Supplément au Journal d'Ypres, du Samedi 14- Octobre 1911 Votez sous le N° Electeurs fBAUS Frères Soeurs| Coffpesi-FpoPts ie mm m m m m m m m mmmmmmmmm m es m m m m m m m mmmmm mm mm* m m w w m m |Poêles ^optue/Poêles flpdentf VIMST&LLiTiOR M L&ifSEllS J Jadis Aujourd'hui Le Progrès cartelliste Les amis du controle Libéralités Un fameux cierge Nos ladies! Com bien som-ils 1 Ce ne sont pas seulement no ubre de libéraux isolés et parmi eux un ancien éehe- vin qui reconnaissent que la ville d'Ypres est excellem- ment administrée c'est le parti libéral tout entier qui le proclame par la bouche de ses dirigeants. Ils ne veulent pas renverser 1'administra tion, alorsqu'üs prétendent avoir avec eux ia majorité de la population Pessées du jour VOTPOUR MM. Colaert D'Huvcttere Iweins d'Ctekhouite Lemahieu Sobry Slruye Vanden Boogaerde Vander Ghote Baus Seys Le Programme libéral en molière scolaire Le programme politique du Libéralisme Examens J Clotures métaliques brevetés Tondeuses de Gazonjj^ Ypres était plonge'e dans l'ombre de 200 btcs de gaz-veilleuses. r#> Les rues d'Ypres, surtout dans les quar- tiers ouvriers, étaient impraticabies. On détruisait, par la dynamite, nos plus beaux remparts, ;ntrée de ville unique. On laisaaït tomber en ruines nos monu ments sans rivaux. On approuvait la démolition de aos faca des artistiqaes. On «bligeait les iabriques d'église assis- ter impuissantes a la désagrégation des édi- fices du cuHe, au grand dam de la sécurite' publique. On construisait des réservoirs qui s'écrsu- laient a peine construits, 5oo bees intensifs l'illuminenta giorno». Aucune ville de Belgique, de France et de Navarre ne peut rivaliser avec Ypres pour l'importance [et la perfection des trottoirs, dans les quartiers ouvriers principalement. On fait de nos remparts des jardins bota- niques, des pares et une'parure de ville qui n'ont pas leur pendant. On les restaure avec un scrupule d'art fini avec des matériaux de choix et|de manière a leur faire braver les siècles. On encourage, par l'exemple, par des subsides, etc. leur entretien et leur restaura- tion. On assure, par d'importants subsides de tous les pouvoirs publics, la restauration, le parachèvement et le rétablissement de nos églises monumentale» dans Jeur splendeur primitive ou projetée. On édifie des chateaux d'eau modèles qui envoient l'eau, sous une pression de deux atmosphères, a tous les étages, et assurent l'efficacité du service d'incendie. >_jOn encourageait lesjépidémiesjes plus gra ves it s'installer ët~a s'éterniser dans "nos murs. On construit des kilometres d egoüts et on assure a notre proprette cité une place d'hon- neur parmi les villes les plus salubres du pays. que les demoiselles de nos pensionnats les plus catholiques ellesmêmes en vinssent a faire le cartel avec les dames les plus libérales et les plus socialistes, en vue de conspuer Colaert avec un ensemble parfait La conséquence de ce tolle se devine. Notre feministe bourgmestre s'est dit que, décidément, la gent enjuponnée n'était pas faite pour les graves operations de l'isoloir. L'éducatrice de nos enfants reste toujours enfant elle-même, peu ou prou. Elle s'exa- gère l'importance des bagatelles, des joies et des contrariétés du moment. Son horizon se borne aux limites du homeles intéréts de son seul foyer l'absorbent tout entière et la laissent presque indifférente aux intéréts généraux. Cette vérité incontestée vient de I recevoir une nouvelle consecration par le fait de l'attitude que gardent ces dames vis-a-vis i du bourgmestre. IVolontiers, elles lui arracheraient les che- veux... pour en grossir leurs chichis, alors- I que tous les contribuables raisonnables, sans distinction d'opinion, rendent hommage a la prudence, a la prévoyance et a la courageuse fermeté du Père de la cité. Grace a lui, l'an prochain, l'eau ne man- quera pas plus pour fabriquer la soupe, le café et la bicre qu'eile ne manquera pour les besoins des cabinets de toilette et autres. Et, ce qui ne g&te rien, grüce a lui encore, ses collaborateurs soumis a réélection passe- ront demain, avec lui, a une formidable majorité. Attendons-nous a des crises de nerfs. L'école est le champ de bataille oü se déci- dera la question de savoir si la société res tera ©u non chrétienne. Léon XIII. Nous devons disposer des choses dont nous sommes responsables. Responsables de nos enfants, e'est nous seuls qui devons disposer de leur éducatiOD. j Et leur droit a eux, en cette matière, n'est que de nous obéir. Et le droit de l'Etat, a son tour, n'est que d'assurer notre droit. F. Brunetière. j II faut que 198 catholiques sachent se monti6r catholiques. Les hommes craintifs, versicolores, qui cherchent a ménager tou tes les opinionssont la perte de leur parti. de Gerlache. Nous lisons dans le Progrès du 18 Jan vier 1891 les lignes snivantes La démo cratie ne peut triompher qu'a la condition de rallier toutes ses forces con tre laredeuta- ble coalition de la noblesse et du clergé, qui exploite l'ignerance et veut barrer la route du Progrès L'union libérale nous, n'avons cessé de la prêcher, avec la tolér.mca réciproque et les concessions rautm lies quij en sont XIND1SP£NS.A BLI: condition Et ce!a en 1891 leja Que'le perspicacité 1 I On ne reconnaissait aux Yprois de l'extra- muros que le droit de payer les mêmes con tributions que les citadins. On étend progressivement a tout l'extra- muros les avantages d'éclairage, de distribu tion d'eau, d'amélioration de voirie, de ser vice d'incendie, etc. Les soi-disant amis de l'instruction obli- geaient les enfants yprois habitant loin de la ville soit a croupir dans l'ignorance, soit i parcourir, pour rejoindre l'école, nombre de kilometres,par les plus affreux temps d'hiver. Les obscurantins ont construit, au coeur de la partie éloignée du territoire d'Ypres, une école fréquentée par plus de 200 élèves. On ae disposait que d un seul étang. On dispose de deux étangs et la capacité de l'un d'eux est doublée, celle de l'autre le sera bientöt. Les amis du thé&tre devaient se contenter de la salie de spectacle, aussi insalubre que dangereuse et inesthétique. La transformation duParnasse est entamée et le theatre communal sera dignc en tous points de notre ville d'art. Les défenseurs de la patrie disposaient de la cible que l'on sait. Un stand de tir perfectionné est voté et sera bientöt construit. Quelques commis-voyageurs descendaient a Ypres. Des princesses, des princes, des congres- sistes et des étrangers en foule visitent la rivale de Bruges. L'intolérance el l'esprit de parti sévissairnt a l'hötel de ville. Des notabilités libérales proclament notre administration un modèle de tolérance et de justice. Ypres|cor.ntissait la guerre scolaire et l'op- pression des consciences. La paix et la concorde règnent entre les citoyens et la liberté de conscience est respec- tée. La ville^était'dans la dèche et vivotait, au jour le jour, avec le maigre produit de marchés mal encourages. On vit en grand seigneur on se paie des fantaisies de milliardaire on offre des paru res toujours plus riches a la coquette qu'on aime. Dans plusieurs grandes villes du pays, les libéraux au pouvoir avaient des controleurs catholiques et ils font partout le cartel avec les socialistes pour éliminer ces controleurs Leur amour du contröle est done] un mensonge manifeste. Ce qu'ils veulent, e'est la [domination ex clusive et sans contróle, ou, a défaut de cela, l'okstruction, c'est-è-dire 1'administration cathölique rendue impossible. liberal sur 1000, affligé de fortune et mourant sans hériliers, lègue a la bien- faisance publique ce qu'il n'a pu dépenser de son vivant. Les catholiques, eux, ont non seulement alimenté pour la plus grosse part nos fon- dations charitables, mais ils partagent, en outre, leur vie durant, leur supsrflu et même leur nécessaire avec tous les nécessiteux. Sur le chapitre des libéralités, nos libéraux aontclassés. L'extrême rareté des exceptions confirme döment la règle. Les faits sont les faits, et les discussions a ce sujet sont oiseuses. Le pauvre connalt ses amis,. Les gens faibles sont une peste publique, ils grossissent le parti des méchants. M"" Riccoboni. Dans les mauvais jours, la l&cheté dts honnêtes gens ne cause pas moins de dé sastres que la rage des méchants dont elle fait la force. "P. Olivent. MSBHBl&ISHigMaH Les hommes faibles hurlent avec les loups, braient avec les önes, bêlent avec les mou- tons,car tous les partis en ont. Mm* Roland. Grdce a la restauration de nos monuments et facades artistiques, jointe a une intelligente réclame, la ville d'Ypres se fait attirante presque a l egal de la Venise du Nord. En l'espace de quatre mois, la ville a percu plus de 1200 fr. de droits d'entrée pour la visite des Halles. Les 5ooo visiteurs de nos Halles ont laissé, au bas mot, 25,000 fr. en la vil'e. Le commerce local allumera un cierge de 1200 fr. en l'honneur de nos candidats, en les réélisant a une écrasante majorité. Paradoxe tant qu'il vous plaira mais il est bien certain que sous 1'administration du féministe,M. Colaert, la cause du suffrage féminin a fait, k Ypres, un fameux pas en arrière. Oui, parfaitement, c'est comme cela. C'est même tel point que si, auscrutin de demain, les femmes avaient voix au chapitre, l'affaire du leader féministe serait claire. Mais aussi, pouvait-il être plus )malbeu- reusement inspire', que lorsqu'ilj s'avisa de rationer l'eau aux ménagères et de jeter le trouble dans les cabinets de toilette I N'était-il pas fatal, dans ces conditions, Nombre de libéraux moclérés, trop iudé- pendants et trop digces pour y aller d'u'e flatterie intéressée, ont déclai en ces der- nières anaérs, que la ville d'Ypres était ex- cellemment administrée par les catholiques, et, a tous égards, bsaucoup mieux quelle ce le fut jadis par les libéraux. D'aure part,beaucoup de libéraux envoient leurs enfants dans des institutions catholi ques st proclament, ipso facto nou seu lement la supériorité de ces établissemenls sur ceux que le parti libéral considère comme leB siens, mais encore la";nécessitó pour le père do familie de pouvoir envoyer ses enfants a l'école de sou choix. Les élections de Mai prochain, dont celles de demaia sont uiianimement considérées comme le prélude, n'aurontpas d'autre plate- forme que cette question de la liberté de droit et de fait du père de familie ouvrier. Si tous les libéraux en question sont sin cere» et legiques, s'ils entendent se garder d'une inconséquence pleine d'égo'isme et d'injustice vis-a-vis des pères de familie ouvrieurs,nous verrons demain des cartellis- tes la déroute que mérite leur mépris des droits les p'.ua sacrés de la conscience hu- maine. Le cbiffrede la majorité cathölique nous apprendra combien la ville d'Ypres compte de libéraux de cette bonne trempe, C'est quelquefois bien pénible de faire 1 son devoir ga ne l'est jamais autant que de ne pas l'avoir fait. Alex. Dumasfils. j Dans toutes choses, prenons toujours le parti que nous prendrions au moment de la mort. S. Alphonse de Liguori. Nous l'avons tous ju ré, catholiques flamands: Ils ne l'auront jamals l'ame de nos enfants. Extrait d'une circulaire adresséa aux Membres Administrateurs des Hospices et du Bureau de Bienfaisance En rayant temporairement ou déünitivement des ba tes (des Hospices et du Bureau de Bienfai sance) leB pauvres, s'ils negligent d'envoyer leurs enfants k l'école gratuite communale (sic), vous usez, d'après nous (bien entendu N. D. L. R.) d'un droit incontestable et ae- complissez un devoir impérieux I (Progrès du 8 Janvier 1891). Voila ce qui nous édifie singulièrement au sujet de la mansuéfude des administrations libérales Sans commentaires. Nous relevons avec plaisir dans le numé ro du Progrès du 8 Janvier 1891 les phrases suivantesDans l'avenir comme dans le passé, nous nous conduirons tou jours en fervents adeptes de la démocratie comme en ennemis intraitablesdu cléri- calisme. Le cléricalisme, l'obstacleil faut le vaincre 1 M. Daniël Dcclercq a passé son premier examen de candidat en sciences naturelles préparatoire a la médecin vétérinaire. M. Maurice De Jaegher a passé avec dis» tinction son second examen de candidat en philosophie et lettres. M. Ed. Podevyn a passé son quatrième examen de docteur en médecine; F doctorat. M. Maurice Yanden Boogaerde d'Ypres a passé l'examen de docteur en droitépreuve finale. BURGERSTAND VAN YPER. Verklaringen van den 6 tot den 13 Oct. 1911 Geboorten Candeel Louis, Waterkasteelstraat. Bosmats\Jeanne, Elverdinghestraat. Castel Agnès, Meenensteenweg. Riem Jeanne, Cartonstraat. Minnekeer Jules, Zonnebekesteenweg. Vereecke Simonne, Zillebekastraat. Vancoillie Léon, Lange Thouroutstraat. Martein Górard, Pilckemstraat. Derous Georgette, Schuttelaerestraat. Rosseel Camille, Bukkerstraat. Sterfgevallen Hullaert Jeanne, 2 j., St-Christophelatraat. Forrest Louis, 6 m., Diekebuschsteenweg. Reins Virginie, 86 j., z. b.. Wwe. Dieuzaadt Pierre, Rjjke Clarenstraat. Jacob Pierre, 71 j z. b., ongehuwd. Lange Thouroutstraat. Beirnaert Emérence, 73 j z, b., eehtgte. Santy Aimé, Elverdinghestraat. Roussel julie, 77 j., z. b., Wwe Riquiere Char les, Bukkerstraat. Desmarets Irène, 3 m., Meenensteenweg. Segers Alois,63 j., z. b., echtgt. Termote Adèle, Kalf vaart. ii'Jll^^UllUlÜ^lPOlU^lü!ilü^lül^feüll YPRES, 28 72, rue de Lille l g MERCERIES QUIKCAILLERIES j LAINES A TRICOTER ff I Poêles Emaillés, Poêles Cadé W en tous genres. Garnitures pour Foyeri |L systême BAUCHE et autres LITS EN FER Ronces Artificielies m TREILLAGES GALVANISÉES ÉT VOITURES D'ENFANTS Si r*' ->• jiw-- '#1 r*t 1* '"■SSM r*i r*i r* r*- F* r* i F*" r*i F*" F#1 f*1 i*} 1 r*/' 0

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 6