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La Chambre
Pensées LHverses
Callewaert-De Meiden acre
Bibliothèques-Chietières
La vie de St Francois d Assise
et son action
A la Jeunesse
CRXND CONCERT
SYMPHONIQUE
Melle Ludovica MULDERS,
M. Léon LE1RE, Flüliste
LE LUNDI 20 NOVEMBRE,
citfflaaüüGiËa^H
AVIS
Cercle symphonique Yprois
ï>j*wmw
Bibliographic
11
■I.T
Hz Hi Hz H H' Hz Hi
■i0 m s* 'i* S* aSP- sP s* a
Cercle de Conférences
Sr BS
Salie Iweins
VIENT DE PARAITRE
3.00
i
Na'ifs aussi, mais un peu moins car leur
naïveté ne va pas sans quelques visées mali-
cieuses dont le triple naif, entre autres, est
l'objet, na'ifs aussi ces patrons du Progrès
qui ouvrent bénévolement les colonnes de
leur journal aux refrains stére'otypés de ce
correspondant maladroit qui manie le pavé
avec autant de maè'stiia que le Comblain.
tion. II y a des manuels qui no sont faits
que de renvois a d'autres livres et vous en-
tendez chaque jour des étudiants vous citer
les titres de volumes écrits dans des langues
qu'ils igcorent, qu'ils ne liront jamais, que
personne ne lit, mais qui sont dans le cime-
tière des livres.
j Ou ne lit plus un livre anjourd'hui, on lit
des titres de livres on ne lit plus pour pen-
ser, mais pour se'dispenser de penser.
j Les énormes bibüothèques encombrées
des cadavres des livres morts.sont des lieux
La session ordinaire de '1911 1911 sest
ouverte Mardi dernier, sous la présidence de
M. Berrnaert, doyen d'age.
ïrois nouveaux membres, MM. Goffm
findépendant, Bruxelles), Van Leyoseele
(liberal, Courtrai), et Schaetzen(cathoiique,
Tongres Maesfyck) sont admis a la presta
tion du sarment.
M. Cooreman est élu président par 154
voixsur 157, MM. Nerincx et Ilarmignie
situation pourrait se maintenir pendant une
durée indéfinie.
M. le général Hellebaut demande ïnstam-
ment que l interpellation sur la question
militaire commence Mardi. II y a trois mots
qu'on trompe le pays. M. Monville (lib.) m a
posé bier 53 questions J'y répondrai
verbalemen t Mardi. (M. Monville protest;).
Si M. Monville était si convaiocu des vices
de notie organisation militaire ïl devrait
nouvoir me répondre sur l'heure.
Les petits enfants a la Sainte Table,
par lo P. Roupain, S. J. o 10
En vente a la Librairie
rue au Beurre, 30, a Ypres.
Dans les grandes villes, chacun pense trop
soidans les petïtes on s'occupe trop des
autres. Debay
Pour que la démocratie füt possible et
belle, il faudrait qu'elle füt composée par des
anges. J. JRousseau.
morts d'ensevelir les vivants.
j. Arren.
Fais l'aumone de ton bien et ne détourne
ta face d'aucun pauvre, et il arrivera ainsi
que la face du Seigneur ne se détournera pas
detoi. Tobie.
Les riches ne peuvent se sauver que par
les pauvres. Bossuet.
II ne (aut lire que les chefs-d'ceuvre nous
n'avons pas de temps pour le reste.
Lacordaire.
L'autre jour, lord Rosebery présidait
Inauguration de la bibliothèque Mitchell, a
Glascow naturellement il y prononca un
discours.
Or, y a t il rien qui semble appeler plus
nécessairement les truLmes et les platitudes
sur les bienfaits de l'instruction'que l'inau
guration dune bibüotbèque publique
Mais lord Rosebery est un esprit vif, ori
ginal, iaiguisé, pensant par lui-même.et ne
répétant aciemment personne. C'est pour-
auoi il est intéressant quand mêmelde) par-
courir son discouis sur une bibliothèque
publique.
Sur les 180.000 volumes que renferme
cette bibliothèque,combienjy en a-t-il qui ne
seront plus jamais lus, demande-t-il au
moins 100.000.j
Ceux la ce sout d< s livies morls, ceux qui
ont fini leur temps, qui n'ont plus rien a
apprendre aux générations futures. Et ce
sont ces livres morts qui encombrent le3
rayons. Les bibliotheques sent des cime
tieres.
Et quelles tristes réflexions doit provo-
quer la vue de cette nécropole des pensées,
enterrées dans la poussière I Combien de
peines et de soucis a coütés a son auteur
cliaeun de ces livres qui jaunissent dans
l'ombre et que nul n'ouvrira plus Qui dira
les espoirs, les joies, les déceptions et les
tristesses des écrivains qui ont mis souvent
le meilleur d'eux-mcmos dans ces bouquins,
aujourd'hui ensevelis dans l'oubli 1
Et quelle frayeur aussi inspirent ces
amoncellements de cadavres et de vivants
réunis Comment s'assimiler ces focmida-
bles accumulations de sciences Une vie
entière consacrée a la lecture ne suffitait pas
a en dépouiller )a moitié. Au temps jadis
une bibliothèque comptait 400a500 volumes.
Un homme studieux pouvait espérer acqué-
rir une vue d'ensemble sur la science de son
temps; mais aujturd'hui il vipnt s'enliser
dans les sables mouvants de ces immenses
bibliotbèques et lts livres le submergent.
Le discours spirituelet paradoxal, mais
vrai. de lord Rosebery a été commenté par
un écrivain autorisé, M. Edmond Gosse,
bibliothécaire de la Chambre des Lord» et-
auteur d'une excellente Histoire de la Lit-
térature anglaise. M. Rosebery, éent au
«Times#:. M. Gosse, a eu le courage de
diseuter publiquement une question dont les
lettrés parient entreeux.Leslivres «vivants»,
ceux qui présentent encore un iutérêt quel-
conque, sont un contre dix: i!s sontéerasés.
II faut réagir contre la tendance a tout con-
server et tout accumuler. II faut choisir.
Autrement les bibliotheques deviendront des
mo»struosités et le public, devant ces mon
tagnes de papier noirci, renoncera a lire. Ce
n'est pas la quantité de hvre3 qui fait la
valeur d'une bibliothèque,mais leur qualité.
*Un livre, dit M. Glosse, n'est pas une
chose Bacro-sainte il faut procéder a des
destructions. II paratt que le calite Omar
n'a pas brülé la bibliothèque d Alexandre
je le regrette, car nous avons besoin d'un
précédent.
On voit peindre le paradoxe: je suppose
que M. Gosse ne propose un vaste autodafé
de livres que pour donner plus de relief a sa
^Mate a parler sérieusement, rien ne nuit
plus a la culture de l'esprit que les énormes
bibliotheques oft 1 on trouve tout. C est elles
qui ont créé cette effroyable science que on
nomme la Bibliographie; c est a cause A el es
que dans certains examens on ne demande j
plus aux candidats de savoir quelque chose
sur une question, mais bien de conna.tre
tons les livres et brochures sur cette que.-
malsains oft l'intelligence s'étiole et meurt, j SOnt proclamés vice-président; MM. Man
Qu'on garde quelques unes de ces nécropoles I gaiq (soc.), Borboux, Huysbauwer et de
pour les archéologues, mais qu'on nous Kerchove d'Exaerde (cath sont désignés
donne des bibliothèques oü l'on empêche les j en qUaüté de secrétaires.
MCooreman remercie ses C9llègues peur
le nouveau témoignage d'estime et de sym- j
patbie qu'ils lui doonent en 1 appelant poui
la 6" fois a la présidence de la Chambre. En
termes trés heureux il solltcite leur bien- j
veillant concours atin de sauvegarder de
commun accord la liberté do la tribune, la
dignité des dóbats, et avec elle la bonne et
fructueuse marebe des travaux de la ham-
bi*e
M. le Président prononce ensuite l'éloge
l'unèbre de M. Julien Van der Linden, de
pute cathoiique de Bruxelles.
MM. de Broqueville, Nerincx, Janson et
Vandervelde déclareat s'y associer pleine-
meutpar son inlassable activi'é, parson
talent et son erudition variée autant que par
son caractère aimable et loyal il s était acquis
une situation en vue a la Chambre et con-
qnis la sympathie de to us ses coilègues.
Mercredi i5 Novembre
M. Goffin a adressé sa démission de mem-
bre de la Chambre. Son suppléant M. de
Jonghe d'Ardoye est admis a la prestation
du serment, après vérification complémen
taire de ses pouvoirs.
M. de Broqueville fait une declaration au
nom du gouvernement des que le gouver
nement se trouvera en possession des élé-
ments complets du recensement décennal, il
saisira Ja Chambre d'un projet d'augmen-
tation du nombre des députés. II est décidé
également asoumettre al'approbation royale
un arrêté portant dissolution des deux
Chambres.
cabinet annonce
L'an dernier, dans une conférence trés
remarquable, M. Havard de la Montague
nous avait conduit a travers l'ombre mysti
que, pleine de souvenirs de St Frangois
d'Assise. II nous avait fait connaitre égale
ment Pintéreasante personn-lité de M. Joer-
gensen, un danois converti par l'étude de la
vie et des enseignements de St Francais
d'Assise.
Eutendre M Joergensen en personne dans
une conférence sur St Francois d'Assise
devait être un régal pour tous ceux qui
cherchent a comprendre ce grand courant
de mysticisme religieux qui traversa le
XlII* siècle.
Dansun laugage dénué de toute recherche
et oft semblait se refléter toute la simplicité
de soa personnage, M. Joergensen retraga la
vie étonnacte de cette relique vivante
vie toute de naïveté, d'obéissance et do pro-
sélytisme par l'exemple.
St Frangois d'Assise ne prêchait aux
autres que ce qu i! faisait lui même.Ennemi
des sermons, il ne prêchait que par lexem-
ple. C'est, du reste, la l'enseignement qu'il
donna toujours a ses disciples et qui revient
sans cesse sous sa plume.
II craigoait la science comme il craignait
l'éloquence, comme tout ce qui n'était pas
Paction. Sa manièra d'envisager la scienco
ressemble 'd sa manière d'envisager les ri-
cliesses. En cela, il s écartait des tendances
de son époque qui voyait déja s'étendre les
universités de Bologne, de Paris, dOxioid.
Ni lui ni ses i'rères, ne devaient prendre
part a ce mouvem;nt scientifique. Son but
ucique fut de fonder une fraternité dé/an-
gélistes ou d'apotres, idéé qui fut commune
a d'autres réformateurs du XIlle siècle.
Laisser le mal, faire le bien c'est la le
contenu de tout l'évangile frauciscain. Des
trois sortes de frères qui l'entouraientceux
qui prècliaient.ceux qui priaient et ceux qui
travaillaient, St Frangois appréciait surtout
ceux qui priaient. II voulut fonder une école
de Limitation de Jésus-Christ. Vers la fin de
sa vie, il ne lisait même plus les Evangiles.
La meditation le mena a ces sommets de la
perfection oü ses disciples eurent tant de
peine a le suivre.
Le conférencier, passaut en revue les pre
miers i'ranciscains, Thomas de Celano, les
frères Léon, Egide, Rufin et autres, cite des
traits qui, il faut le dire en toute sincérité,
suscitent plus d'étonnement que de véritable
admiration.
I«compris de beaucoup de ses disciples,
St Frangois d'Assise doit a 1 erudition mo
derne de voir nombre de ses paroles rece-
voit' Pinter prétation qui leur convient. Les
frères qui, faute de le comprendre. se sépa-
i rèrent de leur maitre, devinrent des collec-
1 tionneurs de livres, tellemeut ils suivirent
I des voies différentes de celles qui leur
avaient été tracéesM'abord. Angèle de Foli-
gno et Marguerite de Cortone se rattachent
a, cette nouvelle génération franciscaine.
L'honorable chel du
ensuite l'intention du gouvernement de faire
examiner sérieusement les projets de bud
gets et de porter en tête de l'ordre du jom
de la semaine pvochaine l'interpellation sur
la détecse nationale il y aura lieu après
cela de voter un projet transitoire relative-
ment aux pensions de vieillesse ainsi que le
projet de loi relatif au régime de I'Escaut.
Cette fagon de procéder ne plait pas a
M. Vandervelde qui ne veut pas attendre
six mois pour la üissolution.
M. Woeste n'a pas de peine a démontrer
combien est contradictoire l'attitude de
j M. Vandervelde qui vient d'êtrè sac ré leadei
i des deux gauches k entendre celui-ci, le
gouvernement cèderait devant l'opposition,
i; alois qu'en augmentant le nombre des de-
putés il ne fait qu'obéir a la loi et a la tra-
dition les elections communales auraient
aussi décidé du sort de la Chambre actuelle.
mais s'il en est ainsi, ponrquoi ne pas de
na at. der la dissolution immediate, avant
d'augmenter le nombre des députés
La gauche se vante de prétendus succes
obtenus dans de grandes villes. Mais ces
résultats n'ont rien cliangé a la situation
an' érieure, bien au contraire, puisque les
chiftres établissent qua les catholiques y out
gagné des voix.
Vous avez bien dit, aux acclamations de
toute l'opposition, que vous combattiiez le
gouvernement jusqu'a extinction de forces.
Nous le savions. Quant a nous, nous com-
battrons avec la même énergie votre poli
tique, dont nous déuoncerons les desseios,
et le pays nous approuvera au mois de Mai
prochaic,
MM. Hymans et Lorand essaient d établir
avec quelques cbilïres a l'appui que la
droite est sortie vair,cue de la consultation
du 15 Octobre, et qu'elle est frappée d'une
faiblesse irrémédiable. Nous sommes déct-
dés, dit-il, a maintenir étroite l'union a
gauche, le cartel entre les deux fractions de
l'opposition.
m. ScbollaertJ dent le nom a été mê'é au
St Frangois d'Assise fut le plus Italieu débatj intervient pour faire observer tout
d'entre les saiuts et le plus saint desltaliens. ^'abord qu'en ce qui le concerne personnel-
Son influence fut trés grande dans son pays lement s'p a été battu il a obtenu plus de
et elle s'y exerce encore de nos jours. L en- yo|x qUe c|an8 je passé.
tbousiasme du peuple en était arrivé a un Lecartel remporte une victoire apparente,
degré tel qu'il a trouvé sa répercussion a parce qu'il a additionné les voix libérales et
travers sept siècles. r s0c-ialistes. Mais en réalité, il a subi un
Visitez ces petits couvents de l'Ombrie, 1 amoindrissement de voix. tandis que le
vous y trouverez encore de vrais disciples de nombre ((e COs suffrages a augmenté.
St Frangois.C'est lui qui a douné son cachet Aussi avons-nous entendu avec confiance i^uuru
au paysage ombrien,son mysticisme profond. ja prome8Se de la dissolution, et c'est avec f Maller. Les Etats Unis et le Canada.
On y éprouve u.:e sorte de nostalgie de pe8p0jr d'avoir encore la victoire qui nous Sj Carton de Wiart. La bourgeoisie bi
sainteté. En maincs endroits, on y montre es^ ^q^le depuis si longtemps, que nous b De Bray. Mémoires de Cte de Bra
des empreintes matórielles du saint, des sou-I a[j0QS aux éleotions.
venirs impressionuants. M. deBroqueville rappelle que la situation
St Frangois, dit en ter niuant le distingue d'aujourd'hui est identique a celle de 1881.
conférencier, a laissé une imp-ressron pro- QuaüCi je gouvernement cathoiique est arri-
fmde et inaltérable sur l'ame de pierrede yé au pOUTOir, les quatre grandes villes,
Bruxelles, Liége, Gand et Anvers avaient
des administrations exclusivement libérales,
et dès ce moment on prévoyait que cette
(Suite)
A l'étude, le jeune homme joint la prière.
Son journal, ses lettres sont remplis des
épanchements de sa piété. II court a la Table
Sainte, surtout quand son ame est inquiète
ou a une décision k prendre. La religion ins
pire toutes ses pensées et tous ses actes. C est
par le sentiment religieux qu'il veut être uni
a ses amis L'étude de la philosophic, dit-il
lui-même, n'a été pour moi qu'une entreprise
religieuse.
C'est ainsi que Montalem'oert se prépara a s
sa vie d'homme. A Page de vingt et-un ans,
il est pret, quand, au lendemain de la Révo-
lution de juillet, l'occasion s'offre a lui de se
lancer dans la carrière, pour défendre l'Eglise
qui paraissait vaincue avec la vicille royauté
et la réconcilier avec la démocratie victorieuse.
Quarante ans durant, il soutiendra le bon
combat pour la cause qui a enthousiasmé ses
premières années,le triomphe de 1 Lglise dans
nos sociétés modernes, par l'usage du droit
commun, par la liberté et avant tout par la
liberté d'enseignement. S'il lui est arrivé de
porter de faux coups dans la bataille, si
même, on a pu dire qu il n a remporte aiv.une
victoire, puisque la loi de i85o sur la liberté
d'enseignement ne porte pas son nom et ne
remplissait pas tous ses voeux, il lui reste la
gloire immortelle de s'être le premier pro-
clame' devant la France du XlXcstècle «catho
iique tout court d'avoir engagé les catho
liques sur le seul terrain oü l'Eglise peut vain-
ere aujourd'hui et de leur avoir appris a se
servir des institutions de leur temps, a être
comme lui des hommes, je cite encore ses
paroles, qui ne bornent pas leurs devoirs
d'état a faire leurs Paqucs et a préparer la
dot de leurs enfants, qui se croient tenus,
strictement obligés de faire tout ce qui est
humainement possible pour le °bien de
l'Eglise et du prochain, de la société et de
l'Etat, de consacrer a cette oeuvre tout ce
qu'il a plu a Dieu de leur donner de fortunei
de loisirs, de capacité.
Tels aussi Messieurs, vous voulez être un
jour, n'est-il pas vrai I dans notre cathoiique
patrie. Eb bien, préparez vous maintenant a
cette action, comme Montalembert, étudiant,
s'y prépara.
Avant tout, fixez-vous, comme lui un noble
idéalElevez haut vos coeuis Quand vous
sortirez de cette université, ce n'est pas seu-
lement de gagner votre pain ou de vous faire
une fortune, qu'il s'agira pour vous. Places
a la tête de vos frères dans les positions
libérales que vous occuperez, vous serez
cette lumière mise sur le candélabre, dont
a paile l'évangile et qui doit luire pour tous
ceux qui sont dans la maison. Quand
l'appel divin sonnera, il faut que les flam-
beaux soient prêts. C'est aujourd'hui le
moment de les préparer
Jeunesgens, l'enseignement supérieur ne
doit pas seulement vous fournir les connais-
sances qui vous seront indispensables pour
vous tirer d'affsire dans la profession que
vous aurez a exerceril doit encore vous
mettre a même de voir clair dans tous les
problèmes de votre temps, de vous former
des vues exactes sur l'Eglise, sur la société,
sur l'humanité, sur la place que vous aurez a
y occuper. Livrez-vous done avec ardeur a
vos études professionnelles. Mais ne restez
étrangers a aucune des manifestations de la
vie universitaire dans laquelle vous allez être
piongés. Par vos rapports entre étudiants de
diverses facultés, par la fréquentation des
cours libres, des conlérer.ces, des cercles
d'études mis a votre disposition, vous pouvez
donner a votre formation mtellectuelie cette
amnleur que Montalembert assura a la sienne
et qui vous permettra d'agir avec efficacité
sur la vie contemporaine. (A suivre
organisé pat' la Société Muziexckring
sous la direction de
M. Litcien VERHAEGHEN, Violoniste
avec le bienveillaat concours de
Cantatrice
Ier Prix avec la plus grande distinction du
Conservatoire Royal de Bruxelles
et l'rix de Sa Majesté la Reine des Beiges
et de
a 7 1/2 h. précises du 'soir.
Prix des Places
Premières fr. 2.00 Secondes ft'. 1.00
N. B. Les places peuvenQêtre numéro-
tées moyennant un supplément de 0.50 ir
A VIS. Le Comité rappelle aux personnes
qui se sont procuróes des cartes de premiè
res, que le plan de la salie sera- a la dispo
sition du public demain dimmebe 19 nov.,
de 11 heures duïrnatin a 1 heure de l'après
j A 1.-. O1L, Titminr, a! nir'ol 1 no oAvif vtrt APCt
midi,a la Salie hveius,et qu'elles sont priées
d'apporter leurs cartes.
On peut se procurer/encore desjcai'tes le
jour même,jajl'entrée;de la salie.
Le passage sera interdit sur le Boulevard
Malou, pendant un temps indéterminé, a
partir de ce jour.
Ypres, le 13 novembre 1911.
I.e Bourgmestre,
(s) R, COLAERT.
Dimanche 26 novembre a 4 1/2 heures du
soir, le Cercle symphonique Yprois sous
l'babile direction de M. Albert Van Egroo
et avec le bienveillant concours de M. Louis
Vanhoutte, pianiste, donnera en la Salie du
Spectacle (Parnassus Hof) son grand con
cert annuel.
Les années précédentes nous pouvions
applaudir les oeuvres de Beethoven et de
Mendelssohn la séance 1911 sera consacrée
aux oeuvres de Ilandel et de Mozart, qui
seront exécutées avec cette délicate finesse
qui caractérise l'ame musicale du dévoué
directeur et le talent connu des membres de
la dite société.
Programme
I. Concerto grosso en Re min. Haadel
a) Ouverture b) Allegro c) Aria
d) Finale.
a) Sonate en Sol min. Handel
b) Sonate en Mi. i'l-
pour violon et piano par MM. Alb.
Van Egroo et L. Vanhoutte.
a) Forgeron liarmonieux. Handel
b) Gigue. hl.
pour piano par M. L. Vanhoutte.
Sonate n° 10 en Sib Mozart
pour violon et piano par MM. Alb.
Van Egroo et L. Vanhoutte.
V. Symphonic n° 29.en La Mozart
a) Allegro—b) Andante—c) Menuetto
d) Allegro con spirito.
SouhaitoDS que cette audition musicale
récoltera tout le succès dont toujours la
société s'est montrée digne.
ENTRÉE LIBRE.
Chaises réservées a l fr.,: s'adresser chcz
M. L. NUYTTEN, rue au Beurre.
II.
II
IV.
ADetillieux. Essai d'apologétique intégra-
le I. Un volume in 8° de 500 pages. 4 00
R. P. Casteleyn. Le surnaturel a
Lourdes.
2.50
3.50
IJUUÜ Oh lU£U«)rw»'v
l'Italien, descendant des anciens Romains.
Almanacn
1912.
Grand almanach du
q ie.
Vous êtes
y-
pour
Hachette Lebègue
Monde Catholi-
.50
1 50
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 10 tot den 17 Nov. 191 i
Geboorten
Clynckemaillie Gaston. Paradijsstraat.
Boole Martha, Kaai (West).
Delcroix Bertha, Basculestraat.
Vidor Paul, Lombaardstraat.
Tillie Isabelle, Poperinghesteenweg.
Legrand Oscar, Bukkerstraat.
Huwelijken
Vlaemynck Karei, stadswerker, wed'n !®(eer
Leonie, en Vandenberghe Emerence, naa
wed0 Vermandei Constant, te Yper.
Lamaire Victor, bleekersgast. en Moniez O',
line, kantonwerkster de Yper,
Sterfgovallen
Dombrecht Henri, 2 m. Wateringstraat.
Verhaegben Amanda, lij., Elverdingbes i
Dossaer Maurice, 7 j., Kalfvaart.
Boudeaux Henri, 37 j daglooner, eebtgen
Hochaert Pharailde, Kaai (West)
Ferret Edouard 66 j., z. b. ongehuwd, ',a
Tbouroutstrnat.
par
Jésus-Christ.
Rickaby, S. J.
La Contrition parfaite, clé d'ur
Par dis, par J. de Drieseh.
le P.
1.55
du
0.10
ÉTAT-C1 VIL DB COMINES-BELGIQUI5.
Naissances
Marcel Beequart. rue du Faubourg. - R°S
Vanhu'yse, cour Bergbe. Wonne >-
Gruiseecke. Arthur Vandamme, Oodsbiin-
Julien Bourgeois, ruo de Worvicq.
Décós
Marie Thérèse Aspeel,81 ans, CoTA^fi'beiri-
Brieion. - Omer Durnez, 1 mois.rue d Houm"
Pbilomène Vandenabtele, rue du Port.