ceux qui auront provoqué
les exces en e'garant l'opinion publique, en
dénaturant le caractère de la nouvelle loi
scolaire et les effets qu'elle dcit avoir, en
disant ou en laissant dire dans leurs organes
et dans les reunions politiques présidées par
eux que la loi avait pour but et aurait pour
effet d'enrichir les couvents.
Après avoir ainsi joué aux vingt millions
des couvents et poussé le peuple aux exces
en le trompant, que ces Messieurs aient done
le courage de se mettre k la tête de l'émeute
qu'on nous promet. Sans cela, qu'ils se rétrac-
teat avant le vote de la loi.
C'est un dilemme qui s'impose a leur
loyauté.
Nous avons eu trop rarement l'occasion,
du temps oü les lib'éraux étaient au pouvoir
comnaunal, de louer leurs faits et gestes ad-
ministratifs, pour que nous rie soyions heu-
reux de leur décerner les hommages pos-
thumes qu'il ont pu mériter. A plus forte
raison lorsque certain scrupule de justice
nous y convie. Car erreur ne fait pas cornpte.
C'est ainsi que nous avons jadis critiqué,
de bonne foi, comme loujours, nos édiles
libéraux lorsqu'ils laissaient leursadministrés
se baigner dans l'étang de Dickebusch, notre
réservoir d'eau alimentaire.
Nous avions lort, parait-il la science du
jour vient de le proclamer. En presence de
ses oracles, il ne nous reste évidemment plus
qu a faire notre mea culpS.
Sans doute, ces décrassages-lu, faits en
amont de uos prises d'eau, avaient quelque
chose de désagréable et de choquant pour les
gens a l'imagination fertile et au coeur placé
en équilibre instable. Mais se soucie-t-on de
la moue de quelques délicats quand des inté
réts autrement respectables sont en jeu et
commandent de passer outre
Or, voici que la Science nous apprend que
le meilleur système de purification a appli-
quer a un réservoir d'eaux alimentaires, c'est
l'eusses-tu cru d'en faire un bassin de
natation.
Inutile de s'esclaffer Ce sont des bacté-
riologistes ofiiciels qui le certifient, analyses
a l'appui. Ils ont analysé l'eau d'un bassin
de natation public avant et après les baigna-
des d'une foule d'amis de la propreté gen
darmes, charbonniers, etc. Or, voici le résul-
tat slupéfiant de leurs analyses. Malgré le
nombre incalculable de bactéries qu'ont
ajoutées les baigneurs a celles que contenait
l'eau propre, l'eau du bassin, a leur sortie,
ne contenait plus que 6000 bactéries, au
centimetre cube, alors qu'elle en contenait
ii63o avant
On concluera peut-être que c'en est assez
pour faire douter de l'utilité des bains de
propreté, attendu que les baigueurs avaient,
semble-t-il, des milliers de bactéries, au cours
de leurs plongeons,
Mais c'est la un détail. Les baigneurs sont
le petit nombre, et il s'agit de procurer une
eau plus bactériologiquement pure aux
habitants de toute une ville.
C'est d'ailleurs une erreur de croire que les
bactéries manquantes aient été avale'es. Elles
ont été détruites, voila la ve'rité nouvelle. Et
la clef de lenigme, c'est qu'un des meilleurs
procédés de purification de l'eau c'est l'agita-
tion, surtout au soleil, l'oxygène étant un
puissant microbicide.
Nous nous empressons de signaler la
découverte a notre vigilant ma'ieur que la
question préoccupe.
Et nous nous frappons encore la poitrine,
a la gloire de nos anciens administrateurs
libéraux, des génies... sans le savoir.
'ÉR *5 §6 0s. tg *5
Pensées diverses
Les gens faibles sont les troupes légères de
l'armée des méchants. Ils font plus de mal
que l'armée même ils infestent et ils rava-
gent. Chamfort.
JSl
La Franc-Magonnerie a été le laboratoire
de la Revolution.
Henri Martin impie
Le löle de la Maconnerie est de faire dis-
paraifre les croyances.
Le F.m. Lanessan
Nous engageons la lutte contre le Vatican.
Voila l'ennemiil n'y en a pas d'autres.
Le F.\ Colfaru
Que le code maconnique triomphe du
catéchisme, et que les temples remplacent les
e'glises. Le F.-. Char bonnier
Un des meilleurs moyens de combattre les
francs-macons est dc les faire connaitre tels
qu'ils sont. II y a des sentines qu'on assainit
rien qu'en ouvrant les fenêtres et en laissant
entrer la lumière Jules Lemaitre
Nous signalons a l'attention du public
Yprois l'excellent articulet de YEtoile au
sujet des fleurs des promenades de Bruxelles.
Plus d'un de nos concitoyens y trouvera une
ltcon, tous y trouveront leur profit.
Quaod done couipreiulrons-nous que ces
fieurs-la sont non la propriété d'un seul
mais la propriété de tout Ie monde. Elles
sont la pour enjoliver nos promenades et non
pas pour être emportées et êtres noises daas
des vases. Saus compter qu'elles ne sont,
précisémcut, belles qu'en grande quantité et
a condition d'égayer aimablement l'ensemble
d'un paysage.
C'est vraiment extraordinaire de voir la
peine que l'on a a la:re comprendre cela au
public. Faut-il lui expliquer que voler
des fleurs qui ne lui appartienueut pas est
du mênre ressort que voler par example l'une
ou l'autre tapisserie ancienue a l'Hütel de
Ville, lors d'une visite I
Ces reflexions nous sont suggérées par
une note parue dans les colonnes d'un de nos
confrères. Le public admis a visiter les ser
res de Laeken a, paralt il, fait montre d'un
incroyable vandalisme c'est par monceaux
que les gendarmes en faction dans la pare
royal ont repris des fleurs cueillies par les
visiteurs. Notre confrère ajoute qu'il se
pourrait fort bien que l'un ou l'autre jour
ou supprime l'acceesibilité des serres de
Laeken au public. Voila ce que nous y au-
rions gagné avec notre sotte manie de vouloir
«emporter un petit souvenir» A ce oompte-
la, le gentleman a qui l'on faitl'honneur
de l'inviter 4 diner, serait parfaitement ex
cusable, en emportant, 4 titre de souvenir,
l'un ou l'autre couvert dargent
Qu'on aille voir dans d'autres pays en
Angleterre et eu Hollands, notainment. Les
fleurs des promenades soutsousla protection
du public. Le public les admire, mais n'y
touche pas. On fait en ce moment, a Bru
xelles, uu effort considérable pour orner de
fleurs les pares et les avenues on va dé-
courager les meillcures voloctés des admi
nistrations communales.
Avenue de Terveuren, le long de la voie
du tramway, enlre le rond-point de Raven- f
stein et la cbaussée de Terveuren, il y a une j
merveilleuse bordure d'acacias et d'aubépi- j
nes. Nous les avons ru saccagés par une j
nuée de Bruxellois eu goguette ne se don- j
nant même pas la peine de couper les bran- j
ehettes, mais les arrachaDt Un garde
était la aux premiers délinquants, il enleva 1
les fleurs des mains. Mais il y en eut rapide- s
ment une telle quantité que le garde, décou
ragé, se désintéressa de Ia question et
prit le parti de ne plus rien voir. II aurait
eu 4 dresser, en un après midi, deux ou trois
cents contraventions
Ces procédés de vandalea sont odieux et
ab8urdes, il faut le dire bien haut. D'autant I
plus odieux et absurdes que la plupart du
temps, a la fin de la journée, les «amateurs»
fatigués de porter les toufiès de fleurs cha- f
pardées, les jettent tout simplement au ruis-
seau, avant de reutrer
C'est a l'ócole qu'il faut enseiguer le res- J
peet des fleurs ornant les promenades pu- j
bliques. Or on ne le fait pas. Nous avons vu
un pensionnat de fillettes en ballade,dans une
de nos grandes avenues. Non seulement les
institutrices u'empêchaienr. pas leurs éléve»
de cueillir des fleurs, mais encore elles
étaieut les premières a leur en donner l'ex- f
emple le détestable exemple
ceux qui leur en font.combien peuvent encore
descendre sur nos toits ou dans les rues 1 On
dirait des malfaiteurs qu'il faut trailer sans
égard, sans pitié. Sur dix qui naissent ou
devraient naitre, il en est peut-être un que la
main, ou le pied de l'homme laisse vivre ou
arriver a la vie. La charmante hirondelle de-
vient un oiseau rare dans les pays du Nord et
du centre de l'Europe, et les autres espèces
semblent devoir s'éteindre une a une.Qu'aura
gagné l'espèce humaine le jour oü elle pourra
dire qu'elle est isolée sur la terre 1 Plus rien
que des animaux malfaisants y compris
l'homme et de la chair a bifteck Triste
humanité 1 Dira-t-on encore que l'homme
est le roi de la création
1
Nous n'en sommes peut-être pas la a I
Ypres. Les squares fleuris de la place de la
station sont géne'ralement respectés. Mais nos
superbes remparts avec leurs arbres, leurs
haies, leurs plantes, leurs pelousesS'ils
étaient visités autant que les promenades de I
Bruxelles, il en resterait peut-être peu de
chose après quelques années.
Sous ce rapport, l'esprit public n'est pas
formé, malgré les fréquentes recommanda-
tions faites dans toutes les écoles de la ville.
Bien plus, quand un de nos concitoyens se
permet de morigéner des gosses et quel
ques fois même des adultcs, on entend des
parents soutenirles délinquants.Nous disons
des parents, car ce ne sont pas toujours les
parents des déprédateurs qui prennent fait et
cause pour eux ce sont souvent ceux d'au
tres gamins, en vertu d'une sorte de solida-
rité aussi funeste que fréquente.
L'autre jour nous avons vu M. le Bourg-
rnestre de la ville. saisir par le bras et con-
duire au bureau de police, deux garcons de
huit a dix ans, qui s'amusaient a jeter des I
pierres contre le portail.nouvellement restau- j
ré, de l'e'glise St-Martin, au risque de dété-
riorer les ornenrents et les statues Si chaque
agent de police, chaque citoyen, en faisait j
autant, ne parviendrait-on pas enfin a corri-
ger l'instinct dévastateur de l'enfance Et, se
trouverait-il un magistral pour poursuivre ou 5
condamner, même pour violence légere, ce
bon citoyen qui, en somme, ne ferait que
défendre le bien de tous
iil
Autre fait ces pauvres cygnes, qui font f
l'agrément, et un peu la fierté, de presque
tous les habitants de la ville, quel mal font-ils
pourque, a chaque instant,ils soient molestés,
traqués, tués f Dans le seul mois de mai,deux
de ces intéressants palmipèdes ont été massa-
crés, l'un par unchien, l'autre par la pointe
de la perche d'un pêcheur 1
Et queReviendront les cinq jeunes cygnes,
qui se bloquent encore sur les ailes de leur
mère, ou lui font un si gracieux cortège 1
Dieu le saitL'an dernier, aucun n'a été
sauvé
Est-ce que nos promeneurs ne pourraient
aider la police a decouvrir les auteurs des mé-
faits que nous signalons f Encore un fois,
c'est le bien de tous, c'est l'agrément de tous
que nous défendons.
Et les oiseaux Gentillea petites créatures,
qui ae font de mal k personae, pas même a
Mais, cessons ce sermon. II en sera comme
de la voix prêchant dans le désert. Ce sera
même pis car, dans le désert, nous enten-
drions du moins l'écho de notre voix, et
peut-être quelque animal sauvage y seraii-d
sensible
Est-ce que nos confrères de la presse, sans
distinction d'opinions, ne trouvent pas que
nous avons raison t Ne pourraient-ils se
joindre a nous pour faire entendre raison aux
délinquants, grands et petits, qui semblent
prendre a coeur de nuire au bien de tous; les
monuments, les arbres, les plantes, les fleurs,
les oiseaux et les cygnes
Une croisade par la plume, quoi I
üUUUdtt u ««Ga<u
Le Bureau de l'Association Conservatrice
a envoyé au Ministère démissionnaire le
télégramme suivant
SCHOLLAFRT Chef Cabinet
Ministère Sciences, Arts,
Bruxelles.
Bureau association Conservatrice arrondis
sement Ypres, acclame vaillantChef Cabinet,
auteur loi de progrès, conciliation et paix
scolaire. Envoie salut enthousiaste au Chef
incontesté parti Catholique. Blame avec der-
nière énergie indignes intrigues de couloir.
Assure a Monsieur Schollaert er collègues
dévouement sans bornes parti Catholique
notie arrondissement.
Secrétaire. Président.
M. SCHOLLAERT
89i9i3i3S^»f3!9»
M. Yandervelde souligne dans le Peuple
le fait de l'adhésion enthousiaste de MM.
Franck et Masson au S. U. pur et simple
devant l'assemblée immense qui se trou-
vait au Cirque royal le 3i mai
Dans ces conditions, dit-il, tout fait pré-
voir que les socialistes ne seront pas seuls
manifester, le i5 aoüt prochain, contre la loi
Schollaert et pour le suffrage universel pur
et simple. Désormais, la réforme que nous
réclamons depuis si longtemps, n'est plus la
revendication exclusive de notre parti. Elle
est entree dans le domaine public. Elle est
dans les voeux de tous les démocrates et c'est
le gage de sa victoire prochaine, dans la
même unanimilé que la revision.
JOURNAL
©rgane Satholique
YPRES
de l'Rrrondissement
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