Sermon de Charité
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Samedï 18 Novcmbre f 9I I
Ie Nl' 10 centimes
46 Année N° 4708
ÖËuvre des Dames de la
Providence
La situation élecloralej
Sport Electoral
Pilié
S«6Oe0iO86®
Rendez a César...
A. M. D. G.
Standiana
esm
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par le Ilévérend Père SOLVYNS,
de la Compagnie de Jésus
Dimanche 19 Novembre 1911
a 4 heures, en l'Eglise de St-Martin.
Un discours de IVt. Carton de Wiart
Les catholiques d'Anderleclit ont fêté
lundi leursuccèsdu 15 Novernbre.
A cette occasion, M. Carton de Wiart,
ministre de la Justice, a prononcé un dis
cours oü il a, tout a la fois, dégagé la vraie
signification des scrutias du 15 octobre, et
dégonflé le bluff de la presse cartelliste.
On nous saura gréde reproduire une par-
tie de ja demonstration de l'honorable mini
stre
Dans un de ses plus jolis récits, Multatuli
raconte une histoire que vous me permsttrez
de vousrésumer il y avait une fois a D -
mas un individu nomine Üassan/qui vendait
desdattes. Je dis «qui en vendait». En
réa'ité, il OEsayait d'en vendre. Mais lee
chalands ne se pressaient pas a son échop-
pe et s'adressaient ja un marcfiand voisin
nommé Aouled. Les dattes'/d'Hassan, en
effet,étaient maigres et fanéesjes unes moi-
sies, les'autres d'un parfum suspect. Que fit
Hassan?. II aclrata un oiseau parleur/et
apprit a ceiui-ci iUrépéteFtout le long du
jour Les dattes de Hassan sont deux fois
plus grosses que celles d'Aoulet C'était
manitestement absurde. Mais il y avait dans
la voix deU'oiseau parleur quelque chose
qui faisait vibrer l'atmosphère de fagon a
tromper la proportion des lignes. L'oiseau
répétant toujours sa ritournelle, des pas-
sants finissaient'par le croire. Les dattes de
Hassan grossissaient a vue] d'oeil. On en
acheta bientöt de plus en plus et on se dé-
sarticulait les muscles pour y mordre.
Ce phénomène de suggestion est un phé-
nomène connu.^Dans j'espèce/de marchand
de dattes c'est ropposition. L'oiseau par
leur, ce sont ses journaux. Et les acheteurs
naïi's, ce sont ceux qui [se/[figurent que
l'opposition a gagné des siëges et des voix et
que son pouvoir dans le pays est deux fois
plus gros qu'il n'en a l'air.
Permons^l'oreille au babil des oiseaux
parleurs. Vérifions les dattes, ou, si vous le
préférez, consultons froidement les ré?ultats
officials.
En pareille matière, lee statistiques sont
longues et difficiles a établir. Et tout d'a-
bord, il j a quelque chose d'excessif a addi-
doneer comme des quantité3 semblabl s les
voix de tous les/partis d'opposition. De mou
lomps, on enseignait en arithmétique qu'on
o'adélitionne pas des poires et des figues.
N importe Appliquons cette nouvelle mé-
ihode et faisons un seul tas de toutes les
voix recueillies par les socialistes ou les
Hfieraux, quelles que soient leurs nuances.
Dans 600 communes du pays, les élections
Il'ont donné lieu aucune espèce de lutte.
Le eas s'est produit surtout dans les pro
vinces d'Anvers.dos Flandres, du Limbourg
6t(lu Luxembourg. On peut affirmer, d'une
'MQon générale, que les communes oü il n'y
a pas eu lutte sont, en immense majorité,
avaienten 1907, 43.225 suffrages en 1911,
ils en ont 50.436, soit un gain de 7 211 voix.
Les carteliistes/ obtenaient, en 1907, 79.030
suffrages en 1911, ils en obtiennent 16.314.
Leur gain n'aété que de 6 884 voix, Notre
gain a done été de 16.6 0/0, contre un gain
de 8.7 0/0 aUiprolit des cartellistes.
Voila/comment/nous avons perdu, a les en
croire, du terrain dans l'ag|lomération bru-
xelloise. j
Ou a exploité contre nous l'écbec de M.
Schollaert. Celui-ci avait accepté une candi
dature de combat avec la vaillance qui l'a
toujours caractérisé et qui en fait un rnodèle
de dévoüment a son parti. Que la i ville de
Louvain ait une majorité anticléxicale, on
le savait de longue date. Mais nous avons
le 15 octobre et nos adversaires ne sern- 1
blent pas s'en douter gagné 36 sieges dans
le/seul arrondissement de Louvain.
Dans la provincefde Liége, oü le terrain j
semble particulièrement'favorable a l'anti-
cléi*icalisme,^nous avens, a cause du cartel, 1
perdu 4 siéges. En revanche, nous avons j
gardé la majorité partoutj ou)j[nous* Pavions
et nous avons gagné la majorité dans deux
communes oü nos adversaires étaient les
maitres. Je/ne veux pas déflorerles renseig-
nement8 officiels qui seront donnés, en
temps et lieu, par mon honorable coüègue
de rintérieur, mais je puis affirmer que sur
les 25 mille siéges da conseillers communanx
du royaume, nous en avons la grosse, la trés
grosse majorité, soit environ 16.000.
mais aussi avec fermeté, en faisant respec
ter l'autorité de la majorité paree que cette
autorité est le droit. Elle est la Constitution.
Elle est la vie même de la nation.
La dissolution.
Parlant de la dissolution, M. le ministre
de la Justice a declare
En 1902, après le dernier recensement
décennal, l'augmenlation des siéges n'a pas
été accompagnée de dissolution. Cependant,
sous le régime de la representation propor
tionnelle.il est plus logique et plus équitable
qu'il en soitaiusi. C'est pourquoi il en sera
amsi, croyorts-nous, le 2 juin 1912
afin d'a3surer loyalement l'augmentation.du
nombre des députés, et pour nul autre
motif.
progcès qui s'imposent./a uotre avis, dans les
habitudes des fidèles aiusique dans le mo-
bilier d'église mis a leur disposition..plus
ou moius gratuitement.
Rien de plus désagréable pendant les
offices diviris et surtout pendant les sermons
que le bruit des chaises qu'on déplace. Pour
parer a eet inconvénient et rendre les prie.
dieu silencieuxjil suffit d'en munir les quatre
pieds de petites rondelles de carton, de
feutre ou de caoutchouc.
Cet excellent perfectionnement est réalisé
depuis bien des anuées déja dans beaucoup
d'églises, a Ostende //notamment, mais il'est
toujours iuconnua Ypres... tout comme les
mouehes desmeurtrières épinglesja chapeau.
Vou3 voyez qu'a y regarder de prés les
dates de Hassan, Jmaigrissent piteusement.
S'agit-ii de la situation au Parlement?
11 résulte de déclarations publiques faites
par M. Carton de Wiart, ministre de la
Justice, ainsiquepar M.$De!croix, directeur
du service électoral du département de
rintérieur, que les prochaines elections
j législatives auront lieu le Dimanche 2 Juin
1912, et que, selon toutes probabilités, uous
aurons la dissolution, afiu d'assurer loyale
ment l'augmentation du nombre des députés,
conformément aux indicati ons du recense-
ment décennal, et pour nul autre motif, la
chose étant plus logique et plus équitable en
régime proportionnaliste.
Attendons-nou8 done, les amis, a être
Elle est rég'ée par uue loi électorale dont j appelés aux urnes, dans sept mois. Nous n'en
on ne discutera pas la loyauté. Ce régime, sommes pas fachés, n'est-ce pas? Le scrutin,
c'est celui que MM. Féron, Janson," Goblet c'est un sport comme un autre et, comme
d'Aiviella, ont aidé a faire adopter en 1893. tout sport, il exige ïentrainement sans
La representation proportionnelle y a été cela point de prouesses ni de lauriers.
1 Et comme neus voici justement bien en forme
Un progrès non moins soubaitable mais
qu'il faut attendre du public, c'est l'art de
tousser discrètement. A la saison des
rhumes, il y a toujours, dans l'assistance
pieuse, nombre de personnes qui toussent.
Les accès de toux ss succèdent si bien et
si bruyamment qu'ils couvrent la voix du
pródicateur presque sans interruption.
II est si simple pourtant de garder son
mouchoir a la main et d'étouffer, par son
aide, le bruit de la toux.
Comme il faut désespér?r d'obteuir jamais
cela de l'initiative Bpontanée de la plupart
des fidèles, il nous semble que les prédica-
teurspourraient se permettre, de temps en
temps, une petite recommandation a ce
sujet.
ajoutée, en bonne partie grbce aieurs efforts
et-dans les conditions qu'ils avaient souhai-
tées, Le mécanisme 'électorale est d'une
exactitude et d'une correction indiscutables.
Or, au point de vue des siéges, nous avons
R
l
A propos de notre dernière performance, j
le Progrès explique, a sa fagon, pour- j
quoi il a été battu. Mais au cours de sa dé- j
a laCbambre 86 représentants catholiques J monstration, il est amené a avouer que les
contre 79 libéraux* ou socialistes et je explications qu'il donne pour la galerie ne J
compte parmi ceux-ci le citoyen Van Lan- j trompent personne. See propres amis n'en j
gendonck qui nous a cependant laussé com- sont pas dupes. j
pagnie, je ne sais pourquoi.
Au Sénat, les catholiques sont au nombre
de 64. L'opposition de 46 sénateurs.
Messieurs, comparez ces chiffres sous un
régime de représentation proportionnelle
aux chiffres du passé. Le parti liberal ne
l'oublions pas a gouverné avec 2 voix de j faire ga et peut être ci et
majorité. La loi scolaire de 1879 a été vótée j temps.
II paralt, déclare-t-il, que nous nous I
I sommes grossièrementtrompés. Certains de
nos arris,dans leur haute sagesse,ont trouvé j
f que si les libéraux a Ypres avaient été j
battus, la faute en était aux candidats...,
qui n'avaient pas fait ci, qui auraient dü J
ga en même I
des
communes catholiques.
au Sénat par la voix d'un seul sénateur qui
avait été élu lui-même a une voix de majori
té par l'arrondissement de Bruges.
S'il s'agit non plus des siéges, mais des
suffrages, les statisticieus de l'opposition ont
été obligés de reconnaitre, en additionnant
les résultats 1908 et de 1910, que nous pos-
sédions 16 353 voix de majorité dans l'en-
semble du pays. Encore ce cbiffre laisse t-il
de cöté les 32 265 voix qui, dans l'ensemble
du pays, ont été recueillies. d ces deux
échéances électorales, par les daensistes. Et
ceux-ci, notammeut dans la question scolai
re,se rapprochent de nous par bien des prin
cipes communs.
Of, en 1868, le parti liberal avait dans le
pays une minorité de 782 voix. En 1878, il
avait une minorité de 661 voix.
Est-ce clair Et comment qualifier ceux
qui affirment et répètent que nous n'avons
pas la majorité dans le pays f
Iist-ce 1'ignorance Est-ce de la mauvaise
foi? II est difficile pour eux d'échapper a
ce dilemme.
Ayant la majorité en droit et en iait, in-
vesti de la confiance du pays, il est du de-
Notons a ce propos qu'avant comme aprè3
les élections, le Progrès a maintes foi3
provoqué et justifié les plaintes en question,
en affirmant, tres gratuitement, sans doute,
et par pure forfanterie, que chefs et candi
dats de son parti n'avaient fait aucune
propagande.
Mais alors, quelle étourderie de sa part
d'insérer en première page cstte missive
d' un abonné électeur lequel trouve que
les candidats libéraux ont bien fait de ne
pas augmenter les frais de propagande (sic)
par d'inutiles affiches de remerciment
Un troisième progrès a réaliser serait
l'abrègement des sermons, en hiver. Toutes
nos églises ne sont pas cbauffées, et il faut
bien dire que l'éloquenca do tous nos prédi-
cateura n'est pas également chaude.
Or, un auditoire grelottant n'a guère
d'oreiiles.
Ordinairement,mais surtout quand il gèle,
les meilleurs sermons sont les plus courts.
C est pourquoi nous terminons le nötre.
Ainsi soit il
Conformément a leur bonne habitude, ce
sont, cette année encore, les Dames de la
Providence qui font le premier appel en
faveur de leurs concitoyens pauvres. C'est
demain, en effet, que le R. P. Solvyns prê-
chera, a leur demande, le grand sermon de
charité annuel.
C'est chose si naturelle, n'est ce pas, de la
part de coeurs féminins, d'etre compatissants
et de prendre les devants en matière de
charité
Malheureusement, cet empressement risque
parfots de servir bien mal leur excellente
cause. L'hiver sensible, inspirateur de com
passion pour ceux qui ont a souffrir de ses
rigueurs, ne commence guère avant la date
choisie pour leur sermon de charité. Et c'est
encore le cas, cette année, ou nous n'avons
jusqu'ici ni apercu un flacon de neige ni senti
les premières morsures de lapre gele'e.
Malgré cela, les circonstances leur sont
favorables. Le terrible renchérissement des
Larmi les résultats du 15 octobre. prenons
a litre d'exemp'e, non pas les régions qui j
fl°us seraient les plus favorables, mais j
pelles précisément oü la lutte été le plus j voir du parti catholique d assumer 1 autorité
intense, j gouvernementale et de 1 exercer dans sa
Lans 1 agglomeration bruxelloise si plénitude.C'est a la majorité non a 1 opposi-
^°n fait abstraction de la commune de j tion, a faire la loi. Nous continuerons a la
^Jiaerbaek oü le résultat, je le reconnais, a 1 faire, avec prudence sans doute, avec cette
déCU les espérances de nos amis nous re- f modération que M. Reernaert promettait au
®?ons leg chiffres que voici. Les catholiques pays, dès 1884, dans son discours de Maiche,
Quelle étourderie de lui laisser dire que j
c'était plutot a eux (les électeurs libéraux) j vivres plaide pour elles plus éloquemment
nn'il inenmhait. da se monteer roeonnniHsnnts encore que les rigueurs de la température ne
pourront le faire.
Même en s'adressant a un auditoire pa'ien,
il suffirait au Père Solvyns d'appeler l'atten-
tion sur ce surcroit de misères inévitables
pour attendrir les coeurs. Et il aura la bonne
fortune de s'adresser a lelite de notre chré-
tienne population...
Merci d'avance.au nom de nos concitoyens
miséreux
Comme nous l'avions prévu et annoncé,
comme c'était fatal, le Progrès vient de
reprendre son bien, agréé dans nos colonnes
qu'il incombait da se montrer reconnaissants
et de remercier ceux qui avaient bien voulu
prêter leurs noms a la lutte en subir les
efforts (sic) et les ennuis
Un sport comme un autre aussi de dire
blanc au recto et noir au verso de la même
page. Même on finit par acquérir lfi-tledans
une virtuosité épatante.
Mais il faut être entraloé.
Saus prétendre nous mêler de ce qui est
du ressort de MM. les curés et des admi
nistrateurs fabriciennes, il doit nous être
permis d'appeler leurbienveillante attention
sur la realisation soubaitable de certains
nous voulons parler de l'articulet intitule
Un début
Non seulement il l'insère pieusement, sans
en omettre un mot, mais il le paraphrase
con amore dans plusieurs colonnes
voisines.
Nous pouvons done maiutenant passer
outre au scrupule qui nous empêchait de Ie
démolir dans le numéro suivant.
Démolir n'est pas tout a fait ce que
nous voulons dire. Comme il y a du vrai, au
fond, dans cet article, nous y souscrivons
volontiers, aux exagérations manifestes prés,
ainsiqu'ala forme irrévérencieuse. Le service
de la proprelépublique est incontestablement
insuffisant dans le quartier signalé, et il
importe qu'il soit améliore' sans retard. Mais
de la a dire que M. Colaert n'a rien fait pour
la salubrité publique, il y a loin, tres loin.
Ce que nous avons dit a ce sujet avant lea
élections, nous le répétons après et nous le
proclamerons toujours, parceque c'est la
vérité.
Un des plus beaux titres de M. Colaert a ia
reconnaissance publique de la ville d'Ypres -
reconnaissance atteste'e par son éclatant
triomphe électoral récent c'est le dévoü
ment inlassable autant qu'éclairé qu'il a
montre' dans la poursuite de tout ce qui peut
contribuer a rendre notre ville salubre.
S'il reste encore des progrès a léaliser sous
ce rapport, nous les signalons, au fur et a
mesure, en toute franchise, nous souvenant
que Rome n'a pas été batie en un jour.
L'indépendance bien connue du Journal
d'Ypres lui permet de se payer, a l'occasion,
mutatis mutandisdes critiques comme celles
qu'il a insére'es il y a quinze jours.
L'oeuvred'hygiène réalisée par M. Colaert,
en moins de vingt ans est immense. Quand
on songe a ce que n'ont pas fait, en matière
d'hygiène publique, l'espace de tout un demi
siècle, les patrons du Progrès parmi
lesquels plus d'un hygiéniste de profession,
on mesure l'étourderie qu'il a commisc en
jasant comme une pie, quand tout lui com-
mandait de se taire et de nous laisser pour
compte, sans souffler mot, l'articulet égaré
dans nos colonnes,
Mais notre confrère se fait vieux il faut
lui pardonner ses amnésies et ses radotages.
Un incommensurable naif c'est, au dire
du Progrès ce rédacteur du Journal
d'Ypres qui, le 17 décembre 1910 avait écrit
Après quelque trente années d'attente,
voiladoncnéadministrativement ce
Stand qui..., ce Stand que. ce Stand enfin,
objet de tant de rêves et cause de tant de
déceptions. Le Stand est voté, et sera inau-
guréj l'an prochain. n Or, l'an prochaia
touche a sa fin et le Stand reste administra
tivement né.
C'est vrai, nous n'avions pas prévu qu'une
commune autre que celle administrée par
M. Colaert serait venue jeter des bètons dans
les roues et retarder de quelques mois la date
de l'inauguration,
Mais franchement, y regarder a quelques
mois, surtout dans ces conditions lb, c'est
être bien regardant. C est être bien injuste
aussi que d'en inférer a la standophobie de
M. Colaert et a i'incommensurable naïveté
de celui qui a confiance en l'honnêteté de la
parole du bourgmestre.
Un triple naif, n'est ce pas bien plutöt ce
correspondant du Progrès qui, malgré
ses convictions catholiques, écrit dans le di
journal et ne place ses espérances de standiste
que dans ce parti liberal qui ne sut pas même
faire nattre administrativement le Stand de
ses rêves Et notons que le besoin d'un stand
date de i83o, de l'année oü la Patrie, devenue
indépendante, escompta pour son maintien
la vaillance et l'habileté technique de ses
défenseurs. Or, notre triple naif ignore que,
tout un demi siècle durant, les libéraux,
maitres de notre hótel de ville, ne firent rien,
mais la absolument rien pour gratifier d'un
stand convenable les défenseurs de la Patrie
JOURNAL
YPRES
©rgane Gatholique
de l'Arrondissement
j