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T éléplione 52
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Samedi 1% Novembre 1911
Ie iV 10 centimes
46 Année N° 4709
Catholiques
contre Cartellistes
Une declaration libérale
a retenir
Conseil Communal
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
La première bataille parlementaire a été
une ircontestable victoire pour notre parti.
Ce n'est pas que, de part ou d'autre, on
ait dit des choses bien neuves c'est fplutöt
A cause de l'impression générale qui se dé-
gageait de ia séance.
M. de Broqueville a fait la declaration
que Ton connaissait déja par ka communi
qués desjoumnux. Cette declaration nou3
reporte au discours du Tróne de Tan
dernier, avant le dépot de la loi scolaire. Le
programme de notre parti est aujourd'hui ce
qu'il était alors. Nous l'avons appréclé en
son temps nous n'y reviendrons plus.
L'&a dernier, l'opposition soutenait que
le ministère était disqualifié paries élections
de 1910. Aujourd'hui.elle soutieat qu'il lest
par les élections communales. Nous avons
dit aussi ce qu'il fallait penser de cette pré-
tention, qui tendrait a faire des élections
communales le régulateur de notre vie pu-
blique nous n'y insisterons pas. Ajoutons
seulement que le ministère de l'intérieur se
prépare a publier une statistique qui prouve
le progrès du parti catholique sur le terrain
communal, depuis 1007.
Ce qui a donné a la séance de mercredi sa
physionomie caractéristique.c'est d'une part
l'uiiion et l'entrain de la droite, c'est.d'auti e
part, i'amusant désarroi de 1'oppoBition tout
enticre et l'abdication de la gauche modérée
ea faveur des socialistes.
La droite a unanimement et énergique-
ment approuvé les declarations concordan-
tes de MM. de Broqueville, Woeste et
Schollaert Ie bloc cattolique n'a plus de
fissure. Nous en sommes profondément heu-
reux.
Aussi l'entrain de nos amis était réconfor-
tant et ce qui ne 1'était pas moins, c'était la
stupéfaetion de l'opposition. Depuis quatre
mois, ces bons cartellistes se sont entre-dit,
entre-redit, commenté et développé sur tous
les tons que le parti catholique était battu,
que le cartel était vainqueur. lis ont fini par
le croire, comme dans ces académies d'ad*
miration mutuelle dont chaque membre se
croit un aigle paree que ses collègues le lui
disent et répètent, a charge de revanche.
A la séance de mercredi les premiers
interrupteurs n'ont pas manqué de dire aux
membres de la droite vous avez l'air de
battus 1 Ca, c'était le thème préparé a
l'avacoe.On n'en usa pas longtemps.Durant
son discours, M. Hymans dut reconnaltre,
au contraire, que la droite avait trop d'en-
train, et il en fut courroucé et il le manifeata
et, dès ce moment, il pataugea.
Mais cette même séance a une signification
plus importante encore.
M. Woeste a pu dire, aux applaudisse-
ments de l'opposition tout entière, que M.
Vandervelde était devenu le chef incontesté
des trois gauches. M. Schollaert a pu con-
stater que,si la gauche socialiste n'avait r;en
abandonné de son programme,la gauche mo
dérée, el ie, et eu particulier M. Iiymans,
avait accordó a un parti révolutionnaire le
suffrage universel pur et simple dont il
comptait se servir pour détruire nos institu
tions rationales.
La est le danger de demain et nous atti-
rons sur lui l'attention de tous les hommes
d'ordre que la liaine sectaire n'aveugle pas.
Enfin, un incident comique a achevé la
déroute de l'opposition. °E sait que le mi-
uistre de la guerre et le gouvernement ont été
violemment attaqués par toute la presse de
gauche a raison de ce qu'elle appelait 1 in-
suffisance de notre état militaire.
En sa qualité de fils de colonel, M. Mon-
ville se devaitde traduire en interpellations
ces critiques des journaux. II déposa dono
une demande d'interpellation et en même
temps 53 questions adressées au ministre de
la guerre. Celui-ci annontja son intention de
répondre le plus tot pot sible et dès le mardi,
tout a la fois aux questions et a l'interpella-
tion.
Ceci ne taisait pas l'affaire du pauvre in-
terpellateur qui dut avouer piteusement
qu'il ne saurait faire son interpellation
avant d'avoir ótudié la réponse a see ques
tions. Monsieur le général, j'ai grande
envie de vous condamner, mais il faut
d'abord que vous m'indiquiez en quoi vous
êtes coupable.
On comprend si la droite a ri de l'inter-
pellateur.
Dans les couloirs, ou disait que M.j Mon-
ville devait se faire documenter par uu
général retraité et que celui-ci demandait
buit jours pour fabriquer la réponse au
discours du ministre de la guerre.
II y a "quelques jours Ylndépendance, a
propos des réformes militaires, faisait la
declaration suivante, trés nette et retenir.
Les gauches seront unies pour assurer
dans des conditions sérieuses notre orga-
nisation militaire,comme elles le sont pour
nous dormer ces deux autres éléments de
la vitalité nationale[linstruction obliga'
toire, IMPRÉGNÉE DU SEUL
ESPRIT SCIENTIFIQUE, et l'égalité
politique sacs restrictions.
Comprenez-vous
L'instruction que les gauches unies par le
cartel veulent imposer a la nation, ce n'est
pas settlement une instruction qui donne les
élémeBtsde différentes branches scientifiques
et qui en dehors deces éléments d'aritbmé-
tique, de géographie, etc. etc., se tient
nentrebien au contraire l'instruction qu'ils
veulent obligatoire, ils la veulent aussi
imprégnée d'un certain esprit,d'une certaine
mentalité en quoi elle cesse déja d'être neu-
tre et cette mentalité, cet esprit que les
gauches réunies veulent faire règner dans
l'instruction telle qu'ils rêvent de l'imposer
a tous par la force de la loi, doit être la
seule mentalité, le seul esprit scientifique,
c.-a-d., la mentalité et l'esprit dont est
enclue toute préoccupation et toute influen
ce de religion, de dogme ou de morale reli-
gieuseet sur tout de Foi cbrétienne.
Quel cynisme done de venir nous dire que
l'école qu'ils veulent nous imposer sera
neutreet que les pères de families chrétiens
pourront en toute confiance y envoyer leurs
enfants Les enfants qui se seront laissé
imprégner par leurs uiaitres,dans ces écoles
du seul esprit scientifique (comme ils I'appel-
lent) seront des enfants pour qui la Foi
chrétienne et ses enseignements *ne compte-
ront plus pourrien.
Etc'est a de telles écoles etAdetels monstres
que des parents chrétiens soucieux avanl
tout d'élever leurs enfants dans la Foi et les
sentiments chrétiens pourraientsans folie et
sans crime confier leurs enfants
Nous po3ons la question a ceux des libé-
raux qui ont conservé la Foi, se sont ils
contentés, s'ils sont pères de familie, d'im-
prégner leurs enfants du seul esprit scien
tifique Si oui ils ont dü constater que le
résultat a été que leurs enfants n'ont plus la
Foi. Si non, de quel droit veulent-ils impo
ser aux autres pères de familie, et nommé-
ment aux pères de familie pauvres un
enseignoment dont en conscience ils nont
pas vonlu pour leurs proprei enfants.
'Jh*4h*
Séance publique du 18 Novembre 1011,
a 5 heures du Boir. Sont présents: MM.
Colaert, bourgmestre-président Fraeijs de
Veubeke et Vanden Boogaerde, echevins
Fiers, Yanderghote, D'Huvettere, Bouquet,
Sobry, Iweins d'Esckhoutte, Lemahieu,
Biebuyck, Begerem, Baus et Seys, conseil-
lersBoudry, faisant fonetions de secrétaire
communal.
Administration communaleInstallation
de deux conseillers communaux.M. le
Président doone lecture d'un arrêté de la
Deputation peimanente validaDtles élections
communales du 15 Octobre dernier. Une
erreur dans les calculs modifie quelque peu
les cliiffres et établit comme suit les chifïres
de la majorité absolue 2503 votes pour la
ire série et 2497 votes pour la série, ce
qui n'influe pas sur le résultat de 1'élection.
Sur l'invitation de M. le Bourgmestre, les
deux conseillers élus, MM. Baus etSeys,
prêtent le serment en flfl.mand. M. le Jjiourg-
mestre les declare iustallés et, après avoir
donné lecture du procés-verbal, il félicito
les nouveaux élus. Le succes des élections
prouve, dit-il, que ces conseillers jouissent
>le la sympathie du public et qu'ils ont les
qualitÓ3 voulues pour faire de bons conseil
lers. M. Baus a déja fait ses preuves et
M. Seys, qui est plus jeune, donnera cer-
tainement des marques de ses bonnes apti
tudes. (Appl. prolongés.)
M. le Secrétaire donne ensuite lecture du
procés-verbal de la séance précédente qui
est approuvé. En comité secret, le conseil a
émis un avis favorable sur la mainlevée
d'une hypothèque sollicitée par les Hospices.
Afin de déférer au désir exprimé par un
jour par le dernier numéro.
Culte fabrique d'église St-Martin mo
difications aux travaux de restauration de
Vancienne abbaye de St Martin. M. Ie
Président doano lecture d'une délibération
par laquelle la fabrique d'Eglise de St-Martin
propose les modifications suivantes aux plans
primitifs Construction d'une tourelle desti-
née A dissimuler une déviation existant dans
le mur Est de l'aile du XIII* en cours
de restauration. Remplacement de la brique
par de la pierre d'Euville aux créneaux
surmon'ant ee même mur.
Le conseil de fabrique admet ces plans et
devis dressés par M. l'Ingénieur, sa part,
a titie de forfait, devant rester de 20 000fr.,
chiffre maximum de son intervention dans
lesfrais de restauration.
M. Coomans ostime que, verification faite
du tracé du mur, il est difficile d'opérer !a
fusion du parement ancien avec le mur a
construire. Ii existe deux moyens d'y remé-
dier En ólevant des contreforts rigides ou
en adossant une tourelle avec escaüer don-
nant accès a la salie de l'étage et aux com-
bles. Le système de contreforts paraissant
défectueux, il reste le système de la tourelle
qui, par Bon allure monumentale, consti-
tuerait un réel élément de beauté. Ladé-
pense est évaluée A fr. 7000.
M. le Président donne lecture d'un rap
port ou il énonce les différents motifs pour
lesquels il s'oppose a ces modifications. La
tourelle nuirait a l'aspect général du monu
ment. Ce ne serait plus une restauration
mais biea une construction nouvelle dont la
dépense n'est nullement justifiée.
110.31 vrai qu'il existe de róelles difficultés
de raccorder la partie nouvelle a l'ancienne.
Mais pourquöi notre ingénieur n'a-t-il pas
averti de cette difficultó en dressant ses
plans Si, a ce moment, on avait dü sen
tenir a édifier le nouveau pignon dans l'ali-
gnement de la facade érigóe par Jansénius,
on aurait eu une salie moins longue mais
encore de proportions trés belles et ample-
ment suffisantes.
Est il exact qua ce raceordement serait
impossible On peut en douter. Interpellé A
ce sujet par nous,M. l'Ingénieur a été moins
affirmatif qu'au début. Personaellement, je
pourrais difficilement me pronoccer, mais
des hommes compétents m'ont affirmé que
de fort8 ancrages pourraient trés bien être
établis comme aux Halles, lorsqu'au XVIIe
siècle ondécida devouterle rez-de-chaus6ée.
Nous sommes persuades que, grace A des
montants en cbêne comme ceux qui sé-
parent, dans la salie Pauwels, les différents
pannaaux, on pourrait conserver les murs
gouttereaux. On éviterait ainsi une erreur
historique et archéologique.
Sans doute la fusion ne peut être obtenue
que si on exige un aplomb absolu, Mais
celui-ci est-il nécessaire Le mur ne peut-il
pas suivre la déviation jusqu'au pignon
Nord Cette paroi présenterait ainsi un
aspect même plus original. Qui songerait k
redresser la forte déviation du cóté Ouest
des Halles et a corriger des malfagons dont
le temps seul est responsible
Qu'oa n'invoque surtout pas que cette
tourelle serait un réel élément de beauté.
Nous n'avons a nous préoccuper que du cóté
archéologique.
Le remplacement des briques par de la
pierre d'Euville pour les créneaux est une
modification imjustifiable. II n'y a pas la i
moiudre trace d'ornemencs riches. II n'est
même pas certain qu'il en eüt jamais existé.
La partie supérieure a-t-elle été démolie j
paree que les matériaux auraient subi l'in-
jure du temps? A-t-elle, dès le début, été
exécutée plus simplemsnt Nul ne peut le
dire.
On ne peut traiter cette partie comme la
facade extérieure des Halles, mais il y a lieu
plutót de suivre ce qui a été fait a l'intérieur. f
lei, tout l'étage est en briques; le couronne j
mentdoit être également en briques.
La brique est plus résistante que la rcche
d'Kuviito. Ella convient a. toutes les orne-
mentations et se patine au bout de quelques 1
années. Que ceux qui en doutent vemllent
examiner la cour des Halles. En matériaux
riches, cette cour eüt perdu en valeur ar-
chéologique.
Le coüt total de ces modifications s'élève
k fr. 12,000. C'est juste le montant de l'éco-
nomie réalisée a la suite de l'adjudication.
Cette dépense devrait être supportée par la j
ville seule. La fabrique d'églisa s'en tient au
chiffre maximum de 20.000 fr. Comme ces
modifications proposées ne se rapportent pas
au service du culte, dous n'obtiendrons plus
l'intcrventiou du ministère de la justice, et
nous aurions probablement a supporter
seuls toute la dépense.
Cette somme pourra.du reste, être utilisée
pour les frais d'ameublement. Le Collége, j
par deux voix contre une, propose le rejet 1
de ces modifications. j
M. Baus demande comment il se fait que
les plans primitifs prévoyaient des maté
riaux riches et que, dans le devis, ceux-ci
sont changés en briques.
M. le Président. Nous avons voulu
réaliser des économies paree que l'irgénieur
faisait observer qu'ondépasserait les 180.000
francs. En enteDdant qu'on s'en tiendrait a
cette somme, M. Coomans chercha a dimi
nuer certains postes. Cette dépense nouvelle
est injustifiée au point de vue financier.
On a mis en avant que cette tourelle
créerait un dégagement pour la grande salie.
Pendant sept siècles, ce besoin ne s'est pas
fait sentir, j'espèro bien que ce besoin I
n'existera pas plus maintenant.
Je demanderaï plus tard un crédit pour j
rendre, au moyen de certains produits, le
monument ininflammable et pour l'assécher.
En attendant, ne faisons pas de restaura- j
tions dans le genre de celle de l'hótel
Gruuthuse a Bruges.
M. Baus. Une grande partie du mur j
devra être démobe. Les gelées ont produit j
une grande fente. La commission des monu- 2
ments a-t-elle approuvé le crénelage
M. le Président. Les plans n'cnt pas
été soumis tout expres pour ce travail. Un
motif encore pour ne pas faire de luxe, c'est
que c'est un monument abbatial.
M. Biebuyck ne croit pas qu'il y ait des
oxemples de créDeaux en pierre blatche
quand les autre3 sont en briques.
M. Baus. Ne Bemble t-il pas que le
pignon parsitra trop riche comparativement
k la partie Est f
M. le Président. Les détails du pignon
ont été approuvés, mais quand la fabrique
d égliss propose des modifications, nous
avons le droit et même le devoir de les
examiner.
On passe ensuite au vote. Les conclusions
du rapport de M. le Président sont adoptées
par huit voix contre une et cinq abstentions.
Culte procés-verbal d'adjudication de
la restauration des retours du transept mé-
ridional de l'église St-Martin. M. le
Président. Das conseillers ont demandé
que cet objet solt remis a une prochaine
séance.
M. le Président annonce qu'a partir de
Lundi, l'eau sera donnée sous pression toute
lajournée et qu'ainsi les mesures prises les
21 aoftt et 9 septembre sont rapportées.
Finances communales Compte de la ville
pour ipio. Ce compte est clöturé avec un
excédenttotal de 99.150 94 francs.
Propriétés comm unalesDemandes dachat
de terrain. M. le président.M. Schmidt
demande d'acquérir une partie de terrain
située Boulevard de la Station et derrière
son terrain. Sa di mande a été rejetée par la
Deputation Permanente pour le motif que
l'adjudication aurait avoir lieu publique-
ment ot que le prix devrait être d'un tiers
plus élevé.
Ce rejet est assez étrange. line s'agit, en
réalité, que d'uue petite parcelle et M.
Schmidt est seul a pouvoir l'acquérir. Je
Homande de pouvoir jrocéder a l'adjudica
tion publique sur une miae-è-prix de 15 fr.
le mètre carré.
M. D'Huvettere. Le délai de quatre ans
pendant lequel on s'eDgage ne pas perce-
voir de contributions semble biee long.
M. Ie Président. C'est peu en compa»
raison des intéréts de la somme que nous
devons toucher. Mais on peut difficilement
obliger les gens a oatir plus tot qu'ils nè le
désire.... II faut être large dans ces cas.
Approuvé.
Instruction publique Lis te des ayants-
droit a l'instruction gratuite. Le nombre
des gargons est de 463, celui des filles de
164. L'intervention du Bureau de Bienfai-
sance eBt a raison de 8 francb par téte.
Approuvé.
Ecole de Musique Budjet pour 191a.
recettes et en dépenses k fr. 8.300. Approu
vé.
Ecole Industrielle Budjet pour 1912.
Le budjet qui s'élève en recettes et en dé
penses a 10.720 frs. est légèrement modifié
par suite de la distribution des prix, qui doit
avoir lieu cette annóe. Approuvé.
Hospices Civils Transfert de crédits.
M. le Président donne lecture d'une délibé
ration des Hospices. Le Conseil approuve
ces transferts.
Culte Budjet X912 de la Fabrique etégli-
se Saint-Pierre. Les recettes s'élèvent a
frs 12 052 34 et les dépenses A fr. 11.884,76.
Excédant167,58 francs. Approuvé.
Culte Budjet 1912 de la fabrique d'égli-
se St. Jacques. En recettes et en dépenses
A 14 741 fr. 93. Approuvé.
Interpellation de M. Biebuyck sur la
question du ga\. M. Biebuyck interpelle
le Conseil sur l'application et la portée
du contrat du gaz. II signale d'abord un
certain laisser-aller de la part des conces-
sionnaires du gaz.
M. Biebuyck paBse ensuite A des considé-
rations plus graves se rapportant a la pen-
sée même du contrat liant la vilie envers les
concessionnaires du gaz. Depuis quelques
années, des industriels, des artisans, ont
installé des moteurs a gaz pauvre. Plusieurs
aussi se sont éclairés a la lumière électri-
que et ont fourni eet éclairage A leurs voi-
sins. Du jour ou ill ont traversé la rue, ils
se sont trouvés en face de la société du gaz,
qui leur a notifié qu'il ne leur était pas
permis de traverser la rue, avec un cable
électrique.
L'école professionnelle de Saint-Joseph a
établi un moteur du cöté du Cercle Catholi
que, et a traversé la rue, après en avoir
obtenu l'autorisation dn Collége échevinal,
pour éclairer la salie que cet établissement
possède de l'autre cöté de la rue- Des obser-
[uk
A
F-a*eeer=i
JOURNAL D'YPRES
©rgane Satholique
de l'Arrondissement
membrö tin r»nn<antl, ntt abopj© l'ordro clu