Sermon de Charité j Téléphone 52 Téléphone 52 m m m m m m m m m m m m mm Samedï 18 Novcmbre f 9I I Ie Nl' 10 centimes 46 Année N° 4708 ÖËuvre des Dames de la Providence La situation élecloralej Sport Electoral Pilié S«6Oe0iO86® Rendez a César... A. M. D. G. Standiana esm On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime# la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentttres coüteut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptê les deux Flandres) s'adresser i l'Agi)wt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, Place de la Bourse. par le Ilévérend Père SOLVYNS, de la Compagnie de Jésus Dimanche 19 Novembre 1911 a 4 heures, en l'Eglise de St-Martin. Un discours de IVt. Carton de Wiart Les catholiques d'Anderleclit ont fêté lundi leursuccèsdu 15 Novernbre. A cette occasion, M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, a prononcé un dis cours oü il a, tout a la fois, dégagé la vraie signification des scrutias du 15 octobre, et dégonflé le bluff de la presse cartelliste. On nous saura gréde reproduire une par- tie de ja demonstration de l'honorable mini stre Dans un de ses plus jolis récits, Multatuli raconte une histoire que vous me permsttrez de vousrésumer il y avait une fois a D - mas un individu nomine Üassan/qui vendait desdattes. Je dis «qui en vendait». En réa'ité, il OEsayait d'en vendre. Mais lee chalands ne se pressaient pas a son échop- pe et s'adressaient ja un marcfiand voisin nommé Aouled. Les dattes'/d'Hassan, en effet,étaient maigres et fanéesjes unes moi- sies, les'autres d'un parfum suspect. Que fit Hassan?. II aclrata un oiseau parleur/et apprit a ceiui-ci iUrépéteFtout le long du jour Les dattes de Hassan sont deux fois plus grosses que celles d'Aoulet C'était manitestement absurde. Mais il y avait dans la voix deU'oiseau parleur quelque chose qui faisait vibrer l'atmosphère de fagon a tromper la proportion des lignes. L'oiseau répétant toujours sa ritournelle, des pas- sants finissaient'par le croire. Les dattes de Hassan grossissaient a vue] d'oeil. On en acheta bientöt de plus en plus et on se dé- sarticulait les muscles pour y mordre. Ce phénomène de suggestion est un phé- nomène connu.^Dans j'espèce/de marchand de dattes c'est ropposition. L'oiseau par leur, ce sont ses journaux. Et les acheteurs naïi's, ce sont ceux qui [se/[figurent que l'opposition a gagné des siëges et des voix et que son pouvoir dans le pays est deux fois plus gros qu'il n'en a l'air. Permons^l'oreille au babil des oiseaux parleurs. Vérifions les dattes, ou, si vous le préférez, consultons froidement les ré?ultats officials. En pareille matière, lee statistiques sont longues et difficiles a établir. Et tout d'a- bord, il j a quelque chose d'excessif a addi- doneer comme des quantité3 semblabl s les voix de tous les/partis d'opposition. De mou lomps, on enseignait en arithmétique qu'on o'adélitionne pas des poires et des figues. N importe Appliquons cette nouvelle mé- ihode et faisons un seul tas de toutes les voix recueillies par les socialistes ou les Hfieraux, quelles que soient leurs nuances. Dans 600 communes du pays, les élections Il'ont donné lieu aucune espèce de lutte. Le eas s'est produit surtout dans les pro vinces d'Anvers.dos Flandres, du Limbourg 6t(lu Luxembourg. On peut affirmer, d'une 'MQon générale, que les communes oü il n'y a pas eu lutte sont, en immense majorité, avaienten 1907, 43.225 suffrages en 1911, ils en ont 50.436, soit un gain de 7 211 voix. Les carteliistes/ obtenaient, en 1907, 79.030 suffrages en 1911, ils en obtiennent 16.314. Leur gain n'aété que de 6 884 voix, Notre gain a done été de 16.6 0/0, contre un gain de 8.7 0/0 aUiprolit des cartellistes. Voila/comment/nous avons perdu, a les en croire, du terrain dans l'ag|lomération bru- xelloise. j Ou a exploité contre nous l'écbec de M. Schollaert. Celui-ci avait accepté une candi dature de combat avec la vaillance qui l'a toujours caractérisé et qui en fait un rnodèle de dévoüment a son parti. Que la i ville de Louvain ait une majorité anticléxicale, on le savait de longue date. Mais nous avons le 15 octobre et nos adversaires ne sern- 1 blent pas s'en douter gagné 36 sieges dans le/seul arrondissement de Louvain. Dans la provincefde Liége, oü le terrain j semble particulièrement'favorable a l'anti- cléi*icalisme,^nous avens, a cause du cartel, 1 perdu 4 siéges. En revanche, nous avons j gardé la majorité partoutj ou)j[nous* Pavions et nous avons gagné la majorité dans deux communes oü nos adversaires étaient les maitres. Je/ne veux pas déflorerles renseig- nement8 officiels qui seront donnés, en temps et lieu, par mon honorable coüègue de rintérieur, mais je puis affirmer que sur les 25 mille siéges da conseillers communanx du royaume, nous en avons la grosse, la trés grosse majorité, soit environ 16.000. mais aussi avec fermeté, en faisant respec ter l'autorité de la majorité paree que cette autorité est le droit. Elle est la Constitution. Elle est la vie même de la nation. La dissolution. Parlant de la dissolution, M. le ministre de la Justice a declare En 1902, après le dernier recensement décennal, l'augmenlation des siéges n'a pas été accompagnée de dissolution. Cependant, sous le régime de la representation propor tionnelle.il est plus logique et plus équitable qu'il en soitaiusi. C'est pourquoi il en sera amsi, croyorts-nous, le 2 juin 1912 afin d'a3surer loyalement l'augmentation.du nombre des députés, et pour nul autre motif. progcès qui s'imposent./a uotre avis, dans les habitudes des fidèles aiusique dans le mo- bilier d'église mis a leur disposition..plus ou moius gratuitement. Rien de plus désagréable pendant les offices diviris et surtout pendant les sermons que le bruit des chaises qu'on déplace. Pour parer a eet inconvénient et rendre les prie. dieu silencieuxjil suffit d'en munir les quatre pieds de petites rondelles de carton, de feutre ou de caoutchouc. Cet excellent perfectionnement est réalisé depuis bien des anuées déja dans beaucoup d'églises, a Ostende //notamment, mais il'est toujours iuconnua Ypres... tout comme les mouehes desmeurtrières épinglesja chapeau. Vou3 voyez qu'a y regarder de prés les dates de Hassan, Jmaigrissent piteusement. S'agit-ii de la situation au Parlement? 11 résulte de déclarations publiques faites par M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, ainsiquepar M.$De!croix, directeur du service électoral du département de rintérieur, que les prochaines elections j législatives auront lieu le Dimanche 2 Juin 1912, et que, selon toutes probabilités, uous aurons la dissolution, afiu d'assurer loyale ment l'augmentation du nombre des députés, conformément aux indicati ons du recense- ment décennal, et pour nul autre motif, la chose étant plus logique et plus équitable en régime proportionnaliste. Attendons-nou8 done, les amis, a être Elle est rég'ée par uue loi électorale dont j appelés aux urnes, dans sept mois. Nous n'en on ne discutera pas la loyauté. Ce régime, sommes pas fachés, n'est-ce pas? Le scrutin, c'est celui que MM. Féron, Janson," Goblet c'est un sport comme un autre et, comme d'Aiviella, ont aidé a faire adopter en 1893. tout sport, il exige ïentrainement sans La representation proportionnelle y a été cela point de prouesses ni de lauriers. 1 Et comme neus voici justement bien en forme Un progrès non moins soubaitable mais qu'il faut attendre du public, c'est l'art de tousser discrètement. A la saison des rhumes, il y a toujours, dans l'assistance pieuse, nombre de personnes qui toussent. Les accès de toux ss succèdent si bien et si bruyamment qu'ils couvrent la voix du pródicateur presque sans interruption. II est si simple pourtant de garder son mouchoir a la main et d'étouffer, par son aide, le bruit de la toux. Comme il faut désespér?r d'obteuir jamais cela de l'initiative Bpontanée de la plupart des fidèles, il nous semble que les prédica- teurspourraient se permettre, de temps en temps, une petite recommandation a ce sujet. ajoutée, en bonne partie grbce aieurs efforts et-dans les conditions qu'ils avaient souhai- tées, Le mécanisme 'électorale est d'une exactitude et d'une correction indiscutables. Or, au point de vue des siéges, nous avons R l A propos de notre dernière performance, j le Progrès explique, a sa fagon, pour- j quoi il a été battu. Mais au cours de sa dé- j a laCbambre 86 représentants catholiques J monstration, il est amené a avouer que les contre 79 libéraux* ou socialistes et je explications qu'il donne pour la galerie ne J compte parmi ceux-ci le citoyen Van Lan- j trompent personne. See propres amis n'en j gendonck qui nous a cependant laussé com- sont pas dupes. j pagnie, je ne sais pourquoi. Au Sénat, les catholiques sont au nombre de 64. L'opposition de 46 sénateurs. Messieurs, comparez ces chiffres sous un régime de représentation proportionnelle aux chiffres du passé. Le parti liberal ne l'oublions pas a gouverné avec 2 voix de j faire ga et peut être ci et majorité. La loi scolaire de 1879 a été vótée j temps. II paralt, déclare-t-il, que nous nous I I sommes grossièrementtrompés. Certains de nos arris,dans leur haute sagesse,ont trouvé j f que si les libéraux a Ypres avaient été j battus, la faute en était aux candidats..., qui n'avaient pas fait ci, qui auraient dü J ga en même I des communes catholiques. au Sénat par la voix d'un seul sénateur qui avait été élu lui-même a une voix de majori té par l'arrondissement de Bruges. S'il s'agit non plus des siéges, mais des suffrages, les statisticieus de l'opposition ont été obligés de reconnaitre, en additionnant les résultats 1908 et de 1910, que nous pos- sédions 16 353 voix de majorité dans l'en- semble du pays. Encore ce cbiffre laisse t-il de cöté les 32 265 voix qui, dans l'ensemble du pays, ont été recueillies. d ces deux échéances électorales, par les daensistes. Et ceux-ci, notammeut dans la question scolai re,se rapprochent de nous par bien des prin cipes communs. Of, en 1868, le parti liberal avait dans le pays une minorité de 782 voix. En 1878, il avait une minorité de 661 voix. Est-ce clair Et comment qualifier ceux qui affirment et répètent que nous n'avons pas la majorité dans le pays f Iist-ce 1'ignorance Est-ce de la mauvaise foi? II est difficile pour eux d'échapper a ce dilemme. Ayant la majorité en droit et en iait, in- vesti de la confiance du pays, il est du de- Notons a ce propos qu'avant comme aprè3 les élections, le Progrès a maintes foi3 provoqué et justifié les plaintes en question, en affirmant, tres gratuitement, sans doute, et par pure forfanterie, que chefs et candi dats de son parti n'avaient fait aucune propagande. Mais alors, quelle étourderie de sa part d'insérer en première page cstte missive d' un abonné électeur lequel trouve que les candidats libéraux ont bien fait de ne pas augmenter les frais de propagande (sic) par d'inutiles affiches de remerciment Un troisième progrès a réaliser serait l'abrègement des sermons, en hiver. Toutes nos églises ne sont pas cbauffées, et il faut bien dire que l'éloquenca do tous nos prédi- cateura n'est pas également chaude. Or, un auditoire grelottant n'a guère d'oreiiles. Ordinairement,mais surtout quand il gèle, les meilleurs sermons sont les plus courts. C est pourquoi nous terminons le nötre. Ainsi soit il Conformément a leur bonne habitude, ce sont, cette année encore, les Dames de la Providence qui font le premier appel en faveur de leurs concitoyens pauvres. C'est demain, en effet, que le R. P. Solvyns prê- chera, a leur demande, le grand sermon de charité annuel. C'est chose si naturelle, n'est ce pas, de la part de coeurs féminins, d'etre compatissants et de prendre les devants en matière de charité Malheureusement, cet empressement risque parfots de servir bien mal leur excellente cause. L'hiver sensible, inspirateur de com passion pour ceux qui ont a souffrir de ses rigueurs, ne commence guère avant la date choisie pour leur sermon de charité. Et c'est encore le cas, cette année, ou nous n'avons jusqu'ici ni apercu un flacon de neige ni senti les premières morsures de lapre gele'e. Malgré cela, les circonstances leur sont favorables. Le terrible renchérissement des Larmi les résultats du 15 octobre. prenons a litre d'exemp'e, non pas les régions qui j fl°us seraient les plus favorables, mais j pelles précisément oü la lutte été le plus j voir du parti catholique d assumer 1 autorité intense, j gouvernementale et de 1 exercer dans sa Lans 1 agglomeration bruxelloise si plénitude.C'est a la majorité non a 1 opposi- ^°n fait abstraction de la commune de j tion, a faire la loi. Nous continuerons a la ^Jiaerbaek oü le résultat, je le reconnais, a 1 faire, avec prudence sans doute, avec cette déCU les espérances de nos amis nous re- f modération que M. Reernaert promettait au ®?ons leg chiffres que voici. Les catholiques pays, dès 1884, dans son discours de Maiche, Quelle étourderie de lui laisser dire que j c'était plutot a eux (les électeurs libéraux) j vivres plaide pour elles plus éloquemment nn'il inenmhait. da se monteer roeonnniHsnnts encore que les rigueurs de la température ne pourront le faire. Même en s'adressant a un auditoire pa'ien, il suffirait au Père Solvyns d'appeler l'atten- tion sur ce surcroit de misères inévitables pour attendrir les coeurs. Et il aura la bonne fortune de s'adresser a lelite de notre chré- tienne population... Merci d'avance.au nom de nos concitoyens miséreux Comme nous l'avions prévu et annoncé, comme c'était fatal, le Progrès vient de reprendre son bien, agréé dans nos colonnes qu'il incombait da se montrer reconnaissants et de remercier ceux qui avaient bien voulu prêter leurs noms a la lutte en subir les efforts (sic) et les ennuis Un sport comme un autre aussi de dire blanc au recto et noir au verso de la même page. Même on finit par acquérir lfi-tledans une virtuosité épatante. Mais il faut être entraloé. Saus prétendre nous mêler de ce qui est du ressort de MM. les curés et des admi nistrateurs fabriciennes, il doit nous être permis d'appeler leurbienveillante attention sur la realisation soubaitable de certains nous voulons parler de l'articulet intitule Un début Non seulement il l'insère pieusement, sans en omettre un mot, mais il le paraphrase con amore dans plusieurs colonnes voisines. Nous pouvons done maiutenant passer outre au scrupule qui nous empêchait de Ie démolir dans le numéro suivant. Démolir n'est pas tout a fait ce que nous voulons dire. Comme il y a du vrai, au fond, dans cet article, nous y souscrivons volontiers, aux exagérations manifestes prés, ainsiqu'ala forme irrévérencieuse. Le service de la proprelépublique est incontestablement insuffisant dans le quartier signalé, et il importe qu'il soit améliore' sans retard. Mais de la a dire que M. Colaert n'a rien fait pour la salubrité publique, il y a loin, tres loin. Ce que nous avons dit a ce sujet avant lea élections, nous le répétons après et nous le proclamerons toujours, parceque c'est la vérité. Un des plus beaux titres de M. Colaert a ia reconnaissance publique de la ville d'Ypres - reconnaissance atteste'e par son éclatant triomphe électoral récent c'est le dévoü ment inlassable autant qu'éclairé qu'il a montre' dans la poursuite de tout ce qui peut contribuer a rendre notre ville salubre. S'il reste encore des progrès a léaliser sous ce rapport, nous les signalons, au fur et a mesure, en toute franchise, nous souvenant que Rome n'a pas été batie en un jour. L'indépendance bien connue du Journal d'Ypres lui permet de se payer, a l'occasion, mutatis mutandisdes critiques comme celles qu'il a insére'es il y a quinze jours. L'oeuvred'hygiène réalisée par M. Colaert, en moins de vingt ans est immense. Quand on songe a ce que n'ont pas fait, en matière d'hygiène publique, l'espace de tout un demi siècle, les patrons du Progrès parmi lesquels plus d'un hygiéniste de profession, on mesure l'étourderie qu'il a commisc en jasant comme une pie, quand tout lui com- mandait de se taire et de nous laisser pour compte, sans souffler mot, l'articulet égaré dans nos colonnes, Mais notre confrère se fait vieux il faut lui pardonner ses amnésies et ses radotages. Un incommensurable naif c'est, au dire du Progrès ce rédacteur du Journal d'Ypres qui, le 17 décembre 1910 avait écrit Après quelque trente années d'attente, voiladoncnéadministrativement ce Stand qui..., ce Stand que. ce Stand enfin, objet de tant de rêves et cause de tant de déceptions. Le Stand est voté, et sera inau- guréj l'an prochain. n Or, l'an prochaia touche a sa fin et le Stand reste administra tivement né. C'est vrai, nous n'avions pas prévu qu'une commune autre que celle administrée par M. Colaert serait venue jeter des bètons dans les roues et retarder de quelques mois la date de l'inauguration, Mais franchement, y regarder a quelques mois, surtout dans ces conditions lb, c'est être bien regardant. C est être bien injuste aussi que d'en inférer a la standophobie de M. Colaert et a i'incommensurable naïveté de celui qui a confiance en l'honnêteté de la parole du bourgmestre. Un triple naif, n'est ce pas bien plutöt ce correspondant du Progrès qui, malgré ses convictions catholiques, écrit dans le di journal et ne place ses espérances de standiste que dans ce parti liberal qui ne sut pas même faire nattre administrativement le Stand de ses rêves Et notons que le besoin d'un stand date de i83o, de l'année oü la Patrie, devenue indépendante, escompta pour son maintien la vaillance et l'habileté technique de ses défenseurs. Or, notre triple naif ignore que, tout un demi siècle durant, les libéraux, maitres de notre hótel de ville, ne firent rien, mais la absolument rien pour gratifier d'un stand convenable les défenseurs de la Patrie JOURNAL YPRES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement j

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1