GHROM QUE ÏPHOUSE
Conseil Communal
Archives d'Ypres
Au Collége
St-Yincent-de-Paul
hez les cléricaux Gantois
puis l'exécution d'un ianarchiste affilié
a la Loge Elle jouissait au quatorzième
et au quinzième siècle, de touie la con-
sidération que peuvent donner la puis
sance, le commerce, la richesse. C'était
par excellence, le temps de la foi catho
lique
La déchéance espagnole date de l'épo-
que oü les Espagnols, fascinés par les
richesses de leurs nouvelles colonies,
commencèrent a chercher des voies
nouvelles en Amérique. 'Voies pernicieu-
ses. Assoiffés d or, les Espagnols ont quit
té leur pays; en foules compactes, aban-
donnant les champs sans culture, déser-
tant les ateliers. Du temps oil Christoplie
Colomb découvrit l'Amerique, l'Espagne
cdmptait 10 millions d'habitanls 200
ans plus tard, elle n'avait plus que la
moitié.
i .Quant aux pays protestants, en Alle-
magne, les provinces les plus riches, les
plus prospères, ne sont-ce pas les pro-
vinces caholiques, celles du Rhin, de la
iWestphalie, de la Silésie Aux Etats-
Unis, parmi tant de sectes éparses let
sans lien, l'Eglise Catholique représente
la confession religieuse la plus nom-
breuse et la plus respectée. En Angle-
lerre les catholiques, hioins nombreux,
mais! étendant de 'jour en jour leurs con-
queteS depuis que le sol britanique est
devenu un modèle de tolérance et de li-
berté, ne jouissent-ils pas déja de l'esti-
me générale, de sympathies' politiques
dont le récent Congrès Eucharistique,
dans l'immense cité de Londres, a fait
ressörtir la réalitél saisissanle I
Nous nous gardons d'exagérer la por-
tée de ces faits. Car la religion, si elle
est fille du Ciel, doit, viser un bonheur
plus haut et le bonheur terrestre de
pend de beaucöup de facteurs matériels
que ne peut bréer, ni changer la meilieu-
re loi morale, Mais ces simples constata-
tions mettent a néant l'injuste accusa
tion qui représente l'Eglise catholique
Comme ennemie du bonheur humain ét
du progrès.
Depuis que la prétendue Réforme a
détaché de l'Eglise la moitié de l'Euro-
pe, depuis que dans les pays réformés
d'abord, dans les pays catholiques en-
suite, un soi-disant libéralisme économi-
que, appelé capitalisme par nos socia
listen actuels, a proclamé l'acquisition
de la richesse Comme dogme et fin su
prème de l'humanité, les peuples sont-
ils devenus réellement plus riches, les
hommes plus heureux?
Le socialiste allemand Kautsky, un
pur parmi les purs, répond a cette ques
tion dans un article intitule Le tra-
yail aujourd'hui et il y a 500 aas
Oitons eet édifiant passage
II y lal den gens' qui: ne peuvent asse'z1
vanter l'immense prpgrès que la socié-
té capitaliste aurait apporté avec elle.
Us nous décrivent les miracles de la va-
peur et de l'électricité, qui önt décuplé,
parfois centuplé la force de production
des traVailleurs, et ils y comparent avec
des airs de triomphè les pitoyables mé
thodes, du moyen-age....
1 Mais au moyen-age, malgré toute l'im-
perfection des moyens de production,
les charges imposées au travailleur
étaient bien moindres qu'aujourd'hui.
Sans doute; la durée du travail était as-
sez considerable, elle était généralement
de 12-14 heures. Mais de ce temps de
travail il faut soustraire le temps des
nombreux repas, et puis on ne se pres-
sait pas trop a',u travail. A'u surplus, le
travail n'était pas tnonotone comme de
nos jours,i mais trés varié, puisque cha-
que ouvrier fabriquait une pièce complé
te, exigeant dés 'manipulations fort diffé-
rentes. On ne connaissait pas alors cette
monotonie qui tue 1'esprit et ruinei les
nerfs,
i On peut dire a bon droit que l'ouvrier
du moyen-age était astrant a un travail
moins dur que l'ouvrier moderne, mê-
me dans les bas oii le travail prenaif
plus de temps. Si le travail d'alors, dé-
falCation faite des repas, durait 10 a 12
heures par jour, le travail par semaine
ne prenait pas plus de 40 a 48 heures
ainsi Ce que les socialistes obtiendraient
par les fameus trois huitc'était il
y la 500 ans, en be moyen-age tant dé-
crié, une réalité reconnue.
Les ouvriers d'alors peinaient moins,
et ils travaillaient moins longtemps
qu'aujourd'hui. Néanmoins leur salaire
f payé en nature était plus élevé.
A preuve les nombreux règlements dé-
fendant le luxe et fixant l'échelle des sa-
laires l'ouvrier, déblarait-on, n'a droit
qu'a deux viandes par repas et a une
Certaine quantité de bière ou dé vin par
jour (les ouvriers: hiangeaient alors a la
table ld,u patron)l'ouvrier-cömpagnon
ne peut porter des habits en velours
ou en soie, et d'autres défenses analo-
gues qui seraient assurément inutiles de j
nos jours.
I Le travail au tnoyen-age n'allait ja-
inais jusqu'a l'épuisement des forces.
Voihi pourquoi on ne peut citer un seul
exemple déhiontrant que les ouvriers
de corporations, dans leurs nombreuses
luttes contre les patrons, ont demandé la
réduction de la journée de travail... Ce
qu'ils demandaient, ce n'était jamais la
réduction du travail quolidien, mais c'é
tait la multiplication des fêtes religieu-
ses.
Avant que le régime capitaliste n'eüt
conduit a la fureur de la product ion,
le nombre des jours de l'année oü l'on ne
travaillait pas du tout ou quelques heu
res seulemenl, était Lrès grand. Jusqu'au
XjVIIL siècle le nombre des fêtes catho
liques n'était pas inférieur a 150 par an,
parmi lcsquclles 90 fêtes strides qui ex-
cluaient tout travail iuanuel. Au surplus,
les ouvriers exigeaient certaines heures
libres pour débattre leurs intéréts com-
muns, pour s'exercer l'escrime et mê-
me poun prendre leurs bains, car on te-
nait beaucöup aux bains pendant ce
inoyen-age décrié si Souvent comme pau-
vre et malpropre. Voila Comment les ou
vriers ne travaillaient, en somme, que
quatre jours par semaine, et gagnaient
assez pour vivre pendant sept jours tout
a leur aise...
Le compagnon Kautsky Oublie de tirer
la Conclusion S'il en est ainsi, pourquoi
l'ouvrier moderne se tournerait-il vers
le socialisme qui promet un bonheur
bien sujet a caution, alors que les prin
cipes catholiques ont si bien fait leurs
preuves au moyen-age
,Un historiën protestant, M. Gustave
Freytag, n'hésite pas, lui, a tirer la con
clusion vraie. II écrit
La situation des agrieulteurs, et di
sons, en générlal, celle de touteis les clas
ses moyennes et inférieures, n'est pas
proportionnellement aussi favorable de
nos! jours qu'elle 1'était il y a' 600 ans,
au tempsi des Hohenstauffen. Dei même
qu'au point de vue religieux, politique et
.moral de même que pour la poésie
et les! beau-arts de même au point de
vue social, l'Europe, vers la fin du XIR
et au cours! du XIID siècle se trouvait
dans! une période de splendide épanouis-
sement. Tout n'était certes pas fait
sous plusieurs rapports ce n'était qu'un
commencement, et de grandes choses
s'annongaientMais ces oeuvres n'ont
pas été accomplies. La lutte contre l'E
glise, plus tard au XVR siècle la Sé-
paration de l'Eglise catholique, voila des
événements mortellement néfastes pour
la prospérité et le bonheur des peuples.
Séance publique du Samedi ig Février,
a S heures du soir.
Présents MM. R. Colaert, bourgmestre
présidentFraeijs et Vandenboogaerde, éche-
vinsVanderghote, Fiers, D'Huvettere,
Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Bie-
buyck, Begerem, Boone, conseillers Van
der Donckt, secrétaire communal.
MM. les conseillers Struye et Lemahieu
se sont excusés.
M. le secrétaire communal donne lecture
du texte des résolutions prises a la dernière
séance. Le procés-verbal est déclaré approu-
vé.
ArchivesDonations
M. le Président donne lecture du rapport
de M. l'archiviste De Sagher sur la situation
des archives pendant l'année 1909.
M. De Sagher signale encore l'insuffisance
et l'insécurité des locaux actuels, et la né-
cessité d'y remédier,
II a été extrait jusqu'ici du chaos de la
Salie des XXVII une série de documents
classés en 205 portefeuilles.
Notre dépót s'est enrichi des anciennes
tables des pauvres d'Ypres, données par le
Bureau de Bienfaisance, ainsi que de divers
manuscrits et mémoires, d'un trés haut
intérêt, düs a la générosité de M. Ie notaire
Van Eecke, de Boesinghe, et de M. Henri
Terrier, secrétaire honoraire de l'Institution
royale de Messines.
M. le Président reconnait les dangers
dincendie qui menacent plus particulière-
ment les locaux actuels des archives. II a
fait enlever déja des dépots de pidie et des
béches, qui se trouvaient a proximité. Le
transfert de ces locaux ne pourra toutefois
être résolu que lorsqu'il aura être procédé él
la restauration de l'ancien couvent des Pau
vres Claires. 11 propose d'adresser des lettres
de remerciements aux donateurs qui ont été
mentionnés. Adopté.
Propriétés comtnunales rentes de terrains.
Cette question sera examinée a huis-elos.
Ecoles gar diennes comptes igog
A) Ecoles communales. Recettas 5534.45.
Dépenses Ecole rue St-Jean 1979.60
de Lille 3554.85
Dépenses Ecole rue Eigen Heerd 3.000
Ste-Catherine 2.000
des Chiens 3.000
8.000
Approuvé.
b) Ecoles adoptéesrecettes 8.000.
5534.45
Ecole ménagère compte ipop.
En recettes, 5220 fr. en dépenses 5.041.30;
excédent, 178.70. Approuvé.
Eclair age public majoration de crédit pour
ipop.
Le crédit prévu en 1909 pour les frais de
l'éclairage public était de 17.500 fr. Ladé-
pense atteint 18.613.73.
I! y a done lie.t de majorer ce crédit djune
somme de 1.113.73 et de sollicitera cette
fin l'autorisation de la Députation perma
nente.
M. le Président fait remarquer que cette
augmentation de dépense provient du nom
bre toujours croissant de réverbères. Celui-
ci e st d'environ 500. L'opinion publique
semble actuellement satisfaite.
Approuvé.
Eclairage publicplacement de réver
bères crédit extraordinaire.
II a été placé récemment de nouveaux
réverbères en différents endroits. Aucun
crédit n'ayant été prévu a cette fin au budget
de 1910, il y a lieu d'inscrire au budget de
1911 un crédit extraordinaire de 1000 frs
destiné a couvrir cette dépense.
Bon nombre de ces réverbères, dit M. le
Président, on été plaeés a la campagne, n j-
tamment a la chaussée de Lilie. II y a en
effet une certaine justice distributive h ac
corded a la campagne au moins pour la lu
mière puisqu'elle n'est pas raccordée a la
distribution d'eau.
M. le Conseiller D Huvettere estime qu'il
n'y f«ut point cependant dexagération
Ainsi il lui semble inutile qu'a la campagne
les réverbères brüleut toute la nuit. Ou
pourrait les éteindre a partir d'une certaine
heure d'une manière aufomatique, par
exemple en fermant uu compteur.
M. Biebuyck objecte que ce serait en
même temps p riv«=»r de lun.ière les habita
tions. et M. Sobry observe que la Ville est
liee par son contrat avec la société conces-
sionnaire.
M. le Présidentnous avons stipulé en
«=ffet que l'éclairflge serait plein, c.-a-d.
complet, durant toute la nuit. II a été cal-
culé qu'il n'y avait pas d'éeonomie appre
ciable k éteiudre pendant un petit nombre
d'heures.
Le crédit de 1000 fr. est approuvé.
Distribution deau travaux a l'étang de
Zillebekedécomptemajoration de
crédit.
Les travaux sont terminés depuis le 31
décembre 1909. II y a une dépense en plus
de 22.341.89. Le crédit prévu est insufSsant
de 1.500 fr. L'augmentatiou de la dépense
provient du ïedressement de la Vijverboek,
de la construction d'un mur desoutènement,
et surtout de la substitution d'une conduite
d'amenée en fonte a la conduite en cimant
qu'on avait prévue.
Cette majoration de crédit est approuvée.
Finances communales Prélèvemenl sur
Vemprunt provisoire.
II y a lieu, aux fins de pourvoir au pnye-
ment des ti avaux de Zillebeke et de l'aila
oriëntale des Halles, de prélever sur 1 om-
prunt provisoire une somme de 70.000 fr.
Adopté.
La séance publique est levée a 6 heun s.
Nous signalons a l'attention de nos lec-
teurs Particle-critique paru aux Archives
Beiges concernant l'important ouvrage de
MM. G. Des Marez et E. De Sagher sur les
comptes de la ville d'Ypres de 1267 a 1329.
Cet article, des plus élogieux pour notre
concitoyen-archiviste de la Ville, nous four-
nit l'occasion de lui présenter nos vives féli-
citations.
G. Des Marez et E. De Sagher. Comptes de
la ville d Ypres de 1267 a i3up. Tome I.
In 4° deXXIII-627 pages. Bruxelles 1909.
Depuis que Gachard, voici bientöt trois
quarts de siècle, appela l'attention des histo-
riens beiges sur l'importance des anciens
comptes conserves dans la plupart de nos dé
pots d'archives, un grand nombre de ces pré-
cieux documents ont été publiés, intégrale-
ment, par fragments ou sous forme de ta
bleaux, tant dans notre pays qu'a l'étranger.
Et déja en plus d'un endroit, les historiens
se sont appliqués a écrire 1 histoire financière
des villes dont les comptes ont fait l'objet
d'une édition critique.
Désormais, grace a la Commission royale
d'histoire qui a décidé d'entreprendre la pu
blication d'une série de documents statisti-
ques, et a MM. Des Marez et De Sagher,
qui viennent d'ouvrir brillamm :nt cettesérie,
un travail de synthese est rendu possible, en
Belgique aussi, et il sera d'autant plus inté
ressant qu'il nous permet de plonger nos re
gards dans la situation financière d'une ville
k une époque si reculée qu il n'en existe que
peu d'exemples. Et par un hasard peut-être
plus heureux encore, les documentsconservés
se rapportent a des annés oü l'histoire de la
ville d'Ypres est particulièrement intéres
sante.
Restant strictement dans leur role d'édi-
teurs, les auteurs de la présente publication
s'interdisent toute excursion dans le domaine
de la synthése historique. Dans leur courte
préface, ils se bornent a décrire la forme ex
térieure des documents livrés a l'impression.
Comme on le sait, les plus anciens comptes
sont en rouleaux, et a Ypres, ils sont rédigés
successivement en latin, en fran9ais et en fla-
mand. Le terme de la publication qui
comprendra trois volumes sera l'année
1329 qui marque la fin du régime démocra-
tique. Le présent tome s'arrête a l'année
1316. On nous fait connaitre aussi l'écono-
mie des comptes et les motifs qui ont poussé
au choix d'un sysième mixte dans la publi
cation les plus anciens comptes ont étc pu
bliés intégralement, les autres ont été abré-
gésdans certaines de leurs parties ou résumés
en tableaux synoptiques. En présence de
l'abondance de la n atière, c'était évidem-
ment le meillcur procédé, mais, sans vouloir
jouer au pro'êtv, i.ous oserions gager qu'un
jour mettons que ce soit dans cent ans
quelqu'un reprendra les parties abrégées pour
les publier in extenso.
Les régies qui ont piésidé a l'édition sonti
naturellement, celles qui ont été arrêtées
dans leurs grandes lignes par la Commission
royale d'histoire même. Elles ne sont, du
reste. pas si ctroites qu'clles ne permettent
aux éditeurs de se mouvoir assez librement
dans les limites qui leur sont tracées, ce qui
est, d'ailleurs, indispensable dans l'espèce,
les régies les plus précises ne pouvant pre'voir
tous les cas, et les éditeurs, qui ont étudié
leur texte, étant mieux a même que n'im-
porte qui de lui assurer son plus fort rende
ment et sa meilleure compréhens-on.
MM. Des Marez et De Sagher ont done eu
raison de ne mettre les accents que la oü
l'exigeait la comprehension immédiale du
texte. Sans doute, on pourrait découvrir de-
ci de-la des endroits oü ils sont allés trop
loin dans cette voie (p ex pp. 108, 109 et
passim): devant nomét, man/ere, entrèrent,
plége, moitiér, alors qu'ils écrivent ailieurs
marchzet, aprzes oü j'aurais mis aprz'ès, etc.,
etc.).
On peut aussi différer d'avis sur l'emploi
du trait d'union dans les noms latins de
Sancto-Audomaro, de Sancto-Johanne, alors
qu'ils impriment, p. 384, l'abbé et le couvent
de saint Bertin, oü il aurait fallu Saim-Ber-
tin. Mais ceci me paraït bien être une faute
d'inattention tout comme, p. 111, le jour
Saint Brixie, alors que partout ailieurs, on
emploie la minuscule dans des cas sem-
blables
Même dans les cas visés par les auteurs,
p. XX, j'imprimerais Laurentius de Foro et
non de toro, car les noms de lieux sont,
aussi bien que les noms de familie, des noms
propres. Les derniers dérivent, du reste, di-
rectement des premiers, et le Pardemarct et
le Vischmarct du XIIIe siècle ont autant de
droits a la majuscule que le Vrijdagmarkt
ou le Palei\enplaats du XXe. Une observa
tion plus importante me parait s'imposer au
sujet de la distinction qu'il y a lieu de faire
entre le ij et le y. Faut il vraiment lire p.
465 Parzys, p. 485 qui nzyerent le nège, p.
544 pour carzyer, p. 577 et passim envoz/ét,
p. 604 et sqq. le Lzys Les éditeurs croient-
ils qu'on disait a Ypres, le jovene et non le
jozzene (le jeune) 1
Mais ne poussons pas plus loin la chicane,
car comme le disent trés bien les auteurs
quiconque a édité un travail de longue
durée a pu se rendre compte des défectuosi-
tés de détail qui s'y glissent infailliblement.»
A la vérité, dans le présent ouvrage, les pe-
tites erreurs sont clairsemées. II faut, comme
nous l'avons fait, l'examiner a la loupe pour
les découvrir, ce qui prouve que des soins
minutieux ont présidé tant a l'établissement
du texte qu a la correction des épreuves. En
l'espèce, ce double travail présentait cepen
dant des difficultés réelles. II a fallu toute la
science et l'érudition des deux excellents
archivistes de Bruxelles et d'Ypres pour
établir les graphies exacte des tous ces noms
de familie et surtout de tous ces termes
techniques oü les trois langues latine, fran-
^aise et flamande sontemployées parfois dans
une seule phrase. Et a ce propos, que l'on
nous permette, en terminant, d'exprimer le
voeu qu'en dehors de la table promise par les
éditeurs pour leur troisième volume, ils
veuillent bien également joindre a leur tra
vail un glossaire f) des termes techniques
qui rendrait les plus précieux services a tous
ceux qui auront a consulter leur belle publi
cation. JOS. CUVELIER.
A la même page on met k close Pas-
que alors que p. 3i2 on imprime Paske
Florie p. 62 beati Johannis Baptiste, p. 63,
Beate Marie Magdalene.
H Nous croyons pouvoir assurer que la
publication d'un glossaire entre dans'es in
tentions des autzurs et que s ils n'en ont pas
parlé dans leur préface, c'est simplement
par ouKli.
Fructueuse soiree pour les pauvres que
celle organisée par notre catholique jeunesse
au collége St-Vincent.
Fructueuse aussi pour les spactateurs qui
ont pu faire moisson de mots spirituels
s'initier aux moeurs et aux coutumes d9
certains pays d'outre-mer, entrevoir lea
dangers de la vie universitaire, et, princi-
palement se convaincre qu'au collége St-
Vincent, l'art dramatique et musical reste
non seulement en honaeur, naais qu'il gran-
dit et se perfectionne.
Quenous sommes loia des premiers essais!
Ce fut dans la Salle d etude des élèves in
ternes que s'organisèrent les premières soi-
rées au profit des pauvres secourus par lft
Société de Saint Vincent de Paul.
Seuls maltre8, élèves et quelques bienfai-
teurs y assistaient. Plus tard, le cercle des
intimes s'étant élargi, la scène se transporta
en la salie d'ét ude des élèves externes et il
nous souvient avec quelle verve, quelle cha-
leur, quel enthousiasme le directeur des
choeurs, Mr le professeur D..., récemment
décédé, mania't le baton directorial que
remplagait souvent son béret 1
Que de progiès réa!i3és en ces dernières
années et comme l'on se réconforte a l'audi-
tion de ces scènes chareaanles, bien dites,
füt-ce même en langua anglaise, dernier
style.
II ne nous plait pas d'entrer daas les dé
tails d'exécution ni de mentionner spéciale-
ment tel ou tel acteur qu'il nous suffise de
dire que nous avons applaudi de tout cceur
les scènes intéressaotes du vaudeville lhotel
du lac, et que nous avons partagé bieD sin
cere: nent les émofions des personnages du
drama Vergiffenis.
Nous adressons nos vives félicitations
Mousieur le Principal, a Messieurs les Pro-
fesseurs, aux élèves qui prêtèrent leur con
cours dévoué k la réussite de cette belle
soiree, ot nous croyons être l'interprête des
sentimonts de la nombreuse assistance en
assurantè M. Albert Van Eegroo, directeur
des choeurs et professeur de musique au
collége, qu'il a bien mérité les applaudisse-
meutsqui soulignèrent l'exécution du beau
choeur orchestré d'Iphigenie de Glück.
Au revoir A Pan prochain I
Sous ce titre le Progrès annonce que le
catholique Monsieur Steyaert, l'éminent pré
sident du Tribunal de première instance de
Gand, sera appelé a remplacer Monsieur
Debast, libéral, dont le mandat est expiré,
en qualité de membre de la Commission des
Hospices civils de Gand.
II demande ce que pense le Journal
d'Ypres de cette attitude bien différente de
celle de nos amis du conseil communal
d'Ypres, qui ont, dit-il, la R. P. en horreur 1
Oh 1 Oh 1 confrère. Ce qu'en pense le
Journal d'Ypres Mais tout simplement
qu'une fois de plus, vous vous êtes fourré le
doigt dans l'oeil.
Ne faites done pas croire vos lecteurs que
cette nomination est l'oeuvre des libéraux.
Vous imaginez-vous, peut-être, que l'on
ignore ici que vos amis de Gand sont,comme
vous, au fond, les adversaires irréductibles
de la R. P.
N'est-ce pas, en effet, depuis que celle-ci
est appliquée a ia désignation des membres
du Collége échevinal de Gand, que Monsieur
Braun a donné sa démission de Bourgmestre
et que tous les conseillers communaux libé
raux de cette ville refusent de faire partie
de tout collége échevinal qui ne serait pas
composé exclusivement de libéraux
Et a Bruxelles, a Anvers, a Lie'ge, con
frère, vos amis accordent- ils aux catholiques
dans les Colléges échevinaux, la representa
tion a laquelle ils auraient droit
Allons, Progrès, continuez a agiter le
grelot de la R. P., vous ne pouvez mieux
servir les intéréts catholiques.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 18 tot de 25 Februari 1910
Geboorten
Hooinaert Maria, Moenensteenwee.
hebeuf Gerard, Dickehuschsteen weg.
n^!bnw^^agd,r^na• PoPeringbesteenweg.
Beke Willy, Kalfvaart.
Vt-rheye Hippolyt, Aardestraat.
Becquart Glara, Kalfvaart.
Bartier Ivonna, Niêrstraat.
Jacobs Celina, Patleelstraat.
Vernieersch Maria, Posthoornenstraat.
amme Luciana, Aardestraat,
Overlijdens:
i uplacie Rosalie, 69 j., z. b. Wwe Massche-
tein Karei, St Jacobs Nieuwweg.
oieyaert Blrnca, 1 maand, Ileere Janstraat,
ville Justin, lOdagen,Kemmelstcenweg.
®P° 77 iaar> ijzergieter, echtgt An-
gilhs Maria, Bukkerstaat.
Beaudoir Mathilda, 40 jaar, z. b. gehuwd
met Coisman Victor, Poperinghesteen" eg.
Decoiunck Emile, 41 j hooikoopman, on
gehuwd, Rijselslraat.
DerooGeorges, weken, Dickebuschsteenweg-
Lacante Alphons, 1 jaar, Klaverstraat.
D i x nmdes ha a tUWCdr Ler0y MelaI"a'
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