CONCERT CMomuErPMoisg Téléphone 52 Téléphone 52 "Samedi 1 Juillet ll111 le N° 10 centimes 46 Année N° 4688 ilarmonie Communale LeBIoc Les SO.OOO fr. de boni de 1891 Conseil Communal On s'abonne rue an Bettrre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pay» pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a. l'adresse ci-dessus. et A ton# les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans Ie corps du journal 3o centime* la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaire» coüteut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser i l'AgütU Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, I, Place de la Bourse. Dimanche, 2 Juillet 1911, k 8 1/2 h. rei PROGRAMME 1. De Paris a Budapest, Pas redouble. F. July. 2. Le Roi l'a dit, Ouverture. L. Delibes. 3. Transcription de l'Opéra Jéruzalem. 4. Arlequinade, Scherzando Mazurka. Le Ganne. 5. Fantaisie de l'opéra Mignon. Amb. Thomas. 6. Tzigane Marche. F. Popy. I.a démission du cabinet Schollaert et les incidents qui s'y rattachent out bSté l'ac- complissement d'un phénomèue politique, tlequis longtemps prévu la fusion ou, si l'on aime mieux la coagulation, de la gauche libérale et de la gaucfie socialiste. Deux faits qui datent d'hier, permettent assez bien de se rendre compte de la situa tion et d'en determiner la signification véri- table. A Gand, c'eat la capitulation du libéralis me municipal, marquee par la plus humiii- ante des palindies et par l'entrée de MM. Brauu et Co dans un collége tripartite pour lequel ils manifestaient naguère la plus vio lente aversion. A Liège, s'est produite una manifestation d'une portée plus générale encore, car c'est bien au nom de toute la gauche libérale que M. Paul Hymansy a accepté le vasselage de la démocratie socialiste. Voici, d'ailleurs, en quels ternes I'In dé pendance Beige, ce journal qui aime M. Hy- mans comme soi même, commente la decla ration de son éminent collaborateur Dans l'état actuel des chose*, il n'est pas un libéral qui ne comprenne que le sa- lut depuis si longtemps entrevu est dans l'entente avec le parti socialiste. SEUL, NE DISPOSANT QUE DE SES PROPRES FORCES PARLEMENTAIRES. LE PAR TI LIBÉRAL NE SERAIT PAS EN MESU- RE D'ASSUMER LA RESPONSABILITÉ DU POUVOIR et de travailler a la réalisa- tion d'un programme politique bien défini, (sic) LeB choses sont telles qu'il lui faut chercher une collaboration ou a droite ou A gauche. Quel est le libér&l qui oserait sou- tenirque cette collaboration indispensable doit être cherchée a droite Quel est celui qui oserait préconiser une entente gouver- nementale avec l'ennemi naturel du libéra lisme, avec ce parti-prêtre contre lequel les libéraux luttent depuis tant et tant d'années? 11 faut done appuyer A gauche, franchement, résolumentil faut admettre le principe du suffrage universel, non seulemeut PARCE QUE LES SOCIALISTES FONT DE L'AD- j MISSION DE CE PRINCIPE LA CONDI- TION PREMIÈRE DE LEUR COLLABO RATION k un gouvernement de gauche, mais parce que vraiment les temps sont venus ou l'on peut faire en toute sécurité ua pas vers l'égalité politique. Ce langage, a notre sens, trahit plus de soumission que de réel enthousiasme. Pa- reille attitude se traduit, dans les relations usuelles de la vie, par l'expression connue faire bonne mine a mauvais jeu». C'est vainement, d'ailleurs, que les libéraux es- sayeraient de dissimuler leur déchéauce et leur débiue en prenant des airs d'importan- ce qui ne leur conviennent plus. On est d'au- tant moins porté a croire ces vantards qu'ils ne se croient pas eux-mêmss. Et puls con- fondre le fastueux et brillant équipape dans lequel M. Frère-Orban s'étalait autrefois, avec la mesquine voiture de louage qui abri- te aujourd'hui le petit-tils politique du grand mini8tre, M. Paul Hymans Le compte des libéraux dans le pacte qui vient de se conclure est bien facile a étabür. Qu'obtiennent-ils du socialisme La coo peration des socialistes dans la guerre livrée au parti prêtre et aux catholiques Mais il y a longtemps que ce concours est acquis. La plupart des socialistes font preuve d'ir- réligion au moins dans la même mesure que lesFrancs-magonB les plus fanatiques. Dans eet ordre d'idées, il n'y a paB plus lieu de distinguer entre Buyl et Densblon qu'entre bonnet blanc et blanc bonnet. Mais il n'en va pas du tout de même en politique. Les libéraux, si anticatholiques qu'ils fus- Rent, se piquaient, naguère encore, de dé- fendre la stabilité de nos institutions et les bases traditionnelles de l'ordre social. Us n'admettaient pas qu'on put les confondre avec les promoteurs d'un mouvsment sub- versif, aussi périlleux peur l'intérêt public que pour les intéréts privés. Nous n'en som mes plus la mainteuant. Bientót il n'y aura entre le libéralisme et le socialisme pas plus de difference sur le terrain politique et so cial que sur le terrain religieux. Et quelle est Torigine de eet état de cboses Cert&t- nement, ce n'est pas le socialisme qui s'est assagic'est tout au contraire, le libéralis me qui s'est socialisé. L'Indépendance elle- même reoonnait qu'il est dans la destinée du libéralisme de marcher toujouis plus A gauche. II l'a déja fait dans le pasBéil le fera plus que jamais dans l'avenir. Et ce sera toujours M. Hymans, si Dieu lui prête vie, qui, la canne de tambour-major a la main, conduira la division libérale qui passe au camp des rouges 1 Conclusion: dans la combinaison qui se pré pare, c'est le socialisme qui gagne et c'est, a toute évidence, le libéralisme qui est volé. II est vrai qu'il a lui-même assez souvent volé les au tres pour mériter la peine du taliou. Bien Public Nous devrions dire les 5o.ooo francs de boni du Progrès car si le Progrès les a trouvés, l'administration catholique, arri- vant au pouvoir, ne les a point trouvés, si ce n'est... sur le papier. Et,parce que nous avons répondu cela au vieux du Progrèsle journal radical nous taxe de déloyauté, eCefronterie et même d'inf&mie Cependant nous avons comtnencé notre démenstratiou par des chiffres. Nous avons établi qu'après défalcation de la somme de 15.000 francs, düe mais non payée aux HoBpices qu'après règlement d'une somme de 15.000 francs revenant aux comptes pré- cédentBqu'après ia reconstitution, qui aurait dü se faire, d'une somme de 24.000 francs, détournée de sa destination (les fon dations), le compte de 1889 se sol- dalt par un déficit deplus de 6000 francs Cela est clair, évident. Et a cela que répond/e Progrès Pas un mot, tout juste comme M. Brunfaut lorsque ce compte füt établi, par M. burmont de Volsberghe, en 1891. Done, tout ce que nous avons dit rela- tivement au compte de 1889 est exact. Mais le Progrès nous ditle dernier compte de l'ancienne administration est j celui de 1190 et il se solde par urn boni, en bel et bon argent, de 58.107 fr. 06. C'est la moelle de Vossature administrative léguée d nos maitres. (Le Cobden du Progrès devient litterateur il passera a la postérité, lui et son expression). Nous aliens opposer des chiffres a I moelle. Le dernier compte de l'administra tion libérale était en effet celui de 1890 mais il füt présenté par l'administration catholique et voté sous cette administration. On aurait jeté davantage encore le trouble dans les finances, si on n'avait pas approuvé ce compte purement et simplsment, comme celui de 1889, avec les réserves faites, st notamment cslle de combler le déficit réel, le plus tot possible. Car, pour 1890, il y avait aussi^un déficit nous allons le démontrer par les chiffres et les considerations qui suivent. A' Ce n'est done plus 80.000 francs de boni, mais 53.107 fr. 00 Pour le prouver le Progrès renvoie au procés-verbal de verifi cation de la caisse, dont ld. Surmont donna lecture en séance publique du conseil com munal du 20 février 1892. Faisons la partie belle au Progrèset disons que l'excédent du compte 1890 fut anêté au cbifïre de 53 107 fr. 06, par la deputation permanente, et que le compte de 1891 premier compte de l'administration catholique poite ce chiffro comme excé- dent du compte de 1890. Sommes-nous bon prince Done le compte de 1890 se soldait sur le papier par un excédent en boni de 53 107 fr. 06 Mais la ville était en retard de payer aux Hospices la somme prévue pour amor- tis8ement par la convention de 1881 relative a l'emprunt. Elle devait de ce chef,' depuis 1882, 10 000 fr. par ai, soit buit années ou 80.000 francs, sur lesquels elle n'avait payé que 15.000 fr. ci 65.000 fr. Elle devait aux fondations Pauwels et autres plus de 24.000 fr. Total 89.000 fr. Que deviennent les 53.107 fr. 06 du Progrès Et que deviendraient-ils si l'on tenait compte de quantités de mandats qui étaient en souffrance, et si l'on considérait, entre autres, que le crédit de 15.000 francs pour l'expropriétion des bStiments des Da mes de Rousbrugge était déjA entamé en 1890? (Séance du 30 Juin 1891. Rapport ds M. Surment de Volsberghe). La situation était done bisn mauvaise. Aussi M. le Bourgmestre Surmont proposa- t-il, au nom du Collége, de recourir a une émission de bons de caisse d'un capital de 50.000 francs, afin de pouvoir équilibrer le budget de 1891 rectifié, qui SOldalt par un déficit de 48.260 fr. 88 En procédent de la sorte, disait l'hono- rable magistrat, nous reconstituerons un capital roulant. La CaiSSO COttimU- nale ne contient qu'une somme minime en ce momentpas 500 francs Nous vivons sur les re- cettes faites le Samedi au mar- ché Les bons de caisse furent votés par toute la Droite, et par M. le Chevalier de Stuers, leplus avisé des conseillers libéraux, qui vota en même temps le budget rectifié, re- connaissant ainsi que la situation était inextricable. y - M. Brunfaut en fit l'aveu implicite en proposant, pour faire équilibrer le budget, de supprimer certaines dépenses pour tra- vaux décidés et portèes au budget par la défunte administration libérale. Aveu dé- pouillé d'artifice Et maintenant,vJe«jf du Progrès ou vieux Progrès, ergotez tant que vous voulez, vous ne parviendrez pas a effacer les 89.000 fr. düsaux Hospices et aux Fondations, et dès lors le déficit est évident. Vous n'arriverez pas davantage même par vos rodomontadesA étabür qu'au mois de Juin 1891 c'est-A-dire deux mois après l'arrivée des catholiques au pouveir ily avait en caisse plus de Soo francs Voila votre somme de 50.000 francsVotlè, votre bel et bon ar* gent! Voila la moelle de l'ossature •-administrative léguée a nos maf- res 500 fr. au lieu de 50.000 fr. 500 francs en argent, moins 89.000 francs, sans compter le reste H Sur qui doit peser la respons&bilité de cette situation f Sur celui qui cominenga a ne pas payer les Hospices a celui qui, en 1885, aliéna 9.600 fr. de livrsts de la caisse d'épargne, capital partiel des fondations. (Voir budget de 1886, article 16 des recettes) et qui laissa couler le reBtant des fondations dans le fonds roulant de la ville. A partir de 1885 la situation devenait mauvaise les finances ne pouvaient plus être bien gérées. Comment aurait-on pu en 1888, 1889 eu 1890, reeonstituer les capi- taux aliénés des fondations et payer l'arriéré aux Hespices Cela n'était plus possible, a moins d'établir de nouveaux impöts, ou de recourir a l'emprunt. Mais ou n'aurait pas 08é frapper davantage les contribuables. Et, quant A emprunter, avec quoi aurait-on fait face aux intéréts et aux annuités Neus croyons, non sans raison, que ceux qui avaient pris sur eux l'administration de la Ville en 1888, voyaient arriver, d'une part avec frayeur, d'autre part avec satis- faction, l'écfaéance de 1890 qui devait les décharger d'un fardeau insupportable. Et s c'est peut-être bien pour ce motif que la j ville d'Ypres fut pendant deux ans sans Bourgmestre. Nous dirons, dans un numéro suivant, comment nos amis out liquidé la situation. En attendant, constatons une nouvelle fois, qu'en disant que les Finances de la ville étaient mal gérées, M. Fraeys n'a dit que la vérité. Nous disons la situation de la caisse communale était arebi-mauvaise mais les Finances de la ville pouvaient deveDir bon nes. C'est A les rendre meilleures que nos deuxBourgmestres catholiques ont travaillé. Avouons qu'ils ont atteint leur but. Judex. Séance du 24 Juin 1911. Présents MM. Colaert, Bourgmestre, PrésidentFraeijs de Veubeke et Vanden Boogaerde, échevinsFiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckheutte, Lemahieu, Eiebuyck, Bege ren, conseillers H. Van der Donckt, Secrétaire communal. La séance est ouverte a 5 heures. M. le secrétaire donne lecture du procés-verbal de la séance précédente qui est approuvé. M. le président lit le texte d'une lettre par laquelle M.le ministro Helleputte lui annon ce que les travaux de réfection du boulevard Malouseront executes a bief délai.Les efforts du bourgmestre joints a ceux du député n'auront done pas été Jstériles. La question du Steenenbrugge n'est pas encore résolue. M. le Président a regu information que la députation permanente a approuvé l'aggréa- tion par le Conseil de la soumission de M. Casteleyn a Ghistelles pour les travaux de restauration du cloitre St-Martin. M. Sobry. Quand pourrait on commen- eer les travaux M.le Président. Nous'n'avons plus qu'è donner l'ordre d'exécution. Le collége éche- vinal en conférera lundi avec l'ingénieur. Bureau de bienfaisance Echange de biens a Langemarck. M. le président. La familie van Tiegbem de te» Berghe, k Tbien- nes, proposent l'échange d'une pftture de 13 a. 05 c. siso a Langemarck, bameau St- Julien, cadastre section G. n° 599, contre une bande de même contenance a prendre dans la parcelle n" 769 de la section G. et dépendant de la même ferme. Le rapport fait rsssortir les avantages de eet échange pour le Bureau de bienfaisance. Approu vé. Hespices civils Vente cPimmeubles d Zillebeke\ M. le président. II s'agit de la vente dqnt il a été question déja A la séance précédente. Uae oftre de 1650 fr. est faite pour deux maisons ouvrières en torebis, couvertes en ckaume, situées A Zille- beke et ayant une contenance de 53 a. 50 c. L'estimatión faite par M. Schmidt est égale A la somme offerte. Ces maisons, qui font partie des biens légués par M. Godtschalck, ne peuvent être conservées plus longtemps et leur demolition s'impose. L'adjudication se fera sur use mise a prix de 1650 fr. Le Conseil désire que cette vente se fasse en deux lots. Un avis favorable sera done ex- primé en même temps que le vceu de scin- der en deux Iets. Approuvé. Garde Civique Budget ipis. Ce bud get atteint le même chiffre que celui de 1'année dernière, 1 550 fr. Le Conseil l'ap- prouve. F it es publiques Fête communale del9\ 1. M. de président. II tst fait tradition- nellement lecture du projet de programme des fêtes de la Tuindag. (Nous notons les principaux numéros). iamedi 5 aoütA 6 b., concert du carillon A 8 b., concert par l'Harmonie Communale. Dimanche 6 aoütA 10 h., procession de N.-D.de Tuyne A 12 h. 1/2, concert par la Fanfare Royale l'après-midi, tir a l'arbalète au but A sa so- ciété des Francs Arbalétriers, concours colombophile, concours de jeu de boules a 6 h., grandes courses vélocipédiqaes au Vélodrome :9b., fête de nuitMac-Daulay, 1« célèbreéquilibriste, dit leBlondi» améri' cain, sur son fil aérienfeu d'artiflcs. Lundi 7 Distribution ds prix aux élèves de 1 école moyenne tir A la cible chinoise au quartier de 8t-Pierre courses decbiensA 8 h., concert. Mardi 8 Tir a l'arc A 10 h.,matinee musicale par l'école demusique A midi, concert. Jeudi 10 Concours d'élsvage caprin. Passage des aéroplants du Tour de Belgique avec virage autour ds la tour de St Martin. M. Ssbry. Comment pourra-t-on con- naitre le moment précis du passage des aviateurs M. Begerem. On n'aura qu'A regarder en l'air. M. Sobry. Ne pourrait-on pas faire jouer le carillon A leur arrivée M. Begerem. Pourvu que les aviateurs ne s'effrayent pas du carillon. M. le préeident (continnant la lecture du programme). A 4 h jeux populaires au ZaalhofA 8 h., concert. Dimanche 1® aoütExposition canine organisée par le Berger Club Yprois aux Halles concours colombophileinauguration du drapeau d'une Fédération ouvrière fête aérostati- que concertfeu d'artifice. (Suivent encore une série de concerts et de fêtes après ces dates). M. Lemahieu. Le concours caprin na pourra pas être maintenu par suite de la stomatite apbteuse qui règne toujours. M. le président. II y aurait moyen d'or- ganiser une autre fête A la place, d'accord avec la Commission des fêtes. Le crédit demandé est de 8.000 fr. pour l'ensemble ds ces fêtes, en y comprenant le concours de 1'Harmon ie Communale. Le programme, ainsi que le crédit deman dé, sont sucessivement approuvés par le Conseil. Voir ie: Acquisition d'un immeuble pour la réalisation de l'alignement de la rue du Passage. - M. le président. - La maison formant le coin ds la rus de Stuers et de la rue du Passage doit nécessairement dispa- raitre. On est A peu prés tombé d'accord sur la somme A payer. Le Constil autorise cette acquisition dont il sera fait part A la prochaine séance. Propriétés communales Résiliation d'un bail et acceptation d'un nouveau locataire. M. le président. M. Segers, charpentier, rue de Lille, A Ypres, qui qpitte Is pay#. JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique de l'Arrondissement Verdi. fa*

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1