Téléphone Téléphone 52 m m m m m m 1% m mm mm mm mm Samedi 11 Novembre 1911 Ie N° 10 centimes 46 Année N°4707 Mort de M. Napoléon Meersseman A la Jeu nesse Au Travail j Comme a Lourdeg La Saint Martin n-ï'L. s On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout.le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et k tons les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentttres eodtcut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser YAgtMSts Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Le parti catholique Yproisvient de per- dre le plus ferme soutien de toutes sesoeuvres pieuses et charitables en la personne de M. Jean-Richard-Louis-Napoléon Meersseman, plus connu sous le nom de M. Napoléon Meersseman. Ce trés digne et respectable vieillard, qui jouissait des sympathies unanimes, s'est éteint sans souffrances, Dimanche midi, après avoir regules secours de Notre Mère, la Sainte-Eglise. M. Meersseman, né a Ypres le 19 mai 1826, était fils d'un avoué prés le tribunal do première instance, natif de Gheluvelt. Commandeur de l'Ordre du Saint-Sépul- cre, et décoré de la médail.e civique de lre classe, M. Meersseman fut membre de la Commission des Hospices civils du 31 jan vier 1896 au 31 Décembre 1005. Nommé membre de la fabrique d'église de Saint- Martiu le 2 Janvier 1859, il4 devint tréso- lier en 1883 et président le 6 avril 1884, fonctions qu'il exerca avec un dévouement rare jusqu'au jour de son dócès. M. Meersseman fit ses études au Collége St-Vincent de Paul, dont il fut un des pre miers élèves. Lors des fètes jubïlaires du 75meanniversairede la fondation célébrées en 1909, son nom fut associé a celui des ex cellents sujets qui firent honneur a eet éta blissement dès 6on début. C'est lui qui se chargea au 50rae anniver6aire du Collége du remarquable discours oü il fit ldiistorique de cette maison. La culture littéraire de M. Meersseman, était trés appréciée de ses intimes qui nous ont vanté, a maintes reprises, sa rédactioa impeccable. Sa reconnaissance envers l'éta- blissement d'instruction qui lui avait ouvert le goüt des lettres se traduisit par des dons aussi nombreux qu'importants. Avec M. Struye, il fut le fondateur du patronage de la S" Familie de la paroisse de St. Jacques, et sa sollicitude ne cessa ja mais de s'étendre envers les modestes affi- liés de cette oeuvre. Les pauvres, les malades, les déshérités de tout genre furent ses amis de prédilection et, en entendant citer des traits de son iné- puisable charité, on songe a cettï autre hme d'élite, MeUe Teichman, la grande philan thrope anversoise. Comme elle, il était uu assidu de l'höpital, et il n'était pas de se maine qu'il ne fit sa tournée de lit a lit, prodiguant a tous des consolations et leur laissant quelque secours pécuniaire.Chez lui également, sa porte était toujours ouverte aux miséreux et ses biens étaient en quelque sorte leur propriété commune. Le Samedi après-midi. son vestibule offrait souvent un spectacle analogue a celui des I-Iospices les jours de distribution. C'était la charité privée pratiquée en face de la charité offi- cielle. Membre de toutes les oeuvres pieuses et charitables de la ville, il les soutenait toutes et les relevait quand elles veuaient a péri- cliter. Les oeuvres d'Orient lui sont redeva- bles de véritables largesses et le patriarcat de Jérusalem requt un jour de lui un don vraiment princier. La Conférence de St- Vincent de Paul perd en lui un de ses plus devoués et généreux zélateurs. La fabrique d'église de St-Martin dont il fut si longtemps membre et plus tard pré sident, participa largement aux générosités du regretté défunt. On se souvient du don qu'il fit de l'immeuble servant de doyenné. Grace a lui, on put réaJiser des travaux artistiques dont l'exécution aurait été, sinon rendue impossible, du moins longtemps encore différée. Son intervention discrete faisait de lui un Mécène dont l'anonymat ujoutait encore au mérite. On assure que ses libéralités envers son église paroissiale s'étendent au-dela desa toncbe et peraaet- j trorit l'achèvement integral des importants travaux de restauration en cours. Un chrétieu accompli, un ami des pau vres, telle est toute la personnalité de M. Meersseman. 11 connut ca double idéal, su blime entre tous Dieu et les pauvres. FunéraiHes de ML Meersseman Jeudi matin,jja 11 heures. ont été célé brées les funórailles de M. Meersseman, au milieu d'une assistance trés nombreuse. Le deuil; était conduit par M. De Neckere, président du Tribunal de lr« instance de Furnes. M. Colens, secrétaire du Baron de Broqueville, Ministre des chemins de fer, Messieurs De Gheest de Moorslede, etc. tous parents du défunt- Les coins du poêle étaient tenus jiar MM. Biebuyck, en sa qua- lité de secrétaire de l'administration fabri- cienne de St-Martin Vanden Berghe, Président de la Conférence de St Vincent de PaulSobry, trésorier du Davidsfondset Daniel Tybergbeio, au nom de l'Asseciation des anciens élèves du Collége St Vincent de Paul. La messe de Requiem fut ehantée par les élèves du Collége et célébréa par M. le cha- noine DejBrouwer, curé-doyen de St Martin. Da nombreuses déiégations des écoles libres assistaient au service de leur j énéreux bien- faiteur. Pour déférer a un désir exprimé par le défunt, il n'y eut ni discours ni couronnes. Des distributions ont eu lieu aux pauvres et aux hospitalisés. Dans son discours de rentree,Monseigneur Ladeu^e, liecteur de Louvain, a donné de salutaires conseils a ses jeunes étudiants. Nous les reproduisons ici a l'adresse de cer tains jeunes gens catholiques qui devraient être mélés a la politique et aux ceuvreset s'encroütent dans une coupable inertie Ciiers Étudiants, Permettez-moi aujourd'hui, en termiBant ce discours, de vous dire comment, a Page oü vous êtes, Montalembert se prépara au grand role qu'il devait romplir, celui de défenseur de la liberté d'enseignement au XIXe siècle. Ce qui frappe tout d'abord dans le jeune Charles de Montalembert, c'est la précocité de son esprit. Dès l'age de quatorze ans, il a con^u son idéal et tixé un but a sa vie il a résolu de travailler par la parole et par la plume a défendre la cause de Dieu et de son Eglise humiliée, la cause de la patrie et de la liberté. L'idée de Paction qu'il veut exer- cer, ne l'abandonne pas, comme on le voit a toutes les pages du Journal inlime que dès lors il rédige chaque soir et dans ses Let tres a un ami de collége Et ce n'est pas chez lui un vain jeu d'imagination Dans les lycées et les colléges qu'il habite ou qu'il fréquente, il ne rencontre qu'impiété et dévergondage. Vous le savez, dira-t-il a ses Pairs quand il aura vingt ans, y a-t-il un 8eul établiessment de l'Université oü un enfant catholique puisse vivre dans sa foi Le doute contagieux, Pimpiété froide et tenace ne règnent-ils pas sur les jeunes ümes qu'elle prétend instruire Ne sont-elles pas trop souvent soullées, ou pétrifiées, ou glacées C'est la conviction la plus pro- fonde, ce ront les souvenirs les plus pénibles qui me dictent aujourd'hui ces paroies. C'est le cosur navré de ces souvenirs que je déclare ici que, si j'étais père, j'aimerais mieux voir tres enfauts croupir toute leur vie dans l'ignorance et Poisiveté que de les exposer a Pborrible chance,que j'ai courue moi-même, d'acheter un peu de science au prix de la foi de leurs pères, au prix de tout ce qu'il y aurait de puretc et de f'ralcheur dans leurs üraes, d'honneur et de vertu dans leurs coeursn.Pour échapper au danger et au dégoüt que provoquent en lui ces com pagnons, peut rester fidéle a son idéal,Char les s'isole, eberche le secours de saines et fortes amitiés, recourt a la prière et se livre a un travail acharué. II a en horreur les relations mondaines, les insipides soirées, les vaines distractions que trop souvent sa mère elle-même veut lui imposer. On se figure, ócrit-il a seize ans, que j'ai besoin de distractions, et Pon cberche a me jeter dans des futilités et une parasse qui me font horreur.Et ailleurs Je me détourne avec dégoüt et ennui de cette gaité factice, et cette dissipation per- pétuelie qui règne dans la plupart des socié- tés de ee monde Cepeudant, il lui faut des amis sa jeu- nesse est remplie des plus nobles et des plus tendres amitiés Ces amis, il ne les choisit pas au h&sard ils doivent avoir une vérita- ble sympathie pour ses opinions religieuses et morales,partager ses hautes vues et sa vie de travail. Avec eux, il entend bien ne pas se soullier dans la boue. Nos moeurs, écrit- il en 18-27, a Pftge de dix-sept ans, dans un pacte qu'il passé avec le premier d'entre eux, Cornudet, après s'êtreapprocbé avec luide la Sainte_Eucharistie,-— seront exemptes de tout reproche pratiquant ouvertement la religion et dévoués au culte de la liberté, nous ne souillerons pas cette sorte de sacer- doce par des désordres -401 nous dégrade- raient autant qu'ils nous rendraient malheu- reux II exige de ceux avec qui il s'est lié, qu'ils Pavertissent sans ménagement et sur le champ, de tout ce qu'ils verront de repréhensible en lui C'est sur eux qu'il s'appuie dans ses heures de détresse mora'e, dans les crises de découragement auxquelles Texpose sa nature inquiète et passionnée. A son tour, il les stimule, les entraïne a l'étude et a la pratique du bien. Avec eux, il déve- loppe son idéal, et a Fun des meilleurs qui lui écrivait en 1830 qu'il n'avait plus, lui, Montalembert, a s'eccuper de progrès a faire, il répond avec indignation Quelle cruauté Quoi 1 Vous vous résignez ainsi avec la meilleure foi du monde a me voir rester perpétuellement dans l'odieuse médio- creté oü je suis maintenant... ne jouant aucun role, ne sachant rien a fond, ne ren- dant service a personne. Grand merci de vos compliments! Je vous les rends avec dédain! Je les repousse 1 Dans l'entretemps, il s'abandonne, avec une ardeur dévorante, a la fièvre du travail qui l'emporte. A rinstitution St-Barbe, oü il prépare son baccalauréat, il se trace un ordre du jour qui comporte quinze heures d'ótude. Ce n'est pas lui qui se contentera de satisfaire strictement aux exigences de l'exa- men. Quand, en 1830, il est occupé a sa licence en droit, nous le voyons proliter de toutes les occasions que lui offre Paris pour s'instruire. II suit les legons des plus célè- bres professeurs de l'époque, Villemain, Guizot, Jouffroy, Cousin, Michelet, et bien d'autres. II aborde même la médecine J'ai commencé mes études anatomiques avec Rio, écrit il a son ami Lemarcis,c'est-a-dire que j'ai £été avec lui au cabinet de méde cine... J'y retournerai trois fois la semaine... Dans quelque temps, viendra la dissection. Vous voyez que je donne dans l'horreur Ses voyages même, qu'il entreprend a con- trecoeur paree qu'ils bouleversent ses pro- jets de travail, il les consacre encore l'étu- de. Aprè3 son baccalauréat, devant rejoindre ses parents en Suède, il profite de l'occasion pour se mettre au courant de l'histoire reli- gieuse du pays, de ses institutions politiques surtout de l'organisation et du fonctionne- ment des Etata généraux. A suivre. US JS|; ||P| pH ->•* V j Un dernier travail de propagande que nous j voulons signaler, le plus simple de tous mais non le moins efficace, et qui a le grand mé rite d'être a la portée de tous, c'est d'affirmer partout et toujours, simplement et sans ostentation, mais nettement et courageuse- ment, par ses actes avant tout, sa foi catho lique. L'Eglise d'ici bas est l'Eglise militante, et son divin Fondateur a voulu que sa Croix füt a jamais un signe de contradiction parmi les hommes. On l'a dit avec infiniment de raison les seules causes qui meurent sont les causes pour lesquelles on ne meurt pas La Franc-Maconnerie, cette avant-garde de l'arme'e de Satan, le sait et en tient compte. Aussi tous ses efforts tendent-ils, a ruiner le règne du Christ sans l'attaquer de front, du moins au regard des masses, mais en recou- rant a une feinte neutralité qui endorme les me'fiances. Or, le but et l'aboutissement fatal et rapide du règne de la neutralité c'est l'in- différence religieuse. Le Christ passé sous silence c'est le Christ méconnu, car c'est en Lui qu'il nous faut vivre in Ipso vivimus, movemuret sumus Celui qui nest pas avec le Christ est contre Lui. II vaut infiniment mieux que le Christ soit discuté plutot que laissé de cöté. Que le catholique Lui accorde done dans sa vie publique la place qui Lui revient et qu'il Lui accorde dans sa vie privée. Qu'il se fasse un devoir de L'escorter lorsqu'II traverse nos rues, un honneur également d'escorter l'image de son auguste Mère. Mais si les petits enfants d'Ypres ont été gatés les tout jeunes, ceux qui croient encore ou feignent de croire a l'innocente supercherie des parents, les enfants d'Ypres en général, de tout Sge et de tout sexe, n'ont pas été oubliés. Cette fois, ceux qui ont joué Saint-Martin, ce furent les e'lecteurs communaux. Et, de- vancant de plusieurs semaines la date con- I sacrée, ils ont gratifié la ville d'Ypres d'une Saint Martin plus épatante que jamais un assortiment, trié sur le volet, de huit con seillers communaux, point ramollis, décidés a aider M. Colaert et ses échevins a parfaire et a couronner l'oeuvre, si bien en cours, d'apaisement, d'embellissement et d'assaini»- sement de notre petite ville, si attachée au culte du grind Saint Martin. Oh merci, Saint Martin On signa'ait dernièrement une guérison surprenante obtenue par la suggestion, dans une patite ville des environs d'Ypres. II s'agissait d'une jeune fille arrivée au dernier terme du dépérissement.conséquence forcée d'une inappétence presque absolue. Alors que lee drogues prescrites par diffé rents mólecins n'avaient amené aucune r> u j- 1 t I. amelioration,uq dermer médecm fut appele, Qu il preche d exemple pour faire observer choisi par la malade elle-meme et possedant toute sa confiance. Celui-ci reconnut, du le repos dominical et la sanctification du jour du Seigneur. Qu'il ne laisse pas sans protestation les blasphèmes, ni sans riposte les attaques contre la Religion. Quen chemin de fera table d'hötepar- tout, il se comporte en chrétien, observant les usages Chretiens de prière et d'abstinence, s'interdisant les mauvaises lectures, ne pro- fér ant qu'un langage foncièrement chrétien. Cette affirmation publique de notre Foi portera ses fruits, non seulement en arretant les entreprises de ceux dont l'audace n'est faite que de notre lücheté, mais encore en encourageant la fidélité des faibles et des timorés, et en ralliant ceux qui s'orientent volontiers du cöté du vent qui souffle. Nous sommes en Belqique, en Flandre surtout, l'immense majorité. II faut que les masses, les flottants princi- palement, en aient l'impression. premier coup d'oeil, a quelle malade eta quelle maladie il avait affaire. Aussi s'em- pressa-t-il de recourir a la suggestion. II persuada sa cliente de ce qu'elle n'avait aucune maladie, mais qu'elle se laissait tout simplement mourir de faim. Il lui ordonna done de manger comme tous les gens bien portants. Elle obéit et guérit. Voila certe3 une guérison a l'actif de la science médica'e. La suggestion fait partie de son arsenal,et il n'y a pas lieu ici de crier au miracle. Mais de ce que des guérisons, parfoia surprenantes, s'opèrent par lemoyen de la suggestion, les libres-penseurs, déroutés par I les guérisons miraculeuses de Lourdes, ont t trouvé bon d'expliquer ces dernières par i ladite suggestion. lis se sent bien gardés de signaler, a l'appui de leur assertion, aucune f guérison analogue opérée par la suggestion, - sans le concours du Ciel. j La suggestion ne mérite même pas tou- 1 jours la confiancequ'y mettent les mécréaats I aux abois. Témoin l'aventure survenue der- merement a un parfait Gaudissart, commis* II a done encore fait des siennes, le grand voyageur de profession. Saint qui dispute a la bonne Vierge de Tuine le plaisir de gater célestement les braves enfants d'Ypres. II a bourré de bonnes choses les bas sus pendus avec confiance, en ex-voto suppliants. Et ce qui ne pouvait trouver place dans les bas, il l'a semé sans fa^on dans l'ütre familial, voire dans celui des bons-papas-gateau et des oncles-sucre. Toujours soucieux de l'actualité et des goüts r.ouveaux, le bon Saint Martin n'a pas manqué de mêler quelques aéroplanes, diri- geables et planeurs Wright, dernier modèle, aux poupées, tambours, jeux d'oie, etc. qui constituent toujours le gros de son assorti ment. Mais par une attention aussi transparente que délicate pour ceux qui administrent sa bonne ville d'Ypres, il a prodigué surtout, cette année, les jeux de construction et les tirs a la cible. II y eut même quelques cartels inodores. Ce qui manquait seulement, c etait un bon appoint de charettes omnibus, de quoi desservir, tous les jours, tous les quartiers. Après tout, Ton comprend que Saint Mar- tin, déja trop chargé de nouveautés, n'ait pas eu cure de s'encombrer de pareilsrossignols..* Notre homme voyageait, en chemin de fer, en compagnie de quelques autres voyageurs qu'il ne connaissait pas et parmi lesquels un de nos amis. On parlait de gué risons extraordinaires et de suggestion. La suggestion, dit Gaudissart, est une I puissance merveilleuse aux mains des gens avertis et qui connaissent tous les rouages de cette machine excentrique oü 1'on fabri que des prodiges. Tenez: moi même j'arrive un jour chez une cliente, Madame X... a V...Elle avait la figure entourée dans sa longueur d'un large bandeau, fait de cache- nez, de ouate, de serviettes, etc., oü 66 cacbait la boursouflure d'une joue défigurée. Vous avez mal aux dents, madame, lui dis-je 1 Oui, Monsieur, bien mal depuis deux jours. Voulez-vous que je vous le fasse passer? C'est inutile, rien ne me réussit. J'ai tout fait. Je réussirai. Peut-être I Quand je vous le dis. Dites-aoi seule ment Avez-vous la foi La foi Quelle foi Oui, c'est a dire, croyez-vous qu'il se passera Ahdiable oui, monsieur, je crois qu'il se passera. Je ne vais pas, bien sür, garder SSI JOURNAL YPRES Organe Satholique r^rtmanWwi "««uin de l'Arrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1