LE PROJET SCOLAIRE nmimm m w* m Choses et A ut res s* m sa 2* m, m m m Les ministres qui s'en vont Jul. Liebaert. Première communion Loué soit Jésus-Christ L'enterrement ©«ai Grave nouvelle Les concerts de ia société philharmonique d'Armentières Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Le problème de la souffranee sultez les legistres de ]a population, ou L'enterrement a lieu dan3 la salie des Sec- simplement les listes électorales. N'est- tions parlementaires, par les soins de la il pas vrai que, sur cent électeurs, cin- quante au moins sonl értangers, dans le sens que vous attribuez a ce mot Et si vous remontez a soixante ans, ne de- vrez-vous pas avouer que les deux tiers de nos families Yproises sont étrangères, dans le même sens? Tout le monde ne peut pas dire, comme vous et moi: nos aieux ont vu passer Charles V et Louis XIV dans nos vieilles rues. Et quand nous nous grattons un peu lirme Janson-Vandervelde et Hymans. Ni fleurs, ni eouronnes. R. I. P. Une messe basse sera dite ultérieurement par N N. S.S. les Evêques de Belgique. Lisez Lc Coup de Patte. Voila tout ce que la bande d'lINTEL LECT ULLS a pu pondre. Retournez a l'école amis du Progrès et •SF*® 2" Indication de i'an- cienneté dans Temploi ou de la classe. Traiternent effectés aux emplois divisés non divisés par classe T,., uetournez a técole amis du n y-a-t il pas chez nous aussi un peu de l q I e"Orcez vous dapprendre, si le sens moral sang etranger, par nos meres loul r, ,r chiZ/ous n est pas trop oblitere' Croyez-moi, mon vieux, un Yprois, un vrai Yprois, n'est ni assez mesquin, ni <m> Quelle logiquo assez égoïste, ni assez ramollissant, pour faire grief a (un hommje d'etre né en dehors de ce petit territoire de quinze Ceux qui n ont pas la me'moire trop courte, cents hectares que compjorte notre yille, doivent encore se souvenir, de 'ce que les Nos: ancêtres étaient hospitaliers; ils 80U)ats de'a Chambre des Représentants ss accordaient layec bonheur et empresse- ment le droit de cite aux étrangers qui SERVICES DES DOUANES. 15 ans et plus 1600 10 a 15 ans 1550 j 5 a 10 ans 1500 moins de 5 ans 1450 sont permis, lors du discours* du Tróne en vinrent se fixer a Ypres, y fonder fine familie, en faire le centre de leuys affai res. Quand done ,im étranger sera-t-il Y- prois a vos yeux? Et, pour préciser, öes 'étrangers que vous vous révoltez de voir a lja tète de notre vicille cite.— lout est vieux ch'ez vousces étrangers qui isont ici depths: 35 ans et davantage, ne trouveroiit-ils jamais grace devant vous? Ils sont pourtant vieux et vieillissants aussi. Moi je ne Ms pas de politique, pas plus que vous. Nous sommes d'ailleurs, moi trop jeune et vous trop vieux pour cela; mais, la franehement, est-ce que les Colaert, les Fraeijs, les Vanden Boo- gaerde sont plus étrangers que les Bos- saert, les, Léleup, les Vermeulen, les Sne llen Tont ce que. nous pouvons exiger d'eux, c'est qu'ils soient fix'és a Ypres, c'est qu'ils soient dévoués iaux intéréts de leurs cömmettants. Les hommes poli- tiqu.es' aetuels, le sont-ils moins que leurs prédécesseurs Imiteront-ils ceux de nos amis, soi-disant Yprois, qui quittent leur ville, et qui, pour vous, resteront tou- jours Yprois, paree que nés a Ypres? Et, pour finir, ne craignez vous pas vied ami, que les clérieaux, nés malins n'exploitent contre les radicaux l'épi- thète, injurieuse dans votre esprit, d'é tranger, que vous lancez constamment a la lête de leurs hommes les plus es- limés Et quand vous solliciterez les suffrages des Yprois je m'adresse au vieux Pro grès maintenant les nombreux étran gers'électeurs a Ypres, ne diront-ils pas arrière les égoïstes,pendant que les vrais Yprois, com mé vous et moi, diront Pas comme pa; nous connaissons ceux qui jsiont a la tète de la ville; ils travail- lent lau bien-êjtrc materiel et moral de fe cite; ils jnéritent notre cönfiance et le nom d'YproiS, a raison des services qu'ils' ont rend u's.? Moi, hiön vieux, j'ai un peu peur. Un jeune Yprois. Ypres, le 15 juin 1911. Les socialistes-libéraux et répablicains indéfectiblement unis pour tout ce qui touche au désordre et k la désorganisation des meil- leures lois," nous convient aux funérailles du projet scolaire. Nous donnons ci-après le texte de la cir culaire pre'sence de notre Reine bien-aimée. Dimanche dernier, l'Association libérale d'Ypres, chiquement represented, par une delegation triée sur le volet, a la grrrrande manifestation libe'rale-socialiste de Courtrai. SUIVAIT LE DRAPEAU ROUGE d'AN- SEELE, le bluet a la boutonnière I Aujour- d hui, ces mêmes Messieurs se pavanent avec la fleur de la Reine, et crient d bas les Convents Rcpublicains, socialistes, royalistes, oh 1 I non. Ils n'en veulent pas 4 la Religion ni au T;öne I Constatons et passons 20 ans et plus I 15 a 20 ans j 10 a 15 ans G a 10 ans 1 4 a 6 ans I 2 a 4 ans Eioins de 2 ans 1400 1350 1300 1250 1200 1150 1100 Le Monsieur FRANZ SCHOLLaERT, Mi- nistre de l'Ignorance publique Monsieur JULES RENKIN, Ministre des Concessions Congolaises Monsieur ARMAND HUBERT, Ministre du Patronnat Monsieur GEORGES „HELLEPUTTE, Ministre des Gaspillages publics Monsieur LÉON DELANTSHEERE, Ministre de la Justice dedicate et capitaliste Monsieur DE BROCQUEVILLE, Minis tre des Petils salaires Monsieur JULES LIEBAERT, Ministre de la Dette publique Monsieur BERYER, Ministre de la Guerre aux Communes Monsieur le Général HELLEBAUT, Mi nistre des Aumöneries militaires Monsieur DAVIGNON, Ministre des Af faires qui lui sont e'trangères ont la yive et profonde douleur dc vous aononcer le décès de leur avorton bien-aimé né a Malines, au Palais épiscopal, le 20 mai 1911 et traitreusement assassinépar les efforts combinés des partis socialiste et liberal, de S. M. le Roi des Belges.de la conjuration des six Borboux et de M. Charles Woeste, le 7 juin 1911. nouveau i\Jinislère C'est entendu, nos nouveaux ministres, sont aussi ignares, illettrés et incapables qué les membres composant le défur.t ministère. Tout ce que les ré/olutionnaires des gau* ches leur permettront de faire c'est d'cxpé- dier rapidement les budgets en attendant la grande consultation de 1912. Du calme, Messieurs. La question scolaire restera en premier plan el vous aurez en 1912 les éiections générales pour la moitié du pays. Si cela ne vous plait, acceptez immediate- tement la dissolution et alors... gare la bom- be Dici-la, l'ancien parti libéral qui comptait encore pas mal d hommes d'ordre, aura dis- paru, pour marcher les yeux bandés derriè re Anseele et sa loque rouge. hflff ïA Biuxelles, le 8 juin 1911 Mon cher Collègue, Vous avez bien voulu vousintéresserd'une maniére toute spéciale, aux travaux d'amé- lioration de la partie du Boulevard Malou, a Ypres, faisantpartio de la route d'Ypres a Rousbrugge et de construction de pistes cy dables le long des sections de rout' sd'Vpres a Rousbrugge et d'Elsendamme a Ypres. li mest agréable de vous faire savoir que je viens d appi ouver le cahier des charges relatif a ces travaux. Yeuillez agréer, mon cber Collègue, l'as- 8urance de mes sentiments les plus distin- gués. J. Helleputte. A Monsieur ColaertMembre de la Cham bre des Représentants. Bruxelles, le -lOjuin 1911. Mon cher Collègue, II mest agreable de vous faire avoir qua je vieos d améliorer le sort des cantonniers taut des routes de l'Etat que des voies navi- gables. Le salaire mensue! de tous ces agents sera majoré de dix francs. Veuillez agréer, mon cher collègue, 1' as 8urance de mes sentiments les plus distin, gués. J. Helleputte. A Monsieur Colaert, Membre de la Cham bre des Représentants, Bruxelles, le 12 juin 1911. Mon cher Collègue, II vous sera sans doute agréable d'appren- dre que je viens d'adopter une nouvelle échelle de traitements pour les sous-briga diers et les préposés des douanes. La note ci-jointe reproduit les principaux articles d'un arrêté royal, consacrant la me sure, exécutoire le ler juillet proc'iain. Un grand nombre d'agents bénéficieront j immédiatement de la réforme. Agréez, je vous prie, mon cher Collègue, l'expression de mes sentiments trés distin- j gués. j A Monsieur Colaert. De plus le Ministre peut accorder, a titre de recompense du zèle et du devourment aux devoirs aux so js-brigadiers das douanes, une aug mentation de 5 traiternent de 1600 francs aprèsciuq ans de jouissance de ce traiternent aux préposés des douanes, deux augmenta tions succesives do 5 du traiternent de 1400 francs, la prem'ère après cinq ans de jouissance de ce traiternent, la seconde a- près une nouvelle période de cinq an3. Jeudi dernier, i5 juin, fête du Saint Sacre- ment, c'était jour de i"* communion, a Ypres el pour la première fois, grace a Pie X, les enfants de I'extra-muros extréme n'ont plus dü parcourir, dans la neige et par un temps de Mars, a jeun et légèrement vêtus, lesquatreou cinq kilomètres qui séparent le Verloren Hoek de leur église parois- siale C'est dire que les causes justes finissent toujours par triompher. On se rappclle la pétition des pères de familie ouvriers sur- toutqui tendait a faire reporter en Mai, au plus tot, la date de la première commu nion paroissiale. On se rappelle aussi que nos conseillers communaux, compétents pour réglementer des processions, se déclarèrent incompéteuts pour appuyer les voeux de leurs administrés les plus intéressants I (Disons a leur décharge que plusieurs d'entre eux n'a- vaient pas d'enfants et que quelqu suns aussi étaient des disciples de Mercure au moins aussi fervents qu'ils ne l'étaient du Christ.) Mais les résistances du pouvoir civil, sans parler d'autres, furent brisé s par la main de fer pour les héfésiarques de tout poil, autant que veloutée et caressante pour tous les humbles et tous les petits. Comme le disait Woeste, a la dernière reunion de la fe'dération des Cercles, quand une cause a pour elle Dieu et un homme, elle a la majorité. Vive Pie X Cette invocation pieuse, la plus belle et la plus chrétienne qui soit, a fïguré par dérision sur une des pancartes que portaient, dimanche dernier, les manifestants libéraux et socia listes unis, dans le cortège qui a parcouru les rues de Courtrai. Une autre pancarte potraitPlutót la guerre contre Rome que la guerre scolaire dans le pays I Cette manifestation anticléricale était pré- sidée notamment par notre député E. Nolf. Simple constatation. Depuis la démission du cabinet Schollaeit, les libéraux ont organisé deci dela, conjointe- ment avec les socialistes, des manifestations bruyantes et en musique auxquelles ils ont affecté de donner le caractère de funérailles de la réforme scolaire, C'était d'une belle illusion, car ils s'aper- cevront 'bientót que le mort qu'ils ont enterré se porte assez bien. A vrai dire cependant, enterrement y avait; mais c'était visiblement son propre enterre ment que le parti libéral faisait célébrer par son farouche associé. Ces drapeaux rouges,ces bandes et ces chefs social stes, ces chants et ces cris nettement républicains et révolutionnaires cette abdi cation du programme des libéraux devant les volontés intransigeantes de leurs alliés ces effusions et ces serments, tout attestait le suicide de la Doctrine et du Progressisme et faisait véritablement de la manifestation anti cléricale quelque chose comme les obsèques civiles du libéralisme. Que la terre non bénite lui soit légere On nous assure que tous les rédacteurs et correspondants du Progrès a commencer par l'officier retraite' viennent d'etre atteints de jaunisse. Void plusieurs jours déja que M. Liebaert et M. Schollaert ont renoncé a compro- mettre plus longtemps nos finances, et la Rente beige n'a pas encore fait le bond pro- digieux quelle devait fatalement faire, cette heureuse nouvelle, sous peine de faire qua lifier les dits plumitifs de fieffés menteurs II y a de quoi en gagner la jaunisse. Uae foule considérable attendait, a midi, l'arrivée de cette musique réputée. La récep- tion a eu lieu a la salie échevinale oü le vin d honneur a été offert. M. le bourgmestre Colaert, en souhaitantla bienvenue, a rappe- lé les liens étroits qui nous unissent aux populations du Nord et l'origine fiamande de cette region. L'industrie a fait d'Aimen- tières une ville riche et prospère qui dément actudlement Pétymologie de son nom. M. Hubert Dansette, président d honneur, a vivement remercié pour l'accueil chateureux qui était réservé a la philharmonie et s'e8{ exprimé heureux de pouvoir donner une exécution dans une ville ou l'art est si large- ment représenté et aussi bien apprécié. Le concert du matin, comme celui du soir, ont obtenu un trés vif succès et de chaleu- reux appiaudissements ont souligné ces deux exécutions. Tous les numéros du programme ont été exécutés avec une égale perfection et tous les Yprois ont écoutéavec une attention plus flatteuse peut-être que les plus bruyan tes démonstrations, cette fameuse musique que dirige avec une competence bien connue M. Verbregghe. Dimanche 18 Juin E. GAIMANT, rue de Menin, 6'. jF P* W' fr« <§r* (Suite et fin Enfin, et cette considération achève d'é- clairer ce difficile sujet, sous l'appareme sauvagerie des forces de la nature, sous l'hor- reur des catastrophes, Dieu peut caeher quelque grand dessein de l'ordre moral qu'il faut adorer en tremblant. Loin de moi la prétention de reconnaïtre sürement dans eer cataclysme déterminé Ie doigt de Dieu. Le Christ nous avertit que la chute de la tour de Siloé n'affectait pas un caractère pénal a 1 égard des 18 victirnes, qui y trouvèrent la mort.Maisil n'est pas témérairedepenser d'une manière générale, que Dieu, en permettant parfois ces effroyables calamités, poursuit un but digne de lui, soit qu il veuille rappeler aux hommes la malice du péché, origine première de tous les maux soit qu'il veuille confondre notre orgeuil, abaisser la superbe de la science qui p-étend le délröner soit qu'il veuille frapper ua coup désespéré sur les prévaricateurs endurcis. Nous entendons le coup de tonnerre de la justice, mais, nous n'avons pas vu l'éclair de la miséricorde qui soudain a illumine' ces ames et leur a réservé dans l'instant suprème, sous le choc de l'épouvante, l'unique chancede sereconnaitre et de se sauver. Nous savons de source cer- taine, sur la foi des oracles sacrés, que le déluge convertit un grand nombre de ceux qu'engloutirent les eaux, puisque Saint-Pier- re nous révèle que l'^me du Christ descendue aux limbes, aller prêcber aux esprits empri- sonnés, rebelles autrefois, lorsqu'aux jours de Noé la longanimité de Dieu temporisait. 2. Si le péché est Partisan de tous nos malheurs, pourquoi Dieu l'a-t-il permis Paree qu'il nous a fait fibres et, partant défail- lants, car il est dela nature d'un être défec- tiblede pouvoir défaillir. Quoi 1 pour empêcher l'homme d'etre mé- chant, dit Rousseau, fa!lait-il le bomer a l'instinct et le faire bete? animal domestique perfectionné, ne résistant jamais a l'aboie- ment du chien et a l'appel du berger (2) Fallait-il le livrer aux lois inflexibles, le rédure l'état de machine, incapable de mé rite et de démérite Est-ce la faute a Dieu, si l'homme, tourne contre lui même l'arme glorieuse du libre- arbitre, qui lui a été donnée pour conquérir sa destinée éternelle Est-ce la faute a Dieu, si l'homme, s'arra- chant des bras de sa tendresse avec une criminelle opini&treté, se jette dans le gouffre sans fond plutot que de se soumettre au meilleur dts pères Pourquoi Dieu n'a-t-il pas cre'é l'homme impeccable? Paree que tout-puissant qu'il est, il ne peut faire l'impossible. Nature crée'e impeccable implique art, équerre vivante infailliblement correcte elle ne tracerait que des lignes idéales paree que la perfection de ses mouvetiaent de'pend d'une règle extérieure, il lui arrive parfois d'attraper la justesse, parfois de \a rater. Semblablement toute volonté créée angélique ou humaine, paree qu'elle ne porte pas sa loi en elle même, mais se réfère a une fin place's en dehors d'elle, a savoir la volonté divine, se trouve par la nécessité même de sa nature dans l'alternative de s'y conformer ou de s'en écarter. Done l'homme impeccable par nature est une contradiction dans les termes. Ainsi raisonne St-Thomas. Pourquoi Dieu n'a-t-il pas fait l'homme surnaturellement impeccable, en refoulant cette possibiiité de pécher par des influences extraordinaires de la grace Réclamer l'indéfectibiiité obligatoire de la liberté, naturellement vulnerable, c'est impo- ser des miracles a la puissance divine et de quel droit a quel titre II y a dans cette revendication de la dicta- ture du néant a 1 égard de Dieu une intolera ble pretention, une outrecuidance qui ne peut banter que des cerveaux malades d'or- gueil. Nous navons pas a faire la loi a la souve- raineté de Dieu nous avons pour devoir de reconnaïtre la magnificence de ses libéralités. II nous a fait une splendide destinée. Dans la re'alite historique ou se place l'ceu- vre divine, il ne nous a donné vie, intelli. gence et liberté que parce qu'il veut d'une volonté réelle, universelle et efficace. faire rayonner sur l'humanité le maximum de bien et de bonheur. C'est vers se but, la perfection morale, et la plénitude de Ia félicité que Dieu oriente les tendances naturelles de l'homme et en dirige la saice e'volution. Toujours il nous donne a pleine suffisance dans la pro portion de nos besoins, les ressources internes et externes indispensables a l'accom- plissement de notre finToujours sa, provi dence offre a la volonté fibre, pour le main- tenir flans le vrai bien de sa nature et de sa destinée, contre tcute grave défaiilance, un contrepoids de secourables energies, supé rieur a toutes les puissances du mal et de la damnation. A nous alors, ainsi rétablis dans l'équilibre moral, revient la decision de notre sort, Tin- comparable honneur de Toption, a nous la gloire dechoisir Dieu par cette fibre préfé- rsnce d'un coeur maïtre de lui, qui s'appelle Tamour, hommage suprème, et ravissant demandé a l'homme comme le plus bel orne ment de la gloire divine et le noble prix d'un bonheur sans terme. C'est la solution intégrale du problème du mal elle n'est pas comme on le voit du res sort exclusif de la philosophie, mais relève, du domaine dela Révélation parce que,dans sa réa ité historique, Toeuv/e divine est sur- naturelle et que le plangénéralde la création comporte des fins transcendantes. Dieu a fait l'homme fibre et done vufi é- rabie, parce qu'il a voulu être aimé et que Tamour a horreur de la contrainte. II a pré- féré s exposer a la trahison que de se conten- ter de Tinsipide hommage d'une fidéiité ser vile. Mais s'il a fait l'homme fibre et défaillant, il ne Ta pas fait serf du malil l'avait doté de Tintégrité, équilibre moral dont la chute oiiginelle a rompu 1 harmonie. Si, même apres la régenération, il a laissé subsister notre inclination au mal, il a introduit dans Ie monde du mal le ferment de Tamour.C'est cette grace qui du coeur de Madeleine la pé- cheresse a fait un coeur vierge, qui de Satïl le persecuteur a fait un apótre, qui d'Augustin le voluptueux a fait un amant de la Beauté incréée, qui des sociétés barbares a tiré les nations chrétiennes. contradiction, autant que cercle carré ou montagne sans vallée qui dit volonté fibre finie, affirme du même coup possibiiité de pécher. Qu'est-ce que pécher, en effet, sinon dévier dans ces actes de la rectitude morale Celui-la done seul est incapable de faillir dont Tactivité est la règle du bien, celui qui est par défioition, la Rectitude essentiellle, le Bien absolu. Si la main du dessinateur par exemple, était a elle-même la règle de son (2) Cf. d'Hulst, loc. cit. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 9 tot den 16 Juni 1911. Geboorten Houssin Daniel, Statiestraat. stad°)ndUWÖ Anais8, B8lIawaftrdestraat, (buiten Deboeuf Gaston, Groote Markt. Den Exter Marie, Elverdinghestraat. Schrijvers Auguste, Neerstad. VandaoleBornadette, Tempelstraat. Decramer Martha, Poperinghestesleeenweg. enes Ghislaine, De Haernestraat. Huwelyk Dugardyn Paul, handelaar, te St-Miehiels, bij Drugge, en Moncarey Alice, z. b.,te Yper. Sterfgevallen .- Ghesquire Julie, 81 j z. b., echtgte Pcot Henri St-Jaeobstraat. Flomoone Virginia, 19 j z, b., ongehuwd, Poperinghef teenwog. I Welkenhuysen Francoise, 17 jdiamantslijp- ster, ongehuwd, Meenen,steenweg. Veile Pelagie, 78 j., z. b.. Wwe Lantsheere i tranSois, Booragaardstraat. j Ghisquiere Arthur, 33 jzadelmaker, onge- huwd, Penn9straat. 1 Messelis Brunon, 74 j z. b., wedr. Lefèvre Louise, Rfjselstraaf. Leroy Ernest, 54 j wedr. Minart Philomena, ruye Sylvie, eehgt. Wa»lkens Julienne, Oude i H°utmarktstraat. La Mise en vente de fin de saison da I BON MARC HÉ Bruxelles, qui aura 'ieu ^9 Juin sera exceptionnelle. rMRTigwr^aaB a o aj 5? co o *-> 33 -» en 3 Q 'par classe cc t-i «3 O m O CL, 'D

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2