smomuEFPMom J «s #5 m m m m m m I Notre situation politique BifiifisesftaËiËgga&Éëj Saint-André et Saint-Martin mm® l a fièvre aphteuse et les moverjs de la combattre ü^seaiaegsaiaisHin La situation sanitaire du pa.ys iandats et bons de poste barrés Vers la ruine *HK line detoutuncortèged'harmoniques formant ordinair«naenT «ntre eux les intervallis les plus dissonanls. 11 en résulte, ta&t dans la succession de ces sons que dans leur emplof irn ultané, une multitude d'tftetsaccessoires, iaattendus, le plus souvent déplorables, du reste, particuliers a cbaque carillon, et que troublent profondément le résultat mélodi- que ou b&rmonique que l'on reut, que Ton croit ebtenir. M. Closson eD donne trés clai- rement les raison», de nature un peu trop techniques pour être développées ici. Yoila, dans tous les cas, ce qui ne p.ut- êire'perdu de vue et ce qui exige que l'har- nionie dos morceau de carillon soit réduite i sa plus simple expression rien que des accords parfaits avec leurs renversements les harmoniques se chargeront assez d'y iutroduire des dissonances et des discordan ces aussi. A la rigueur, on ira jusqu'è l'ac- cord de septième, mais en éritant le frotte- ment de seconde, L'écriture sera dispersée pour éviter les resversements apparents. Le nonsbre des parties sera réduit a trois, mê- mi a deux, comme dans les inventions a deur voix de Bach dont quelques-uns f'ouruiraient des pieces de carillon excellen- tes. D'autant plas que le style polyphonique qui permet d'entendre les notes isolément •st préférable, pour le carillon, au style harmonique. Dans tous las cas, pas d'ac- cords compliqués, de brusques transitions harmoniques, de modulations a des tons éloignés. Tous ces conseils, et d'autres encore, pa- raissant excellents et les carillonneurs 11e sauraient assez en faire leur profit. i H M 1 i I Nous Yoila en plein dans la lutte pour les elections communales. Le 15 octobre pro chain,les Conseils communaux seront renou- velés par moitié dans toute l'étendue du pays. Mais il n'est guère question, cette fois, des intéréts particuliers dont les administra tions locales ont la garde. La presse ne fait pas mention de polémiques sur les taxes, sur les parages, sur les régies, sur les traite, mants et pensions. Ce sont exclusirement les problèmes relatifs k la politique générale qui fournisseat la matièra des querelles •ntrejournaux. Et d'abord le problème du cartel. Sans doute, l'alliance «ntrs libéraux et socialistes ne s'est pas réaüsée partout. Dans telles communes, les libéraux la ropoussent, soit qu'ils estiment Taction commune pluiöt compromettante qu'avantagause, soit qu'ils e>pèrent atteindre ou conserver la majorité absolue par leurs propres forces.Dans telles autrus communes, ce sont les socialistes qui tournent le dos a la coalition, notammeat paree qu'ils n'oat nul geut d'admettre les doctrinaires au partage des sièges qu'ils détienaent. Mais dans la majorité des com munes, le cartel a été conclu. Toutes les grandes rilles du pays sont dans ce cas. Le cartel a d'ailleurs été préconisé par les gau- ches p&rlementaires, qui constituent l'orga- ne dirigeaat des deux groupes anticléricaux. Peu importe qu'en Tun ou lautre village des motifs d'opportunité s'opposent a la liste commune il n'en reste pas moins que les deux partis de gaucbe se sont officiellement déclsrés partisans de l'alliance, et les deux parti» supportent, par conséquent, la soli- darité de cette attitude, que nulle associa tion anticatholique n'oserait, au surplus, désavouer. Porcémentjles'électeurs d'octobre sont appelés a ratifier ou a répudier cette coaduite. Le cartel prime ainsi, derant Topinioa.toutes autres considérations éiecto- rales. A' II est a peine besoinde dire que les eatho liques, ont accepté [arec empressement la lutte sur ce terrain. Mais les eatholiques tont interroger en outre le corps électoral sur la question de 1'égalHé scolaire. L'en- seigBsment primaire est affaire d'intérêt communal, autant que general. Iln'importe au surplus. La nécessité domine les fictions. Qu'ils le veuillent ou non, les électeurs com munaux sent, par la force des choses, ame- nés a dire s'ils réserrent leur sympathie au seal enseiguement offleiel, neutre, anticléri- cal, ou s'ils rerendiquent pour tous les pères de familie, quelle que soit leur confession, le libre choix de l'école, et l'égalité devant les subsides. Un# troisième question sur laquelle le corps électoral est appelé a émettre son aris, concerne la R.P. Certains doctrinaires, notamment M. Paul Hymans, pour excuser i le cartel derant la bourgeoisie allèguent qu'ils veulent protester contre la R. P. frauduleuse dont les eatholiques ont doté le pays.Notez que cette R. P.frauduleuse» existe depuis 1895, e'est-a-dire depuis seize ans. C'est aujourd hui,pour la première fois, que MM. les libéraux, aprè3s'être servis de la R. P. comme d'un moyen pour conserrer Tadmiaistration des grandes rille3, s'en ser- rent comme d'un prétexte pour chasser des conseils communaux les minorités eatholi ques Diole de facon, n'est-dl pas rrai, d'af- finaer sa sympathie pour la R. P., que de s'unir aux rérolutionnaires en vue de rendre cette R. P. illusoire ü-l'ÜB Lcs eatholiques nous refusent la R. P- dans les petites communes, ofi ils sontldes maitre8, allèguent les libéraux ils nous Timp08ent dans les grandes villes ou ils sont la minorité Voila eu quelle formule lapi daire Tanticléricalisme condense son argu ment. Rien de plus inexact que cette inter pretation de la loi de 1895. La loi de 1895.. assurément, n'était point parfaite. Elle cons- tituait une première application d'une gran de innovation politique. Application incom- plète sans doute, mais remarquable vu Tépoque, et rules oppositions auquel'es se heurtait la R. P. dans tous les partis, il y a quinze ans. D'après la loi, c'est a la majorité abso'ue que sont élus les cocseillers commu naux seulement, si aucune liste a'obtient !a majoiité absolue, les sièges sont répartis entre les diverses listes en présence. Précisément, dit on, la git Tintention frauduleuse. Dans les petites localités, oü les eatholiques sont géuéraLmeut la majorité, l'opposition se trouve exclue du Conseil communal. Tandis q ie dans les grandes villes, oü il y a presque toujours trois ou quatre listes, les eatholiques sont assures de conquérir une certaine representation. Pour faire justice de ce grief, il suffira de signaler que, sur 2,600 communes environ que compte notre pays, il en est 1.703 a 1.800 oü la representation proportionnelle est appliquée. Y aurait-il en Belgique 1.700 ou 1.800 grandes villes? Quant aux au tres communes, oü le Conseil communal est homogène, elles sont presque toujours ea tholiques en pays flamaad mais elles sont généralement socialistes ou cartellistes en payswallon, notamment dans les provinces du Hainaut et de Liége. Assurément, il y aurait lieu de faire un nouveau pas dans la voie de la R. P. communale, mais il est puéril, au moins, de soutenir que la R. P., actuellement, ne reqoit application que dans les grandes villes. Les eatholiques sont, a tres peu d'excep- tions prés, ralliós a la R. P. integrale, que les socialistes wallons combattant ouverte- ment, et que les libéraux de tout le pays refusent de pratiquer dans les conseils des hospices et bureaux de bienfaLauce, la oü ils sont les maïtres. Le cartel des anticléri caux n'est point, comme voudrait le faire croire M. Hymans, une protestation contre je ne sais quelle prétendue fraude, mais un moyen pratique,^ d'enlever a l'opposition catholique le bécéfice d'une loi d'égalité et d'équité. Dans toutes les grandes villes Ja partici pation des eatholiques aux affaires commu nales a été salutaire, asminissante, parfois même, comme a Gand, sensationnelle. Oa ver ra si le corps électoral des graudes villes approuve le coup fourré porté aux eatholi ques par le cartel,„et s'il considère comme plus avantageuse pour le pays la collabora tion désormais sans controle des socia'istes et des libéraux. L# mouvement contre la vie chère a perdu so» caractère de violence. II ne tenait ce caractère que des exces de zèle auxquels se sont livrés certains meneurs socialistes. Le conseil général du parti socialiste a compris qu'en laissant les coudées francbes a ces meneurs, il perdait tont espoir de conquérir la sympathie des paysans. Aussi a-t-il, tout inopinément, contraint le3 meneurs a cban ger leur fusil d'épaule. A vrai dire, il était par trop grotesque de voir les socialistes déchatner la colère des populations coatre les mêmes prix qui sont pratiqués dans les cooperatives socialistes. Désormais, le mot d'ordre est de compatir a la de'tresse des paysans et de rejeter la responsabilité de la vie chère sur le gouvernement, sur les droits d'entrée, sur les forts loyers, sur la capitalis- me en un mot. Le paysan, qui n'est géné ralement pas borné, lit au coin des rues les manifestes oü ces belles pensées sont expo- sées il hausse les épaulcs, c >r il n'a pas oublié les proeédés d'apaches, des socialistes a son égard. 3R s# -J* >J* 'J* 'J* ZM sA L'assagissement socialiste Au moment oü la presse libérale se déclare satisfaite de la conclusion du cartel avec les socialistes, qu'elle juge dignes de participer au pouvoir, ceux ci se devaient de montrer combien ils méritaient cette conliance. La fin tragique de M. Stolypine leur en a donné Toccasion et ils n'y ont pas manqué. On peut diversement juger Taction politique de l'hom- me d'Etat russe, il n'en reste pas moins qu'aux yeux des honnêtes gens, Tancien mi- nistre meurt assassiné Hchement, et que sa mort est un crime odieux qu'il faut réprouver. Cependant les socialistes se distinguent par une autre opinion et dans Tarticle consacré par le Peuple a eet attentat, nous avons trouvé des sous-titres suggestifs et éloquents. Dimanche, il parle de ceux qui ont déja été exécutés. II dénonce lét at du pendeur et lundi, il apprend a ses lecterns que l'état du pendeur a empire. Le texte est d'ailleurs lui-même trés sug- gestif. Après avoir indiqué le titres de Sto- j lypine a l'attentat et signalé notamment que le premier ministre russe a re'primé féroce- ment Tagitation révolutionnaire et brisé Témeute navale de Sveaborg, le Peuple ajoute ces lignes f On Ta rate' deux fois en 1903, quand il était gouverneur de Saratof, et le 25 aoüt [906, dans sa villa/ie l'ile d'Aptearsky. L'attentat du 14 septembre 1911 mettra- t-il fin a cette brdlante carrière d'égorgeur et de tortionnaire C'est sans doute le cartel seul qui a em- pêché de donner a tout cela comme Ta fait la Bataille syndicalisle un gros tit re 11 n mal heur, désignant ainsi non l'attentat, mais la capture de Tassassin 1 Et qu'on ne dise pas que ce sont la uniqu;- ment inventions de journalistes, élucubra- tions de quelques exaltés, puisque les chefs eux-mèmes tiennent un aussi deplorable langage. Au meeting tenu lundi a B uxelles, oü Ton devait s'opposer a la guerre par tous les moyens, le citoyen député Meysmans proposa Texemple de Stolypine. Et le Peuple a ainsi euregistre' ses paroles Tantöt je lisais une feuille francaise qui m'apprenait que la France pouvait mettre en ligne 4,500,000 combattants. Er l'Allemagne en mettra autant sur pied, de sorte que nous aurons, en une seule guerre, 9 millions d'hommes prèts a s'assassiner pour les capi- talistes. Gela est il possible? (Non! non! Tinsurrection plutot J'apprenais aussi que l'état de M. Stolypine s'était aggravé. Que la terre lui soit légere (Rires.) Les partis socialistes du monde ont dit: Nous combattrons la guerre par tous les moyens Quest ce que cela veut dire Tous les moyens Voyez Stolypine. (Acclamations prolongées.) On jugera bientót un homme qui a porté atteinte a la vie d'un de ses semblables. N'avons nous pas le droit de juger l'homme qui aurait condamné a mort trois ou quatre milliers d'hommes. Vous me comprenez, n'est ce pas (Acclamations prolongées.) Nous pouvons nous opposer a la guerre par la grève des cheminots (appl.) et si elle n'est pas possible, en une telle circonstance, le sabotage rtste. (Acclamations prolongées.) C'est avec un parti qui incite a de pareil- les monsti uosités que les dirigeants libéraux, incapables de vaincre par leur propres for ces, font alliance aujourd'hui, d'un bout du pays a Tautre. Et, pour que la bourgeoisie libérale ne leur tourne pas le dos, ils lui persuadent que le parti socialiste est désor mais assagi et que d'ailleurs les coalisés gardent respectivement leur programme et leur autonomie Aussi Ton comprend que certains le regret, tent et Ton ne s'éronne de rencontrer encore des avis pessimistes sur Tétrange tactique du cartel qui promet d'avoir de si facheuses conséquences. Alors parfois il s'en trouve qui prottste tel M. Fettweiss qui écrit dans la Revue de Belgique Souhaitons que les dirigeants libéraux n'aient pas a regretter la voie dans laquelle ils se sont engagés. Puisse le réveil ne pas être trop dur Puisse le parti libéral se ressaisir et comprendre quil a mieux a faire que de servir de marchepied au socialisme Délesté d'un anticléricalisme exclusif et outrancier, s'appuyant sur la partie éclairée du pays, il tracera sa voie propre en com battant le socialisme incompatible avec nos institutions, dangereux pour la paix, la fortune publique, avec autant d energie que l'adversaire de droite. Mais Tanticléricalisme, le pcids mort qui paralyse Taction libérale ne sera pas aban- donné. Ainsi par Taction du cartel, conclu pour lui donner plus de force, nous avons l'aveu que la paix et la fortune publique sont ména- cées et que le gouvernement qui en résulte- rait serait l'adversaire de nos institutions, Voila ce qu'il faut retenir. Patrie. Les gloires terreslres comtes et com- tesses de Flandre, et tout le panthéon yprois, qui s'alignent gravement le long des faca des des Malles, commencent a subir des ans Tirréparable outrage et s'effritent lente- ment sur les têtes des passants. Une exis tence moins éphémère paralt assurée aux gloires célestes en roche d'Euville qui viennent de s'incruster dans les niches des portails de Saint-Martin. En des gestes hié- ratiquement conventionuels, saints et saintes portent leurs attributs distinctifs qui les font reconnaltre bien plus facilement que les ca- ractères gothiques qui les désignent sur les socles, vrais grimoires qui ne s'adressent qu'aux seuls paléographes. On s'est demandé, et même on nous a de- mandc comme si un modeste plumitif avait les connaissances d'un docteur ès-hagio- graphie pourquoi saint Martin, le patron de Téglise.n'occupait plusla place d'honneur et pourquoi saint André lui faisait vis-a-vis plutötquela bienheureuse Marguerite d'Ypres qui, dans quelques mois, aura également droit a un socle et uc dais. Une raison d'ordre liturgique, nous assure t-on, veut que la place d'honneur revienne f non au patron de l'eglise, mais au Christ, au Sauveur bénissant, tel que le moyen-üge le représentait. C'est, d'autre part, pour un motif historique que saint André se trouve placé en face de saint Martin. Tous deux fu- renlsucccssivement les patrons de notre église primaire, et il faut vraiment toute Tincons- tance et toute la versatilité des hommes pour songer a de'dier a Tévêquede Tours unejéglise qu'on avait consacrée une première fois déja au premier des disciples du Christ, celui que les Grecs surnommèrent pource motif pro- toclet 011 premier appelé. Les Yprois de Tan 1012, sujets de Bau- douin le Barbu, ope'rèrent cette mutation, nous ne srvons pins pour quels motifs. L'é- glise Saint-André devint Téglise Saint-Mar tin, et, comme le sort a toujours des ironies bizarres, le prélat consécrateur fut oblige de par la liturgie, de tracer des sigues sacramen tels sur le sol parsemé de ceodres en forme de croix de saint André. Dépossédé de son église, saint André n'en resta pas moins un saint populaire parmi la population yproise. Les drapiers désignèrent de son nom une qualité de drap rouge jadis tres renommé. Un échantillon de ce drap doit d'etre conserve' au Musée alors que les millions de metres fabriqués a cette épo que sont devenus cendre et poussière par ce seul fait qu'il est reste' fixe' a un plomb de la draperie. Ce précieux plomb, aux armes de la ville brochant sur une croix de Bour gogne qui n'est autre que celle de saint André, Philippe le Bon posse'dait un fragment de la vraie croix de saint André qu'il renferma dans un reliquaire de vermeil, porte sur la face l'inscri ption Void le grant Andruu delpre, et sur le revers figurant le saint tenant sa croix devant luiDit es den groeten Andris van Ipper. Les marguilliers de Saint-Martin craigni- rent-ils de voir se perdre le souvenir d'un saint vénéré dés les origines de leur cité Vers 1482, ils voulurent faire revivre Tan cien nom de leur église paroissiale et firent placer, a eet effet, au-dessus du portail me'- j ridional de 1 église, une plaque eu métal avec cette inscription .- Sente Andries prochie. Le pre'vöt et le chapitre s'emurent de ce brusque retour a l'antique tradition. Leur plainte fut entendue par la Chambre du Conseil de Flandre qui les maintint en possession du tilre de paroisse deSaint-Martin, par sentence rendue a Gand le 19 maïs 1483. Une statue de Saint André, tres délabrée mais d'un travail artistique, existait, il y a quelques années encore, dans les combles de Téglise. Elle fut brocantée a vil prix et prit la route de l'étranger. L'enseigne du cabaret Saint André et la statue nouvellement placée au portail principal sont les seuls souvenirs visibles dans nos rues d'un saint jadis vénéré par les Yprois et que les Ecossais prirent comme patron. t Les lapports officiels constatent la décrois- sance de lepidémie qui a ravage notre cheptel national, mais il n'en reste pas moins néces saire de songer aux mesures auxquelles il convient de recourir pour en prévenir le retour. Et le nom du docteur Doyen vient naturellement a Tesprit, principalement a cause de la réclame tapageuse dont il fut Tobjet. La méfiance est-elle de rigueur ou faut-il dans une admiration sati3 réserves, adopter la manicre de voir de Téminent pro- fesseur j Les declarations faites a la Socie'té de mé- decine vétérinaire de Liége, par M. Rulot 'r de Huy sontde'eisiveset fort nettes a ce sujet: munisation ne nous apportera pas les m puissants d'une lutte plus égale. yens M. Rulot est d'avis que la question r confinée dans la prophylaxie de cette épi^ tic dont il faut a tout prix enrayer l'extensi°°' A ce point de vue, la méthode phagogène E parait absolument inopérante, quant au trai tement curatif. Au surplus, dans ]a plup^ des cas, la guérison sans intervention est la terminaison habituelle de la maladi^ en question. M. Rulot estime, enfin, qu'une stricte ap. plication des principes d'hygiène, une bonne alimentation et une rigoureuse aniiseptie éviteront toujours l'intervention d'autres germes pouvant évoluer avec le virus aphteux et faire naitre des complications sérieuses du coté des extrémités et des mamelies, particu, lièrement exposées aux souillures extérieures De ce cöté encore, Taction des calloïdes pa. gogènes ne s'est pas révélée plus curative que prophylactique... Telleest, succinctement résume'e, la com munication intéressante pour nos fermiers et cultivateurs surtout fait par M le mé- deein vétérinaire Rulot, de Huy. 11 en résulte done que toutes les tentatives ont jusqu'a présent e'choué dans la lutte en- treprise contre la maladie terrible qu'est la stomatite aphteuse. Patrie. Les résultats de l'enquête permaaente sur la situation sanitaire du pays, pendant le mois de juillet, viennent de paraitre. Les maladies saisonnières, ont été pour ainsi dire inconnues, sauf Tentérite et Ia diarrhée quijont fait de nombreuses victimes.Uu seul cas de cholera nostras a Anvers pas un seul cas de choléra asiafique. A Ostende, la proportion des décès pour 1000 habitants a été de 2.04 c'est la plus forte du pays la plus faible est notée a Huy, 0.50. llruxelles et les faubourgs ont compté 920 décès pour 739,604 hahitants, Gand 244 pour 165,149 habitants, Anvers 418 pour 327,668 habitants et Liége 200 pour 174,768 habitants. Le taux moyen mensuel des décès a donné, j endant ces cinq dernières années, 1.60 p. m. a Ostende, 1.62 a Gand— c'est cette ville qui détient le record 0.91 dans Tagglomération bruxelloise, 1 08 a Anvers et 1.06 a Liége. Les cas d'entérite infantile ont été trés nombreux et trés graves, emportant la moi- tié des malades presque, dans la province d'Anvers surtout. Partout ailleurs, bien que fort communs, les cas avaient un caractère bénin. Cinq cas de croup et un nombre asstz considérable d'angines, de pneurnoiiiea et d« pleurésies. GS u D'après M. Rulot, la Meuse constate que les expe'riences faites ont manqué de conci- j sion et ont eu lieu sur un champ trop res- treint, mais elles ont été effectuées dans un rigoureux esprit d'impartialité et inspire'es j par des travaux séduisants du docteur Doyen 1 lui-même, sur la phagocytose et sathérapeu- j tique nouvelle. M. Rulot a done étudié i'emploi de la panphagine. j Ses essais, en vue d'apprécier I'efficacité de la méthode du docteur Doyen ont eu lieu S dans une ferme de Strée et dont le proprié- taire est M. Michaux. I Après une série de constations et d'obser- j vations, M. Rulot fait allusion a la note communiquée par le ministre de Tagriculture j en France el disant M. Doyen conclut prématurément que la fièvre aphteuse est dé- j finitivement vaincue ct que son traitement va aboutir presque infailliblement a la refonte des règlements sur la police sanitaire. Puis il ajoute Non, au contraire, la fièvie aphteuse est toujours debout, aussi mena- cante que jamais, avec son triste cortège de conséquences économiques. II en sera ainsi tant qu une méthode réellement efficace d'im- Le public ne sait généralement pas qua les mandats- ordinaires, nominatifs ou au porteur, les mandats-cartes requs et les bors de poste peu vent être barrés par les envoyeurs ou les bénéficiaires. Le barrement cousiste dans l'apposition au recto du titre, soit a la main, soit au moyen d'une griffe, de deux barrés trausversales et parallèles qui, suivant l'usage admis, sigaifient que la valeur est payable nou pas directement au bénéficiaire, mais uniquement par Tinter- médiaire, soit d'une banque quelconque.soit d'un9 banque déterminóa, loreque le nom de cette deruière est indiqué entre les deux barrés. L'intervention d'une banque pour l'eucaissement des mandats et bons de poste offre le grand avautage d'écarter les risques resultant de la perte ou du vol. Les cartellistes clament a tout propos que la Belgique va a la mine Voici a ce sujet une note, communiquée par un agent de l'administration des chemins de fer au Patriote qui ne manquera pas d'éclairer le public sur cette ruine en perspective A Toccasion de TExposition Universelle de Liége en 1905, l'administration des che mins de fer fit de plantureuses recettes qu'elle ne comptait pas voir se renouveler de sitöt. Or, Tannée 1906 donna un mill'0" de recettes de plus que 1905. En 19071 uD léger fléchissement se produit, mais les rS' cettes sont néanmoins supérieures de 5oo.oo" francs a celle dg 1905. En 1908, nouvelle reprise des affaires un million de plus quen 1907. En 1909, onze millions de recettes efl plus qu'en 1908; et en 1910, les recettes de passent de 21 millions, celles de 1909 I Ce n'est pas finiLes sept premiers mo'5 de 1911 accusent déja une augmentation 600.000 francs de recettes sur les mois eof j respondants de Tannée dernière. Et la preS|£ niaconnique crie que les cléricaux mènent c pays a la ruine Heureux ruinés M si r*1 M «Ml mi—-, tut l' y

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2