üüfurfei mm&m mmmm A la Chambre m m m m m m m m m m m w m mmmmmm m ês m m mkmmmmmmmm mmmmmmmmmm m mmmmm mm m m L'Edelweiss Vive Ie S. U. Une gaffe de dimension La stomatite aphteuse Vieux pignons Une publicité efficace Un accident en gare Nos squares Actes officiels {A l'occasion de la fête de S. hi. Elisabeth Reine des Beiges) Li-haut sur les altières eiraes, Ou seulle vaillant peut monter, Au dessus des affreux abimes, Crott une fleur «ur le rocher Petite étoile blanch#, et pure, Gonbien humbles sont ses lueurs G'est l'Edelweiss, dont la nature Pare des Alpes lea hauteurs i bis bis bis Le jeune gars qui ne redoute Ni les frimas, ni les dangers, Or*vit seul cette abrupte route Ou niche l'aigle en les rochers I Et li, dans la neige éternelle, Au bord d'un gouffre, il roit la fleur Qui sait lui plalrc et qui l'appelle 1 G'est l'Edelweiss en sa candeur Le fils des Alpes, quand il ainae S'en va cueillirla blanche fleur 1 Puis il l'offre, en sa joie extréme, A celle qui charme son coeur Si l'Edelweiss e'meut son dme, L'enfant sourit au bon berger Et, lui rendant flamme pour flamme, Promet et jure de l'aimer. ör, une Reine de la terre Voulant aoulager le malheur, Choisit cette fleur solitaire Et lui réserva sa faveur 1 Et tout un peuple fête et chaate La noblé Reine et sa bonté 1 G'est l'Edelweiss qui nous présente L'emblème de sa charité f A. BRUNSWYCK. -v i ti ;s N. B. Cette chanson, (texte flamand, francais, allernand, mênaes pages) avec ac compagnement de piano, est en vente au bureau du journal, au prix de fr. 0,7$. On peut se procurer la Fleur de la Reine k Ypres chez M. Moncarej-Criem, Grand'Place. &L Dumortier, sue. Lafontaine, rue au Beurre. M, Callewaert-De Meulenaere, rue au Beurre. Un mot de M. Vandervelde caractérise la déclaration gouvernementale et lui donne toute sa valeur Le discours de M. de Bro' queville nous reporte a ay ans en arrière et l'oh ua continuer la politique de M. Beer. naert. Rien n'est plus juste et nous ne pouvons dire a quel point ceci nous met en confiance pour l'avenir du parti catholique qui main- lient toute entière la direction modératrice qui fut sa sauvegarde durant taat d'années. Ce sera encore la ligne de conduite du nou veau cabinet qui aura pour principal souci celui d'administrer sagement le pays en toute justice et en toute équité. Non seulement les intéréts matiériela feront l'objet de ses préoc cupations, mais encore, par une élaboration legislative faite dans le calme, il songe k fésoudre les problèmes d'ordre économique, social, politique, qui se rencontreront. Le problcme scolaire, brusquement interrompu, ne sera point abandonné, mais retenu et exa- miné de telle sorte qu'il satisfasse et garan- tisse la liberté de conscience que nous exi- geons. Sans forfanterie, mais aussi sans fai- blesse, le gouvernement propose de débar- rasser d'abord le terrain de l'examen des bud. gets, bien résolu dans la suite k réclamer le concours de toute la droite pour la solution des questions pendantes. Ce concours est acquis, personne k droite ne s'est trouvé pour le refuser et les incidents qui ont marqué la séance d'hier n'ont eu pour cause que de marquer le désir des divers orateurs, depuis M. Schollaert jusqu'è M. Woeste, de main- tenirl'union reconnue nécessaire. Puissent nós amis, puissent les journaux catholiques s'abstenir désormais par des commentaires toujour# mal compris et mal interprétés, se garder de revenir sur des événements dont nous n'avons plus que faire et que le mot de ralliement soit celui que nos chefs ont dit hier. Tout eat oublié. j M t M. le baron de Broqueville a donné lec ture mardi a la Chambre de la déclaration inaugurale de son ministère. Ce programme est déjè connu du public il a été rédigé, pour ainsi dire, sous la dictée des récents incidents qui se sont produits dans notre politique intérieure. On peut y voir aussi un indicateur abrégé. de l'arriéré parle. mentaire. Programme de liquidation a dit Sa Suffisance M. Hymans, en prenant cc ton dédaigneux qu'il affeéte de plus en plus. A quoi i'on p?ut répondre, comme Ta d'ailleurs fail l'honorable chef du cabinetEh «ui, programme de liquidation 1 Nous arons, en efiet, a liquider assez bien d'affaires, laissées en suspens et en souffrance grèce au dévelop- pement du sabotage législatif. Le gouvernement représentatif n'est pas fait seulement pour multiplier lss questions il doit s'appliquer surtout a les résoudre sous peine de dégénérer en un stérile et onéreux parlementarisme. Le nouveau cabinet est pénétré de cette vérité il est soubaiter que l'opposition, au lieu de le contröler légitime- ment, ne s'applique paa a l'empêcher de faire de bonne besogne. Ce n'est pas, d'ailleurs, que la déclaration ministérielle se restreigne a des projets d'or dre purement matériel et financier. Sur la question scolaire, notamment, le président du Conseil répond a l'attente géné rale des catholiques en maintenant la réforme proposée par M. Schollaert, réforme dont il déclare le principe inattaquable Le libre choix de l'école par le père de familie fait, en réalité, partie intégrante de la liberté d'enseignement. II faut garantir eflfi- cacement ce droit surtout aux parents qui ne sont pas a même aujourd'hui de l'exercer dans la plénitude de leur légitime indepen dence. Jamais les catholiques beiges ne renonceront a cette juste conquête. Quant aux modalités les mieux faites pour la réaliser, on peut en délibérer dans le calme et adopter celles qui paraitront le mieux a même de„ procurer une solution satisfaisante et durable. Nous sommes particulièrement heu- reux d'avoir a constater que sur ce point «ssentiel, l'accord de la droite parlementaire ne laisse rien a désirer. II y a ausai dans le programme du gouver nement un article sur lequel des explications complémentairesnousparaissentdésidérables. II s'agit de l'institutien d'une Cour Supé rieure de controle administratif dont Taction s'exercerait conjointement avec celle de la Cour des Compte#. Nou# ne voulons rien préjuger mai», première vuêj la nécessité de cette innovation ne nous parait pas établie. En principe, il faut éviter de créer des fonctions pour multiplier des fonctionnaires. Le progrès consiste, au contraire, a notre sens, a simplifier et a réduire les rouages de la bureaucratie. Beaucoup de réformes abou- tissent a créer de nou velles places et, par conséquent, a occasionner de nouvelles dé- penses sans que le résultat vienne compenser les sacrifices imposés auxcontribuables. Nous croyons done prudent de réserver notre juge- ment, en nous demandant toutelois oh Ton s'arrêtera s'il faut indéfiniment faire inspector lei inspecteurs et contröler les contröleurs. La communication gouvernementale a donné lieu a un débat auquel ont pris part, du cóté de l'opposition, MM. Paul Hymans et Vandervelde, A Tun et a Tautre, M. le baron de Broque* ville a répondu avec une aisance de parole et une justesse d'argumentation qui prouvent que la présidence du ministère est en bonnes mains. Sur le discours de M. Hymans auquel nous avons déja fait allusion, il n'y a pas lieu d'insister. Le personnage, malgré ses airs importants, a beaucoup perdu de Tauto. rité qu'on lui accordait naguère et son com pagnon socialiste, le F.-. Vandervelde, Téclipse de plus en plus. C'est encore le tribun au bracelet d'or qui a surtout parlé mardi au nom de la gauche. On aura remarqué que si, sous prétexte de traiter la question scolaire, il invective les moines de toutes les couleurs il place, dans son discours, la réforme électorale au premier rang et pousse droit au suffiage uni versel pur et simple. C'était prévu. La masse de la gauche a applaudiquelques libéraux traïnards ont seuls gardé le silence. lis se sourenaient peut être de ce que M. Vander velde écrivait, il y a tout juste un an, dans son journal le Peuple II ne s'agit plus désormais d'un simple changement de minis- tére, d'une oscillation de la balancoire clérico-libérale, mais de Tave'nement de la démocratie, de l'établissement d'un régime nouveau, fondé sur le suffrage universel et oü l'in/luence socialiste énormément agrandie saura imposer des réformes aussi avantageusespour la classe oupriêre quo- néreuses on ne fait pas, par exemple. des pensions de vieillesse sans toucher aux revenus et aux successions pour la classe possédante. S3 11 nous reste a parler de l'intcrvention de M. Woeste dans la séance parlementaire de mardi. Nous ne saurions dissimuler que le discours de l'honorable ministrc d'Etat nous laisse une impression pénible, a cause d'abord d'un accent trop personnel et des recrimina tions rétrospectives qui s'y rencontrent, mais surtout paree qu'il a provoqué, en pleine Chambre, les démentis catégoriques de deux membres du cabinet démissionnaire, MM. Schollaert et de Lantsheere. II est doulou reux de voir se produire de par«ils incidents au mom;nt oü les catholiques ont plus be- soin que jamais de concorde et d'union. On a beau alléguer qu'on est d'accord sur les principesil n'est que trop k craindre qu« eet accord n'ait un jour eu Tautre a souffrir de Tkpreté des dissentiments personnels. Laissons done la ce» misères et souhaitons que nous ayons bientót Toccasion de consta ter Tinfluence du franc et loyal concours que M. Woeste, en terminant son discours, a promisau cabinet de Broqueville. II pourra, de la sorte, et dans les meilleures conditions, serencontrer avec M. Schollaert La question du S. U. préoccupe virement las accialisteson peut même dire que c'est la seule qui fasse l'objet de leurs disserta tions. Pas de jour ne se passe que le Peuple ne publie li-dessus un article en caractères italiques. C'est qu'a vrai dire la solution taat désirée n'est pas si prés de se produire, bien des efforts seront nécessaires avant d'arriver a un résultat appréciable. En effet, une réforme aussi radicale de notre régime électoral nécessiterait un vote du Parlement décrété par les deux tiers de ses membres or jusqu'ici il n'y a que le parti socialiste dont les adeptes soient unanimes a réclamer la simplification du droit de suffrage. Sans doute, quelques libéraux en ont parlé et même au cours de réunions publiquesont affirmé leurs sympathies pour le S. U., mais cela ne lss engage a rien et c'est paree qu'ils le sa vent qu'ils se montrent si généreux. C'est la, la seule explication qu'on puisse donner a leurs déclarations et aux lignes fantaisistes que publie la Chronique de ce matin qui trouve ea ces termes la réforme demaudée fert juste. Elle dit Nous avons fait campagne pour le suffrage universel saus restriction, le pur et sim ple», comme on l'appelle, et demandé k nos amis de s'unir aux socialistes pour l'ebtenir. C'est une réforme Juste elle est aussi de nature k apaiser les esprits et k conjurer la luttedes classes. Comme le dit trés bien Ie Peuplele haut commerce et la grande industrie, oü le libéralisme compte de distingués représen tant#, a besoin, pour prospérer, d'amener la pacification sociale: leS.Ü. sera le meilleur garant de la sécurité publique. A certaines heures, il se produit ainsi d'beureuses et fécondes coincidences entre les intéréts d'en bas et les intéréts d'en baut... Uue de ces heures-la va sonner en Bel- gique. D ailleurs Tintérêt est la considération secondaire. L'égalité électorale est morale et Juste; cela doit suffire pour la vouloir. A ce compte, on pourrait répondre la Chronique, qui a tant soif de justice et d'équité, que la liberté d'enseignement est aussi une cause respectable et que pour être imparti&le il lui faudrait défendre avec nous l'égalité du droit aux subsides pour toutes les écoles. Mais ce serait trop lui demander, la Chro nique no se souciant pas d'etre just# et se bornaat a être aimable... envers les secia- lietes. Ceux-ci d'ailleurs ne se laissent pas pren dre au jeu ils ont eu vent de certaines appréhensions, de certaines reticences, de eertains adoncissements proposés, ils ont eu coBnaissanee aussi de l itquiétant silence de M. Hymans et ils fuloninent. Le prophéte du Peuple lea snathématise et les interroge Les libéraux modérés, avertis, auront ils la sagesse de comprendre quel est leur intérèt et quel est leur devoir. Quoi qu'il advienne, nous attestons bien haut quesoutenus déjè comme neus le sommes, nous ne désarmerons pas avant d'avoir fait (riompher la cause trois fois sacrée de la souveraineté populaire Avecvous Tant mieux Sans Vous s'il le faut Nous lutteroBS jusqu'h la victoire finale 1 Et cela promet encore de belles luttes dans le camp anticlérical et de grandes divisions sans compter celles suscitées par les ambi tions et les appétits de pouvoir toujours plus grandes et qui, quoi qu'on diae, sont de lein les principal es. ■BBHHHIfllHB La guerre d affiches a été commencée par les libéraux. FraternellemsDt les socialistes ont suivi. Ceux-ci insistent surtout sur la nécessité de décapiter et de décapitaliser la bour geoisie par la suppression du suffrage plural. Ceux-li, les allies bleus des rouges, en ont contre les couvents. Jeudi, ils ont placardé une affiche, se terminant par ces mots A bas les couvents Et Taffiche portait comme entête Elections communales de ign. C'est déroutant, stupéfiant. Vous êtes-vous arrêté derant ces affiches? Avez-vous entendu les commentaires provo- qués par la manifestation placardiste des cartellistes, surtout par l'affiche A bas les couvents Quelles exclamations, quelle indignation, dans les propos entendus La désapprobafion se manifeste même souvent dans les termes tellement expressifs que nons pourrions difficilement les reproduire. Car enfin nous ne sommes pas iei a la Chambre. Et les femmeg 1... A bas les couvents Voila le mot d'ordre d'octobre proöhain. Combisme, per secution, attentats a la liberté d'enseigne ment et dissociation, ce cri est tout cela, 011 n'est rien. Dè3 aujourd'hui, les élections communales sont assurées. lis sont done f«us, ces gens-li? La kaine autireligieuse les a suggestionnés, cooges- tionnés. Dans leurs Loges, dans leurs mee tings, dans leurs cortèges, avee ou saus accompagnement d« vitree brisées, ils crient a tue-tête: A bas les couventsIls s'excitent ils voient rouge. Dans cette ambiance, ils croient, ils sont convaincus que tout le monde est de leur avis, partage leur fanatisme combiste, des- tructeur de la liberté. On leur eu donnera des nouvelles, eu octobre prochain, puisqu'il leur plait de nous convier a cette plat-forme électorale, dès cette date ih. Ah ah 1 aller, a Bruges, au combat au cri de A bas les couventsa Bruges oü tant de libéraux confient leurs enfant# aux couvents, aux instituts religieux, paree qu'ils connaissent et reconnaissent les garantieB qu'y rencontrent leducation et l'instruction de leurs enfants vouloir chasser, spolier les couvents qui ne font du mal a personne, mais du bien a beaucoup; dire qu'on veut transformer la Belgique en une France combiste ou même, un chef Ta déclaré, en un Portugal anarchique Merci, merci i Continuez. Patbii. Ce qui est vrai h Bruges Test tout autant a Ypres. i* 'dl i* £4 a« 3f St 5* a Cette maladie eruptive qui fit jadis tant de ravages dans les étabies, mal qui ré- paud la terreur comme dit le fabulist#, a fait sa réapparition dans le pays et sévit spécialement dans Tarrondissement d'Ypres. Le souvenir de la terrible épizootie de l'année 1899 est encore présent a lamémoire de tous. Pou de iermes de notre région furent indemnes, et le mal fut si violent qu'il laissa des traces lointaines chez les ani- maux contaminés. La cocotte nom vnlgaire de ce mal, fit une réapparition il y a quelques années, et une dizaine de cae furent signalée. C'est grüce a la vigilance de M. Tinspectbur De Caestecker que le fléau fut rapidement cir- consciit et complètement enrayé. L'épidémie, cette fois, n'est plus localisée, mais s'est répandue daus le pays entier, et notre arrondissement est,malheureuseaent, le plus éprouvé. Peu d'exploitations sont épargnées k Boesinghe, Woesten et parti culièrement a Elverdicghe. Actuellement, le mal semble avoir atteint son degré le plus élevé d'acuité, avec un ca- ractère moirs violent au'en 1199. Les fortes chaleurs et la longue période de sécheresse que nous venons de traverser ont eucertaiue- ment pour effet de propsger la maladie, mais, d'autre part aussi, d'activer la guéri- son, principalement aux pattes. En général, les fermiers qui ont bien Boigné leurs bêtes malades, les ont vu revenir assez rapidement a la san:é. Au début de la maladie, les animaux per- den t Tappétit, deviennent tristes, éprourent des frissons, et la sécrétion du lait diminue d'une manière notable. Au (bout de 24 a 48 heures, les phénomènes fébriles cessent, et une éruption résiculeuse survient dans la bouche, sur les mamelies, et dans Tespace interdigité, ce qui fait que ces animaux boi- tentparfois considérablement. De ld aussi est venu le nom vulgaire flamand de «poote- plaag aussi répandu que celui de «muil- plaag.» Au bout d'un certain temps, ces vésicules s'ouvrent et se recouvrent bientót de matières purulo-sanguiuolentesqui forme une croüte roussStre au contact de Tair. Ces croütes, après êlre tombées, laissent a nu la cicatrice de la vésicule. En général, eette maladie ne compiomet pas la vie des animaux, paree qu'elle laisse toujours intacts les priucipaux appareils organiques. Plusieurs, cependant, auraient déj£ succomb# au mal, propablement faute des soins essentiels. Si les cas de mort sqnt relativement peu nombreux, il y a toujours un préjudice sérieux pour le fermier par suite de perte de travail on de perte de lait. Le caractère éminemment contagieux de Ia maladie lui font appliquer les lois sur la police sanitaire. II est a sonhaiter que nos campagnes seront bientót débarassées des lugubres poteaux avertisseurs de cette re- doutable épidémie. La rue de Lille possède la plus belle série ininterrompue de pignons anciens au milieu desquels se dresse l'élégante fagade de Thospice Belle. Aucune modernisation, sauf toutefoiB pour les rez de-chaussée, ne vient ronapre cette harmonie. Un certain nombre de ces immeubles sont la propriété des Hospices civils. Faire tra- vailler, c'est peut être mieux que de faire Taumóne. Notre administration charitable semble décidément vouloir entrer dans cett roie toute moderne, et il y a lieu de j. fóliciter. L'année dernière déja, ejje araj entrepris la restauration de la maiSOn M*"« Baeyen, et ce travail, parüculièremen^ réussi, fait honneur a Tarchitecte qUv oongu.M. Lernould. Cette année, les deUx miaisonsqui forment Tangle sud de la rue d« Cassel sont l'objet d'une restauration tout aussi intelligente. II est a espérer que Tad- miai8tration des Hospices continuera dans cette voie et que nous verrons entreprendre également la restauration des pignons de Thöpitaldu cóté de la rue de Menin, selou les excellentes indications fournies naguère par M. Ivreins d'Eeckhoutte en séance du conseil communal. A Toccasion de la fête des dentellières ou Klein Sacramentsdag qui se célèbre Lundi prochain et so traduit généralement par desexcèi de tout genre, le cercle de tempérence Ypersche Onthoudersbond vient d'inviter les dentellières a une sage modération. L'avis mériterait certainement d'être écouté, et l'argent sottement gaspillé en une soirée pourrait souvent servir trés utilement a Tacquisition d'un objetde pre mière utilité. Si cett# louable initiative ne perte pas ses fruits ioamédiatement, cette publicité, répétée les années suivantes en core, ne peut manquer d'atteindre son but La collision qui s'est produite, Dimanche soir, en gare, entre le train d'Ostende et celui de Poperingbe, n'a pas eu, heureusement, les conséquences graves qu'elle aurait pu ame- ner. La Journal de Roubaix a signalé, a cette occasion, le danger permanent qu'offre notre gare par suite de son étranglement sur toute une distance. II existe un autre danger qui n'est pas dü a Texiguité du terrain, mais bien au manque de prévoyance des machinistes. Chaque soir, en effet, on a la détestable habitude, afin de se rapprocher de la pompe, de serrer les treins tardivement, alors que les voyageurs croient déja a un arrêt complet du train. 11 est étonnant que des chutes graves ne se soient pas déja produites et nous avons déjè entendu formuler quantité de plaintes i ce sujet. II est espérer que des mesures seront prises avant qu'il soit trop tard. Nou» avons connu le temps oü, en dehors du jardin public, pas un seul square n'exis- tait en ville. Actuellement, ils forment des cadres de verdure autour de la plupart de nos monuments. Les squares de la gare sont certainement les plus remarqués par suite du va-et-vient incessant des voyageurs et ce sont aussi les pjus soignés. Malgré tous les soins que dési- rént y apporter l'administration et les horti- culteurs qui les garnissent de plantes, il y aurait moyen, croyons-nous de faire mieux encore, mais nécessairement avec une aug mentation de dépense. Les massifs du milieu du squares faisant face a la gare sont ornés de places vivaces d'un aspect plutót hivernal. C'est économique, mais ce n'est point lè une parure d'éié. Une plante d'un effet trés ornemental par ses feuilles immenses, c'est le musa ou bananier. La variété dite musa ensete prend de trés grandes propositions en pleine terre. Tous les squares allemands, a Francfort et a Wiesbaden particulièrement, en sont garnis. Nous en recommandons l'ern- ploi qui n'est pas aussi coüteux qu'on lecroit généralement. Travaux. Un ar. r. du 16 Mai autorise la restauration et Tagrandissement de Téglise de Gheluwe. Ordre judiciaire. Par ar. r. du 29 Mai, est noaimé juge de paix du ir canton d'Ypres, M. Laheyne(A.), avocat-avoué, Juge supplé- h cctje justice de paix, en remplacement de M. Gravet, démissionnaire. Médaille civique. La me'd. de 1" classe est décernée a M. Taccoen Jean, professeur a lécole de musique d'Ypres, en récompense des services rendus dans le cours d'une car rière de plus de 25 années. Pension. Par ar. r. du 26 Mai, une pension de 5,615 fr. est accordée a M. Gravet (F.), juge de paix du ir canton d'Ypres. BURGERSTAND VAN YPER. Verklaringen van den 16 tot den 23 Juni Ml. Geboorten Vanoverscbelde Robert, Bukkerstraat. Kerrinckx Florent, Neerstraat. Wackenier Jean, Kasteelgracht. Itemeulenaere Oscar, Mondstraat. Legrand André, Hondstraat. Garreyn Georgette, Kalfvaart. Vanoverberghe Suzanne, Minne Plein. Sterfgevallen Pelgrims Marie, 31 jaar, leurdster, echlgic- Lleenewerck Jules, Blindenliedenstraat. Vanassche Dominique, jaar, metser, eebtgt. Vanbiervliet Marie, Hoornwerk. Duhameeuw Marie, 78 jaar, z. b Wwe. Salo mez Charles, Rijselstraat. viM?„-»nob!? Ange' g4 iaar> z- b- wedr' 4 ictoor Roialie, Kalfvaart. Clarisse Jeanne, 6 maanden, Patteelstraat. Samper Daniel, 3 maanden, De Haerneslraat- Mie hiel Clémence, 95 jaar, z. b.. Wwe. Ame- loot 1 hilippe, Hiere Janstraat. Bellegeer Octavie, 27 jaar, z. b„ ongehuwd, Poperinghesteenweg. -jï-j ttfjg ViSMCaüCU.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2