Votez sous lo N m 'na. m au ac ac as w m m m m m w. m m #g m m m m ww L'Élection. Aux hommes d'ordre, Des controleurs, s. v. p. La question de i'eau Tactique maconnico-diaboHque 16.118 fr» ce qui réalisa une difference en plus de 1.088 fr. 75 centimes sur le prix an cien, qui e'tailde 15. 029 francs 25 centimes. Hospices Civils. Vente de terrain a Wytschaete. M. le PrésidentUne offre de 3.000 francs est faite pour une parcelle de 58 ares faisant partie du domaine légué par M. Godtschalck. Cette parcelle. dit la délibération des Hospices, est séparê du restant du demaine par un ssntier et est, au surplus, de mauvaise qualité. Le prix da vente, placé ea rente beige, donnera un in- térêt supérieur. La valeur n'est que de 1.700 fr., suivent le procés-verbat d'expertise de M. Scbmidt. La vente publique sur nsise-a- prix de 3.000 francs est autorisée. Hospices civils. Location de la chasse procés-verbalM. le Président Cette loca tion a rapporté 6.223 fr., alors que le prix antérieur n'etait que de 4.607 fr. Approu- vé. Cnlte. Compte löll de l'église St. Jac ques.En recettes11.421 fr. 97 et en dépenses, 6.320 fr. 58 excédent en boni, 5,101 fr. 39 Approuvé. (Suite. Budjet 1910 de l'église S.Martin. En recettes, 203.711 fr. 87, et en dépen ses, 216. 480 fr. 59 excédent, 14 231 fr. 28- Culte Budjet 1912 de l'église S-Nicolas. Ge budjet s'élève en recettes et en dépen ses a 7.107 fr. 78. Approuvé. Culte. Location d'immeubles de la fa- brique d'église Saint-Pierre. Location se faisant sous les conditions du cahier des charges habituel. Approuvé. Propriétés cómmunales .- expropriation pour Vagrandissement des installations du chemin defer de l'Etat. M. le Président Des agrnadissements des terrains de la gare ontétéjugés nécessaires. Nous avons été saisis d'une demande de prise en possession provisoire par l'Etat. Le prix sera fixé de commun acord un taux raisonnable. Le Collége est d'avis d'autoriser cette mise en possession provisoire. M. D'Huvettere. Il estentendu que les intéréts commencent a courir k partir de ce jour M. le Président.—Oui, a raisen de 4 1/2 */o. M. Sobry. estime qu'il serait utile pour la ville de conabler la pièce d'eau qui existe a eet endroit, comme il a été fait prés de la propriété Van Winsen. Beaux-Arts. Restauration d'une faca de l'ancien au Marché au Bétail. M. le Président II existe au Marché au Betail u*groupe detrois facade remarquables d'an- ciennes maisons de corporation». La maison du milieu dernièrementoccupée par la veuve de M. Delbeke, l'auteur des frssques des Halles, vient d'être vendue a M"« Spiliaert, 11 fut question un instant a acquérir eet im- ineuble mais le Collége a pensc ne pas pouvoir entrer dans cette voie, a raison du nombre trop considerable de facades ancien nes existant en notre ville. Ce système ne peut constituer qu'une exception. 11 est du devoir de la ville de veiller a la conservation des anciennes facades. C'estainsi que nous sommes arrivés a obtenir ces belles restau- rat'ons de 1'ancien hotel de Gand et de la maison Cousein. Le bloc de Marché au Bé tail forme un hormonieux ensemble dont la mutilation enléverait tout cachet a la Place. L'occasien nous est offerte d'aquérir la facade de la maison du milieu. Le Collége propose de négocier avec M11* Spiliaert qui aliénerait tout droit d'apporter la moindre modification a cette fagade. La ville la res- taurerait dans son état primitif. Le devis apqroxima'if dressé par M. l ingénieur Coornans est de 2.800 francs. M. D'Huvettere. Quelles sont les me- sures a prendre pour garantir les droits de la ville M. le président. Outre la transcrip tion, il y aura lieu de prendre des mesures si les travaux a exécuter a la maison de- vaient canser un préjudice a la facade- Nous n'avons pu réussir k faire prendre une par- tie de restauration a charge de M1Ie Spiliaert Nous ne sommes deveuus acquéreurs de la facade Cousein que pour un terme de 30 ans, ici e'est a perpétuité. M. Begerem. J'approuve abiolument I acquisition de cette fagade. Mais après l'a- voir examiné, je n'ai pas vu qu'elle eiU hesoin d'uue restauration de 2.300 francs. M. le President. C'est la un maximum établi pour ne pas avoir de mécomptes, mais que nous n'atteindrons pas. Plusieurs par ties de la facade sont assez mauvaises et les sculptures des médaillons sont a renouveler. On pourrait proposer de remettre ces tra vaux a plus tard mais les travaux intérieurs doivont correpondre aux travaux extérieurs. II est de notre devoir essentiel, primordial, de faire un sacrifice pour sauver cette faca de. Je regrette qu'ou n'ait pas fait depuis un aiècle ce que nous faisons maintenant nous aurions une ville unique. M. Biebuyck propose ensuite un contract- type a l'instar de celui de Bruxelles, mais M. le président le trouve inapplicable ici pour dee motifs qu'il développe. Le Conseil donne son approbation. Projet de transformation de I'immeuble Parnassus-Hofet aménagement de la salle spectacle plans, devis, crédit. M. le président. La «Parnussus-Hof» sort enfin des lirnbes. A un prix modique, nous aurons une salle de fètes ou de spectacle M. Biebuyck. Disons salle des fêtes. M. Sobry. Tout [ce que je demande, c'est que l'inscription de la facade soit en flamand. M. le président. Je regrette de n'avoir pas eu plus cot le devis. Nous espéroos pouvoir acquérir, par la suite, le bloc de maisons situé derrière. M. Fraeijs de Veubeke. Cette acquisi tion s'imposera pour éviter tout risque d'incendie pour le futur musée. M. Begerem estime pu'il serait préférable d'attendre que Ton puisse fairej'acquisition du bloc du Panier d'Or «[et d eriger alors un nouveau theatre plutotj que de faire un coftteux rafistolage. M. le président Cette restauration n'empêchera pas celles qui seront a faire, et comme il s'agit de travaux artistiques, nous nous adresserons 4 l'Etat et a la paroisse. Travail-, minimum de sal aire. M. le président a fait rapport sur cette question et en donne lecture. Des ouvriers ont adressé des demandes d'augmentation de salaires, justifiés]par la cherté des .vivres. Roulers a été[une des premières villes qui ait institué le miuimum de salaire, actuellement accepté par tous les patrons et que nous avons adopté pour tous nos travaux. Cette aug mentation peut être accordée sans préjudice pour la hourgeoise. Si l'ouvrier arrive plus facilement a gagner son pain, le bourgeois d'autre part, en profite. II sera plus facile aussi a l'ouvrier de faire des économies pour se créer une pension. M. le président donne lecture des aug mentations de salaires proposées par le col lége pour les différents métiers et propose d'augmeuter, dans les mêmes mesures, ies ouvriers de la ville. Approuvé. Service d'ébouage crédit. M. le Président Les ouvriers occupés a ce ser vice ne travaillent pas l'après-midi. II a été constaté que les regards .d'égouts laissent souvent a désirer, II a été prévu, il y a deux ans, uneaugmentationulu crédit. II yaurait lieu d'accorder une petite augmentation pour supplément de travail. Deux francs par jour n'est pas de trop quand on tient compte qu i!» ont a pourveir aux frais d'un ane. Les bênéfices sont peu considérables. Le salaire a été jadis perté de 1 fr. a 2 fr. Je demande qu'on permetteau Collége d'étudierle moyen de pratiquer d'une autre facon le service d'éboutage, M. Bouquet rappelle a M. l'échevin des travaux publics sa demande de refection du trottoir au passage a niveau de la porte de Lille. M. Sobry fait une demande analogue pour la chaussée de Dickebusch. M. Biebuyck demande oil en est la ques tion de la réparation du batardeau de la porte de Menin. f M. le Président M. le secrétaire, qui est malade, a été chargé d'examiner cette affaire. M. Sobry donne lecture de deux projets, l'un proposant la réglementation de la lar- geur des rues, l'autre relatif a des aménage- meiits de terrain entre la plaice d'Amour et le Steenenbrugge II dépose, pour être étudiés par le Collége, ses projets aceompa- gnés de plans. M. lo Président fait observer, au sujet du minimum de dix mètres proposé pour les rues a créer, que cette question [doit être examinée d'une ma- ière plus^approfondie. Ce projet amènerait l'etablissement d'une taxe de construction. Or," jusqu'ioi, Ypres a toujours été un Eldorado au point de vue des charges. La séance publique est levée a 6 heures 30. Le Conseil se réunit ensuite en Comité secret. La période electorale est ouverte 1 Les candidats sont connus de tout le monde et tous les articles des journaux ne les feront ni grandir ni diminuer dans l'estime des électeurs. Tout homme de bon sens ne votera ni peur M. X ni pour M. Y, mais pour le principe que ces Messieurs représentent. Abandonnons done M. Glorie et les siens. Laissons la M. Brunfaut et M. Nolf, qui a consenti enfin, il sait, lui, avec quelle ré- pugnance, a accoupler son nom et celui de l'autre Bien lui fasse Envisageons Cï'quejreprésentent ces Mes sieurs. Que veulent-ils done bien Administrer la ville d'Ypres mieux que ceux qu'ils veulent écarter 1 Non, n'est ce pas? II suffit de jeter un regard rétrospectif sur la ville et de la consi- dérer a l'heure qu'il est, pour se convaincre aussitót qu'il serait impossible d'arriver a un meiileur résultat. Regardez autour de vous et soyez francs. Les taits sont des faits. N'insistons pas. Vos principes s. v. p. M. Brunfaut et compagnie? Veus en avez n'est-il pas vrai et ils ne peuvent être autres que ceux de votre parti et de vos chefs. Libéraux peul-être au moins quelques- uns d'entre vous. Cartellistes sans aucun doute. Vous l'êtes tous. M. Nolf en tête cette fois-ci. II l'a prouvé a la Chambre,[et ses principes a Ypres ne peuvent pas être autres que ceux qu'il^défend a Bruxelles; paree que, nous aimons a le croire, et nous le procla- mons hautement, M. Nolf n'est pas un homme Ydouble face 1 Tel M. Nolf, tel aussi M. Brunfaut. Tels aussi, au point de vue des principes tous les autres. Vive le cartelpas pour le cartel lui-même; mais pour ce qu'iljjreprésente. sur le terrain administratif comme sur le terrain législatit. Nous avons publié dans'plusieurs numéros du journal quelquesjj échantillons des senti ments qui animent[les chefs de ce cartel idéal de M. Nolf. Les attaques violentes et basses contre la Divinité, la société, [la Royauté, la familie, l'armée et la vpropriété ont suffisamment établi le but qu'ils poursuivent. Tout le reste ne sert qua titre de moyens pour atteindre CE BUT. Les candidatures libérales, ici comme ailleurs, ne peuvent avoir une autre signifi cation. Pour l'édification des électeurs void encore quelques échantillons nouveaux qu'en ces derniers jours nous avons pu recueillir Dans un meeting 4 Bruxelles le député Meysmans, après avoir declare que les partis socialistes du monde combattront la guerre par tous les moyens,a expliqué la signification de ces motstous les moyens en disant VOYEZ STOLYPINE et cette explication a provoqué des acclamations unanimes. A l'issue de la reunion les rues de Bruxelles ont retenti de ce chant A bas la guerre, Sabres et canons Vive la République A BAS LE ROI DE CARTON! L'assassinatla république Vous ne voulez ni l'un ni peutêtre pas l'autre M. Nolf mais vos allies qui sont vos chefs les souhaitent[et vous les imposeront bientöt. La contrainte vous attend et vous deman- dez a la population Yproise de vous hisser a l'hötel de ville Ils ont des sentiments plus humanitaires, les Yprois et plus royalistes Eroutez encore des déclarations faites au congres socialiste de Gand Nous aurons le plaisir d'as- sitter a l'agonle des prêtres, des bourgeoisies oapitalistes, qui, oouche's dans les ruisseaux des rues, mourront de faim lente- ment, terriblement sous nos yeux. Ce sera notre vengeance et pour celle-ci, jointe a une bouteille de bordeaux, nous vendons volontiers notre place au del. Que dis-je? Le ciel Nous n'en voulons pas. Ce que nous demandons, c'est l'enfer. L'enfer avec toutes les voluptés qui le pre'cèdent Nous lesavons, M. Nolf, vous avez trop de respect pour l'opinion d'autrui pour ap- prouver ces infamies mais ce que vous ne pouvez nier et ce que les électeurs ne peuvent pas ignorer, c'est que ceux qui ne craignent pas de les baver en public ce sont toujours VOS ALL1ÉS ET VOS CHEFS Encore un dernier échantillon que j'ai le devoir de mettre sous les yeux des élec teurs. C'est une déclaration d'un autre chef dans le même congrès de Gand. Ecoutez, électeurs Le suffrage universel sera escla- ve aussi longtemps qu'un seul prêtre respirera sur la face de la terre. Pour détruire le capital, il est un[moyen préliminaire, infail- lible, mais indispensable il faut frapper le prêtre, le frapper pour jamais, car le prêtre est un être avec qui on ne raisonne pas on le supprime. Votre po'itesse, M. Nolf et Messieurs les libéraux, vis-a-vis du clergé et votre cour toisie ne permettent pas de croire que vous partagez les sentiments de l'énèrgumène en question mais encore une" fois, comme toujours, CET ÊNERGUMÈNE EST VOTRE ALLIÉ. Électeurs, réfléchissez le cartel a modifié totalement la politique. Les libéraux d'Ypres, pas plusjjque ceux de Bruxelles, ne peuvent plus se retrancher derrière une platonique abstention. Le cartel les oblige, malgré eux peut être, a s'incliner devant leurs allies; PARCE QUE CEUX Cl SONT LEURS CHEFS. Vousêtes a plaindre, M. Nolf, bien plus que tous les autres candidats avec lesquels vous voulez marcher a l'assaut de l'hötel de ville paree que[tout en suivant M. Brunfaut, vous avez l'air cependant d'être le chef et que les responsabilités VOUS incombent. Verax. Nos adversaires luttent. Deux noms pour la première série MM. Brunfaut et Nolf; cinq noms pour la liste de la deuxième série MM. Glorie, Masschelein, Van Alleynes, Vermeulen Hector, Vermeulen Pene'. Quelle ironie Le Progrès n'a jamais pardonné a quel" ques-uns de nos candidats de n être pas Yprois,-ralors que MM. .Colaert, Fraeijs, Vanden Boogaerde,pour ne citer que ceux-la, sont établis A Ypres depuis 35 et ans. M. Glorie est de Neuve-Egliseil est arri vé ici, il y[a 4 ans, et n'est pas même électeurl M. Masschelein est de Zonnebeke M. Van Alleynes est de Poperinghe M. Vermeulen René est de Boesinghe Seul M. Hector Vermeulen est Yprois, mais son père, qui fut souvent candidat, est d'Elverdinghe. Et puis Me direz-vous.Et puis, plus rien, répondrons-nous. II n'y a rien a dire a cela ce n'est que pour mémoire que nous disons tous nos [candidats sont Yprois de naissance, ou le'sont devenus a la suite d'une longue résidence. Gageons que le Progrès ne pariera plus d étrangers. Autre singularité, ou coincidence sur cinq candidats de la grande liste, quatre sont brasseurs. Les ingrats disait hier un cabaretier l'administration communale donne beaucoup de fêtes, et ce sont les brasseurs plus que nous qui en profitent. Et voila que la brasserie se fait candidate contre cette admi nistration Singuliere attitude. C'est une levée de verres de bière, disait un autre, paree que le Bourgmestre a osé declarer que lesjbrasseurs paieraient un cen time par hectolitre de bière qu'ils fabriquent. II faudra que le cabaretier demande onze centimes par verre de bière, si non c'est la ruine du brasseurAussi a-t-on décidé de faire un congrès des brasseurs, après l'élec- tion et naturellement, M. Masschelein en sera le président. sj| Et voila pourquoi il faut des controleurs a l'Hötel de ville l'inte'rêt public des bras seurs l'exige. Des controleurs Oui, des controleurs, puisque, en 1887, M. Colaert fut élu con troleur. Un instant. C'est M. Glorie, la tête de liste du parti radical, qui a dit cela dans un éner- gique discoursjustifiant ainsi la liste incom- plète, dont il est l'élément le plus solide. Quand M. Colaert est entré au eonseil com munal en 1887, ce fut a la suite d'un ballot- tage. Mais les cathoüques avaient présenté une liste complete, comme ils lont toujours fait. Ils demandaient un controleur, paree qu'ils n'avaient, pour le moment, qua controler. Depuis lors ils sont devenus majorité, et même majorité homogene, Leurs faits et gestes sont controles, et nous défions nos adversaires de citer un seul acte de l'admi nistration actuelle qui donne lieu a une critique sérieuse. C'est égal, ce n'est pas une minorité com- posée de quelques brasseurs qui fera les af- laires de la ville, mêtpe en contrölant. Ils veulent bien, ces Messieui s, laisser de- bout l'administration actuelle ils le procla- ment même tout haut. Preuye évidente qu'ils sont impuissantsa former une majorité,et qu'ils ne peuvent critiquer l'administration catho- lique. On ne lutte pas pour être minorité. Nous avons reproduit les déclarations faites par M.le Bourgmestre, au sujet de la solution de l'irnportante question de l'eau endiguement de nos étangs, de manière a augmenter la réserve d'un tiers et ameliora tion de la qualité de l'eau, en attendant que l'administration communale adopte un sys tème de stérilisation qui est en ce moment a l'étude. Déja l'étang de Zillebeke est endigué, et, dès l'hiver prochain, on pourra lui donaer a peu pres son maximum de contenance. Dickebusch suivra au printemps de 1912. Le travail fait a Zillebeke n'a été jusqu'ici critique par personne. II a fallu la présente lutte électorale pour entendre declarer,par le President de l'Association libérale, M. Al- phonse Masschelein, candidat a Selection du 15 octobre, que ]és travaux effectués k l'étang de Zillebeke ont été mal heur eux. Nous sommons ce Monsieur de dire en quoi ces travaux ont etc malheureux qu'il s'explique, si non nous lui dirons vous êtes guide' par un esprit politique qui n'a d'égal que votre pre'somptioa, ou bien par un besoin de critique qui n'est surpassé que par votre ignorance. Et, comment done M.Masschelein ignore encore qu il n'est pas question pour le mo ment du DLVASEMENT des étangs de Dickebusch et de Zillebeke, mais bien plutót de leur endiguement, travail plus utile et qui nous permettra d'avoir en même temps une eau plus abondante et plus same 1 II ignore que,dans la solution de l'irnportante question de l'eau,l'administration communale -wu comme conseil un homme d une compéten unanimement reconnue, et qui ne se laisst pas guider, lui,par des considérations d'ordre politique; un ingénieur éminent qui se dé- vcue aux intéréts dc sa ville natale avec un zèle et un désintéressementaüxquels l'histoire rendra hommage Et c'est eet homme dont M. Masschelein se permet de critiquer l'oeuvre Cela nous rappelle la comparaison d'Edmond Picard entre la Colonne du Congrès et... un roquet. Nous n'insistons pas sur les autres critiques de M. Masschelein. Autant en emporte le vent! Le corps élcctoral fcra justice des ca- lembredaines du brasseur M. Masschelein. Beaucoup de nos amis sont enchantés du fait que nos adversaires ne luttent qu'avec une liste incomplète. Les unsyvoientla con firmation par le parti liberal dc eet aveu sorti de la bouche de maint liberal: que nous sommes excellemment administrés et qu'il n'y a pas lieu de changer de gouvernement. D'autres estiment, non sans raison, qu'A en juger par la valeur des rares victimes trouvées pour le sacrifice, on a fait ce qu'on a pu. On parle aussi de compromissions avec les socialistes. Pour s'assurer leur appui, il fallaitleur garantir une partie des mandats. Or, ouvrir a la population Yproise la pers pective d'une régence en partie socialiste, c'était parle fait même s'assurer une déroute. II fallait a tout prix dissipsr ces craintes la et reculer un peu l échéance redoutée. II y a peut-êire du vrai dans tout cela. Mais ce qu'il y ajde certain, c'est que la tac tique adoptée s'inspire surtout d'autres con sidérations et part de la Loge. Le O..", Or.,*, de Belgique a, depuis de longues années, une filiale a Ypres le Cercle fra ternel dont font partie de vrai meneurs du parti libéral. On a jugé, a la suite d'une espérience de prés d'un quart de siècle, que le parti anti clerical, livré a ses seuls moyensles forces socialistes y comprises est incapable de l'emporter. II n'y a pour lui quelque chance de succes que moyennant la défection d'un certain nombre de cathoüques. C'est la le motif prépondérant de la deci sion prise. II importait de rallier les cathoüques hon- teux et faibles, les rancuneux, les indiscipli nes, tous ceux enfin qu'un intérêt personnel quslconque, des intéréts de club, des consi dérations de camaraderie, etc. pouvaient déterminer a une trahison dont pht s'acco- raoderleur conscience élastique. Leur demander de se rendre responsables de l'avèuement, d'une administration libé rale, c'était heurter trop brutalemect leurs principes. On a jugé prudent de les rassurer en rendant cette éventuaüté impossible du coup. On décida done da leur demander seule- ment d'élire dos controleurs de l'adminis- j tration catholique. L'organe des übérau:; vient de le reconnaitre dans sou demier numéro. Avions nous raison de qualifier cette tactique de magonnico-diabolique Car il est admissible que de rnauvais cathoü ques s'y laissent prendre. Ils rassureront leur conscience en se disant qu'ils n'auront pas contribué au renversement de l'admi nistration catholique. Ils écarteront de leur esprit cette idéé que, dans quelques années, lorsqu'on leur demandera de consomme1 leur forfaiture, ils auront. beau s'y refuser, il ne dépendra peut être plus d'eux d'empe*' cher une conséquence virtuellement déter- minée par eux aujourd'hui. On n'aura voulu a l'hötel de ville qu'une minorité libérale,et c'est une majorité qu on aura contribué a y amener. Que ces imprudents y prennent[garde- Leur forfaiture sera cliatiée d'une fnf011 inverse mats analogue a celle dont chatie parfois, dè3 ici-bas, les époux 1l" trahissent le devoir conjugal. Ils limitent leur progéniture, et soudair la mort vieat la réduire, a son tour, aude de leurs indignes calculs. Ils ont dit: un et Dieu répoU" aucun Quoi qu'il arrive, les cathoüques, traf'J au devoir electoral nettement tracé, responsables de la faute entière dont 18 seront rendus complices et dont les fun®8 consequences pourront se perpétuer in niment. r« run i 1 1c DOISi

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2