Téléphone T éléplione 52 m m mm. m m m m m Pensées Diverses Samedi^ Décembre !e N° 10 centimes 46 Année h° 4710 Johannes Jorgensen leur charité Leur loyauté Leur courage iartyr de Ia Science Carême On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'YpreS parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et k tons les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal Bo centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les ouméros supplémentftires coüt®u£ 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser l'A§ms« Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Le Danemark eet un petit pays trés pro testant. La religion catholique y était flo rissante ju squ'au règnede FréJéric I (1523- 1533) qui favorisa beaucoup la diffusion du lutheranisme en se naontrant fort tolérant envers le grand propagateur de la nouvelle doctrine, le moine défroqué Hans Tausen, et les autres prédicateurs protestants, tant allemands que darois. Le catholicisme y était trop vivace pour que le roi eüt pu dès le début le combattre lui-même en lainsant décre'ter des lois anticatholiques. La sagesse lui dictait la prudence. Quand il vint a mou- rir, son fils et successour, le roi Christian, sentant que les esprits étaient dójü un peu familiarises avec les idéés protestantes, dont son père avait librement permis la predica tion, circonvenu et influencé par les nouveaux apótres, se fit un devoir de recourir a tous les raoyens pour exterminer la religion du Christ et pour la remplacer par celle de Luther..11 y réussst si bien qu a la fin de son règne la plupart des Danois étaient gagnés a la nouvelle secte l'évangélisation protes tante se poureuivit toujours et chassa les restes de la foi catholique de toutes les lies de l'archipel danois. Toutefois on aurait tort de croire que cette oeuvre se soit faite sans resistance, mais la sévérité avec laquel- le toutes les tentatives de protestation fureDt comprimées et surtout le maintien de beau coup de rites et cérémonies catholiques dans le culte luthérien en Dunemark expliquent facilement l'ineffieacité et la rareté des ré voltes. Bien des gens passérent au protes tantisme a leur insu. Après la période des controverses et des troubles, quand le cal- nse se refit peu a peu dans le pays, on ne vit que trop clairement que la religion avait été tellement déformée et falsifiée que p'u- sieurs dogmes cn avaient été rayés et l'exté- rieur du culte, qu'on avait soigneusement gardé, était sans signification dorénavant paree que l'essence qu'il symbolisait et rele- vait, n'existait pas dans le protestantisme que les Danois avaient hélas embrassé. II était trop tard pour revenir. Le roi Chris tian V se höta d'ampêcher l'éventualité d'un retour au catholicisme en faisaDt publier une loi en 1683.par laquelle il était défendu, sous peine de mort, a tout écclésiastique, appartenant a l'Eglise de Rome, de mettre encore )e pied au Danemarck. Quelque in- juste que paraisse cette mesure, elle a été fidèlement appliquée jusqu'en 1849, alors que le roi Frédéric Vil, cédant aux instan ces réitérées de quelques nobles catholiques ■d'Al'emagne qui s'étaient fixés en Danemark, suivant en cela le courant de tolérance re- ligieuse de l'époque, la retira enfin et décrótala liberté religieuse pour tous ses sujetB. Aussitötle Pape y envoya ses mis- sionnaires, mais le souvenir des anciens tefflps de foi s'était complètement perdu et les Danois étaient devenus protestants ou indifférents a cegpoint que ni les admirables monuments catholiques, dont les luthériens s'étaient emparés, ni les écrits ou les statues de leursgrands hommes catholiques auraient P* encore parler a leur esprit. D un autre cöté, ils avaient enfin trouvé la foi protes tante bien trop instable et surtout encore trop rigide£pour pactiser plus longtemps avec elle quand, au XJXe siècle, la vogue du matérialisme,; poussa ce petit peuple erroné ajréclamer sa part du lion dans le festin de la vie seusuelle. Voila oii l'on en était fatalement arrivé dans la secondejmoitié du siècle passé. No tre religionjavait a y surnsonter de grands nhstacles.JChez les uns il y avait le lanatis- ffi6){chez les autres Jet ceux ci étaient les P'ns nombreuxji— il y avait l'ignorance, ^difference et le sensualisme, qui y est Peut-être plus prononcé que partout ailleurs A-Près tout, le sensualisme y était le plus Stand ennetni. Quandjon sait qu'il est plus difficile de guérir le cccur corrompu que 68Prit troublé d'une nation, on comprendra que le catholicisme n'y fait pas de conquêtes a pas de géants. II regague lentement le terrain perdu depuis 3 siècles, mais, bien que le progrès qu'il y fait soit lent, il rst consolant de voir que les Danois qui rentrent au bercail de l'Eglise se font de jour en jour plus nombreux. La conversion de quelques grands hommes na pas été sans exercer son influence. Au- cune cependant na été plus remarquée et commentée que ce'le d'un jeune ócrivain danois, dont le nom est depuis quelques années connu dans toute l'Europe Johan nes Jorgensen. Le séjour que l'illustre con- verti fait depuis deux semaines en Belgique et son arrivé prochaine en notre ville ont, de nouveau spécialement attiré Fattention sur lui, et j'aime a rc'pondre a une aimable invi tation en lui consacrant quelques lignes biographiques et littéraires dans ce jÖurnal. Johannes Jorgensen est néén 1863 d'une familie de pêcheurs dans le village de Svend- borg, a l'extrémité méridionale de File de Fionie. A ces temps la il n'y avait pas enco re d'église catholique dans son village natal; e'est seulement depuis 1883 qu'il y a une modeste église, un curé catholique, et dans les dernières années on y a construit une école et un lidpital desservi par des reli- gieuses. Les parents de Jorgensen avaient gardé la pratique de la foi protestante on se reiadait au temple le dimanche et on lisait la Bible en familie. L'enfant se rendit a l'école primaire de Svendborg et y apprit encore les principales notions de la doctrine luthérienne, que l'instituteur et le pasteur trouvërent bon de communiquer aleurjeune auditoire. II montra de bonne heure une grande vivacité d'esprit, et il avait un gofit passionné pour la lecture. II avait heureu- ment a Svendborg un oncle, un vieux marin retraite', qui se piquait un peu de littérature, et qui était grand bibliophile. II avait une bibliothèque de plus 3000 volumes. Le petit, neveu obtint la permission d'y fouiiler tant qu'il voulait. La collection renfermait, il est vrai, b;en des ouvrages dont un oncle, même légèrement scupuleux, ii.terdira.it la lecture a un enfant, mais le bon marin n'y regarda pas de si prés. Et le petit Jorgensen lat sans jamais se lasser. II lut les écrivains danois Ingeman, Oehlenslager, Holberg, Hauch, Paludan-Müller, il lut les littéra- teurs francais, allemands et anglais dans des traductions danoises. I'rè3jeune encore, mais non sans avoir anticipé beaucoup sur sa vie, il se reudit a Copenhague, après avoir achevé ses études moyennes, il se fit in8crire a l'université comme élève du célè- bre Georg Braedes. Celui ci ne tarda pas a remarquer les brillantes qualités d'esprit du jeune homme. Jorgensen y fit de fortes étu des, mais entretemps il se laissa entrainer dans le tourbillon de jouissances qui ne lui semblaient plus défendues par aucune loi depuis qu'un soir, rompant avec la tradition de son enfance, il avait prié le dernier Pater dans la pauvre mansarde d'une maison de cordonnier, oü il était logé. II se mit a écrire. II publia plusieurs livres en prose et en vers qui lui valurent l'admiration publi- que de son professeur qui se vantait d'etre le plus grand sceptique et le plus fin coc- naisseur d'art de son pays. Jorgensen connut les premiers enivrements de la gloire, mais il sentit aussi le remords et le dégoüt avec toute la souffranee dont ils peuvent parfois tourmenter une ame qui, comme ia sien; e, était malgré tout resté éprise d'idéal. Oh! les heures affreuses qui se succédèrent len tement trc p lentement et trop vite dans ces jours de débauche et d'erreur! Qu'il se sentit malheureux, lui, qui était une de ces natures privilégiées pour qui la vie est fatalement faite d'aspirations plus hautes, Fentrainantirrésistiblementvers des régions plus sereines, entrevues du gouffre oü se débattent ces pauvres ames... A snivre. Dernièrement, comme de coutume, le Progrès nous lancait des attaques et des injures personnelles et par uue déroutante aberration de sens moral, il a l'impudeur, par deux fois, d'appeler cela de la charité (cfr. art. «Standiana», n° du 2G Nov Dans le mêma article, il nous cite textuel- lement comme suil; tout un demi-siècle durant, les libéraux ne firent rien, mais !a ab',olument rien pour gratifier d'un Stand ccnvenable les défeüseurs de la Patrie. Et il fait suivre immédiatement cette cita tion de cette aliégation erronée (soyons poli), vraiment renversante après les lignes citées Quelle sincérité Dans Fintérêt supérieur de la defense de son idole, de l'Hercule de Fadministration de ses rêves, le Journal va donejusqua nier Fexistence d'un Stand pendant un quart de siècle, paree que sous régime liberal. Or, ce Stand dont nous n'avons, comme on le voit, nullement nié Fexistence, ce Stand était si peu convenable que e'est mi racle que personne n ait été tuépar les balles qui allaient se baUader au quartier du Com merce. II était si peu convenable que le Progrès le reconnait - Fadministration libérale éprouva le besoin, pour ne pas'en- gager plus longtemps sa responsabilité, de faire'mieux et de charger un spécialiste de 1'étude et des projets d'un Stand plus consé quent. Si done nous avons prétendu que les libé raux, mattres de notre hotel de ville, ne firent rien,absolument rien pour'doter notre ville d'un Stand convenable, cela nest pas tout a fait (exactiis firent ce que nous venons de signalerils firent même plus ils avouèrent carrément qu'ils n'avaient pas la galette voulue pour réaliser le projet qu'ils faisaient mettre a l'étude, et nese pré- occupèrent p'us,dès lors,de faire la moindre économie en vue de pouvoir donner suite, filt-ce dans un avenir éloigné, a leur projet en l'air. Si c'est la faire quelque chose, nous nous rétractons bien volontiers. A propos d'injures et de médisances que les scribes du Progrès se permettent, sous couleur de charité, nous tenons ia réparer un oubli que des preoccupations plus inté- ressantes que les aménités du moniteur du Stand nous ont fait commettre. Nous avons négligé d'acter, «ad perpe tuum rei memoriam un aveu cueilli dans un récent numéro du Progrès et que nous aurons soin d'exhumer cbaque fois que nous le jugerons opportuo. II g'agit de l'aveu, clair et formel, que beaucoup de libéraux se permettent des médisances a l'égard de divers catholiques des plus en vue. L'organe néo- charitable reconnait que ces médisants n'ont pas le courage de médiretout haut... Oh ob Espérons qu'il n'y a pas de fiers défenseurs de la patrie parmi lafoule de ces médisants, bien qü'une incidents le donne a croire. Tirer dans le dos des gens quand les in stallations de Stand sont défectueuses et mal placées, cela peut se concevoir mais faire cQa en dehors du Stand Fi, les pleutres S# Sf S# S# S# 's£ sflft s# si La convention du Gaz Nous avons fait ressortir, a la suite de l'interpellation de M. A. Biebuyck, combien était avantageuse pour la ville Ia nouvelle i concession du Gaz. f Cette consfatation ne fait naturellement pas Faffaire du moniteur de feu le Groupe lyprois,qui se voit forcé de lacher le dernier grief auquel il se raccroch&it encore déses- pérément, pour donner un semblant de fon- demeut a son hostilitó, par trop intéressée. Inutile maintenant de polémiquer davan- tage sur cette question. Le corps électoral yprois a pronor cé la-dessus l'arrêt 'définitif. Non seulement le Groupe yprois n'a plus osé moatrer le bout du nez, l'heure du scrutin, malgré sa belle jactance de jadis mais la population yproise a proclamé, en appel, a la formidablemajorité de 703 voix, quelle approuvait hautement toute la gestion de nos amis. L'affaire est jugée. ii® "*J§ Quelle pitié que cette outrecuidance clas- sique des ennemis de l'Eglise qui veulent se faire passer pour seuls amis de la science et motiver leur haine antireligieuse par le pré- texte que l'Eglise serait l'ennemie jurée de ladite Science 1 Les faits ont beau démontrer a l'évidence que Fallégation est fausse et calomnieuse au premier chef, ils persistent a la répandre avec une insigne mauvaise foi, inspirée par la haine sectaire. Force nous est done d'offecser parfois la modestiede quelques uns de ces catholiques dont le dévoüment a la science n'a d'égal que leur mépris de la reclame et de la vaine gloire. Mais nous attendons de preference leur mort. Voici révélé un nouveau specimen de ce dévoüment la. Nous rappelions un jour, ici, le bel acte de dévoüment a la science posé jadis par St- Francois de Sales. II est insignifiant en regard de Facte héro'ique que nous allons narrer. Le Progrès et autres moniteurs du parti des lumières ne pourront manquer de reproduire ce récit, en hommage a leur Divinité suprème. Le voici, recueilli de la bouchede Mgi Augouard, Evêque du Congo francais, au cours d'une interview récente oü il contait ses souvenirs d'Afrique J'ai connu la ba3 un Père de mes missions qui lut un jour atteint de la maladie du sommeil. Cette maladie, vous le savez, ne pardonne pas. C'est la mort certaine, non pas brutale et franche, mais sournoise et traïtresse, la mort qui met six mois a torturer son patient. Ce Père vint me trouver et me dit Je suis perdu et viens vous demander de me renvoyer en France. Je regrette, frap pé trop tot, de n'avoir pu rendre service en ce pays du Congo, oü ma foi chre'tienne m'a appelé, mais j'ai pensé que jej pourrais peut- être, comme moribond, servir la science. Je vous demande de m'envoyer a l'Institut Pas teur, avec l'ordre de se livrer sur moi, sur mon corps de mourant, a toutes les expérien- ces que les savants jugeront utiles pour découvrir le remède de la maladie dont je vais mourir. Je vous apporte l'autorisation signée de mon nom. Après avoir he'sité, j'ai pensé qu'il était de mon devoir de prêtre et de missionnaire d'accepter l'offre d'un tel béroïsme. Le Père fut envoyé a l'Institut Pasteur, oü son nom est vénéré comme celui d'un martyr. Pendant quatre mois, on se livra sur lui aux experiences les plus douloureuses, sans que jamais un cri d'angoisse ou de révolte s'échappat de ses lèvres fermées par un ser- ment. Ie ne sais si vous connaissez ce que sont les ponctions lombaires que font les savants pour se renseigner sur l'état des liquides organiques. C'est une douleur atroce, une abominable souffranee. On les multiplia, sur le désir même du Père, et l'orsqu'un jour, épuisé et vaincu, il voulut malgré tout faire oeuvre de courage chrétien, il s'en alla un matin, au jardin du Luxembourg, relire le bréviaire. Le livre lui échappa des mains, et il tomba mort dans uneallée, ayant terminé son apostolat. Puis-je dire le nom de ce prêtre Mais oui, puisqu'il est mort il s'appe- lait le Père Beauchesne, Voici i'Avent, carême de.Noël fF Oiïi, parfaitement, un petit carême. Car si d'Eglise, toujours portéej/comme toutes les mères, a adoucir les! corrections et a sucrer les médecines amères, si l'Eglise n'impose pas rigoureusement le jeüne] et l'abstinence pendant le saint-tempsdel'Avent, elle 11'en désire pas moins que ses enfants s'imposent alors'spontanémentjces'jmortifica- tions-la ou d'autres'; car l'Aventlestjun temps de pénitence, en"préparation a la'grande fête de Ncël. Disons'tout dej'suitej que les'Jmalins sont ceux qui entrent dans l'esprit' de I'Avent et se conforment auxjjdésirs de l'Eglise. Malins, eu égard a leur intérêt spirituel.^ Malins non moins, a ne viser que leur profit tempore!. La vie serait unejehose Ifort supportable si l'on enjsupprimait lesjplaisirs a dit un humoriste anglais. QueFparadoxe outrancierja première vue Mais combien justejtout de^même l'original aphorisme Rien d'accablant, en effet,;Comme.les plai- sirs, tant pour Mme que pour le corps. Qui n en a fait^cent foisj la jdouloureuse expé- rience Qui n'a vérifié la justesse de cette,' sentence de la Faculté l'homme ne meurt pas, il se tue Et ce quijn'est pas'moins' paradoxal, c'est que trèsrsouvent l'hommejjarrive a ce résultat h Ql'aide [des Uliments Jmême destinés a entretenir sa vie Quelle nomenclature ^interminable que celle des maladiesjengendrées par l'abus des aliments, liquides ou"solides gMais aussi quellej excitation a l'abus que lesjmoeurs actuelks Les repas frugals de nos pères sont incon- nus. Les aliments, presque tous frelatés ou avariés, accommodés a l'aide d'un tas d'in- gre'dients excitants et nuisibles, les menus composes et absorbe's sans aucun souci des besoins réels du corps, voila déjü, en, régime ordinaire, une cause d'intoxication k peu prés générale et quotidienne, Ajoutez-y les longues séances de café et les mille occasions oü l'on absorbe, sans soif, des liquides plus ou moins nuisibles. Ajoutez encore les extra oü l'abus est doublé sinon décuplé, des extra si fréquents qu'on peut compter les semaines oü il ne s'en place au moins un, qu'il s'agisse d'invitations privées, de festins, de sociétés, de fêtes professionnelles ou autres. L'Eglise interdit les mariages pendant I'Avent, mais qui done songe s'interdire la noce Et nous ne parions que des seuls plaisirs du ventre, laissant la, pour le moment, bals, représentations chat-noitesques, mauvaiscs lectures, etc. Le plus curieux de l'affaire c'est que les victimes du mépris du carême sont surtout ceux-lè même qui se croient les plus malins et qui, loin de savoir gré a l'Eglise de mar cher d'accord avec la Faculté, lui font un grief de s'occuper de nos menus et de se soucier de notre santé physique non moins que de notre santé morale C'est la faillite du bon sens et de la logique. Défions nous des mets qui font manger sans faim, des boissons qui font boire sans soif. Socrate L'ivresse est une démcnce volontaire. Sénèque r* Lorsque je vois la table couverte de tant de mets, je m'imagine voir la goutte, l'hydro- pisie et la plupart des maladies en embuscade sous chaque plat. Addison JOURNAL D'YPRES ©rgane Qathoiique de l'Hrrondissement 1 r* 1 r*r

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1