GHROM QUE ÏPHOUSE Conseil Communal Archives d'Ypres Au Collége St-Yincent-de-Paul hez les cléricaux Gantois puis l'exécution d'un ianarchiste affilié a la Loge Elle jouissait au quatorzième et au quinzième siècle, de touie la con- sidération que peuvent donner la puis sance, le commerce, la richesse. C'était par excellence, le temps de la foi catho lique La déchéance espagnole date de l'épo- que oü les Espagnols, fascinés par les richesses de leurs nouvelles colonies, commencèrent a chercher des voies nouvelles en Amérique. 'Voies pernicieu- ses. Assoiffés d or, les Espagnols ont quit té leur pays; en foules compactes, aban- donnant les champs sans culture, déser- tant les ateliers. Du temps oil Christoplie Colomb découvrit l'Amerique, l'Espagne cdmptait 10 millions d'habitanls 200 ans plus tard, elle n'avait plus que la moitié. i .Quant aux pays protestants, en Alle- magne, les provinces les plus riches, les plus prospères, ne sont-ce pas les pro- vinces caholiques, celles du Rhin, de la iWestphalie, de la Silésie Aux Etats- Unis, parmi tant de sectes éparses let sans lien, l'Eglise Catholique représente la confession religieuse la plus nom- breuse et la plus respectée. En Angle- lerre les catholiques, hioins nombreux, mais! étendant de 'jour en jour leurs con- queteS depuis que le sol britanique est devenu un modèle de tolérance et de li- berté, ne jouissent-ils pas déja de l'esti- me générale, de sympathies' politiques dont le récent Congrès Eucharistique, dans l'immense cité de Londres, a fait ressörtir la réalitél saisissanle I Nous nous gardons d'exagérer la por- tée de ces faits. Car la religion, si elle est fille du Ciel, doit, viser un bonheur plus haut et le bonheur terrestre de pend de beaucöup de facteurs matériels que ne peut bréer, ni changer la meilieu- re loi morale, Mais ces simples constata- tions mettent a néant l'injuste accusa tion qui représente l'Eglise catholique Comme ennemie du bonheur humain ét du progrès. Depuis que la prétendue Réforme a détaché de l'Eglise la moitié de l'Euro- pe, depuis que dans les pays réformés d'abord, dans les pays catholiques en- suite, un soi-disant libéralisme économi- que, appelé capitalisme par nos socia listen actuels, a proclamé l'acquisition de la richesse Comme dogme et fin su prème de l'humanité, les peuples sont- ils devenus réellement plus riches, les hommes plus heureux? Le socialiste allemand Kautsky, un pur parmi les purs, répond a cette ques tion dans un article intitule Le tra- yail aujourd'hui et il y a 500 aas Oitons eet édifiant passage II y lal den gens' qui: ne peuvent asse'z1 vanter l'immense prpgrès que la socié- té capitaliste aurait apporté avec elle. Us nous décrivent les miracles de la va- peur et de l'électricité, qui önt décuplé, parfois centuplé la force de production des traVailleurs, et ils y comparent avec des airs de triomphè les pitoyables mé thodes, du moyen-age.... 1 Mais au moyen-age, malgré toute l'im- perfection des moyens de production, les charges imposées au travailleur étaient bien moindres qu'aujourd'hui. Sans doute; la durée du travail était as- sez considerable, elle était généralement de 12-14 heures. Mais de ce temps de travail il faut soustraire le temps des nombreux repas, et puis on ne se pres- sait pas trop a',u travail. A'u surplus, le travail n'était pas tnonotone comme de nos jours,i mais trés varié, puisque cha- que ouvrier fabriquait une pièce complé te, exigeant dés 'manipulations fort diffé- rentes. On ne connaissait pas alors cette monotonie qui tue 1'esprit et ruinei les nerfs, i On peut dire a bon droit que l'ouvrier du moyen-age était astrant a un travail moins dur que l'ouvrier moderne, mê- me dans les bas oii le travail prenaif plus de temps. Si le travail d'alors, dé- falCation faite des repas, durait 10 a 12 heures par jour, le travail par semaine ne prenait pas plus de 40 a 48 heures ainsi Ce que les socialistes obtiendraient par les fameus trois huitc'était il y la 500 ans, en be moyen-age tant dé- crié, une réalité reconnue. Les ouvriers d'alors peinaient moins, et ils travaillaient moins longtemps qu'aujourd'hui. Néanmoins leur salaire f payé en nature était plus élevé. A preuve les nombreux règlements dé- fendant le luxe et fixant l'échelle des sa- laires l'ouvrier, déblarait-on, n'a droit qu'a deux viandes par repas et a une Certaine quantité de bière ou dé vin par jour (les ouvriers: hiangeaient alors a la table ld,u patron)l'ouvrier-cömpagnon ne peut porter des habits en velours ou en soie, et d'autres défenses analo- gues qui seraient assurément inutiles de j nos jours. I Le travail au tnoyen-age n'allait ja- inais jusqu'a l'épuisement des forces. Voihi pourquoi on ne peut citer un seul exemple déhiontrant que les ouvriers de corporations, dans leurs nombreuses luttes contre les patrons, ont demandé la réduction de la journée de travail... Ce qu'ils demandaient, ce n'était jamais la réduction du travail quolidien, mais c'é tait la multiplication des fêtes religieu- ses. Avant que le régime capitaliste n'eüt conduit a la fureur de la product ion, le nombre des jours de l'année oü l'on ne travaillait pas du tout ou quelques heu res seulemenl, était Lrès grand. Jusqu'au XjVIIL siècle le nombre des fêtes catho liques n'était pas inférieur a 150 par an, parmi lcsquclles 90 fêtes strides qui ex- cluaient tout travail iuanuel. Au surplus, les ouvriers exigeaient certaines heures libres pour débattre leurs intéréts com- muns, pour s'exercer l'escrime et mê- me poun prendre leurs bains, car on te- nait beaucöup aux bains pendant ce inoyen-age décrié si Souvent comme pau- vre et malpropre. Voila Comment les ou vriers ne travaillaient, en somme, que quatre jours par semaine, et gagnaient assez pour vivre pendant sept jours tout a leur aise... Le compagnon Kautsky Oublie de tirer la Conclusion S'il en est ainsi, pourquoi l'ouvrier moderne se tournerait-il vers le socialisme qui promet un bonheur bien sujet a caution, alors que les prin cipes catholiques ont si bien fait leurs preuves au moyen-age ,Un historiën protestant, M. Gustave Freytag, n'hésite pas, lui, a tirer la con clusion vraie. II écrit La situation des agrieulteurs, et di sons, en générlal, celle de touteis les clas ses moyennes et inférieures, n'est pas proportionnellement aussi favorable de nos! jours qu'elle 1'était il y a' 600 ans, au tempsi des Hohenstauffen. Dei même qu'au point de vue religieux, politique et .moral de même que pour la poésie et les! beau-arts de même au point de vue social, l'Europe, vers la fin du XIR et au cours! du XIID siècle se trouvait dans! une période de splendide épanouis- sement. Tout n'était certes pas fait sous plusieurs rapports ce n'était qu'un commencement, et de grandes choses s'annongaientMais ces oeuvres n'ont pas été accomplies. La lutte contre l'E glise, plus tard au XVR siècle la Sé- paration de l'Eglise catholique, voila des événements mortellement néfastes pour la prospérité et le bonheur des peuples. Séance publique du Samedi ig Février, a S heures du soir. Présents MM. R. Colaert, bourgmestre présidentFraeijs et Vandenboogaerde, éche- vinsVanderghote, Fiers, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Bie- buyck, Begerem, Boone, conseillers Van der Donckt, secrétaire communal. MM. les conseillers Struye et Lemahieu se sont excusés. M. le secrétaire communal donne lecture du texte des résolutions prises a la dernière séance. Le procés-verbal est déclaré approu- vé. ArchivesDonations M. le Président donne lecture du rapport de M. l'archiviste De Sagher sur la situation des archives pendant l'année 1909. M. De Sagher signale encore l'insuffisance et l'insécurité des locaux actuels, et la né- cessité d'y remédier, II a été extrait jusqu'ici du chaos de la Salie des XXVII une série de documents classés en 205 portefeuilles. Notre dépót s'est enrichi des anciennes tables des pauvres d'Ypres, données par le Bureau de Bienfaisance, ainsi que de divers manuscrits et mémoires, d'un trés haut intérêt, düs a la générosité de M. Ie notaire Van Eecke, de Boesinghe, et de M. Henri Terrier, secrétaire honoraire de l'Institution royale de Messines. M. le Président reconnait les dangers dincendie qui menacent plus particulière- ment les locaux actuels des archives. II a fait enlever déja des dépots de pidie et des béches, qui se trouvaient a proximité. Le transfert de ces locaux ne pourra toutefois être résolu que lorsqu'il aura être procédé él la restauration de l'ancien couvent des Pau vres Claires. 11 propose d'adresser des lettres de remerciements aux donateurs qui ont été mentionnés. Adopté. Propriétés comtnunales rentes de terrains. Cette question sera examinée a huis-elos. Ecoles gar diennes comptes igog A) Ecoles communales. Recettas 5534.45. Dépenses Ecole rue St-Jean 1979.60 de Lille 3554.85 Dépenses Ecole rue Eigen Heerd 3.000 Ste-Catherine 2.000 des Chiens 3.000 8.000 Approuvé. b) Ecoles adoptéesrecettes 8.000. 5534.45 Ecole ménagère compte ipop. En recettes, 5220 fr. en dépenses 5.041.30; excédent, 178.70. Approuvé. Eclair age public majoration de crédit pour ipop. Le crédit prévu en 1909 pour les frais de l'éclairage public était de 17.500 fr. Ladé- pense atteint 18.613.73. I! y a done lie.t de majorer ce crédit djune somme de 1.113.73 et de sollicitera cette fin l'autorisation de la Députation perma nente. M. le Président fait remarquer que cette augmentation de dépense provient du nom bre toujours croissant de réverbères. Celui- ci e st d'environ 500. L'opinion publique semble actuellement satisfaite. Approuvé. Eclairage publicplacement de réver bères crédit extraordinaire. II a été placé récemment de nouveaux réverbères en différents endroits. Aucun crédit n'ayant été prévu a cette fin au budget de 1910, il y a lieu d'inscrire au budget de 1911 un crédit extraordinaire de 1000 frs destiné a couvrir cette dépense. Bon nombre de ces réverbères, dit M. le Président, on été plaeés a la campagne, n j- tamment a la chaussée de Lilie. II y a en effet une certaine justice distributive h ac corded a la campagne au moins pour la lu mière puisqu'elle n'est pas raccordée a la distribution d'eau. M. le Conseiller D Huvettere estime qu'il n'y f«ut point cependant dexagération Ainsi il lui semble inutile qu'a la campagne les réverbères brüleut toute la nuit. Ou pourrait les éteindre a partir d'une certaine heure d'une manière aufomatique, par exemple en fermant uu compteur. M. Biebuyck objecte que ce serait en même temps p riv«=»r de lun.ière les habita tions. et M. Sobry observe que la Ville est liee par son contrat avec la société conces- sionnaire. M. le Présidentnous avons stipulé en «=ffet que l'éclairflge serait plein, c.-a-d. complet, durant toute la nuit. II a été cal- culé qu'il n'y avait pas d'éeonomie appre ciable k éteiudre pendant un petit nombre d'heures. Le crédit de 1000 fr. est approuvé. Distribution deau travaux a l'étang de Zillebekedécomptemajoration de crédit. Les travaux sont terminés depuis le 31 décembre 1909. II y a une dépense en plus de 22.341.89. Le crédit prévu est insufSsant de 1.500 fr. L'augmentatiou de la dépense provient du ïedressement de la Vijverboek, de la construction d'un mur desoutènement, et surtout de la substitution d'une conduite d'amenée en fonte a la conduite en cimant qu'on avait prévue. Cette majoration de crédit est approuvée. Finances communales Prélèvemenl sur Vemprunt provisoire. II y a lieu, aux fins de pourvoir au pnye- ment des ti avaux de Zillebeke et de l'aila oriëntale des Halles, de prélever sur 1 om- prunt provisoire une somme de 70.000 fr. Adopté. La séance publique est levée a 6 heun s. Nous signalons a l'attention de nos lec- teurs Particle-critique paru aux Archives Beiges concernant l'important ouvrage de MM. G. Des Marez et E. De Sagher sur les comptes de la ville d'Ypres de 1267 a 1329. Cet article, des plus élogieux pour notre concitoyen-archiviste de la Ville, nous four- nit l'occasion de lui présenter nos vives féli- citations. G. Des Marez et E. De Sagher. Comptes de la ville d Ypres de 1267 a i3up. Tome I. In 4° deXXIII-627 pages. Bruxelles 1909. Depuis que Gachard, voici bientöt trois quarts de siècle, appela l'attention des histo- riens beiges sur l'importance des anciens comptes conserves dans la plupart de nos dé pots d'archives, un grand nombre de ces pré- cieux documents ont été publiés, intégrale- ment, par fragments ou sous forme de ta bleaux, tant dans notre pays qu'a l'étranger. Et déja en plus d'un endroit, les historiens se sont appliqués a écrire 1 histoire financière des villes dont les comptes ont fait l'objet d'une édition critique. Désormais, grace a la Commission royale d'histoire qui a décidé d'entreprendre la pu blication d'une série de documents statisti- ques, et a MM. Des Marez et De Sagher, qui viennent d'ouvrir brillamm :nt cettesérie, un travail de synthese est rendu possible, en Belgique aussi, et il sera d'autant plus inté ressant qu'il nous permet de plonger nos re gards dans la situation financière d'une ville k une époque si reculée qu il n'en existe que peu d'exemples. Et par un hasard peut-être plus heureux encore, les documentsconservés se rapportent a des annés oü l'histoire de la ville d'Ypres est particulièrement intéres sante. Restant strictement dans leur role d'édi- teurs, les auteurs de la présente publication s'interdisent toute excursion dans le domaine de la synthése historique. Dans leur courte préface, ils se bornent a décrire la forme ex térieure des documents livrés a l'impression. Comme on le sait, les plus anciens comptes sont en rouleaux, et a Ypres, ils sont rédigés successivement en latin, en fran9ais et en fla- mand. Le terme de la publication qui comprendra trois volumes sera l'année 1329 qui marque la fin du régime démocra- tique. Le présent tome s'arrête a l'année 1316. On nous fait connaitre aussi l'écono- mie des comptes et les motifs qui ont poussé au choix d'un sysième mixte dans la publi cation les plus anciens comptes ont étc pu bliés intégralement, les autres ont été abré- gésdans certaines de leurs parties ou résumés en tableaux synoptiques. En présence de l'abondance de la n atière, c'était évidem- ment le meillcur procédé, mais, sans vouloir jouer au pro'êtv, i.ous oserions gager qu'un jour mettons que ce soit dans cent ans quelqu'un reprendra les parties abrégées pour les publier in extenso. Les régies qui ont piésidé a l'édition sonti naturellement, celles qui ont été arrêtées dans leurs grandes lignes par la Commission royale d'histoire même. Elles ne sont, du reste. pas si ctroites qu'clles ne permettent aux éditeurs de se mouvoir assez librement dans les limites qui leur sont tracées, ce qui est, d'ailleurs, indispensable dans l'espèce, les régies les plus précises ne pouvant pre'voir tous les cas, et les éditeurs, qui ont étudié leur texte, étant mieux a même que n'im- porte qui de lui assurer son plus fort rende ment et sa meilleure compréhens-on. MM. Des Marez et De Sagher ont done eu raison de ne mettre les accents que la oü l'exigeait la comprehension immédiale du texte. Sans doute, on pourrait découvrir de- ci de-la des endroits oü ils sont allés trop loin dans cette voie (p ex pp. 108, 109 et passim): devant nomét, man/ere, entrèrent, plége, moitiér, alors qu'ils écrivent ailieurs marchzet, aprzes oü j'aurais mis aprz'ès, etc., etc.). On peut aussi différer d'avis sur l'emploi du trait d'union dans les noms latins de Sancto-Audomaro, de Sancto-Johanne, alors qu'ils impriment, p. 384, l'abbé et le couvent de saint Bertin, oü il aurait fallu Saim-Ber- tin. Mais ceci me paraït bien être une faute d'inattention tout comme, p. 111, le jour Saint Brixie, alors que partout ailieurs, on emploie la minuscule dans des cas sem- blables Même dans les cas visés par les auteurs, p. XX, j'imprimerais Laurentius de Foro et non de toro, car les noms de lieux sont, aussi bien que les noms de familie, des noms propres. Les derniers dérivent, du reste, di- rectement des premiers, et le Pardemarct et le Vischmarct du XIIIe siècle ont autant de droits a la majuscule que le Vrijdagmarkt ou le Palei\enplaats du XXe. Une observa tion plus importante me parait s'imposer au sujet de la distinction qu'il y a lieu de faire entre le ij et le y. Faut il vraiment lire p. 465 Parzys, p. 485 qui nzyerent le nège, p. 544 pour carzyer, p. 577 et passim envoz/ét, p. 604 et sqq. le Lzys Les éditeurs croient- ils qu'on disait a Ypres, le jovene et non le jozzene (le jeune) 1 Mais ne poussons pas plus loin la chicane, car comme le disent trés bien les auteurs quiconque a édité un travail de longue durée a pu se rendre compte des défectuosi- tés de détail qui s'y glissent infailliblement.» A la vérité, dans le présent ouvrage, les pe- tites erreurs sont clairsemées. II faut, comme nous l'avons fait, l'examiner a la loupe pour les découvrir, ce qui prouve que des soins minutieux ont présidé tant a l'établissement du texte qu a la correction des épreuves. En l'espèce, ce double travail présentait cepen dant des difficultés réelles. II a fallu toute la science et l'érudition des deux excellents archivistes de Bruxelles et d'Ypres pour établir les graphies exacte des tous ces noms de familie et surtout de tous ces termes techniques oü les trois langues latine, fran- ^aise et flamande sontemployées parfois dans une seule phrase. Et a ce propos, que l'on nous permette, en terminant, d'exprimer le voeu qu'en dehors de la table promise par les éditeurs pour leur troisième volume, ils veuillent bien également joindre a leur tra vail un glossaire f) des termes techniques qui rendrait les plus précieux services a tous ceux qui auront a consulter leur belle publi cation. JOS. CUVELIER. A la même page on met k close Pas- que alors que p. 3i2 on imprime Paske Florie p. 62 beati Johannis Baptiste, p. 63, Beate Marie Magdalene. H Nous croyons pouvoir assurer que la publication d'un glossaire entre dans'es in tentions des autzurs et que s ils n'en ont pas parlé dans leur préface, c'est simplement par ouKli. Fructueuse soiree pour les pauvres que celle organisée par notre catholique jeunesse au collége St-Vincent. Fructueuse aussi pour les spactateurs qui ont pu faire moisson de mots spirituels s'initier aux moeurs et aux coutumes d9 certains pays d'outre-mer, entrevoir lea dangers de la vie universitaire, et, princi- palement se convaincre qu'au collége St- Vincent, l'art dramatique et musical reste non seulement en honaeur, naais qu'il gran- dit et se perfectionne. Quenous sommes loia des premiers essais! Ce fut dans la Salle d etude des élèves in ternes que s'organisèrent les premières soi- rées au profit des pauvres secourus par lft Société de Saint Vincent de Paul. Seuls maltre8, élèves et quelques bienfai- teurs y assistaient. Plus tard, le cercle des intimes s'étant élargi, la scène se transporta en la salie d'ét ude des élèves externes et il nous souvient avec quelle verve, quelle cha- leur, quel enthousiasme le directeur des choeurs, Mr le professeur D..., récemment décédé, mania't le baton directorial que remplagait souvent son béret 1 Que de progiès réa!i3és en ces dernières années et comme l'on se réconforte a l'audi- tion de ces scènes chareaanles, bien dites, füt-ce même en langua anglaise, dernier style. II ne nous plait pas d'entrer daas les dé tails d'exécution ni de mentionner spéciale- ment tel ou tel acteur qu'il nous suffise de dire que nous avons applaudi de tout cceur les scènes intéressaotes du vaudeville lhotel du lac, et que nous avons partagé bieD sin cere: nent les émofions des personnages du drama Vergiffenis. Nous adressons nos vives félicitations Mousieur le Principal, a Messieurs les Pro- fesseurs, aux élèves qui prêtèrent leur con cours dévoué k la réussite de cette belle soiree, ot nous croyons être l'interprête des sentimonts de la nombreuse assistance en assurantè M. Albert Van Eegroo, directeur des choeurs et professeur de musique au collége, qu'il a bien mérité les applaudisse- meutsqui soulignèrent l'exécution du beau choeur orchestré d'Iphigenie de Glück. Au revoir A Pan prochain I Sous ce titre le Progrès annonce que le catholique Monsieur Steyaert, l'éminent pré sident du Tribunal de première instance de Gand, sera appelé a remplacer Monsieur Debast, libéral, dont le mandat est expiré, en qualité de membre de la Commission des Hospices civils de Gand. II demande ce que pense le Journal d'Ypres de cette attitude bien différente de celle de nos amis du conseil communal d'Ypres, qui ont, dit-il, la R. P. en horreur 1 Oh 1 Oh 1 confrère. Ce qu'en pense le Journal d'Ypres Mais tout simplement qu'une fois de plus, vous vous êtes fourré le doigt dans l'oeil. Ne faites done pas croire vos lecteurs que cette nomination est l'oeuvre des libéraux. Vous imaginez-vous, peut-être, que l'on ignore ici que vos amis de Gand sont,comme vous, au fond, les adversaires irréductibles de la R. P. N'est-ce pas, en effet, depuis que celle-ci est appliquée a ia désignation des membres du Collége échevinal de Gand, que Monsieur Braun a donné sa démission de Bourgmestre et que tous les conseillers communaux libé raux de cette ville refusent de faire partie de tout collége échevinal qui ne serait pas composé exclusivement de libéraux Et a Bruxelles, a Anvers, a Lie'ge, con frère, vos amis accordent- ils aux catholiques dans les Colléges échevinaux, la representa tion a laquelle ils auraient droit Allons, Progrès, continuez a agiter le grelot de la R. P., vous ne pouvez mieux servir les intéréts catholiques. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 18 tot de 25 Februari 1910 Geboorten Hooinaert Maria, Moenensteenwee. hebeuf Gerard, Dickehuschsteen weg. n^!bnw^^agd,r^na• PoPeringbesteenweg. Beke Willy, Kalfvaart. Vt-rheye Hippolyt, Aardestraat. Becquart Glara, Kalfvaart. Bartier Ivonna, Niêrstraat. Jacobs Celina, Patleelstraat. Vernieersch Maria, Posthoornenstraat. amme Luciana, Aardestraat, Overlijdens: i uplacie Rosalie, 69 j., z. b. Wwe Massche- tein Karei, St Jacobs Nieuwweg. oieyaert Blrnca, 1 maand, Ileere Janstraat, ville Justin, lOdagen,Kemmelstcenweg. ®P° 77 iaar> ijzergieter, echtgt An- gilhs Maria, Bukkerstaat. Beaudoir Mathilda, 40 jaar, z. b. gehuwd met Coisman Victor, Poperinghesteen" eg. Decoiunck Emile, 41 j hooikoopman, on gehuwd, Rijselslraat. DerooGeorges, weken, Dickebuschsteenweg- Lacante Alphons, 1 jaar, Klaverstraat. D i x nmdes ha a tUWCdr Ler0y MelaI"a' I $p I E53 O—i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2