CONCERT
CMomuErPMoisg
Téléphone 52
Téléphone 52
"Samedi 1 Juillet ll111
le N° 10 centimes
46 Année N° 4688
ilarmonie Communale
LeBIoc
Les SO.OOO fr. de
boni de 1891
Conseil Communal
On s'abonne rue an Bettrre, 36, A Ypres,
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, I, Place de la Bourse.
Dimanche, 2 Juillet 1911,
k 8 1/2 h.
rei
PROGRAMME
1. De Paris a Budapest, Pas redouble.
F. July.
2. Le Roi l'a dit, Ouverture. L. Delibes.
3. Transcription de l'Opéra Jéruzalem.
4. Arlequinade, Scherzando Mazurka.
Le Ganne.
5. Fantaisie de l'opéra Mignon.
Amb. Thomas.
6. Tzigane Marche. F. Popy.
I.a démission du cabinet Schollaert et les
incidents qui s'y rattachent out bSté l'ac-
complissement d'un phénomèue politique,
tlequis longtemps prévu la fusion ou, si
l'on aime mieux la coagulation, de la gauche
libérale et de la gaucfie socialiste.
Deux faits qui datent d'hier, permettent
assez bien de se rendre compte de la situa
tion et d'en determiner la signification véri-
table.
A Gand, c'eat la capitulation du libéralis
me municipal, marquee par la plus humiii-
ante des palindies et par l'entrée de MM.
Brauu et Co dans un collége tripartite pour
lequel ils manifestaient naguère la plus vio
lente aversion.
A Liège, s'est produite una manifestation
d'une portée plus générale encore, car c'est
bien au nom de toute la gauche libérale que
M. Paul Hymansy a accepté le vasselage de
la démocratie socialiste.
Voici, d'ailleurs, en quels ternes I'In dé
pendance Beige, ce journal qui aime M. Hy-
mans comme soi même, commente la decla
ration de son éminent collaborateur
Dans l'état actuel des chose*, il n'est
pas un libéral qui ne comprenne que le sa-
lut depuis si longtemps entrevu est dans
l'entente avec le parti socialiste. SEUL, NE
DISPOSANT QUE DE SES PROPRES
FORCES PARLEMENTAIRES. LE PAR
TI LIBÉRAL NE SERAIT PAS EN MESU-
RE D'ASSUMER LA RESPONSABILITÉ
DU POUVOIR et de travailler a la réalisa-
tion d'un programme politique bien défini,
(sic) LeB choses sont telles qu'il lui faut
chercher une collaboration ou a droite ou A
gauche. Quel est le libér&l qui oserait sou-
tenirque cette collaboration indispensable
doit être cherchée a droite Quel est celui
qui oserait préconiser une entente gouver-
nementale avec l'ennemi naturel du libéra
lisme, avec ce parti-prêtre contre lequel les
libéraux luttent depuis tant et tant d'années?
11 faut done appuyer A gauche, franchement,
résolumentil faut admettre le principe du
suffrage universel, non seulemeut PARCE
QUE LES SOCIALISTES FONT DE L'AD- j
MISSION DE CE PRINCIPE LA CONDI-
TION PREMIÈRE DE LEUR COLLABO
RATION k un gouvernement de gauche,
mais parce que vraiment les temps sont
venus ou l'on peut faire en toute sécurité ua
pas vers l'égalité politique.
Ce langage, a notre sens, trahit plus de
soumission que de réel enthousiasme. Pa-
reille attitude se traduit, dans les relations
usuelles de la vie, par l'expression connue
faire bonne mine a mauvais jeu». C'est
vainement, d'ailleurs, que les libéraux es-
sayeraient de dissimuler leur déchéauce et
leur débiue en prenant des airs d'importan-
ce qui ne leur conviennent plus. On est d'au-
tant moins porté a croire ces vantards qu'ils
ne se croient pas eux-mêmss. Et puls con-
fondre le fastueux et brillant équipape dans
lequel M. Frère-Orban s'étalait autrefois,
avec la mesquine voiture de louage qui abri-
te aujourd'hui le petit-tils politique du grand
mini8tre, M. Paul Hymans
Le compte des libéraux dans le pacte qui
vient de se conclure est bien facile a étabür.
Qu'obtiennent-ils du socialisme La coo
peration des socialistes dans la guerre livrée
au parti prêtre et aux catholiques Mais
il y a longtemps que ce concours est acquis.
La plupart des socialistes font preuve d'ir-
réligion au moins dans la même mesure
que lesFrancs-magonB les plus fanatiques.
Dans eet ordre d'idées, il n'y a paB plus lieu
de distinguer entre Buyl et Densblon qu'entre
bonnet blanc et blanc bonnet.
Mais il n'en va pas du tout de même en
politique.
Les libéraux, si anticatholiques qu'ils fus-
Rent, se piquaient, naguère encore, de dé-
fendre la stabilité de nos institutions et les
bases traditionnelles de l'ordre social. Us
n'admettaient pas qu'on put les confondre
avec les promoteurs d'un mouvsment sub-
versif, aussi périlleux peur l'intérêt public
que pour les intéréts privés. Nous n'en som
mes plus la mainteuant. Bientót il n'y aura
entre le libéralisme et le socialisme pas plus
de difference sur le terrain politique et so
cial que sur le terrain religieux. Et quelle
est Torigine de eet état de cboses Cert&t-
nement, ce n'est pas le socialisme qui s'est
assagic'est tout au contraire, le libéralis
me qui s'est socialisé. L'Indépendance elle-
même reoonnait qu'il est dans la destinée du
libéralisme de marcher toujouis plus A
gauche. II l'a déja fait dans le pasBéil le
fera plus que jamais dans l'avenir. Et ce
sera toujours M. Hymans, si Dieu lui prête
vie, qui, la canne de tambour-major a la
main, conduira la division libérale qui
passe au camp des rouges 1
Conclusion: dans la combinaison qui se pré
pare, c'est le socialisme qui gagne et c'est, a
toute évidence, le libéralisme qui est volé.
II est vrai qu'il a lui-même assez souvent
volé les au tres pour mériter la peine du
taliou.
Bien Public
Nous devrions dire les 5o.ooo francs de
boni du Progrès car si le Progrès les a
trouvés, l'administration catholique, arri-
vant au pouvoir, ne les a point trouvés, si ce
n'est... sur le papier.
Et,parce que nous avons répondu cela au
vieux du Progrèsle journal radical nous
taxe de déloyauté, eCefronterie et même
d'inf&mie
Cependant nous avons comtnencé notre
démenstratiou par des chiffres. Nous avons
établi qu'après défalcation de la somme de
15.000 francs, düe mais non payée aux
HoBpices qu'après règlement d'une somme
de 15.000 francs revenant aux comptes pré-
cédentBqu'après ia reconstitution, qui
aurait dü se faire, d'une somme de 24.000
francs, détournée de sa destination (les fon
dations), le compte de 1889 se sol-
dalt par un déficit deplus de 6000
francs
Cela est clair, évident. Et a cela que
répond/e Progrès Pas un mot, tout juste
comme M. Brunfaut lorsque ce compte füt
établi, par M. burmont de Volsberghe, en
1891. Done, tout ce que nous avons dit rela-
tivement au compte de 1889 est exact.
Mais le Progrès nous ditle dernier
compte de l'ancienne administration est j
celui de 1190 et il se solde par urn boni, en
bel et bon argent, de 58.107 fr. 06. C'est la
moelle de Vossature administrative léguée d
nos maitres. (Le Cobden du Progrès devient
litterateur il passera a la postérité, lui et
son expression).
Nous aliens opposer des chiffres a I
moelle. Le dernier compte de l'administra
tion libérale était en effet celui de 1890
mais il füt présenté par l'administration
catholique et voté sous cette administration.
On aurait jeté davantage encore le trouble
dans les finances, si on n'avait pas approuvé
ce compte purement et simplsment, comme
celui de 1889, avec les réserves faites, st
notamment cslle de combler le déficit réel,
le plus tot possible.
Car, pour 1890, il y avait aussi^un déficit
nous allons le démontrer par les chiffres et
les considerations qui suivent.
A'
Ce n'est done plus 80.000 francs de boni,
mais 53.107 fr. 00 Pour le prouver le
Progrès renvoie au procés-verbal de verifi
cation de la caisse, dont ld. Surmont donna
lecture en séance publique du conseil com
munal du 20 février 1892.
Faisons la partie belle au Progrèset
disons que l'excédent du compte 1890 fut
anêté au cbifïre de 53 107 fr. 06, par la
deputation permanente, et que le compte de
1891 premier compte de l'administration
catholique poite ce chiffro comme excé-
dent du compte de 1890. Sommes-nous bon
prince
Done le compte de 1890 se soldait sur le
papier par un excédent en boni de 53 107
fr. 06 Mais la ville était en retard de payer
aux Hospices la somme prévue pour amor-
tis8ement par la convention de 1881 relative
a l'emprunt.
Elle devait de ce chef,' depuis 1882,
10 000 fr. par ai, soit buit années ou 80.000
francs, sur lesquels elle n'avait payé que
15.000 fr. ci 65.000 fr.
Elle devait aux fondations
Pauwels et autres plus de 24.000 fr.
Total 89.000 fr.
Que deviennent les 53.107 fr. 06 du
Progrès Et que deviendraient-ils si l'on
tenait compte de quantités de mandats qui
étaient en souffrance, et si l'on considérait,
entre autres, que le crédit de 15.000 francs
pour l'expropriétion des bStiments des Da
mes de Rousbrugge était déjA entamé en
1890? (Séance du 30 Juin 1891. Rapport ds
M. Surment de Volsberghe).
La situation était done bisn mauvaise.
Aussi M. le Bourgmestre Surmont proposa-
t-il, au nom du Collége, de recourir a une
émission de bons de caisse d'un capital de
50.000 francs, afin de pouvoir équilibrer le
budget de 1891 rectifié, qui SOldalt par
un déficit de 48.260 fr. 88
En procédent de la sorte, disait l'hono-
rable magistrat, nous reconstituerons un
capital roulant. La CaiSSO COttimU-
nale ne contient qu'une somme
minime en ce momentpas 500
francs Nous vivons sur les re-
cettes faites le Samedi au mar-
ché
Les bons de caisse furent votés par toute
la Droite, et par M. le Chevalier de Stuers,
leplus avisé des conseillers libéraux, qui
vota en même temps le budget rectifié, re-
connaissant ainsi que la situation était
inextricable. y -
M. Brunfaut en fit l'aveu implicite en
proposant, pour faire équilibrer le budget,
de supprimer certaines dépenses pour tra-
vaux décidés et portèes au budget par la
défunte administration libérale. Aveu dé-
pouillé d'artifice
Et maintenant,vJe«jf du Progrès ou vieux
Progrès, ergotez tant que vous voulez, vous
ne parviendrez pas a effacer les 89.000 fr.
düsaux Hospices et aux Fondations, et dès
lors le déficit est évident.
Vous n'arriverez pas davantage même
par vos rodomontadesA étabür qu'au
mois de Juin 1891 c'est-A-dire deux mois
après l'arrivée des catholiques au pouveir
ily avait en caisse plus de Soo francs
Voila votre somme de 50.000
francsVotlè, votre bel et bon ar*
gent! Voila la moelle de l'ossature
•-administrative léguée a nos maf-
res 500 fr. au lieu de 50.000 fr.
500 francs en argent, moins
89.000 francs, sans compter le
reste
H
Sur qui doit peser la respons&bilité de
cette situation f
Sur celui qui cominenga a ne pas payer
les Hospices a celui qui, en 1885, aliéna
9.600 fr. de livrsts de la caisse d'épargne,
capital partiel des fondations. (Voir budget
de 1886, article 16 des recettes) et qui laissa
couler le reBtant des fondations dans le
fonds roulant de la ville.
A partir de 1885 la situation devenait
mauvaise les finances ne pouvaient plus
être bien gérées. Comment aurait-on pu en
1888, 1889 eu 1890, reeonstituer les capi-
taux aliénés des fondations et payer l'arriéré
aux Hespices Cela n'était plus possible, a
moins d'établir de nouveaux impöts, ou de
recourir a l'emprunt. Mais ou n'aurait pas
08é frapper davantage les contribuables. Et,
quant A emprunter, avec quoi aurait-on fait
face aux intéréts et aux annuités
Neus croyons, non sans raison, que ceux
qui avaient pris sur eux l'administration de
la Ville en 1888, voyaient arriver, d'une
part avec frayeur, d'autre part avec satis-
faction, l'écfaéance de 1890 qui devait les
décharger d'un fardeau insupportable. Et s
c'est peut-être bien pour ce motif que la j
ville d'Ypres fut pendant deux ans sans
Bourgmestre.
Nous dirons, dans un numéro suivant,
comment nos amis out liquidé la situation.
En attendant, constatons une nouvelle fois,
qu'en disant que les Finances de la ville
étaient mal gérées, M. Fraeys n'a dit que la
vérité.
Nous disons la situation de la caisse
communale était arebi-mauvaise mais les
Finances de la ville pouvaient deveDir bon
nes. C'est A les rendre meilleures que nos
deuxBourgmestres catholiques ont travaillé.
Avouons qu'ils ont atteint leur but.
Judex.
Séance du 24 Juin 1911.
Présents MM. Colaert, Bourgmestre,
PrésidentFraeijs de Veubeke et Vanden
Boogaerde, échevinsFiers, Vanderghote,
D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins
d'Eeckheutte, Lemahieu, Eiebuyck, Bege
ren, conseillers H. Van der Donckt,
Secrétaire communal.
La séance est ouverte a 5 heures. M. le
secrétaire donne lecture du procés-verbal
de la séance précédente qui est approuvé.
M. le président lit le texte d'une lettre par
laquelle M.le ministro Helleputte lui annon
ce que les travaux de réfection du boulevard
Malouseront executes a bief délai.Les efforts
du bourgmestre joints a ceux du député
n'auront done pas été Jstériles. La question
du Steenenbrugge n'est pas encore résolue.
M. le Président a regu information que la
députation permanente a approuvé l'aggréa-
tion par le Conseil de la soumission de M.
Casteleyn a Ghistelles pour les travaux de
restauration du cloitre St-Martin.
M. Sobry. Quand pourrait on commen-
eer les travaux
M.le Président. Nous'n'avons plus qu'è
donner l'ordre d'exécution. Le collége éche-
vinal en conférera lundi avec l'ingénieur.
Bureau de bienfaisance Echange de biens
a Langemarck. M. le président. La
familie van Tiegbem de te» Berghe, k Tbien-
nes, proposent l'échange d'une pftture de 13
a. 05 c. siso a Langemarck, bameau St-
Julien, cadastre section G. n° 599, contre
une bande de même contenance a prendre
dans la parcelle n" 769 de la section G. et
dépendant de la même ferme. Le rapport
fait rsssortir les avantages de eet échange
pour le Bureau de bienfaisance. Approu
vé.
Hespices civils Vente cPimmeubles d
Zillebeke\ M. le président. II s'agit de
la vente dqnt il a été question déja A la
séance précédente. Uae oftre de 1650 fr. est
faite pour deux maisons ouvrières en
torebis, couvertes en ckaume, situées A Zille-
beke et ayant une contenance de 53 a. 50 c.
L'estimatión faite par M. Schmidt est égale
A la somme offerte. Ces maisons, qui font
partie des biens légués par M. Godtschalck,
ne peuvent être conservées plus longtemps
et leur demolition s'impose. L'adjudication
se fera sur use mise a prix de 1650 fr. Le
Conseil désire que cette vente se fasse en
deux lots. Un avis favorable sera done ex-
primé en même temps que le vceu de scin-
der en deux Iets. Approuvé.
Garde Civique Budget ipis. Ce bud
get atteint le même chiffre que celui de
1'année dernière, 1 550 fr. Le Conseil l'ap-
prouve.
F it es publiques Fête communale del9\ 1.
M. de président. II tst fait tradition-
nellement lecture du projet de programme
des fêtes de la Tuindag. (Nous notons les
principaux numéros). iamedi 5 aoütA 6
b., concert du carillon A 8 b., concert par
l'Harmonie Communale. Dimanche 6
aoütA 10 h., procession de N.-D.de Tuyne
A 12 h. 1/2, concert par la Fanfare Royale
l'après-midi, tir a l'arbalète au but A sa so-
ciété des Francs Arbalétriers, concours
colombophile, concours de jeu de boules a
6 h., grandes courses vélocipédiqaes au
Vélodrome :9b., fête de nuitMac-Daulay,
1« célèbreéquilibriste, dit leBlondi» améri'
cain, sur son fil aérienfeu d'artiflcs.
Lundi 7 Distribution ds prix aux élèves de
1 école moyenne tir A la cible chinoise au
quartier de 8t-Pierre courses decbiensA
8 h., concert. Mardi 8 Tir a l'arc A 10
h.,matinee musicale par l'école demusique
A midi, concert. Jeudi 10 Concours
d'élsvage caprin. Passage des aéroplants du
Tour de Belgique avec virage autour ds la
tour de St Martin.
M. Ssbry. Comment pourra-t-on con-
naitre le moment précis du passage des
aviateurs
M. Begerem. On n'aura qu'A regarder
en l'air.
M. Sobry. Ne pourrait-on pas faire
jouer le carillon A leur arrivée
M. Begerem. Pourvu que les aviateurs
ne s'effrayent pas du carillon.
M. le préeident (continnant la lecture du
programme). A 4 h jeux populaires au
ZaalhofA 8 h., concert. Dimanche 1®
aoütExposition canine organisée par le
Berger Club Yprois aux Halles concours
colombophileinauguration du drapeau
d'une Fédération ouvrière fête aérostati-
que concertfeu d'artifice. (Suivent encore
une série de concerts et de fêtes après ces
dates).
M. Lemahieu. Le concours caprin na
pourra pas être maintenu par suite de la
stomatite apbteuse qui règne toujours.
M. le président. II y aurait moyen d'or-
ganiser une autre fête A la place, d'accord
avec la Commission des fêtes.
Le crédit demandé est de 8.000 fr. pour
l'ensemble ds ces fêtes, en y comprenant le
concours de 1'Harmon ie Communale.
Le programme, ainsi que le crédit deman
dé, sont sucessivement approuvés par le
Conseil.
Voir ie: Acquisition d'un immeuble pour
la réalisation de l'alignement de la rue du
Passage. - M. le président. - La maison
formant le coin ds la rus de Stuers et de la
rue du Passage doit nécessairement dispa-
raitre. On est A peu prés tombé d'accord sur
la somme A payer. Le Constil autorise cette
acquisition dont il sera fait part A la
prochaine séance.
Propriétés communales Résiliation d'un
bail et acceptation d'un nouveau locataire.
M. le président. M. Segers, charpentier,
rue de Lille, A Ypres, qui qpitte Is pay#.
JOURNAL D'YPRES
©rgane Catholique
de l'Arrondissement
Verdi.
fa*