TUINDAG Téléphone Téléplione 52 Hi m m w m m m m Les dessous de l'alliance. a» as»»» t». m, m m Tons a Louvjin w m, m m m m m Chez les daensistes i m m m m m m m Les églises et les chateaux 8amedi VI Aoüt 1911 Ie W° 10 centimes 46 Année ft0 4694 m m Sous Se joug I Deox cortèges M. Folfet les officiers de l'armée Beige Nos balles sont pour nos propres généraux On s'abonnc rue au Reurre, 36, t\ ¥pres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et tons les bureaux de poste du royaum®, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime# la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numóros supplémentaires coüteüt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adresser 1 'AgtHSê Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. VILLE D'YPRES IBS S Dimanche 13 Aout Exposition-Concours de chiens bergers, organise'e par le*« Berger-Club Yprois aux Halles, (rez-de-chaussée). Concours colombophiles, organisés par diverses sociétés. Inauguration du drapeau de la Federation des ouvricrs de l'Etat Troost in Nood. A 5 r/2 heures, P'ace Vanden Peer. boom, Fête aérostatique, organisée par M. Jules Dumortier, de Bruxelles. A 6 heures, Concert, Grand'Place. A 9 heures, a la Plaine d'Amour, Feu d'artifice. Mardi 15 A out A 8 1/2 heures, Concert, Grand'Place. Mt rcredi 16 Aout A 3 heures, aux Halles, Distribution de prix aux élèves de l'Ecole communale pour garcons. JeutJi 17 Aout A 3 heures, aux Halles, Distribution de prix aux élèves de l'Ecole communale pour filles, de la rue de Lille. Dimanche 20 Aout Concours de pêche a la ligne, organise par la Société Les pêcheurs indépendants. A 8 1/2 heures, Concert, Grand'Place. La coalition libéro socialiste se dinstiogue, entre autres caractères, par l'abandon voulu des régies de la courtoisie ou meme de la plus élémentaire bienséanee dans les relations de la vie publique. Cette observation est confirmée par main- tes scènes de goujaterie parlementaire. (Chra- chats compris). N'avons-nous pas entendu proclamer en pleine Chambre, aussi bien que dans la presse, le droit da sifïïer, de huer, d insulter les rninisttes, même lorsqu'en dehors de touts preoccupation politique, ils font eux- mêmes preuve de courtoisie en inaugurant, a coté d'aministrations locales, hostiles, des Expositions artistiques com me A An vers ou industrielies comme a Charleroi Cette épidémie de gross;èreté ne parait pas en voie de décroissance. Elle a failli, ces jours derniers, méconnaitre le prestige de la royauté elle-même, grace a l'atlitude prise par les Blocards du Conseil provincial du Brabant, a l'occasion de la célébration du soixanre-quinzième anniversaire des Conseils proviciaux du royaume. Après avoir projeté cette manifestation collective et nationale, les susdits blocards ont mieux aimé compromettre les succes de ce projet et manquer aux égards tradition- nels dus au Tröne que de nc pas faire acte de déférente soumission envers lerépublicanisme socialiste. Ce témoignage d' allégeauce indique assez que 1' adhésion au suffrage universal pur et simple n' est pas le seul apport du libéralisme dans le contrat libéro-socialiste mais que 1' institution monarchique elle-même est l'ob- jet de prétérition calculées, bien faites pour préparerune defection analogue a celle des libéraux portugais a 1' égard de la dynastie de Bragacce. bort heureusement, comme nous venons den avoir la preuve, le bon sens national ne s'est pas trompé sur la signification réelle de ces attristants symptomes. Nos provinces se sentent toutes égales devant la loi et ne se montrent pas encore disposées a subir l'égémonie du Brabant. Si elles adop- tent l'heure officielle de l'Observatoire royal, ce n'est pas un motif pour qu'elles s'incliuent devant les consignes du Grand Orient de Bruxelles. L'uniformité de la discipline administrative n'implique pas l'obéissance politique. C'est ce que l'honorable M. Van Hee, pré sident du Conseil provincial da Bruges, a fait trés heureusement ressortir dans une réucion^préparatoire, récemment tenue dans la capitale. Son langage, vraiment patriotique, a été significativement ratifié par^l'opinion et sur- tout paries conseils provinciaux eux-mêmes. II en est résulté, que les promoteurs de la manifestation jubilaire, ceux qui s'en attri- buaient la direction et préséance, au lieu d' obtenir des adhesions empressées, n' ont recueilli que des réserves, des critiques, pro- Elle n'est'pas bien éloignée l'époque oü les libéraux, drapés dans leur morgue hau taine, toisaient de tout leur orgueil ces anivants et qui étaient aussi des arrivistes, les socialistesjes «renovateurs de la société.» lis avaient pourtant entr'eux et ils ont conservé des points de contactla haine de Dieu, de la religion et de la liberté une action qui procédé des "mêmes principes Mentez, mentez... La fin justifie les moyens. Mais les premiers sont conservateurs dans le sens le plus étroit du motles nouveaux venus ont a la base de leur programme le collectivisme révolutionnaire. L'antagonisme des intéréts l'emporta sur la baine commune; la rapacité satisfaite du doctrinaire s'inquiéta des convoitises collectivistes la guerre entre ces frères ennemis emplitles vingt dernières années de nos luttes politiques. Et quels en sont les résultats Voyez ces fiers Sicambres du libéralisme testation, des desaveux, refus, et n ont abou- et du radicalisme accouplés sous le joug, les ti qu'a mettre en relief leur maladresse et iso- I uns avec je 80urire ntf.f deg simpleSj d.autr£s lement. I's s' en apercoivent eux-mêmes au- grimacant une mine résignée, d'autres encore apercoivent jourd'hui mais la volte-face qu'ils viennent f d'effectuer gauchement sous la pression de l'opinion publique est vraiment par trop tardive. Ce n'est pas la reconnaissance d'une erreur de conduite ce n'est qu'une palino- die qui 11e parviendra pas a masquer leur isnlpmp.nt. Nous ne dissinaulerons pas l'iinpress\on que nous laisse ce dénouement. Si, d'une part, il nous a été péoible de voir lourd et raide est Ia cote. une de nos assemblées publiques, léagir Qu'cst-ce done que cette magique «coupe», contre les traditions monarchiques du pays, pant convoitée et pour iaquelle tous ces hauts d'autre part, nous éprouvons une veritable f personnages ne reculent pas devant la course satisfaction de l'échec de cette malencon- a quatre pattes renouvelée des fakirs de Bé- treuse tentative jjnarès?... II nous plait, en outre, de constater que g l'autonomie provinciale est encore trés vivace dont 1 attitude s'afïuble dt"une velléité de la morgue d'antan. C'est une course furibonde, avec des cla- meurs de meute, derrière un gentleman select, orné de la ferblanterie maconnique, le lore non d'or r-«mn» sémite,et dont la main délicieusement gantée agitant un drapelet rouge, marque la route a suivre, Ie prix de la victoire. Le joug est dans notre pays et qu'elle sait, avec oppor- tunité, regimber contre des influences centra- lisatrices qui répugnent aux idéés et aux habitudes de nos populations. Nous n'oublions pas nen plus que si l'opi nion admet au profit de la province de Bra bant une sorte de préséance honorifique, cette préséance s'explique uniquement par le fait que cette province est le siège de la capitale du pays et que la capitale elle-même est le siège de la royauté. II faut done que les votes et les actes du Conseil provincial bia- bancon tiennent loyalement compte de cette maaière de voir et de cette situation. C'est incontcstablement ledésir de rnénager les sentiments républicains des socialistes qui a dicté les premières résolutions prises par Ces messieuis sont des sportsmen de la politique, en course... pour l'assiette au beurre. Ne croyez pas que ce soit une caricature le r 5 aoüt se chargerait du démenti. On verra, dans cette barnumesque exhibi tion, tout le high life libéral, progressiste, radical, tous frères en maconnerie, encadrés par les Sipido, les Troclet, les Demblon et autres cracheurs En avant, point d'arrêtfaites de l'essen- ce, Messieursc'est pour la Re'volution et pour la Républlque contre la religion et... pour l'assiette au beurre L'assiette au beurre mot enchanteur qui les grise, perspective ultime de cette déam- bulation foraine qu'on pourrait appeler la marche a l'assiette 1 C'est l'emblême caractéristique d'un parti Tous a Louvain, le 27 Aoüt L'appel adressé par les catholiques de le Conseil provincial de Bruxelles. Mais qui a perdu tout idéal,teute probité politique, encore les cartellistes bruxellois ne sauraient- et dont la seule règle directrice est l'appétit. ils élever la prétention d'imposer pareille tactique au pays entier. Ils le peuvent, d'au- tant moins, qu'ils représentent, en l'occu- a rence, une coterie electorale bien plus qu'un corps légalement constitué. Notre patriotis- me n'admet pas qu'il y ait en Belgique un seul conseil provincial qui ignore ou qui, dans une circonstance solennelle, feigne d'ignorer le Roi. Louvain, a leurs amis des autres arrondisse- Ce qu'il faut enfin retenir des incidents qui j mentS) rencontre, dans le pays entier, l'ac- viennent de se produire, c'est qu'il existe en cueij je p;us syajpathique. j[ faut qUe tous notre pays des républicains, plus ou moins )cs calholiques soient a Louvain le 27 Aoüt avoués, qui rêvent d'appliquer a la royaute il fiiUt que la manifestation Schollaert soit une neutralité politique, analogue a la neutra- p]us imposante que celle du i5 Aoüt a liré scolaire dont nos libres-penseurs s'arment Bruxelles; il faut que les catholiques mani- contre la religion. Depart et d'autre, c est festent leur volonté bien arrêtée de faire la même duplicité, c'est le même but, c'est la même hostilité. On veut par la conspiration du silence, par le dédain systématique de la filéüté religieuse et de la fidélité monar chique, aboutir, hvpocritement mais süre- ment, au dénouement désiré la suppression définitive. C'est un nouvel et trés suggestif aspect de la campagne entreprise, sous les auspices du Bloc, dans le but, d ail 1 eurs annoncé, de portugaliser la Belgique triompher, coüte que coüte, la loi scolaire, loi de liberté, de justice et de véritablepro- grè s. Tous a Louvain, le 27 Aoüt. Des délégués du parti daensiste réunis dimanche Bruxelles, ont voté un ordre du jour exigeant le S. U. avec la R. P. intégrale, et en matière scolaire la liberté des pères de familie, l'instruction obligatoire et l'égalité complete des écoles fibres et officielles. Cet ordre du jour, comme la décision des daensistes de participer a toute manifestation contre l'école chrétienne et proteste contre toute transgression de cet ordre et contre toute coopération_de ce genre. La presse anticléricale commence" a se rendre compte que, malgré l'ébouriffant bat- tage organise autour de la manifestation du 15 aoüt, la mobilisation des troupes cartel listes ne donnera pas tout cs que ses initia- teurs avaient espéré. Et voici que, pour donner un repoussoir au 15 aoüt, elle allègue la manifestation nationale projetée a Louvain pour Ie27 aoüt, en l'honneur ds M. Schollaert. Nous ferons le compte de3 deux cor tèges, disent nos adversaires, et l'on saura de quel coté le pays s'est rangé. II parait, dit la Métropole qu9 nous aurons moins de monde qu'a Bruxelles, ce qui est bien probable, puisque cetto ma nifestation estquelque peu improvisée, et a surtout pour but. par la présence des délé- les coins du pays, d'afflrmer notre union en même temps que notre sympathie pour l'an- cien chef de notre gouvernement. Mais, je vous le demande, qu'est-ce que cela peut bien faire aux desfinées du pays qu'il y ait a Bruxelles plus de monde qu'^ Louvain Evidemment rien S'il y a a Bruxelles plus de drapeaux rouges qu'il n'y aura de drapeaux tricolores k Louvain, si les socialistes mobilisent plus de fanfares pour jouer l'«Internationale» ou la Carmagnole que les ca'holiques n'en amèiieront pour jouer la Brabangonne il est entendu a l'avance que cela prouvera que les jours du cabinet de Broqueville sont comptés. Eb bien, non, cela n'aura rien prouvé du tout, si ce n'est qu'un nombre déierminé de socialistes réclament le S. U. ce que tout le monde sait, et qu'un nombre également déterminé de libéraux le réclament égale- ment, paree qu'ils se raccrochent en déses- pérés a cette dsrnière épave qui pourrait, penseiit-ils, les conduireala rive. Tous a Bruxelles 1 clament cbaque jour les feuilles de l'opposition. Elles pré tendent, ces feuilles, que leur appel a été entendu. Concluons-en que les champions du S. U. et de l'enseignement anticlérical sersnt tous a Bruxelles, tous, saufles invali des et les empêchés. Quiconque, n'étant pas valablement excusé,se sera abstenu de pren dre part au cortège du 15 aoüt sera classé jusqua preuve du contraire parmi les adver saires du programme carfc-lliste, ou parmi les indifférents. Oui, ou non, est-c® ainsi, Messieurs les alliés, que vous envisagez la situation Si c'est non, a quoi rime votre parallèle? Et si c'est oui reconnaissez que la contre- éprouve est superfine. Vous imaginez-vous, sérieusement, qu'il nous serait difficile de concentrer trois cent mille catholiques a Louvain et même davantage, si Tenvie kous prenait d'éclipser le cortège du 15, et que nous eussions recours aux petites ficelles risibles utifisées par les coopéraiives et syn- dicats socialistes La manifestation Schollaert n'a pas pour but d'expédier le pays catholique tout entier a Louvain, mais de témoigner a M. Schol laert au nom du pays catholique, la recon naissance et la corfiance de ceux qui luttent pour la liberté scolaire du père de familie. La manifestation doit être imposante elle le sera pat' les nombreuses délégations qui, de tous les arrondissements, viendront apporter a l'ancien chef du cabinet l'expres- sion autorisée des voeux du pays catholique tout entier. 0 Elle démon trera, cette manifestation, qu la retraite du cabinet Schollaert n'a pas ent amé notre programme et que'nous conti nuous a défendre; avec la même énergie qu'hierJe principe de Ja liberté et de l'éga lité C'est sur ce principe'que la lutte s'établira dans les proehaines électioas c'est sur ce terrain que neus offrons le combat. La manifestation Schollaert iDaugure une campagne dont l'eagagement décisif se liyre- ra en mai prochain. C'est l'avaiit-garde qui se rendra k Louvain, le 27 de ce mois. Le gros de l'armée dounera dans huit mois, et lorsqu il se sera déployé il y aura longtemps qu'on ne pariera plus du 15 aoüt. j Bien Public Vooruit a publié quelques chaats fla- mands destinés a être clamés dans les rues ds Bruxelles le 15 Aoüt. Le Journal d' Ypres en a fait connaxtre un et a demandé k M. Nolf s'il compte faire apprendre ce chant aux libéraux Yprois qui iront avec lui sous part a cette manifestation contre Les prètres et les rois (Paap en tyran) Les patrons et les propriétaires (Kerken en kasteelen) La réponse de M. Nolf se fait attendre 1 Le Progrès aussi reste muet On ne dira pas que ce sont fil des extrava» gances du journal sectaire flamandle Peuple a écrit dans le même sens et voici maintenant ce qu'on fit dans le Journal de Charleroi Plusieurs camarades nous prient de reproduire quelques chants démocratiques qui pourront être chantés a Bruxelles le i5 Aoüt. Pour répondt e a ce désir, nous publions les BEAUX couplets de l'« Internationale »Q.Ut SONT TOUJOURS SI VIBRANTS D'EN- THOUSIASME Hideuxdans leur apothéose, Les rois de la mine et du travail Ont-ils jamais fait autre chose Que de dévaliser le travail Dans les coffres-forts de la bande Ce qu'il a créé s'est fondu. En décrétant qu'on le lui rende Le peuple ne veut que son dü. lii I .1 j; Les Rois nous soülaient de fumées. Paix entre nous, guerre aux tyrans 1 Appliquons la grève aux armées, Crosse en l'air et rompons les rangs S'ils s'obstinent, ces cannibales A faire de nous des héros, Ils sauront bientótque NOS BALLES SONT POUR NOS PROPRES GÉNÉRAUX. Eh bien 1 M. Nolf, eh bien Messieurs les libéraux d'Ypres qui irez manifester Bruxelles contre l'infême gouvernement cle rical, voila ce que l'on vous invite k chanter: M. Nolf ne chantera pas cette chanson. Les chefs libéraux ne le feront pas non plus. Soit. Sont-ils sürs de tous leurs hommes Feront-il3 aleurs hommes défense formelle de chanter ces couplets 1 Quoiqu'il en soit, on les enjuge capables; puisqu'on les y invite. Ces braillards sont leurs ALLlÉs et ils deviendront leurs MAiTRES. En quelle posture vous trouverez-vous, mBsasMi nsanaonBaB **ö!*T5E TPRES ©rgane Catholique de 1'Arrondissement e«8 TX'V* -••• OO"X lo Wnilla Jfl A \T1 T1 1 I (HET UITBUITERSRAS)

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1