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Hommage aux Héros
TélépSione 53
Téléplione 52
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Samedi 8 Juiliet 1911
le 10 centimes
Fanfare Royale
de 1302
Le Dlmanche 9 Juillet 1911
Concert de Carillion
FÉTE MUSIC ALE -
9
Concert Populaire
m
Conseil provincial
Une image suggestive
Notre régime parlementaire
M. Nolf
Lisez et réfléchissez
46 Année
ft? 4689
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Directeur L. Arcchodt
eu souvenir de la bataille des Eperons
d'Or exécutiou de morceaux de coinpo-
aistes Flamands.
A 7 i ':2 heitres, sur la tour des Halles
par M. Noël Igodt, carillonneur de la rille,
aiiüoticé et alteiné par dea Trompettes
thébaines.
•PROGRAMME
Trompettes thébaines
1a) De Vlaamachö Leeuw
b) Aan de belden van 1302
3 De Zege van Groeningen
5. a) Willenisliod
b) De Strijdkreet
7. Breidel en de Coninck
0. Reislied
Carillon
t. Rubensmarch
4. Voor Vaderland en Vorst
6. Aan Vlaanderen
8. Mijn Vaderland
10. Te Groeninge
K. Mity
L. Arscbodt
K. Mesdagli
O. Roels
P. Senoit
P. Pasture
P. Benoit
P. Benoit
F. Adam
P. d'Acosta
A. Wybo
B. Raes
A 8 ijs heitres, Grand' Place
par la Fanfare Royale
arec le bienveillant concours de
Mademoiselle Germaine Van Hoeckeso
prano
Monsieur Arnold De Munnynckténor
tous deux élères de M. L. Arscbodt.
Accompagnateur Monsieur Louis Van
Houtte.
PROGRAMME
L Vlaanderens Kunstroem. Marscb
P. Bsnoit
2. Keizer Tiberius. Openingstuk
J. Van der Meuien
arr. puur Fanfare par L. Arscbodt.
3. a) Groeninge de leeuwen dansen
J. Van Hoof
1>) Schoentje lap Volkslied
M. Matthyssens
cbantés par M. De MunDynck.
L Het lied der Vlamingen P. Benoit
arr. pour Fanfare par F. Degrez.
<r>. a) Riddereaghe Jaak Opsonaer
b) Wiegelied id.
cbantées par Mad. G. Van Hoecke.
6. 1' antazia-Ballet L. Moeremans
T. Tweezang uitDe Klokke Rosland
Ed. Tinei
chantéspar Mad. Van Hot cke et M. De
Munnynck.
8- De Vlaamscbe Leeuw K.Miry
le chant sera entonné par M. De Mun
nynck, la finale par le public.
Piano Klingmann de la Maison Igodt,
rue au Beurre.
La cas de mauvais temps l'exécution aura
'ieu aux Halles, Salie Pauwels.
Grand Concert populaire le 11 Juillet,
Mardi soir, au jardin du Cercle catholique
par le Cercle symphenique Muziekkring
a 1 occasion de l'anniversaire de la Bataille
des Epérons d'or.
Grandiose manifestation de
loyalisme
Voici le lexte du compte rendu analytique
de cette pat tie de la séance.
y5' Anniversaire de I'institution des
conseils provinciaux
M. Le PRÉSIDENT. J'ai a vous faire une
communication urgente.
A la fin du mois dernier, les presidents des
conseils provinciaux furent invités, par leur
collègue du Brabant, a se réunir en confé
rence pour examiner l'opportunité de fêter,
par une manifestation collective, le 75® anni
versaire de la loi du 3o avril 1S36, instituant
les conseils provinciaux.
Je me suis rendu a cette invitation. Mal-
heureusement, a part le président du Bra
bant, j'étais le seul président assistant a la
réunion. Liège et le Limbourg s'étaient fait
repre'senter par le greffier provincial.
Aujourd'hui on nous envoie, du Brabant,
le procés-verbal de cette séance en nous
priant de faire connaitre, avant le 6 juillet, si
la province de la Flandre occidentale entend
s'associer a cette célébration. Celle-ci consis-
terait en une manifestation interprovinciale,
séances jubilaires et banquet le samedi 22
juillet, auxquels assisteraient les gouverneurs
et les greffiers, avec une délégation de cinq
membres par province. II a été jugé qu'il
n'était pas opportun de présenter, a cette
occasion une adresse au Roi. Exclamations
de toutes parts. Bruits).
Plusieurs membres a la fois réclament la
parole.
M. Ernest de Thibault de Boesinghe. Pou-
vons-nous savoir pour quelles raisons on a
exclu l'adresse au Roi, du programme des
fêtes projetées La question doit avoir été
posée,puisque le procés-verbal nous apprend
que la projet d'adresse au Roi a été écarté
{A dhésion).
M. le président. Je comprends ces préccu-
pations. Elles prennent leur source dans un
sentiment de loyalisme, justement alarmé.
Comme, a Bruxelles, je n'étais que votre
représentant et délégué, je n'ai aucun motif
pour ne pas vous relater ce qui s'y est passé.
M. le président du conseil provincial du
Brabant a émis l'idée d'envoyer une adresse
au Roi. En le faisant, il pouvait se baser sur
un précédent. Eu effet, il y a vingt-cinq ans,
a Poccasion du 5oe anniversaire de l'institu-
tion des conseils provinciaux, les présidents
des neuf conseils ont porté ensemble, au
Palais, une adresse de fidélité et d'attache-
ment au Roi et a la Dynastie nationale (Ap-
plaudissemeats).
Personnellement, j'ai défendu, immédiate-
ment, l'avis qu'il fallait rester fidéle a cette
tradition de loyalisme BravosJ'ai eu le
chagrin de constater que mon sentiment n'a
pas été partagé par tous. On m'a répondu
qu'il existait des motifs de convenance pour
ne pas envoyer d'adresse au Roique certai-
nes idéés, qui commandent l'abstention, ont
gagné du terrain depuis vingt cinq ans (Vlo-
lentes protestationsque les idéés du pays
ne sont plus celles qui avaient cours il y a
vingt-cinq ans. Sensation prolongée).
J'ai cru opportun et nécessaire de protester
contre une théorie pareille, Le jubilé des
conseils provinciaux doit être une fête natio
nale. Or, au faite des institutions nationales
se trouve placée la Royauté. La Roi est le
chef de la nation nous l'entendons saluer
comme tel dans toutes les grandes circons-
tances (Applaudissements enthousiastes).
Chers collègues, en m'exprimant ainsi, ne
me suis-je pas fait l'écho des sentiments qui
vous animent f Oui oui de toutes parts).
J'ai protesté, a Bruxelles, avec énergie. Je
renouvelle ici mes protestations. N'est-ce pas
le conseil provincial de la Flandre occidenta
le n'aura pas la coupable et antipatriotique
faiblesse de laisser pavilion devant une fac
tion de séditieux Le pays restera royaliste.
La YVest-Flandre ne s'iaclinera ni aujour
d'hui ni jamais devant une prétention si
exorbitante. Refuser de voter une adresse
au Roi, l'écarter du programme, paree que
cela pourrait déplaire aux ennemis de la
Royauté, ce serait commettre une lacheté.
Je l'at dit. je le répète et je le maintiendrai
toujouis. AcclamationsEt j'ai le ferme
espoirque six sur neuf provinces au moins
resteront fidèles a ces idéés et pour ce motif,
se refuseront d'adhérer a des fêtes d'oü l'on
bannit l'idée de la Royauté. Applaudisse
ments qui durent pendant plusieurs minutes
M. Bruneel de Montpellier. Après les ex
plications de M. le président on peut dire la
cause est entendue ie conseil n'adhèrera pas
aux propositions du Brabant (Bravos
Ce n'est pas a dire que nous ne de'sirons
pas fêter le patriotique anniversaire de la
fondation des conseils provinciaux. Mais
nous le ferons a Bruges, en restant fidèles a
nos convictions royalistes et en les mani
festant (Applaudissements).
Je demande que le bureau veuiile e'tudier
un programme de fêtes. Au besoin, il pour
rait s'adjoindre quelques membres pour l'ai-
der dans celte tache (Adhesion).
M. J. Verhaeghe. On pourrait aviser le
Brabant, que nous fêteront cet anniversaire
k Bruges. II pourra y déle'guer cinq mem
bres. Mais il faudrait les prévenir qu'ici il y
aura une adresse au Roi Bravos I)
M. le Président. La manifestation sera
purement provinciale. Et il y aura, certes,
une adresse au RoiUne commission spé
ciale règlera les détails.
M. Ernest de Thibault de Boesinghe. II
reste entendu que, dans notre réponse au
Brabant, on lui notifiera que nous sommes
trop royalistes pour adhérer a une mani
festation, organisée dans les conditions énon-
cées.
M. Bruneel de Montpellier. On me dit que
le Limbourg refuse pour les mêmes motifs.
M. le président. Ce n'est pas la seule pro
vince.
M. Goethals, secrétaire, donne lecture
d'une lettre de M. le gouverneur, qui pré-
conise aussi l'idée d'une manifestation pro
vinciale et qui proteste contre l'intention de
ne pas présenter d'adresse de fidélité au Roi,
sous prétexte que cela pourrait blesser les
conseillers socialistes.
M. Firmin de Thibault de Boesinghe
communique une lettre, dans le même sens,
écrite par M. le gouverneur du Luxembourg.
M. le président. Notre décision sera con
forme a celle de ces provinces.Nous pouvons
considérer la question comme tranchée.
M. Gustave Doutreligne. II ne faut pas
qu'un doute subsiste dans l'idée de personne.
Notre refus d'adhésion est basé sur le refus
d'envoyer une adresse au Roi.Nous n'aimons
pas les fanfaronnades. Mais, mis si directe-
ment en demi-ure d'affirmer notre attache-
ment a la Royauté, nous ne pouvons ne pas
manifester des sentiments si profondément
enracinér dans notre cceur. Applaudisse
ments.)
M. Albert Liebaert. Avant de e'öturer cet
échange da vues, il nous reste un devoir a
remplir celui de remercier notre cher
président, pour le tact mais aussi pour la
patriotique fermeté avec lesquels, a Bruxel
les, il s est fait l'organe de nos sentiments
communs
II ne faut pas que cette discussion reste
confiaée entre les quatre murs de notre
salie l'écho doit s'en répercuter loin et
haut.
Et pour qu'il n'y ait aucun doute sur les
Bentiments de l'assemblée, procédons par
appel nominal sur les propositions qui vieir
nent d'etre formulées.
Des voix. Ce n'est pas nécessaire, nous
sommes tous d'accord
M. Van Glabbeke. Oui, nous sommes tous
d'accord
M. Albert Liebaert. Dans ce cas, levons-
nous, au cri de Vive le Roi
Toute l'assemblée se léve aux cris répétés
et enthousiastes de Vive le Roi
Le lundi, Vooruit, le journal dt M. An-
seele, publie un supplément iilustré. Celui j
d'hier est suggestif au-dela de toute expres- I
sioa.
Toute la première page est prise par une j
image, représentant l'intérieur du Palais de
la Nation. Une femme, kdemi-nue, cheveux i
au vent, coiffée du bonnet phrygien, l'em- j
blème de la rópub'iqu© et de la révolution, y J
fait invasion. D'un jeste impérieux, elle j
cbasse de la Chambre, les membres de la j
droite On reconnait M. Beernaertl'illustre
homme d'Etat se jette a gtmoux, devant la j
pétroleuse, tendant les mains suppliantes.
Pas de pardon, ni pour lui, ni pour aucun
des membres coaservateurs tous
éperdu3.
Comme suscription, un appel aux ouvriers
de participer par milliers a la manifestation
du 15 aoüt, a Bruxelles. Encore une bonne
secousse et le but est atteiut, dit l'ex-
plication.
Nous signalons cette image a l'attention
des propagandistes. Elle est plus éloquente
que le meilleur des discours. Elle constitue
la representation graphique et autoriséa de
ce que les socialistes révolutionnaires atten
dant du cartel pour Ie suffrage universol
pur et simple.
La droite doit être cbassée légalement
ou révolutionnairement, peu importe on 1©
dit et on le répète sans ambages. A. la place
du gouvernement et de la majorité conser-
vateurs, Marianne doit être ins'allée. A la
Chambre, on jettera bas le buste du Roi et
de la Reineou les remplacera par l'em-
blème dont le Vooruit nous apporte Ie pro
jet. Lors del'invasion des sans culottes fran
cais, dent certains cartellistes s'apprêtent a
célébrer l'anniversaire, on profanait les
égfises et jetait bas Icb tabernacles a leur
place, on installait une femme comme celle
dont le Vooruit donne le portrait. Mais en
même temps on délestait le bourgeois
Si quelqu'un vous demande Oü le cartel
conduira-t-il paysoü la conjonction, la
fusion du partilibéral avec le parti socialiste
républicain et révolutionnaire, aboutiront-
elles, si le corps électoral n'y met obsta
clemontrez-lui le Vooruit d'hier. Vous
a'aurez pas a ajouter un mot.
6359!9fl&f3f9f9i3i9
Par le fait des hurluberlus qui dominent
les gauchcs parlementaires. nous voila doté
d'un régime dont nous n'avons guère a nous
iouer.
Les saboteurs, en discréditant cette insti
tution, nous enlèvent, aux yeux de l'étran
ger, la réputation de bon sens et de sagesse
dont Dousjouissioas jusqu'ici.
A ce propes, les considérations d'un jour
nal francais sur la semaine parlementaire
écoulée sont trés suggestives. II éarit:
Les séances parlementaires de cette semai
ne ne confirment pas précisément l'impres-
sion des journaux libéraux. Ceux-ci allégu-
aient que la chute du ministère Schollaert
et le remplacement de ce ministère par celui
de M. de Brocqueville, constituaient un vrai
et magnifique triomphe pour les gauches.
En général, les triomphateurs ont la victoi-
re joyeuse faut-il croire que l'o, position a
la victeire furieuse? Le spectacle de la
Chambre, mercredi dernier, rappelait celui
d'une vraie ménagerie. II n'y avait que le
dompteur qui raanquat, mais uue ménagerie
oü se démènent les rois du suffrage universel
supporterait elle la cravache
Pour quiconque a assisté a une de ces
mémorables séances, du haut de la tfibune
pubhque,le spectacle est Davrant. Humiliaut
aussi pour l'amour-propre national, surtout
si l'on reporte les yeux sur la tribune diplo
matique, oü parfois les attachés des léga-
tions étrangères viennent contempler sur le
vif des échantillons de la- politesse beige,
A vrai dire, le pays vaut mieux que cer
tains de ses représentants. On s'étonne seu-
lement que des gens raisonnables envoient
aux Chambres, pour les représenter, des
hommes qui, a la moindre contradiction,
parient de 1... leur poing dans la gueule,
sautent sur l'adversaire comme des singes a
qui on enlève leur patée, cassent autour
d'eux les eccriers et les pupitres.
II ne semble plus que les assemb'ées déli-
bérantesaient été investiespoursubstituer la
discussion raisonnable aux échangas d'invec-
tives, de projectiles et de coups. Tout débat
sérieux parait dorénavant impossible. Ceux
qui ont cru que les excès de certains dépu-
tés d8 gauche étaieatj provoqués sur un
projet de partiet qu'ace point de rue
fuient, I 'e gouvernement est responsable du désor-
dre parlementaire, doivent être désormais
édifics. II n'était question, mercredi, ni du
projet scoJaire, ni d'aucun autre attentat
gouvernemental il s'agissait simplement
d'un discours de M. Daens, qui fait pariie de
l'opposition, mais qui a cessé de plaire a
l'opposition. Contre certains de ces énergu-
trrènes, il n'est règlement qui tiennec'est
une camisole de force qu'il faudrait.
Monsieur Ernest Nolf le dóputé libé-
ral-socialiste de l'arrondissement d'Ypres
est sans doute du même avis
D'abord les paroles de M. Vanderrelde
Le parti socialiste n'a pas pour but de
couquérir une place plus ou moins large
dans la société actuelle, mais il poursuit,
sans perdre un instant de vue ce but final:
('expropriation politique et socialisfe de la bour-
geoisie, et pour arriver a co résultat il a besoin
i du suffrage universel. II ne peut sous pré-
texte de marcha parallèle ou de politique
blocarde se détourner un seul instant de
la défense integrale de SOn ideal T0-
volutionnaire... l instauration d'un
ordre nouveau dans lequel les travailleurs
seront les maltres du capital.
Lisez, M. Nolf, relisez encore, encadrez
ces lignes dans un cadre d'or, comme un
héritage précieux pour vos enfants qui pou-
ront dire plus tard Notre père s'est fait
l'allié de cet bomme, il l'a soutenu, il la
bissé au pouvoir, il lui a permis de réaliser
cet idéal révolutionnaire dont nous sommes
les victimes
Lisez, M. Nolf, relisez et affichez ces
lignes dans votre cercle libéral et dites a
vos amis doctrinaires que, malgré ces consé-
quences inévitables, ils doivent vous per-
mettre de marcher bras dessus bras dessous
avec cet homme et son parti dans le seul but
de renverser l'infême gouvernement clerical.
Amadouez les tous en leur faisant com-
prendre qu'ils échapperont peut-être per
sonnellement avec vous même au cataclys
me. II n'y aura de victimes que leurs enfants
et les votres. Qu'importe, rous aurez mis le
gouvernement clérical par terre et que peut-
on bien, quand on se respecte, désirer de
plus?
Lisez, M. Nolf, réfiéchissez et affichez ces
lignes de votre futur chef aux coins des rues
de la ville d'Ypres et de l'arrondissement
afin d'apprendre a vos électeurs et a leurs
enfants ce de quci ils vous seront redevables
a vous.
11 n'y a pas que ces paroles de votre chef
socialiste qui font nattre en nous ces appré-
hensions alarmistes. Ce ne sont pas des
preoccupations politiques que vous pourriez
croire intóressées, qui la suggèrent.
Le journal libéral d'Ostende Le Caril
lon après avoir écrit Pour ma
partje déclare que je nadmettrai jamais
égalité de tous devant les urnes parce
que tous n'ont pas un égal intérêt a dé fen-
dre, finit son article par ces mots
Frère Orban, dont l'entêtement doctri-
naire valait blen la iégèreté de set héri-
ipiiii 11» mi.
JOURNAL D'YPRES
©rgane Gatholique
de l'arrondissement