En sous le numéro Retractation Ouvriers lodustriels Bourgeois JH La ilente Beige o es si es ei êi Boulevard Malou VOJEZ TOUS SOUS r, 111! cuté. Combien n'ont-ils pas froissé les senti meats catholiques par leurs scandaleux corteges et cavalcades, oil religion, prêtres et religieux étaientffionnis et bafoués D'autre part encore, quand les maitres de l'hotel de ville faisaient taire le carillon lors de la sortie des'la? procession de N.-D. de Thuyne, et le faisaient jouer, au contraire, le Jeudi-Saint le Vendredi Saint Quand ils enlevaient |le pain de l'ouvrier qui, par devoirjde/ conscience, envoyait ses enfants l'e'cole catholique. Etait-ce de l'impartialité quand la mere versait des pleurs parce qu'elle n'avait plus de pain pour^nourrir ses enfants g£ Et aussi quand|le commandant des pom piers expulsa quatre hommes du corps, parce qu'ils avaient commis ce grave méfait de fairejpartie de la Garde Catholique 1 Non non [L'ouvrier n'oubliera'pas de si tót l'oppression et la persécution des libe- raux dont sa familie fut victime. Ce souvenir restera toute sa vie présent sa me'moire II y a cependant quelque chose que je ne comprends pas'dans,"la facon d'agir des libé- raux D'après eux i» la ville est mal administrée 20 la grande msjorité de la ville est libérale Eh I bien, si ceci est vrai, je pretends qu'il est de votre devoir de chercher [a délivrer la ville d'une telle administration Et voyez 1 Dix sieges s'offrent ce sont les deux tiersMu conseil communal, et ils se présentent avec une liste incomplete Glorie disait que les[libéraux peuvent se vanter d'etre la majorité en ville. lis ont done l'occasion de délivrer leur ville natale (pour quelques uns du moins) de ceux qui sont cause de sa déchéance et pré tendent,'pouvoir le^faire, et cependant ils ne le font pss 1 Le corps électoral dira done comme au tribunal*: Attendu que vous prétendez[que vous êtes la majorité en [ville eEque la ville _est mal administrée"; Nous,°[électeurs, nous vous condamnons au renoncernent a perpétuité de vos sottes prétentions de vouloir encore administrer la ville 1 Acclamations enthousiastes). De plus, nous vous souhaitons, électeurs catholiques, qu'un feu ardent vous anime qu'il éclaire votre coeur et votre ame, et enflamme votre volonté, afin que vous ne quittiez pas cette salie sans former le noble projet de vous comporter virilement d'ici aux élections. C'est ainsi [que la victoire de Dimanche sera plus grande fque toutes les victoires que nous/ayons jamais rernportées (Acclamations prolongées). r MvH. Vanderghote est chaleureusement complimenté par ses nombreux amis sous un tonnerre d'acclamations. Le tribun populaire, notre honorable Bourgmestre M. Colaert prend ensuite la parole. Messieurs et amis J'ai a vous communiquer une grosse nou velle 1 D'après le Progrès, je dois comparaitre devant la Courd'Assises (hilarilégénérale). Oui, oui, riez ei vous voulezja 'chöse est impriméelen toutes lettrés' dais" fe Progrès, un journal sérieux, et conformément a l'ar- ticle 196, jeiïpuis être condamDé a [une amende de 500 fr. et a un emprisonnement de 8 jours a un mois (Nouveaux rires Savez vous pourquoi Non, assurément Parce que nous avons augmenté les salai- res des ouvriers (Rires et approbations). Eh bien, nous le ferons encore a l'avenir 1 Parce que nous travaillons au bien-être et a 1'ainélioratioQ du.sort dev.l'ouvrier,":nous serions condamnés en Assises 1 (Dans la salie on crie Nous irons avec vous Nous irons avec vous Vous m'accompagnerez, dites vous, si j'étais condamné de ce fait et comme jadis vous ne supporteriez par eela, et vous me ramèneriez a l'hotel de-viLe. Les ouvriers de la ville avaiest demandé une augmentation de salaire. Nous avons examiné leur demande et accordé une aug mentation. [Cependant [nous ne pouvons pas toujours tout accorder a ceux qui viennent demaoder quelque chosenous faisons ce que vous pouvons et tèchons de donner satisfaction la oü il y a moyen. Nous avons étémodérés dans notre aug mentation et sommes convaincus qu'après examen, patrons et ouvriers ratifieront notre désisionles uns y trouveront un salaire convenablesansque les autres en sou Hriront. Et ainsi l'ouvrier subsistera mieux et plus facilement. (Accl.) Nous avons lait aussi ce queuouspouvions pour parer autant que possible la cherté des vivre8. Nous avons totché de couvaincre les fermiers de faire baisser le prix du beur- i re mais, en cela, nous ne pouvons con- traindre personne cependant, samedi 1 dernier le prix du beurre a déja baissé de-50 c. au kilo. Nous[avons'portó les salairas des peintres, masons,|etc. a 35 c. et ceux des aides, a 25 c. Les ouvriers de la ville suivront ce tarif, chacun, cela s'entend, selcn ses mérites. Les libéraux disent que nous augmeute- ï'ons les subsides octroyés aux écoles. En effet, ceux-ci seront augmentés, mais non de notre argent, mais bien de celui de l'Etat, quiveut que les instituïeurs fibres soient mis sur le même pied que ceux des écoles communales, et ce n'est que juste II y a le double d enfants dans les écoles libre8 de la ville,done elles méritent des sub sides doubles.[Et nos écoles sont do bennes écoles, autant pour l'enseignement que pour la religion. La preuve Quand les concours existaient encore, j'étais chargé de décerner les mé dailles aux enfants des diverses écoles. C'étaient les écoles libres, qui remportaient toujours de loin le plus grand nombre de médaillos. Les libéraux font des critiques sur la mauvaise administration de la ville 1 Qu'ils viennent ici établir un parallèle entre leur administration et la notre nous examine- rons la question en votre présecce, mais ils n'oseront certainement pas. Ils disent que les biens des Hospices et du Bureau dei. biesfaisacce provieanent de libéraux et que nous n'avons lien laissé a ces administrations ce sont les paroles de M. Masschelein Mais, Monsieur, ncu3 ne sommes pas encore morts 1 Et vous (Rires). Les principaux bienfaiieurs des Hospices et du Bureau de bienfaisarce furent d'hon- nêtes chrétiens, qui, d'crdinaire, commen- gaient leur testament par: Au nom du I'ère, du Fils et du St-E^prit. Dans leurs donations pour écoles, il se trouva.it stipulé expressément que l'enseigne ment religieux devait être donné aux en fants. A cette époque il n'existait pas d'athées comme maintenant J invite M. Masschelein a venir dire que les charges ont augmenté depuis 30 ans d'ici Comme preuve de mauvaise administra tion, i s produisent les frais du nouveau carillon, qui, d'après eux, a coüté 80.000 fr. Au lieu de 80 000 fr., il a coüté 40 000. Ce n'est qu'une difference de mor ié! Cela importe peu Nous avons maintebant un beau carillon qui peut être compare aux plus réputés de Belgique, et il sera meilleur encore quand une des grosses cloches sera en ordre. Encore une preuve de bonne administra tion, ce sontdes grandes restaurations que nous avons entreprises depuis notre avène- ment et que nous coctinueiors encore, et cela saus demander un centime de charges nouvelles. Samedi dernier, nous avons examiné et clóturó le eompte de 1910, et nous avions uu excéderrt de 99.150,94 fr., malgré les gran des restaurations, les subsides paar pen sions, le fonds de chómage, les nombreuses fêtes qui ont été données, et dont le plus grand profit fut retiré par les brasseurs. Au lieu d'être reconnaissants, il3 posent leur candidature contre nous et veulent renvi rser l'administration qui donne de telles fêtes pour leur plus grand profit. Beaucoup a été fait également pour la campagne des conduites d'eau jusqu'aux Katotjes, l'éclairage au gaz jusqu'au Ver- lorenhoek, au*Kruisstraat, a la chaussée de Menin, etc. Quand nous sommes arrivés a l'admini- sfration, il y avait tout au plus 200 becsde gaz, et aucun en dehors de la ville et main tenant maintenant, il y ea au moins 500. Est-ce bien administrer cela 11 n'est personnne aussi qui ne parle avec éloges des travaux de l'étarg de Zillebeke, sauf le savant Zonuebekois Masschelein. L'étang de Zillebeke a une plus grande capacité d'eau Pour cela, la Ville a fait de grandes dépenses. Maintenant Fétarsg de Zillebekejjpeut débiter annuellement 300.000 mètres cubes en plus. Quand les travaux de Dickebusch stront terminés.cet étang pourra donner 400.000 mètres cubes da plus par an, ce qui fait qu'annuellement nous aurons 700.000 mètres cubes d'eau en plus. Et ce n'est pas la une promesse électorale, comme disent les libéraux. L'eau est déja pure mais nous arriverons a la rendre plus pure encore, de manière qu'elle sera pure comme du ciistal 1 Savez-vous ce que Masschelein a dit au sujet de ces fravaux Qu'on ne devait pas exhausser les étangs, mais bien les appro- fondir, les dévaser Oh le malin II est, vrai, il y aurait une p'us grande contenance d'eau, rnais a quoi bon si l'eau n'arrive pas assez baut pour atteindre les conduites qui doivent l'ainener en villa Construirait-il, par hasard, un nouveau chateau d'eau a Zillebeke? Je pro- teste contre les affirmations déauées de foD. dement de M. Masschelein. Les travaux de Zillebeke sont faits d'après les étude3 de M. Froiduie, ingénieur, un homme dont personne n osera contester les capacités et qui se trouve au-dessus de tous les démêlés des partis. Dans ses intelligentes remarques, M. Masschelein se trouve secondé par M. Glorie de Neuve-Eglise. Ce Monsieur trouve qu on ne peut pas faire payer les brasseurs sans que tous les autres Yprois ne soient taxés de la même fagon. Tous les Yprois font-ils pareille consom mation d'eau Est-il quelqu'un qui emploie pour sou usage domestique, plus de cent litres d'eau par jour et par habitant Non, n'est-ce pas, sauf les brasseurs et quelques- uns qui font plutót un abus de l'eau qu'un usage. Placez des compteurs, disent ces savants. Trés bien, mais qui les payera? 80 fr. par maison. Le propriétaire s'y rofusera et le locataire n'en aura pas les moyens. On ne mettra pas, j'espère, toute cette dépense a charge da la ville. Ces messieurs répètent a nouveau que nous avons déja plusieurs fois réfuté qu'il y avait 50.000 fr. en caisse quand, passé 20 ans, nous sommes arrivés au pouvoir. Re- tranchez-en deux zéros, et vous y serez. (Rires). Nous ai'oas été obliges, d'emprunter 50.000 fr. au moyen de bons de caisse, et M. Gordssen m'a accompagné, en i'absence momentanée du Baron Surmont, pour em- pruntcr 35.C00 fr. aux Hospices. Nos ressources éfaient le produit du mar- ché, cela fut établi au Conseil. II est vrai que M. Brunfaut vota contre l'émission de bons de caisse, mais le chevalier de Stuers, qui cependant ótait liberal, a voté ces bons, avecr,ous. Aurait il accordé soa vote s'il n'avait pas été convaincu de leur r éceesité M. Masschelein a e core fait gobcr sa poignéa d'auditeurs que nous avons fait 1 700.000 fr. de dettes. C'est ce que nous examinerons.car nous n'avons rien cacher. Jusqu'en 1879, la villa n'avait pas de dettes, mais aussi on était administré en conséquencsAucun graad fravail ne fut exécuté. Ils n'avaient pas fencore établi 100 mètres d'égoüts.taadisque nous en avons établi des milliers, Pour exécuter quelques travaux, un emprunt de 75.000 fr. fut contracté avec Ie crédit communal. En 1880, pour la canalisation de Dicke- buscb, un emprunt de 500.000 fr. lat coa- trr cté, et pour payer les intéréts, on aug- menta lescentimesadditionnels. Leslibéraux devaient amortir tous les ats3 12.000 fr. Quand nous sommes arrivés a, l'administra tion, 15.000 fr. étaient scu'emant rem- boursés au lieu de 120.000 fr. d'après ce qui avait été copvenu. Depuis 1880, les charges ne furent plus augmentéesi A notra arrivés au pouvoir, nous avons dft emprustsr également pour établir ces kilomètres d'égoüts, exécuter des rspavages, etc Neus avous empiunté 850 COOfr., dont la plus grande partie de vait servir a payer les dettes contractóes par les libéraux en 1880. Nous avons utilisé encore 353.000 fr. pour la construction du 'chateau d'eau, d'égoüts, etc. Intéréts et amortisstments de notre em prunt ont été régulièrement payés, do sorfe que notre dette sera amorlie au bout de 66 ans. Passé deux ou trois aas, uous avons con tracté encore un emprunt de 850.000 fr. on plutót nous avons résolu d'en contracter un, mais nous n'aurons jamais besoiu de la somme totale pour la restauration de nos superbes monuments et l'exécution des nom breux travaux en cours. II est a remarquer que jamais nou3 n'avons prélevé un centime sur l'etèprunt pour piyer des dépenses ordinaires. Nos recettes ordinaires iaissent chaque année un excédent important. C'est ainsi que nous avons en 1910 un excédent ordinaire de 43.200 fr. Et jamais les charges n'ont été augmentées par nous 1 Applaudissements prolongés). M. Glorie a racontó aussi que l'admini stration a dépensó 200.000 fr. poar un vieux eloüre. II veut par'er du cloitre St Martin ou ancien ccuvent, des Pauvres Claires. Les travaux eont estimés a 180.000 fr., mais ce sera uu des monuments les plus curieux du pays, qui attirera, plus encore qu'auparavant, des étrangers a Ypres. Dans ces travaux, la ville paye sa part 30 000 fr. et 10.000 ir, pour la fabrique d'église qui ne possède rieD. Lee- 20.000 fr. de la fabrique d'église seront donnés par des personnes généreuses. La province donne 30.000 fr. et, aprèa de longues dé marches, 1 Ltat nous a accordé uu subside extraordinaire de 90.000 fr., ce qui fait 180,000 fr. C'est la ce que ces maiins appellent un gasi'lage de 200 000 fr., alors qu'en réalité nousne dépensons qua 40.000 fr. pour nou3 doterd'undes plus beaux monuments du pays (Bravo Est«ce la de la bonne administration Notre but est de relever Ypres de la déché ance dans laquelle l'ancienna administration l'avait laissé tomber. Nous voulons embel- lir notre ville et en fairs uae des plus belles du pays I (Acclamations entkousiastes). Pour les travaux, nous tüchons, autant que possible, d'occuper des Yprois, pour favoriser toujours nos concitoyens. Je crois avoir suffisamment réfuté les principales élucubratious de MM. Glorie et Masschelein. II en reste encore une cepen dant. Ils ne veulent pas nous déloger de l'hotel de ville, mais ils y veulent un contro leur, M. Brunfaut. M. Brunfaut au Conseil II y a été, et ce serait un fameux administrateur, lui qui, en pleine séance du conseil, donna sa démission de commandant des pompiers, et dit que si un incendie devait éclater a l'instant, il ne ferait plus son service C'est M. Nolf qui doit être controleur 1 C'est un brave garcon, mais c'est tout. Quelles connaissances administratives a-t-il? Qu'a-t-il tait jusqu'ici Ils présentent une liste incomplète, alors qu'ils prétendent que la ville est mal admi nistrée. Pourquoi ne cherchent ils' pas alors a nous chasser et a mieux administrer eux- mêmes Colaert a été également élu en 1887, comme controleur, disent ils. Ce que vous, catholiques, demandiez alors, nous le de- mandons maintenant. En 1887, nous présentions une liste com plete, et nous voulions la majorité pour mieux administrer la ville. Lors de la reelection, je fus seul élu contre M. Parsy, parce qu'il n'y en avait plus d'autres a élire, mais en 1891 la liste entière passa, et en i8g5 les derniers libéraux furent élimine's du Conseil. Nous n'avons done pas demandé de con troleurs, mais bien la majorité pour mieux administrer la ville, et nous sommes con vaincus d'avoir rempli nos promesses (Acclamations). Vous vous rappelez la fable du renard qui, voyant de beaux raisins bien mürs, après plusieurs tentatives inutiles poury atteindre, fit demi-tour. Ces raisins sont trop verts, dit maitre renard, je n'en veux pas Les libéraux ne veulent non plus pas la majorité... ees raisins sont trop verts! II leur suffit d'un controleur 1 Dimanche vous montrerez que les contió- leurs sont inutiks Que vous ne voulez pas de la liste des brasseurs! Jamais il n'a été autant brassé que cette année. Est-ce peut- être a cause de ce centime par hectolitre qu'il y aura a payer Amis, a Dimanche 1 Pendant les longues années que vous m'avez accordé votre con- fiance, j'ai chercbé a rendre service quand c'était possible. C'est pourquoi je suis con- va ncu que vous voterez non pour moi, mais pour la liste entière Vous montrerez ainsi votre reconnaissance et travaillerez en même temps au bien-être de la ville et a la prospérité des écoles dont l'avenir est compromis par les francs-macons. (Acclamations enthousiastes prolongées). M. le Président annonce encore une der- nière réunion électorale pour Samedi soir, veille des élections, a 8 heures. II faut beau- coup de monde,I car des points importants sont encore a examiner. M. D'Huvettere, vu le grand nombre de campagnards présents dans la salle, rappelle les principaux travaux exécute's en faveur de la population campagnarde, et exprime 1'espoir que tous, unanimement, voteront Monsieur le Bourgmestre Colaert vient de recevoir la lettre suivante du candidat libéral M. l'avocat Glorie \pres, le i3 Octobre 1911. Mon cher Confrère Me Colaert, Vous avez bien voulu me signaler vous- mcme une double erreur, que, tout a fait a mon insu, j ai commise, mal renseigné, dans mon discours de dimanche dernier. Je vous en remercie et, puisque ma dou ble erreur, quoique portant sur des détails, semble vous avoir froissé, je ferai immédia- temsnt le nécessaire pour la faire redresser par la presse, faisant distribuer un articulet, avec la double rectification, a tous ceux qui ont recu le Laatste Woord. Sans rancune, j'espère, Mon cher Confrère, et vous priant d'agréer l'assurance de ma con- side'ration distingue'e. R. GLORIE. Cettc retraction donne une idéé de la va- leur qu'on peut attacher aux allegations des libéraux. Dans le numéro du Progrès da 10 Sep. Ombre est pablié un article lapidaire inti" tulé La dégringolade de la Rente qui accuse formellement le gouvernement catho lique de provoquer par sa baisse de la rente. Voici en quels termes La vérité est que la rente de 1 Etat beige baisse parce que la politique finaKcière du gouvernement catho lique n'inspire plus sucune confiance. Le couplet de la prospérité nationale Ee prend plus. On se rend compte qu'on a raaintenu une apparente prospérité financière que par des expedients. Ecoutez la péroraison émouvanfe de cet article appelé a provoquer une intense émotion d'opinionde laelasse ouvrière, car depuis le 15 Aoüt le Progrès a toutes ses sympathies acquises a l'ouvrier. Faites-nous de la bonne finance, écrit-il, je vous ferai de la bonne politique disait-on jadis. Le gouvernement clérical bslge a fait de mauvaises finances et de Ia mauvaise politique et c'est l'épargne nationale qui en fait les frais, ce sont les masses labo- rieuses, les éléments auxquels, avec raison, on n a cessé de prêcher l'économie et la prévoyance qui se trouvent atteinfs par une dépréeiation évaluée a 400.000.000. Voila 1'oeuvre du gouvernement de la prospérité nationale, voila le résultat le plus certain d'une action gouvernementale qui ne s'es soutenue pendant 27 années que par les fraudes politiques et les expédients finan ciers. n Pauvre Progrès! II faut déchanter aujourd'hui 1 Votre confrère 1 'Eloile, dans son numéro du 24 Septembre, pulvérise vos effels ora. toires, vos beaux mouvements de lyrisme et tout le pathos de vos fanfaronnades, dignes d'un second Tartarin de Tarascon. Voici ce qu'il écrit au sujet de cette fa- meuse rente La rente beige 3 °/0 s'est main tenue tant bien que mal pendant la semaine, ce qui est déja fort honorable par j le temps qui court. Lorsque le consolidé Anglais fléebit a un niveau inconnu jusqu'a ce jour et que l'escoaapte est a 5 1/2 a la Banque nationale, on peut se féliciter de no voir perdre qua 2 sous par le premier fonds de i'Etat. En période électorale, cette parole vaut son pesant d'or. Quant au fond même du sujet, voici les conclusions d'une conférence donnés par M, Ed. Vandersmissen, professeur a 1 Université de Liège laSociété scientifique de Bru- xelles sur ce sujot d'actualité. En Belgique, la rente n'est pas a propre- ment parler un endettement et le poids de la dette ne porie pas, comme en Angleterre sur le contribuable. Deux tiers de dette pu-1 blique soit 3 milliards sont représentés par le capital des chemins de fer, un demi-mil- liard est la rangon de notre indépendance, un milliard a été emprunté pour dévelop-1 per routillage économique de notre pays. I II est a remarquer que l'ensemble des tra vaux publics est évalué a plus d'uu milliard, toutes les autres dépenses pub'iques tant couvertes par le budjet ordinaire. Si dans ces conditions, écrit le Journal de Bruxelles, la rente 3 a vu se3 cours s'é- carter du pair après la cr.'se de 1907 il serait absolument inexact d'en conclure que It crédit du pays est atteint. Depuis lors, il y reprise. Sans apprécier les moyens artificiels de soutenir les cours, Monsieur Vandersmissen compte sur Faction des lois économiques el davantage encore sur Féducation financière du public pour amener des clients a la rente 3%, surtout si le budjet met en lumière le faible endettement réel du pays. Voila justice faite par un homme dont le Progrès ne pourra incriminer ni la paf' j tialité ni l'incompétence, des fraudes poliÉ j ques et des expédients financiers. L adjudication pour le repavage du Boult'l vard Malou est approuvée. j m arg m m gg 89 •j-ws. - I 111 l j u BT 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2