CHRQMIQUE fPMiSi mMmm&mmr< m m. m m. m m m Restauration de l'abbaye St-Martin Respect a la vérité s. v. p. La Fanfare Royale a Huize Beukenhorst A propos d'un arrêté De toekomst boort der jeugd m m 'dk s* m aft aft Pensees diverses Decorations IS 'M. m Semailles d'auïomne Le mobilier des églises. Quelques détails cle notre architecture privée Nous accueiilons a notre tribune libre la lettre suivante Monsieur l'Editeur du Journal d' Ypres, 11 y a huit jours, sous la même rubrique Restauration de V Abb ayeSt Martin votre estimable Journal a repris dans ses colonnes un garticulet déjit] paru dans le Journal de Roubaix. Je desire,J si vous le permettez bien,'profiter de; l'GCcasion pour redresser une contrevérité manifeste concer- nant 1'emplacement de la facade de l'aile orientale de la dite Abbaye. Et d'abord un petit historique de ces re* cherches qui formèrent la base de la confec tion des.rplans de restauration dont s'agit II y a 8 ou 9 ans, on ffit des fouilles dans la pelouse et le petit massif d'arbustes situés devant les batiments dits des Pauvres Claires. A une trés petite profondeur on trouva les fondations des murs gouttereaux, et a une distance de six metres de la facade qu'on vient de démolir, on de'couvrit aussi des vestiges d'ancienne maconnerie. Or cet endroit terminait exactement l'ouverture de la dernière travee mutilée existante. Peut- être a-t-on cru de bonne foi, se trouver en presence des fondations de 1 antique facade, sans se donner plus de peine de les déblayer et mettre parfaitement k nu. Mais voici que depuis quelques jours on a entame de'ficiti- vement les travaux de restauration compre- nant la reconstruction de la parlie disparue de l'aille orientale, et on a eu la deception de constater que ce qu'on croyait être 1 em placement de la facade ne 1 est pas. Les fouilles de ces derniers jours, nécessairement plus completes, l'attestent d'une facon pe remptoire. II est e'trange que l'konorable ingénieur-architecte ne veuillefpas le recon- naltre alors même que le plus vulgaire des ouvriers aurait pu le constater. Pourtantcette découverte a son importance tout au moins au point de vue historique et archéologique. J'admets parfaitement qu'uoe restauration ne doit pas être nécessairement comprise a la lettre surtout quand il s'agit de rétablir ou d'achever, témoin le^monu- ment lui même qui nous occupe et qui a difïérentes époques, a subi d'importantes modifications suivant les besoins et I'utilite' envisages. Pourquoi faudrait-il aujourd'hui tives 1 Ou en serait I'utilite Mais je reviens i dire que cette découverte a une réelle raleur historique. N'est-il pas intéressant de savoir que ce batiment, tel qu'il sera mis en état, a été plus grand jadis, avant toute mutilation Or le déblayement de ces jours le prouve parce que 1°) Les fondations des murs gouttereaux (latéraux) ne s'arrêtent pas la ou on a cessé de creuser, mais s'avancent encore plus vers la rue 11°) Les fondations trouvées prétendüment a l'endroit de l'ancienne facade ne sont pas des vestiges des fondations ue la dite facade, a preuve qu'elies sont de moitié moins larges et profondes que celles des deux cutés, alors qu'il faudrait le contraire, vu la masse plus lourdeSporter a cause du pignon flanquéde deux tourelies en encorbellement. Gela a plutot l'aspect d'une base de cloison inté- rieure. Ensuite la nature de la maconnerie diftere entièrement de celle des cötés, elle est bien plus grossière III») On a trouvé, quoi qu'on dise, l'em- pattement octogsnal d'une colonne, non pas la base proprement dite et encore moins le fondement d'un contrefort, parce que dans ce cas il n'allait pas se trouver engage au milieu dans la muraille, mais sur le cóté extérieur ou intérieur. D'ailleurs pourquoi alors ce contrefort ne figure-t-il pas sur les plans II est aise' enfin de comprendre qu'on peut reconstruire saus difficulté la facade a cet endroit d'une retombée de la voute. Puisque tel est l'indice certain de la vérité, ne serait-il pas souhaitable de voir l'autorité compétente ordonner des fouilles complé mentairs (d'ailleurs peu couteuses) aux fins d'élucider entièrement cette question d'in- térct historique locale. Puissions nous aussi la voir veiller dans la suite k ce que la vérité, fut-elle mcme gênante, ne soit plus cachée, et d'octroyer dans ce but quelques permis pour visiter les chantiers dont on est géné- ralement tenu a distance. C'est k la suite d'une intrusion que j'ai pu faire les constata- tions ci-dessus Agréez, Monsieur l'Editeur, avec mes re- merciments, l'assurance de ma considération distinguée. ÜN ABONNÉ. MOiUUUUUUGi» Re'pondanta, l'aimable invitation de Mon sieur et Madame Struye de Bieberstein, notre société royale a fait Lundi dernier une char mante excursion au nouveau chateau du Zandberg. Située a une lieue de la ville, cette jolie résidence d'été, dominant toute la contrée, offre un charme tout spécial' parjYon site pitttoresque et sesjbeaux points de vue. Aussi [es nombreux invités y'passèrent-ils quelques heures de réelle jouissance. C'est vers(2 1/2 heures de l'après-midi que la Fanfare Royale fit son entrée dans la cam pagne aux sons d'unjjoyeux pas-redoublé et fut'très cordialement recue par Monsieur et Madame Struye entourés de leur charmants enfants. Mr le président Iweins d'Eeckhoutte les remercia'au nom de la Société pour leur si agréable invitation et ofïrit a Madame Struye une jolie gerbe aux applaudissements de tous les muSiciens. Après une_ promenade dans le pare eut lieu le Concert fort apprécié par l'auditoire, suivi d'un frugal gofiter champêtre offert aux musiciens et auquel ils firent grand honneur. Ceux-ci enchante's de cet accueil siaimable et si franchement cordial improvisèrent une dernière aubade en l'rtonneurde Monsieur et Madame Struye en executant l'air d'Ypres, l'hymne national Hollandais et la Braban- conne puis, aux accents d'une marche entrainante, ils prirent vers 6 heures le chemin de la Hooghe pour y atteodre le tram. Cette jolie fête[laissera le meilleur souvenir a tous ceux qui y ont assisté et c'est avec conviction que Mr le Directeur L. Ar- schodt a pu declarer au nom de ses musiciens que les invitations de Monsieur et Madame Struye seraient toujours accueillies avec em- pressement et reconnaissance. Un de nos conespondants était amené, l'autre jour, a parler de I'esprit de prévoy- acce de notre habile bourgmestre. L'&ctualité nous force a y faire allusion a notre tour. Et si sa modestie s'en offusque, que M. le Bourgmestre s'en prenne a l'ac'ua- lité du sans gêne qu'elle montre a son égard. L'actualité, c'est l'avis collé sur nos murs, informant ies citoyens qu'on vient de serivr un peu plus l'écrou limitant la distribution d'eau... Notre digne premier, si féministe soit-il, est en train est- il besoin de le dire? de s'aliéaer les bonDes graces de toutes les ménagères. Et il y a de quoi, en effet, s'aviser d'in- terdire le nettoyage des trottoirs et de con- trarier tous les nettoyages intérieurs Et cela au moment même oü vient d'apparailre tes les ménagères a concourir par la propre- té du home C'est d'une belle ironie. Que si M. le Bourgmestre tentait de justi- fier son arrêlé en invoquant la sécheressc persistants, ses victimes auraient tót fait de riposter que nos deux étangs sont toujours remplis et qu'au surplus ce n'est pas l'hiver qu'on risque de manquer d'eau. La réponse des imprévoyants, comme on voit. M. le Bourgmestre, lui, e3time avec rai- son que le prochain hiver peut fort bien se distinguer, lui aussi, par sa sécheresse et ne pasfournir aux étangs la quantité d'eau voulue pour prévenir la disette d'eau, i'été suivant. Comme quoi il faut parfois un réel coura ge pour tenir bon, tout seul, contre la masse des imprévoyants. Aussi M. Colaert p6ut il se féllciter d'avoir poussé plutót mollement jusqu'ici au suffra ge desdames. Autrement, ca lui coüterait son écbarpe tricolore, tout prochainement. Heureusement, les hommes voient plus loin que les ménagères et ils lélicitent dès main- tenant, et quel que doive être l'hiver pro chain, le prévoyant administrateur commu nal. En attendant, les ménagères se vengent, nous assure-t-on, du mauvais tour que M. le bourgmestre leur joue. II parait que, grace a elles, l'Yperlée roule tous les matins des flots aussi tumultueux qu'aux temps immémoriaux oh la drache nationale nous était encore fidéle... i Oui, c'est trop clair 1 avenir appartient i Ia jeunesse. Et l'on serait tenté de reprocher aux jeunes intellectuels du college d'Ypres d'avoir pris pour devise cette vieille lapalis- sade, si la valeur d'une devise se mesurait a sa nouveauté et a sa frivolité plutöt qu'a la force persuasive d'une indiscutable et féconde vérité. Oui, cerles, ces jeunes gens éprouvent le besoin de se rappeler sanscessequel'avenirest eux mais ce n'est pas la folie ivresse de la vie qui leur fait pousser ce cri et le répéter avec complaisance ils font plutót ce que fait le vrai chréticn qui ne cesse de songer a ses fins dernières, en vue de bien vivre. Visiblement, ils commencent a sentir le poids de l'immense responsabilité qui ne tardera guère a peser sur leurs e'paules, et ils entendent se rendre capables de la porter. Et c'est pourquoi, même en vacances, ils entretiennent spontanément 1 ceuvre de for mation morale et intellectuelle. Durant 1 an- née scolaire, ils ont lu fre'quemment sur les murs du collége Rust Roest et ils ne veulent'pas'la'sser se rouiller la noble méca- nique dont Dieu les gratifia. Dans certains colléges on donne des de voirs de vacances au Collége St Vincent de Paul on fait mieux on inspire aux élèves, de iag.on si persuasive, l'amaur du travail et le souci de tous les devoirs, que spontané ment,'pendant la période de liberté, ils con- tinuent, tout en se délassant, de se former I'esprit et le coeur. Et c'est ce qui nous a valu, hier soir, une soiree des plus agréables. Assistance nombreuse. Aux premiers rangs, diversesffiotabilités, notammentM. le Doven, M. 1'e'chevin Fraeijs dej)Veubeke, MM. les curés de St-Pierre et de St-Jacques, etc. Du cóté féminin, public également trés distingué, croyons nous, plusieurs chapeaux- ombrelles ne nous ayant pas permis de nous en assurer complètement. Au programme, rien de sérieux naturelle- ment, sauf le mlent trés sérieux déployé, tant dans la partie musicale que dans Ia partie littéraire. Les deux comédies Een suiker nonkel et «Eene jodenstreek interpre'tées avec un naturel et un entrain dignes de la scène et des cours de jeu du collége, ont de'sopilé le public durant toute la soiree. La symphonie estudiantine, sous l'habile direction de M. Verhaeghe, ancien élève du Collége, a mis le comble a l'attrait dé cette séance récréative. N'oublions pas toutefois le principal mérite de la soirée son but civilisateur. C'est au profit des missions de Mongolië que ces braves jeunes gens ont étudie' en vacances, notamment en faveur de la mission que diri- gera prochainement le R. P. Seys, ancien éléve du Collége. Comme on le voit, ce n'est pas settlement le trésor de 1'intelligence que nos Etudianls s'attachent a soigner en vacances, c'est encore et surtout celui du coeur; et, conscients du prix inestimable de l'éducation qu'ils recoivent au Collége St Vincent, ils ont a coeur d en partager les bienfaits avec les enfants les plus- déshérités de l'Extiême- Oiient. Nous, les vieux, nous sommes fiers et heureux de songer, parmi les anxiétés de l'heure, qua Ypres du moins l'avenir est plein de promesses, parce qu'il appartient a cette jeunesse d'éiite qui se forme au Collége St Vincent de Paul. Otez les vertus du milieu d'une nation, aussitöt la société n'est plus qu'un tripot oü chacun s'efforce de tromper son voisin et de dévorer a l'écart ce qu'il a volé. Dans une nation dénuée de vertus, i'indé- pendance nationale est menacée, la liberté politique étouffée, Ie progrès social impossi ble. Mais comment faire les vertus Pour être juste, chaste, sacrifié, il faut des motifs d'action;les motifs d'action materials sont courts, pauvres et insuffisants. II faut des motifs d'action supérieurs qui commandent la conscience, indépendamment de l'intérêt. C'est l'affaire de la religion sans religion pas de vertus II. Perreyve. .SS Les impies t'accorderont facilement que tes principes sont bons, pourvu que tu leur laisses faire ce qu'ils veulent. Quand ils auront la force, ils se moque- ront bien de ton droit. Si tu ne te résignes pas a latter pour le règne du bien, tu devras te résigner au despotisme du mal. G. Palau. v* L'augmentation de l'instruction n'amène pas du tout une augmentation de moralite'. Ce n'est pas l'instruction qui moralise, c'est l'éducation, et surtout J l'éducation reli- gieuse. V. Cousin. Les distinctions suivantes viennent d'ê're accordées. par arrêté royal, a des habitants de notre province MM. U. Baert, conseiller provincial, Thielt, chevalier de l'ordre de Léopold G. Bruneel de Montpeliier, conseiller provincial, bourg mestre de Kemtnel id. A. Carlier, conseil ler provincial, échevin a Roulers, id. A. De Brie, conseiller provincial a Gulleghem, id. D. Depuydt, bourgmestre de Gbistelles, chevalier de l orde de la Couronne E. Du- pan, carillonneur de Bruges, chevalier de l'ordre de Léopold IIbaron^ J. Gillès de Pélichy, conseiller provincial, lseghem, officier de l'ordre de Léopold F. Hocedez, bourgmestre de Luingne, chevalierdel'ordre de la Couronne A. Iserbyt, bourgmestre de Ceurne, id. O. Landas, membre de la députation permanente, Courtrai, officier de l'ordre de Léopold A. Liebaert, id., id.; H. Loontjens, membre de la députation permanente, Thielt, commandeur de l'ordre de la Couronne A. Mulle de Terscheuren, conseiller provincial, Thielt, chevalier de l'ordre de Léopold J. Nolerdüeme, direc teur a i'administration provincial, Bruges, id.H. Parret, conseiller provincial, Zonne- beke, id. L. Ryelandt, échevin, Bruges, chevalier de l'ordre de la Couronne J. Schelstraete, chef de div. a ladministration provinciale, id. L. Schutyser, receveur communal, Waerdamme, cheval. de l'ordre do Léopold II J. Snauwaort, conseiller provincial, bourgmestre de Nieuport, che valier de l'ordre de la Couronne; G. Stock, conseiller communal, Bruges, id. E. Tho- velin, conseiller provincial, Messines,cheval. de l'ordre de Léopold J. A. C. Van Ackere, bourgmestre, Wevelghem, officier de l'ordro de la Couronne A. van Caloen, bourgmes tre, Coolkerke, chevalier id. baron E. van der Gracht d'Eeghèm, commissaire d'arron- dissement Thielt-Roulers, officier id. E. Van Hee, président du conseil provincial, Furnes,commandeur de l'ordre de Léopold A. Verougatraete, greffier provincial, offi cier id C. Veys, ancien commissaire de police, Roulers, chevalier, de l'ordre de la Couronne F. Vliebergs, ancien commis saire de police, Eerneghem, chevalier de 1 ordre de Léopold II J. VVyffels, secré taire communal, Licktervelde, id. Elles se font hélas souvent trop tard les jeunes plantes ne sont pas suffisamment dé- veloppées pour lutter avec succès conrre les fortes gelees et alors, c'est la demi-récolte qui s'en suit. Le seigle ainsi que le froment et l'orge demandent une terre ameublie par un labour precede et suivi de nombreux hersages et roulages. La fumure combinée, fumier et engrais chimiques, semble être la plus pratique. En même temps que le fumier a la dose de 10.000 a 20.000 kgr. al hectare, on enfouira de 200 a 400 kgr. de superphosphate et de too a 200 kgr. chlorure de potassium. En terrain léger, superphosphate et chlorure peuvent être avantageusement remplacés par 400 a 600 kgr. de scories et aulant de kainite. La potasse et l'acide phosphorique jouent un röle prépondérant dans la formation des épis et des graines et si, leur efl'et ne se remarque pas toujours durant la croissance delacéréaie, il le sera a la pesée des récoltes le grain étant arrivé a son complet développement, le rendement en sera d'autant plus fort. De plus, la potasse et l'acide phosphorique don- nant au chaume plus de vigueur et de rigi- Pour faciliter le tallage avant l'hiver, une faible addition d'azole nitrique s'impose 100 kgr. de nitrate de soude mélange au sol par un hersage 3 ou 4 jour avant les semailles. Si, au printemps' on remarquait que'que lenteur dans la végétation, on employerait de nouveau Ia même dose de nitrate que l'on s'efforcera de répandre le plus régulièrement possible surtout le champ. Hubens Victor. L'artiele 5 de 1'arrêté royal du 16 aeüt 1824 defend de jdétacher, d'emporter ou d'aliener, sans le consentement du gouver nement, des objets d'arfc ou monuments historiques places dans les églises, de quelque nature qu'ils soient, ou d'en dis poser en aucune manière, it moins qu'ils no soient la propriété da particuliers ou de Bociétés particulières. Cependant il a été porté k la connaissance de l'autorité supé rieurs que la prohibition édictée par l'artiele 5 de l'arrêtó royal pre'cité n'est pas toujours respectée. M. Carton de Wiart,ministre de la justice, préoccupé de l'intérêt qui s'attaahe a ce que les edifices du culte ne soient pas dépouillés des richesses artistiques qu'ils renferment, vient de rappeler aux admini trations fabri- ciennes, par l'intermédiaire des gouver neurs de province, la défease prononcée par l'artiele 5 do l'arrèté royal du 16 aoüt 1824 et d'attirer leur attention sur les inconvé- nients auxquels s'exposent ceux qui se permettent de disposer des objets dout ledit article 5 a pour but d'assurer la conserva tion. Nonseuiement lesfabriciensqui serendent coupables de faits de l'espèce peuvent être poursuivis judiciairement par application de la loi du 6 mars 1818, mais, eu outre, une action en dommages interets peut leur être intentée par les administrateurs que la chose concerne. D'un autre cóté, la restitution des objets indüment vendus doit être reclamée devant les tribunaux et les auteurs do la vente auront k supporter personnellement les frais des procés dirigés contre les dótenteurs de ces objets. On ne peut que louer le souci du dépar tement de la justice de voir réprimer sévè- remant a l'avenir les abus dont il s'agit et d'exiger que toutes les mesures nécessaires eoient prises pour la conservation de3 beautés artistiques de nos églises. Les grandes villes sont en proie a des transformations qui font disparaitre petit petit tous les vestiges de l'architecture privée d'autrefois. Paris, Bruxclles, Milan, pour ne citer que quelques villes, se sont modernise's ouirance, et leurs quartiers nouveaux ont été concus d'après des plans, assurément trés heureux, mais qui les renclent a peu prés tous semblables. A Rome, les rues tirées au cordsau oü s'alignent des bataillons carrés six, huit étages, ont fait appeler, par un publiciste italien, le quartier des Prati di Castello la Roma sventrata la Rome éventrée. Bruges et Ypres, gr&ce i des mesures intelligentes prises par leurs administrations en vue de la conservation des pignons acciens, pourront, longtemps encore, mon- trcr aux generations futures, des spécimens curieux de l'architecture privée des sièdes antérieurs. A cöte de ces documents lapidai- res, les architectes de l'avenir trouveront, en outre, a Ypres, les dessins d'une valeur inap preciable d'Auguste Bohm, reproduisant nombre de facades en bois, démolies vers Ie milieu du XIXe siècle. Chaque ville possède, dans son architec ture privée comme dans ses traditions et ses moeurs locales, des caractères distinctifs. Tandis qua Bruges c'est la moulure en bri- ques en forme d'accolade enserrant les fenêtres de deux ^ou plusieurs étages qui constitue la caractéristique de l'architecture, détail qui n'existe que par un seul specimen a Ypres, au Café des Trois Rois a la Grand'Place, nous avons, par contre, l'arc surbaissé en anse de panier et de fenêtre en forme d edicule trés orné dans la partie supé rieure du pignon. Un autre détail, presqu'exclusivement spécial a Ypres, ce sont les clefs d'ancre en fer baitu. Par suite de l'usage de laisser jadis toutes les ferronneries apparentes, l'ide'e a dó venirvite de les décorer. C'est ainsi que les clefs d'ancre, a cóté de leur utilité au point de vue de la solidité de la construction, ont été, au XVlIe siècle notamment, un élément décoratif pour nos facades. M. J. Coppieters, en 1866, a eu l'heureuse inspiration de les reproduire par le dessin, et il est vraiment regrettable que son précieux opuscule soit devenu presqu'introuvable. En examinant certaines de ces clefs d'an cre, on serait tenté de les mettre au rang des objets d'art. C'est que le simple ouvrier d'au- trefois était un artiste la oü, de nos jours, on se contente d'une pièce de fer informe pour consolider un mur, Partisan d'alors savait joindre l'agréable a Futile et découvrait un motif ornemental, tout en s'occupant d'assurer la solidité d'une construction. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 8 tot den 15 Sept. 1911. Geboorten Ollevier Marie, Neerstraat. Deturek Madeleine, Wateringestraat. Packet Acbille, Bukkerstraat Dorubrecht Henri. Poperiugbesteenweg. Ballois Augusta, Rjjselsteenweg. Dumalin.Daniel, Patteelstraat. F. es Üenise, Eigen Heerdstraat. Eacante Florent, Neerstraat. Bouckaert Pierre, üickekusehsstoenweg. Garrein Ivonne, Hoornworcx. Huwelijk Tasseel Jules, bediende van bruggen en wegen, en Leclercq Marie, z. b.. beiden te Yper. Overljjdens Desramault Elisabeth, t m., St-Jacobs Nieuw- weg. Viaene Arthur, 5 m., Poperinghesteer.weg. Bogaert Romania, 58 j., kantenwerkster eebtgte. Hoet Pierre, Neerstraat. Dondeyne Gustaaf, 6 in., Bakkerstraat. Beddeleem Sophie, 79 j., z. b., Wwe. Vanbelle Henri, Lange Meerschstraat. anspranghe Gabrielle, 24 jaar strijkster on gehuwd J Capronstraat. Vermeulen Jean 09 jaar z. b. weduwe Bonte Julienne, St. Jacobstraat. Vylein Marie, 55 jaar z. b. weduwaar Lefevre Stanislas, echtgenoote Willaime Joseph Boter* straat. Kerrinckx Florent 3 m., Tegelstraat. Vanoverberghe Adrienno, 12 jaar, Brugsche- steenweg Legrand Julien, SJnaanden, Bakkerstraat. Be Brouwer Melanie, 58 jaar kantwerkster, echtgenoote Doolaeghe Charles, Dickebusche- steeuweg. Debuigne Sidonie, 74 jaar, z. b. ongehuwd, St-Jacobstraat. Buyse Henri, 40 jaar. z. b. echtgenoot Bruneel Emma, Lange Thour-outstraat. Viaene Germaine, 11/2 maand, St-Jacobstraal. Santy Ferdinand, 10 maanden, Oude Hout- marktstraat. Vandevij ver Julie, l maand, Kemmetsteenw. Gorissen Maurice, 23 dagen, G. de Stuerstraat. ÉTAT-CIVIL DE COMINES-BELGIQUE. Naissances Albert Durnez, Comines-Ten-Brielen. Mar' cel Ghesquióre, Comines-Ten-Brielen. Marcel Verhaeghe, Comines-Ten-Brielen. - André Croes. rue de la Gare. - Marie I.iefoöghe,Comi nes-Ten-Brielen. - Madeleine Collie, Comines- l en-Brielen. Palmyre Nolf, rue do la Gare. Madeleine Vandenbroucke, Corenlje. Décès -. Henri Verhaoghe, 4 mois, chaussée de Wcr- vicq. Camille Santy, 3 mois, rue de la Gare. Marie Lemalue, 80 ans, veuve Henri Leclercq. Godshuis. Robert Forret, 2 mois, Godsbuis. uui ivv uuu wuii v kAIvjUO III V 1 tail t tv/u 1*1 Jito, lrt r#do!to oera molnc cuj Cttö U la V0TS©.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2