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Restauration de l'abbaye
St-Martin
Respect a la vérité s. v. p.
La Fanfare Royale
a Huize Beukenhorst
A propos d'un arrêté
De toekomst
boort der jeugd
m m 'dk s* m aft aft
Pensees diverses
Decorations
IS 'M. m
Semailles d'auïomne
Le mobilier des églises.
Quelques détails
cle notre architecture privée
Nous accueiilons a notre tribune libre la
lettre suivante
Monsieur l'Editeur du Journal d' Ypres,
11 y a huit jours, sous la même rubrique
Restauration de V Abb ayeSt Martin
votre estimable Journal a repris dans ses
colonnes un garticulet déjit] paru dans le
Journal de Roubaix. Je desire,J si vous le
permettez bien,'profiter de; l'GCcasion pour
redresser une contrevérité manifeste concer-
nant 1'emplacement de la facade de l'aile
orientale de la dite Abbaye.
Et d'abord un petit historique de ces re*
cherches qui formèrent la base de la confec
tion des.rplans de restauration dont s'agit
II y a 8 ou 9 ans, on ffit des fouilles dans la
pelouse et le petit massif d'arbustes situés
devant les batiments dits des Pauvres
Claires.
A une trés petite profondeur on trouva les
fondations des murs gouttereaux, et a une
distance de six metres de la facade qu'on
vient de démolir, on de'couvrit aussi des
vestiges d'ancienne maconnerie. Or cet
endroit terminait exactement l'ouverture de
la dernière travee mutilée existante. Peut-
être a-t-on cru de bonne foi, se trouver en
presence des fondations de 1 antique facade,
sans se donner plus de peine de les déblayer
et mettre parfaitement k nu. Mais voici que
depuis quelques jours on a entame de'ficiti-
vement les travaux de restauration compre-
nant la reconstruction de la parlie disparue
de l'aille orientale, et on a eu la deception
de constater que ce qu'on croyait être 1 em
placement de la facade ne 1 est pas. Les
fouilles de ces derniers jours, nécessairement
plus completes, l'attestent d'une facon pe
remptoire. II est e'trange que l'konorable
ingénieur-architecte ne veuillefpas le recon-
naltre alors même que le plus vulgaire des
ouvriers aurait pu le constater.
Pourtantcette découverte a son importance
tout au moins au point de vue historique et
archéologique. J'admets parfaitement qu'uoe
restauration ne doit pas être nécessairement
comprise a la lettre surtout quand il s'agit de
rétablir ou d'achever, témoin le^monu-
ment lui même qui nous occupe et qui a
difïérentes époques, a subi d'importantes
modifications suivant les besoins et I'utilite'
envisages. Pourquoi faudrait-il aujourd'hui
tives 1 Ou en serait I'utilite
Mais je reviens i dire que cette découverte
a une réelle raleur historique. N'est-il pas
intéressant de savoir que ce batiment, tel
qu'il sera mis en état, a été plus grand jadis,
avant toute mutilation Or le déblayement
de ces jours le prouve parce que
1°) Les fondations des murs gouttereaux
(latéraux) ne s'arrêtent pas la ou on a cessé
de creuser, mais s'avancent encore plus vers
la rue
11°) Les fondations trouvées prétendüment
a l'endroit de l'ancienne facade ne sont pas
des vestiges des fondations ue la dite facade,
a preuve qu'elies sont de moitié moins larges
et profondes que celles des deux cutés, alors
qu'il faudrait le contraire, vu la masse plus
lourdeSporter a cause du pignon flanquéde
deux tourelies en encorbellement. Gela a
plutot l'aspect d'une base de cloison inté-
rieure. Ensuite la nature de la maconnerie
diftere entièrement de celle des cötés, elle est
bien plus grossière
III») On a trouvé, quoi qu'on dise, l'em-
pattement octogsnal d'une colonne, non pas
la base proprement dite et encore moins le
fondement d'un contrefort, parce que dans
ce cas il n'allait pas se trouver engage au
milieu dans la muraille, mais sur le cóté
extérieur ou intérieur. D'ailleurs pourquoi
alors ce contrefort ne figure-t-il pas sur les
plans II est aise' enfin de comprendre qu'on
peut reconstruire saus difficulté la facade a
cet endroit d'une retombée de la voute.
Puisque tel est l'indice certain de la vérité,
ne serait-il pas souhaitable de voir l'autorité
compétente ordonner des fouilles complé
mentairs (d'ailleurs peu couteuses) aux fins
d'élucider entièrement cette question d'in-
térct historique locale. Puissions nous aussi
la voir veiller dans la suite k ce que la vérité,
fut-elle mcme gênante, ne soit plus cachée,
et d'octroyer dans ce but quelques permis
pour visiter les chantiers dont on est géné-
ralement tenu a distance. C'est k la suite
d'une intrusion que j'ai pu faire les constata-
tions ci-dessus
Agréez, Monsieur l'Editeur, avec mes re-
merciments, l'assurance de ma considération
distinguée.
ÜN ABONNÉ.
MOiUUUUUUGi»
Re'pondanta, l'aimable invitation de Mon
sieur et Madame Struye de Bieberstein, notre
société royale a fait Lundi dernier une char
mante excursion au nouveau chateau du
Zandberg.
Située a une lieue de la ville, cette jolie
résidence d'été, dominant toute la contrée,
offre un charme tout spécial' parjYon site
pitttoresque et sesjbeaux points de vue. Aussi
[es nombreux invités y'passèrent-ils quelques
heures de réelle jouissance.
C'est vers(2 1/2 heures de l'après-midi que
la Fanfare Royale fit son entrée dans la cam
pagne aux sons d'unjjoyeux pas-redoublé et
fut'très cordialement recue par Monsieur et
Madame Struye entourés de leur charmants
enfants. Mr le président Iweins d'Eeckhoutte
les remercia'au nom de la Société pour leur
si agréable invitation et ofïrit a Madame
Struye une jolie gerbe aux applaudissements
de tous les muSiciens.
Après une_ promenade dans le pare eut
lieu le Concert fort apprécié par l'auditoire,
suivi d'un frugal gofiter champêtre offert aux
musiciens et auquel ils firent grand honneur.
Ceux-ci enchante's de cet accueil siaimable
et si franchement cordial improvisèrent une
dernière aubade en l'rtonneurde Monsieur et
Madame Struye en executant l'air d'Ypres,
l'hymne national Hollandais et la Braban-
conne puis, aux accents d'une marche
entrainante, ils prirent vers 6 heures le
chemin de la Hooghe pour y atteodre le tram.
Cette jolie fête[laissera le meilleur souvenir
a tous ceux qui y ont assisté et c'est avec
conviction que Mr le Directeur L. Ar-
schodt a pu declarer au nom de ses musiciens
que les invitations de Monsieur et Madame
Struye seraient toujours accueillies avec em-
pressement et reconnaissance.
Un de nos conespondants était amené,
l'autre jour, a parler de I'esprit de prévoy-
acce de notre habile bourgmestre.
L'&ctualité nous force a y faire allusion a
notre tour. Et si sa modestie s'en offusque,
que M. le Bourgmestre s'en prenne a l'ac'ua-
lité du sans gêne qu'elle montre a son égard.
L'actualité, c'est l'avis collé sur nos murs,
informant ies citoyens qu'on vient de serivr
un peu plus l'écrou limitant la distribution
d'eau...
Notre digne premier, si féministe soit-il,
est en train est- il besoin de le dire? de
s'aliéaer les bonDes graces de toutes les
ménagères.
Et il y a de quoi, en effet, s'aviser d'in-
terdire le nettoyage des trottoirs et de con-
trarier tous les nettoyages intérieurs Et
cela au moment même oü vient d'apparailre
tes les ménagères a concourir par la propre-
té du home C'est d'une belle ironie.
Que si M. le Bourgmestre tentait de justi-
fier son arrêlé en invoquant la sécheressc
persistants, ses victimes auraient tót fait de
riposter que nos deux étangs sont toujours
remplis et qu'au surplus ce n'est pas l'hiver
qu'on risque de manquer d'eau.
La réponse des imprévoyants, comme on
voit.
M. le Bourgmestre, lui, e3time avec rai-
son que le prochain hiver peut fort bien se
distinguer, lui aussi, par sa sécheresse et ne
pasfournir aux étangs la quantité d'eau
voulue pour prévenir la disette d'eau, i'été
suivant.
Comme quoi il faut parfois un réel coura
ge pour tenir bon, tout seul, contre la masse
des imprévoyants.
Aussi M. Colaert p6ut il se féllciter d'avoir
poussé plutót mollement jusqu'ici au suffra
ge desdames. Autrement, ca lui coüterait son
écbarpe tricolore, tout prochainement.
Heureusement, les hommes voient plus loin
que les ménagères et ils lélicitent dès main-
tenant, et quel que doive être l'hiver pro
chain, le prévoyant administrateur commu
nal.
En attendant, les ménagères se vengent,
nous assure-t-on, du mauvais tour que M.
le bourgmestre leur joue.
II parait que, grace a elles, l'Yperlée roule
tous les matins des flots aussi tumultueux
qu'aux temps immémoriaux oh la drache
nationale nous était encore fidéle...
i
Oui, c'est trop clair 1 avenir appartient i
Ia jeunesse. Et l'on serait tenté de reprocher
aux jeunes intellectuels du college d'Ypres
d'avoir pris pour devise cette vieille lapalis-
sade, si la valeur d'une devise se mesurait a
sa nouveauté et a sa frivolité plutöt qu'a la
force persuasive d'une indiscutable et féconde
vérité.
Oui, cerles, ces jeunes gens éprouvent le
besoin de se rappeler sanscessequel'avenirest
eux mais ce n'est pas la folie ivresse de la
vie qui leur fait pousser ce cri et le répéter
avec complaisance ils font plutót ce que fait
le vrai chréticn qui ne cesse de songer a ses
fins dernières, en vue de bien vivre.
Visiblement, ils commencent a sentir le
poids de l'immense responsabilité qui ne
tardera guère a peser sur leurs e'paules, et ils
entendent se rendre capables de la porter.
Et c'est pourquoi, même en vacances, ils
entretiennent spontanément 1 ceuvre de for
mation morale et intellectuelle. Durant 1 an-
née scolaire, ils ont lu fre'quemment sur les
murs du collége Rust Roest et ils ne
veulent'pas'la'sser se rouiller la noble méca-
nique dont Dieu les gratifia.
Dans certains colléges on donne des de
voirs de vacances au Collége St Vincent de
Paul on fait mieux on inspire aux élèves,
de iag.on si persuasive, l'amaur du travail et
le souci de tous les devoirs, que spontané
ment,'pendant la période de liberté, ils con-
tinuent, tout en se délassant, de se former
I'esprit et le coeur. Et c'est ce qui nous a
valu, hier soir, une soiree des plus agréables.
Assistance nombreuse. Aux premiers rangs,
diversesffiotabilités, notammentM. le Doven,
M. 1'e'chevin Fraeijs dej)Veubeke, MM. les
curés de St-Pierre et de St-Jacques, etc.
Du cóté féminin, public également trés
distingué, croyons nous, plusieurs chapeaux-
ombrelles ne nous ayant pas permis de nous
en assurer complètement.
Au programme, rien de sérieux naturelle-
ment, sauf le mlent trés sérieux déployé, tant
dans la partie musicale que dans Ia partie
littéraire. Les deux comédies Een suiker
nonkel et «Eene jodenstreek interpre'tées
avec un naturel et un entrain dignes de la
scène et des cours de jeu du collége, ont
de'sopilé le public durant toute la soiree.
La symphonie estudiantine, sous l'habile
direction de M. Verhaeghe, ancien élève du
Collége, a mis le comble a l'attrait dé cette
séance récréative.
N'oublions pas toutefois le principal mérite
de la soirée son but civilisateur. C'est au
profit des missions de Mongolië que ces
braves jeunes gens ont étudie' en vacances,
notamment en faveur de la mission que diri-
gera prochainement le R. P. Seys, ancien
éléve du Collége.
Comme on le voit, ce n'est pas settlement
le trésor de 1'intelligence que nos Etudianls
s'attachent a soigner en vacances, c'est
encore et surtout celui du coeur; et, conscients
du prix inestimable de l'éducation qu'ils
recoivent au Collége St Vincent, ils ont a
coeur d en partager les bienfaits avec les
enfants les plus- déshérités de l'Extiême-
Oiient.
Nous, les vieux, nous sommes fiers et
heureux de songer, parmi les anxiétés de
l'heure, qua Ypres du moins l'avenir est
plein de promesses, parce qu'il appartient a
cette jeunesse d'éiite qui se forme au Collége
St Vincent de Paul.
Otez les vertus du milieu d'une nation,
aussitöt la société n'est plus qu'un tripot oü
chacun s'efforce de tromper son voisin et de
dévorer a l'écart ce qu'il a volé.
Dans une nation dénuée de vertus, i'indé-
pendance nationale est menacée, la liberté
politique étouffée, Ie progrès social impossi
ble. Mais comment faire les vertus Pour
être juste, chaste, sacrifié, il faut des motifs
d'action;les motifs d'action materials sont
courts, pauvres et insuffisants. II faut des
motifs d'action supérieurs qui commandent
la conscience, indépendamment de l'intérêt.
C'est l'affaire de la religion sans religion
pas de vertus II. Perreyve.
.SS
Les impies t'accorderont facilement que
tes principes sont bons, pourvu que tu leur
laisses faire ce qu'ils veulent.
Quand ils auront la force, ils se moque-
ront bien de ton droit. Si tu ne te résignes
pas a latter pour le règne du bien, tu devras
te résigner au despotisme du mal.
G. Palau.
v*
L'augmentation de l'instruction n'amène
pas du tout une augmentation de moralite'.
Ce n'est pas l'instruction qui moralise, c'est
l'éducation, et surtout J l'éducation reli-
gieuse.
V. Cousin.
Les distinctions suivantes viennent d'ê're
accordées. par arrêté royal, a des habitants
de notre province
MM. U. Baert, conseiller provincial, Thielt,
chevalier de l'ordre de Léopold G. Bruneel
de Montpeliier, conseiller provincial, bourg
mestre de Kemtnel id. A. Carlier, conseil
ler provincial, échevin a Roulers, id. A.
De Brie, conseiller provincial a Gulleghem,
id. D. Depuydt, bourgmestre de Gbistelles,
chevalier de l orde de la Couronne E. Du-
pan, carillonneur de Bruges, chevalier de
l'ordre de Léopold IIbaron^ J. Gillès de
Pélichy, conseiller provincial, lseghem,
officier de l'ordre de Léopold F. Hocedez,
bourgmestre de Luingne, chevalierdel'ordre
de la Couronne A. Iserbyt, bourgmestre
de Ceurne, id. O. Landas, membre de la
députation permanente, Courtrai, officier
de l'ordre de Léopold A. Liebaert, id., id.;
H. Loontjens, membre de la députation
permanente, Thielt, commandeur de l'ordre
de la Couronne A. Mulle de Terscheuren,
conseiller provincial, Thielt, chevalier de
l'ordre de Léopold J. Nolerdüeme, direc
teur a i'administration provincial, Bruges,
id.H. Parret, conseiller provincial, Zonne-
beke, id. L. Ryelandt, échevin, Bruges,
chevalier de l'ordre de la Couronne J.
Schelstraete, chef de div. a ladministration
provinciale, id. L. Schutyser, receveur
communal, Waerdamme, cheval. de l'ordre
do Léopold II J. Snauwaort, conseiller
provincial, bourgmestre de Nieuport, che
valier de l'ordre de la Couronne; G. Stock,
conseiller communal, Bruges, id. E. Tho-
velin, conseiller provincial, Messines,cheval.
de l'ordre de Léopold J. A. C. Van Ackere,
bourgmestre, Wevelghem, officier de l'ordro
de la Couronne A. van Caloen, bourgmes
tre, Coolkerke, chevalier id. baron E. van
der Gracht d'Eeghèm, commissaire d'arron-
dissement Thielt-Roulers, officier id. E.
Van Hee, président du conseil provincial,
Furnes,commandeur de l'ordre de Léopold
A. Verougatraete, greffier provincial, offi
cier id C. Veys, ancien commissaire de
police, Roulers, chevalier, de l'ordre de
la Couronne F. Vliebergs, ancien commis
saire de police, Eerneghem, chevalier de
1 ordre de Léopold II J. VVyffels, secré
taire communal, Licktervelde, id.
Elles se font hélas souvent trop tard les
jeunes plantes ne sont pas suffisamment dé-
veloppées pour lutter avec succès conrre les
fortes gelees et alors, c'est la demi-récolte qui
s'en suit. Le seigle ainsi que le froment et
l'orge demandent une terre ameublie par un
labour precede et suivi de nombreux hersages
et roulages.
La fumure combinée, fumier et engrais
chimiques, semble être la plus pratique. En
même temps que le fumier a la dose de
10.000 a 20.000 kgr. al hectare, on enfouira
de 200 a 400 kgr. de superphosphate et de
too a 200 kgr. chlorure de potassium. En
terrain léger, superphosphate et chlorure
peuvent être avantageusement remplacés par
400 a 600 kgr. de scories et aulant de kainite.
La potasse et l'acide phosphorique jouent un
röle prépondérant dans la formation des épis
et des graines et si, leur efl'et ne se remarque
pas toujours durant la croissance delacéréaie,
il le sera a la pesée des récoltes le grain
étant arrivé a son complet développement,
le rendement en sera d'autant plus fort. De
plus, la potasse et l'acide phosphorique don-
nant au chaume plus de vigueur et de rigi-
Pour faciliter le tallage avant l'hiver, une
faible addition d'azole nitrique s'impose
100 kgr. de nitrate de soude mélange au sol
par un hersage 3 ou 4 jour avant les semailles.
Si, au printemps' on remarquait que'que
lenteur dans la végétation, on employerait
de nouveau Ia même dose de nitrate que l'on
s'efforcera de répandre le plus régulièrement
possible surtout le champ.
Hubens Victor.
L'artiele 5 de 1'arrêté royal du 16 aeüt
1824 defend de jdétacher, d'emporter ou
d'aliener, sans le consentement du gouver
nement, des objets d'arfc ou monuments
historiques places dans les églises, de
quelque nature qu'ils soient, ou d'en dis
poser en aucune manière, it moins qu'ils no
soient la propriété da particuliers ou de
Bociétés particulières. Cependant il a été
porté k la connaissance de l'autorité supé
rieurs que la prohibition édictée par l'artiele
5 de l'arrêtó royal pre'cité n'est pas toujours
respectée.
M. Carton de Wiart,ministre de la justice,
préoccupé de l'intérêt qui s'attaahe a ce que
les edifices du culte ne soient pas dépouillés
des richesses artistiques qu'ils renferment,
vient de rappeler aux admini trations fabri-
ciennes, par l'intermédiaire des gouver
neurs de province, la défease prononcée par
l'artiele 5 do l'arrèté royal du 16 aoüt 1824
et d'attirer leur attention sur les inconvé-
nients auxquels s'exposent ceux qui se
permettent de disposer des objets dout ledit
article 5 a pour but d'assurer la conserva
tion.
Nonseuiement lesfabriciensqui serendent
coupables de faits de l'espèce peuvent être
poursuivis judiciairement par application
de la loi du 6 mars 1818, mais, eu outre,
une action en dommages interets peut leur
être intentée par les administrateurs que la
chose concerne.
D'un autre cóté, la restitution des objets
indüment vendus doit être reclamée devant
les tribunaux et les auteurs do la vente
auront k supporter personnellement les frais
des procés dirigés contre les dótenteurs de
ces objets.
On ne peut que louer le souci du dépar
tement de la justice de voir réprimer sévè-
remant a l'avenir les abus dont il s'agit et
d'exiger que toutes les mesures nécessaires
eoient prises pour la conservation de3
beautés artistiques de nos églises.
Les grandes villes sont en proie a des
transformations qui font disparaitre petit
petit tous les vestiges de l'architecture privée
d'autrefois. Paris, Bruxclles, Milan, pour ne
citer que quelques villes, se sont modernise's
ouirance, et leurs quartiers nouveaux ont
été concus d'après des plans, assurément trés
heureux, mais qui les renclent a peu prés
tous semblables. A Rome, les rues tirées au
cordsau oü s'alignent des bataillons carrés
six, huit étages, ont fait appeler, par un
publiciste italien, le quartier des Prati di
Castello la Roma sventrata la Rome
éventrée.
Bruges et Ypres, gr&ce i des mesures
intelligentes prises par leurs administrations
en vue de la conservation des pignons
acciens, pourront, longtemps encore, mon-
trcr aux generations futures, des spécimens
curieux de l'architecture privée des sièdes
antérieurs. A cöte de ces documents lapidai-
res, les architectes de l'avenir trouveront, en
outre, a Ypres, les dessins d'une valeur inap
preciable d'Auguste Bohm, reproduisant
nombre de facades en bois, démolies vers Ie
milieu du XIXe siècle.
Chaque ville possède, dans son architec
ture privée comme dans ses traditions et ses
moeurs locales, des caractères distinctifs.
Tandis qua Bruges c'est la moulure en bri-
ques en forme d'accolade enserrant les
fenêtres de deux ^ou plusieurs étages qui
constitue la caractéristique de l'architecture,
détail qui n'existe que par un seul specimen
a Ypres, au Café des Trois Rois a la
Grand'Place, nous avons, par contre, l'arc
surbaissé en anse de panier et de fenêtre en
forme d edicule trés orné dans la partie supé
rieure du pignon.
Un autre détail, presqu'exclusivement
spécial a Ypres, ce sont les clefs d'ancre en
fer baitu. Par suite de l'usage de laisser jadis
toutes les ferronneries apparentes, l'ide'e a dó
venirvite de les décorer. C'est ainsi que les
clefs d'ancre, a cóté de leur utilité au point
de vue de la solidité de la construction, ont
été, au XVlIe siècle notamment, un élément
décoratif pour nos facades. M. J. Coppieters,
en 1866, a eu l'heureuse inspiration de les
reproduire par le dessin, et il est vraiment
regrettable que son précieux opuscule soit
devenu presqu'introuvable.
En examinant certaines de ces clefs d'an
cre, on serait tenté de les mettre au rang des
objets d'art. C'est que le simple ouvrier d'au-
trefois était un artiste la oü, de nos jours,
on se contente d'une pièce de fer informe
pour consolider un mur, Partisan d'alors
savait joindre l'agréable a Futile et découvrait
un motif ornemental, tout en s'occupant
d'assurer la solidité d'une construction.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 8 tot den 15 Sept. 1911.
Geboorten
Ollevier Marie, Neerstraat.
Deturek Madeleine, Wateringestraat.
Packet Acbille, Bukkerstraat
Dorubrecht Henri. Poperiugbesteenweg.
Ballois Augusta, Rjjselsteenweg.
Dumalin.Daniel, Patteelstraat.
F. es Üenise, Eigen Heerdstraat.
Eacante Florent, Neerstraat.
Bouckaert Pierre, üickekusehsstoenweg.
Garrein Ivonne, Hoornworcx.
Huwelijk
Tasseel Jules, bediende van bruggen en wegen,
en Leclercq Marie, z. b.. beiden te Yper.
Overljjdens
Desramault Elisabeth, t m., St-Jacobs Nieuw-
weg.
Viaene Arthur, 5 m., Poperinghesteer.weg.
Bogaert Romania, 58 j., kantenwerkster
eebtgte. Hoet Pierre, Neerstraat.
Dondeyne Gustaaf, 6 in., Bakkerstraat.
Beddeleem Sophie, 79 j., z. b., Wwe. Vanbelle
Henri, Lange Meerschstraat.
anspranghe Gabrielle, 24 jaar strijkster on
gehuwd J Capronstraat.
Vermeulen Jean 09 jaar z. b. weduwe Bonte
Julienne, St. Jacobstraat.
Vylein Marie, 55 jaar z. b. weduwaar Lefevre
Stanislas, echtgenoote Willaime Joseph Boter*
straat.
Kerrinckx Florent 3 m., Tegelstraat.
Vanoverberghe Adrienno, 12 jaar, Brugsche-
steenweg
Legrand Julien, SJnaanden, Bakkerstraat.
Be Brouwer Melanie, 58 jaar kantwerkster,
echtgenoote Doolaeghe Charles, Dickebusche-
steeuweg.
Debuigne Sidonie, 74 jaar, z. b. ongehuwd,
St-Jacobstraat.
Buyse Henri, 40 jaar. z. b. echtgenoot Bruneel
Emma, Lange Thour-outstraat.
Viaene Germaine, 11/2 maand, St-Jacobstraal.
Santy Ferdinand, 10 maanden, Oude Hout-
marktstraat.
Vandevij ver Julie, l maand, Kemmetsteenw.
Gorissen Maurice, 23 dagen, G. de Stuerstraat.
ÉTAT-CIVIL DE COMINES-BELGIQUE.
Naissances
Albert Durnez, Comines-Ten-Brielen. Mar'
cel Ghesquióre, Comines-Ten-Brielen. Marcel
Verhaeghe, Comines-Ten-Brielen. - André
Croes. rue de la Gare. - Marie I.iefoöghe,Comi
nes-Ten-Brielen. - Madeleine Collie, Comines-
l en-Brielen. Palmyre Nolf, rue do la Gare.
Madeleine Vandenbroucke, Corenlje.
Décès -.
Henri Verhaoghe, 4 mois, chaussée de Wcr-
vicq. Camille Santy, 3 mois, rue de la Gare.
Marie Lemalue, 80 ans, veuve Henri Leclercq.
Godshuis. Robert Forret, 2 mois, Godsbuis.
uui ivv uuu wuii v kAIvjUO III V 1 tail t tv/u
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Jito, lrt r#do!to oera molnc cuj Cttö U la V0TS©.