m Téléphone 52 Téléplione 52 m m m m w-m ra w Sainedi 16 Decern lire 1911 le IN0 10 centimes 46 Année N° 4712 Drapeau - Patrie Pensées Diverses Le Drapeau 1re re re re re re re re re La ville d'Vpres fèle pompeusement Ie retour du lieutenant Bi pet On s'abonne rue au Beurre, 36, a Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 ïr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tows les bureaux de poste du royauute, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans lc corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentèires coüteut 10 francs les cent exemplaires. Lour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser k l'AgifiSt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Nous déplorions, l'autre jour, l'invincible apatbie de la masse de nos compatriotes pour les demonstrations de patriotisine et de loyalisme.'Nous montrions ce qu'il leuren coftte'd'arborer i'emblème de la patrie. Nous aurions pu, nous aurions dOt ajouter que la fiamingantite aiguë qui sévit par ici ne semble guère faite pour secouer cette apathie, malgré le sincere attachement au sol natal des ardents moedertaliens. Le dra peau flamand commence même a se Bubstituer si bien au drapeau beige, la com- mémoration de Groeninghe tend tellement ft prendre le pas sur les fêtes nationales, que Ion est tentéde se demander si nous n'en sommes pas A peu pres au point vraiment ahurissant oil en sont actuellement 110s voi- sins d'outre Consines, la crème des patriotes, ce que Ton croyait jusqu'ici. Croirait-on qu'en France douze pour cent des jeunes soldatanouvellement enrölés 90us les drapeaux ne savent même pas ce que c'est que le drapeau Et nous ne parions pas des jeunes Ilervéistes dont le nombre devient inquiétant Prenons y garde Une fois le drapeau iguoré et méconnu, l'idée de patrie Buivra car elle tend maniiestement a évoluer, de nos jours. II faut dire que les militaristes outran- ciers font tout ce qu'il faut pour dégoüter les gens paisiblesde la conception traditionnelle de cette idée. Et de vrai, quelle pitié de voir profaner comma on le fait le noble sentiment du patriotisme, en lui faisant couvrir brigan dages. pirateries et cruautés sans nom, exé- cutés 6ur l'ordre d'une poignée de commer- gants et de spéculateurs de Bourse 1 Ajoutons que la secte magonnique inter- nationalea sa laigepart danscette évolution, par les persecutions, les spoliations et les expulsions quelle multiplie et les révolutions quelle fomente dans les pays oft el'erègne en m&itresse. Quoi d'étonnant, dans ces conditions que l'idée de patrie évolue dans beaucoup d'espi its Gar l'idée de paix, de bonheur et de liberté est toujours intimement associée a l'idée de patrie et Pimmense majoritédes terriens définit instinctivement et en fait la patrie par l'aphorisme Ubi bene ibi patria. Nous croyons intéressant, a ce propos, de reproduire quelques opinions exprimées a ce sujet Oui, dit l'italien Cesare Abba, l'idée évolue dans le sens que la patrie ne soit plus «n corps dont le pouvoir, quel qu'il soit, puisse disposer contre les patries d'autrui. Ainsi l'on marche,peut être, vers 1'humanité en conservant toutefois l'idée -'e patrie. Oui, dit le portugais Magalbaës Lima, ''idée de patrie évolue dans un sens iedéra- 'iste, c'est a dire humain.L'idée de patrie ne s absorbera pas dans l'idée d'humanité. Elle Be conciliera avec l'idée d'humanité. La con ciliation de ces deux idéés c'est ce qu'on aPpelle pacdisme. C'est l'Evangile qui nous donne la plus belle déünition de la patrie Ubi patria ibi libertas. Ubi patria ibijusti- tia- 11 n'y a pas de patrie sans libeité. 11 n'y a Pas de patrie sans justice. Voici des opinions frangaises Edmond Haraucourt L'idée de patrie eyo!ue toujours. Et toujours de la même ma- "iêre, en s'élargissantfamilie, hameau, province, royaume, empire, et toute la race c°Dgénère. Ga Üieu put concevoir ce rêve et le prê- ler; l'égo'isme des hommes le rondrairréa- lsab!e. Quand la patrie s'ólargira jusqu'a lumanité, théoriquement, les subdivisions ttfC0lIllnencerOnt, pratiquement. Le Dr Henri Huchard L'idée de patrie en Evolution continuelle. Dans les pre- 'öra temps de Rome,la patrie ótait la terre ljMi^.'eux Protecteurs et des pères on com- ,ait a'ors l)our les autels et pour les foyers ar,s et focis )...La patrie est une Ame, I e unite morale elle rayonue au dela des frontières, planant au dessus des fleuves et des mers, au dessus des monts, au dessus des barrières imaginées par les diplomates et perpétrées par lesconquérants; elle forme, ditRenan, une familie spirituelle, non un groupe déterminé par la configuration du sol. Cola est si vrai, qu'il y a des nations oü des psuples divers,artificieÜeraent réunis par la politique, vivent séparés par le coeur et restent «superposés comme l'huile et l'eau dans un verre, n Jean Bernard: L'idée de patrie grandit a mesure que les sentiments de solidarité humaine augmentent. Gabriel Monod La religion du pa- triotisme est une religion de fraternité et devait s'elargir en amour de l'humanité, en cosmopolitisme, quand on vit les lanatiques du patriotisme transformer l'amour de la patrie en haine des étrangers. Frédéric Passy Le patriotisme a dit Voltaire,peut-être ironiquernent - c'est la haine de la patrie des autres. II faut aimer la patrie d'autrui, a dit le père Graty; mais il l'aut aimer avant tout la Bienne. Lamartine, dans cette ode sur le Rhin que l'on ayait appelée la Marseillaise de la Paix, conviait les nations a déchirer leurs dra peaux. La raison les exhorte a les conserver, a les honorer, a les rendre glorieux mais elle les exhorte, en même temps,a travailler a les faire bénir, s'il est possible, même par les autres drapeaux, de fagon a préparer, pour un avenir plus ou moins lointain, leur réunion en un faisceau, symbole de la fra ternité supérieure de la grande familie humaine. Joséphin Péladan: 11 y a peut-être lieu de distinguer eutre notre douleur de voir l'Allemand régoer a Strasbourg et une conni vence avec les brigandages nationaux a Madagascar et au Tonkin. La Patrie ne s'étend pas selon la conquê'e: elle a pour limite la langue, seule et indubi table frontière, tracée par le verbde la race. En outre, le patriotisms ne saurait être synonyme de militarisme mourir pour la patrie, cela est beau, mais ceux qui la font immortelle sont aussi des héros et l'épée, la Durendal de notre race, la Nothung que nous trouverons au jour de Ia détresse, c'est notre langue adorable, sublime, divine et k jamais victorieuse de la langue des ehevaux. Antoine Périvier Je crois que l'idée de patrie] est en train d'éroluer dans un sens de plus en plus étroit. Loin de s'absorber daDS l'idée d'humanité, elle se localise pour ainsi dire dans chaque nation avec une intensité croissante. Jamais, pour ne parler que de l'Europe, elle n'a été plus ardente qu'en cs moment, ou chaque peuple arme a outrance pour se défendre. Henri Welschinger Je ne crois pas que l'idée de patrie s'absorbera jamais dans l'idée d'humamté.Ceux qui aiment vraiment leur pays natal ne diront jamais comme Sénèque Ma patrie est le monde Paul Adam De l'honneur a l'intérêt, de la gloire aux besoins économiques géné- raux, des préséances dynastiques.politiques aux appétits des industries et des salaires, il y a une évidente évolution du sens nationa- liste. D'autre part,les petites patries tendent a s'absorber dans les grandes, de gré ou de force. Mais le cadre Humaoité me semble trop large pour une addition de races,même dans un temps trés lointain. Georges Berry II semble, en effet, que l'idée de patrie évolue, car clans les principaux pays d'Europe.se sont crée'es des écoles enseign >nt que la patrie n existe pas et que, comme disait Gicéron Patria est ubicumque bene estla patrie est partout oü onestbieu, n'ayant été inventée que pour servir les intéréts de? riches et des puis- sants. D'ailleurs, rien d'étonnant a ce courant actue), Pégbisme dominant, aujourd'hui, les actes des hommes, et l'amour de la patrie élant l'ennemi de l'égoïsme. Jean de Bonuefon L'idée de patrie, née de l'idée de familie, va s'élargissant. Notre seule patrie est l'humanité: les autres sont des accidents glorieux créés par les temps et pour un temps. Antide Boyer L'ide'e de patrie évolue dans un sens plus raisonnable et moins chauvin. Jepense qu'un jour les nafions se considéreront entre ©lies comme des families fraternellement unies. La patrie est actuel lement une familie géograpliique demain ce sera une familie fondée sur les intéréts de relations et intelligemment altruiste. Emmanuel Chaumière L'idée de pa trie évolue vers la „Fédération. Mais dans combien de siècles Jules Claretie L'humanité va vers l'amour. Mais le premier amour commence j par la patrie, ce foyer et cette familie agrandis. II en est du patriotisme comme de la santé on ne l'apprécie que lorsque le mal est la qui nous terrasse. J usque la, on va, on vient, on sourit, 011 rêve... Lamartine chante L'égo'isme et Terreur ont seuls une patrie, La fraternité n'en a pas Et ce même Lamartine eöt rimé la Mar seillaise de la Résistanee au lieu de la Marseillaise de la Paix s'il avait vu sa patrie menacée, la France envahie C'est. alors que sans égoïsme aucun, en restant le concitoyen de tout homme qui pense, on se sent le frère de tout homme qui combat pour la commune mère Clermont-Ganneau L'idée de science et eelle de patrie sont-elles conciliables, et, si elles le sont, dans quelle mesure le sont- elles? Paeteur me semble avoir trouvé a cette question délicate la réponse la plus topique La science n'a pas de patifie, mais les savants en ont une. Dejeante L'idée de patrie évolue profondément par deux facteurs importants les charges militaires qui écrasent les pa tries les progrès scienlifiques et mécaniques qui les fondront dans une unité au moins européenne, au moins uuiverselle. Jean Dupuy L'idée de patrie, qui fut jadis belliqueuse et agressive, tend a s'apaiser. Le patriotisms exelut de plus en plus l'idée de conquête a mesure que les peuples reconnaissent que lequilibre doit s'établir entre les nations et que la grandeur de l'une n'est pas faite de l'abaissement de l'autre. Ernest Charles L'idée de patrie évoluera désormais dans le sens de la con ciliation de la patrie et de l'humanité. Con ciliation lointaine, mais fatale. Emile Faguet Je ne crois pas que l'idée de patrie s'absorbe jamais dans l'idée d'humanité. II y aura toujours une race, ou deux, ou trois, plus cohérentes qui se ra- masssront sur elles ncêmes et, par lo fait de leur dureté, s'annexeront, même sans enquête, les parties molles de l'humanité et formeront de grands peuples. Laplus belle défiDition de la patrie Ubi pater sum,ibi patria (mot cité par Nietzsche, sans nom d'auteur, et qui, vraisemblable- ment, est de lui-même.) Terminons par l'opinion d'Emile Van- dervelde La propriété, la familie, les re ligions évoluent. Comment la patrie n evo- luerait-elle pas Dans le sens d'un élargissement continu ma province est la Belgique ma patrie est l'Europe. Je regrette de ne pas vivre au temps oü l'Europe elle même ne sera plus qu'une province, une nation, si l'on préfère, dans les Etats-Unisdu monde. Ma définition de la patrie Un cercle dont le centre est en chaeun de nous, et dont la eirconférence n'est ou ne devrait être nulle part. L'idéal purement materiel, l'idéal pure ment commercial, l'idéal des hommes qui ont le labeur matériel pour patrie est, dans son essence, dégradant et avilissant. Ii est aussi vrai, aujourd'hui que jamais, qu'aucun homme et qu'aucune nation ne vit seulement de pain. Le travail et l'activité sont des vertus indispensable? mais a elles seules, elles sont insuffisantes. ltcosevelt. De nos Jours, la Bourse a pris une in fluence telle que, pour la defense de ses intéréts, elle peut faire entrer lee armées en campagne. (Maréchal de Moltke. Au fond, la cause de nos malheurs au dedans et au dehors est una oause morale. Ce n'est pas a Sedan, ce n'est pas a Water loo que sont nos grandes défaites, c'est a Paris. C'est ici qu'on s'efforce de faire de nous une nation de sceptiques, c'est-a-dire une nation d impuissants. Chaque progrès du matérialisme/est une,>ictoire gaguée par les ennemis de la France et de l'influence frangaise. Jules Simon. Ce qui me plait surtout, c'est l'éducation vraiment nationale que vous donnez a la jeunesse. Continuez a l'élever, comma vous le faites, dans eet esprit. Elle sera le soutien de la patrie. Léopold I (aux PP. Jésuites du Collége de la Paix). C'est un régiment, viens vite a la porte, Et comme les vieux öte ton chapeau Devant les couleurs qu'un officier porte. —C'est done précieux,monpère,un drapeau? Et oui, mon enfant, car c'est la patrie, C'est la moisson d'oi', c'est le blauc troupeau, C'est le toit des tiens; qu'on pleure ou qu'on rie, On doitsaluer, petit, le drapeau. Quand tuseras grand,tuipourras comprendre Que de gloiro tient dans eet oripeau, Et qu'on meurt joyeux au lieu de se rendre Si l'on s'enveloppe aux plis du drapeau. Frédéric de Neufville. Après les nombreux succès antérieurs remportés par le lieutenant Ripet, sa récente victoire au Military de New-York était bien de nature a soulever l'enthousiasme de nos concitoyens. Cest la, en effet, un succès mondial dort l'honneur ne rejaillit pas seu lement sur l'école d'équitation et la ville d'Ypres, mais sur la Belgique entière. C'est avec Coco que le lieutenant Ripet a remporté la coupe (ler prix) dans le Mili tary. II a, en outre, obtenu les distinctions suivantes avec Speranza Dans la coupe Canadienne, un 3e prix dans le concours de cheval d'armes, un 34 prix, et, encore un prix dans une performance d'obstacles. Des officiers allemands, anglais, hollan dais, canadiens et des Etats-Unis disputèrent 1 ^coupe brillamment enlevéeparle lieutenant Ripet. Par suite de différentescirconstances, il fut seul a représenter les couleurs heiges. Son cheval Miss Ketty sujet d'élite, n'était pas en forme pour pouvoirlutteravec succès, et, circonBtance tout a fait défavo- rable, les deux ehevaux emmenés a New- York, Coco et Speranza avaient terriblement souffert da la traversée et, la veille même, ne pouvaient faire naïtre le moindre espoir de succès. Et, cependant, le même venu, cavalier et cheval bb surpassèrent et ce fut un enthou siasme indescriptible... Ce qui peut en don- ner la note, c'est qu'un étranger de marque, le prince Ludovic l'ignatelli d'Aragon, pré sent au Military,fut tellement épri3du talent de cavalier de M. Ripet qu'il lui fit cadeau d'un cheval irlandaisjdejgrande valeur dont il venait de faire l'acquisition. Cet événement sans précédent a été fêté Lundi après-midi avec un éclat exceptionnel. Longtemps avant l'arrivée du train une foule considérable stationnait dans les rues au Beurre, du Temple et de la Station, dont 1« plupart des maisons étaient pavoisées. A 1 heure 1/2, le train entre en gare, et l'on voit bientöt descendre le lieutenant Ripet, ainsi que Mme Ripet qui a si vaillam- meat accompagné son mari dans ce voyage d'Amérique. Le capitaine Jones, venu au devant du vainqueur avec le lieutenant Bogaert, lui donne l'accolade, et, après un rapide échaa- ge de poignées de mains, le petit cortège se dirige vers la salie d'attente de 1" classe oü atteadent les officiers de l'école et une délégation du Conseil Communal. Quand MM* Ripet, au bras du capitaine Jones, et son mari paraissent, c'est un dé- chalnement d'acclamations enthousiastes. D'une voix forte et claire, M. le colonel adjoint detat-aaajor Hagemans, comman. dant de l'école d'équitationfélicite MRipet. II rappelle le succès récent de M. Ripet qui, en Juin dernier, remportait a Londres la coupe du roi Edouard VII, L'enthousiasme est d'autant plus grand a la suite de la vic toire remportée a New-York que M. Ripet était seul a défendre I©3 couleurs beiges. C'est avec des ehevaux se trouvant dans de» conditions défavorables qu'illui afallu lutter contre de nombreux concurrents tous de valeur. Nous sommes fiers de vous, cher camarade,d'avoir si brillamment défendu les couleurs nationales et d'avoir affirmé au- dela des mers la renommee des cavaliers beiges Des applaudissements nourris soulignett cette allocution, et M. ETaeijs de Veubeke, échevin de la ville, joignaat ses félicitations a celles du colonel Hagemans, prie M. Rfpet d'accepter l'invitation qui lui est faite par le Conseil Communal de se rendre a Ia salie échevinale. En termes trés choisis, M. l'écbevin associé Mme Ripet a ces congratu lations et lui offre une magnifique gerbe fleurie. Une autre gerbe lui est remise éga- lement par M. Georges De Coene, au nom du Cercle équestre. M. Ripet remercie chaleureusenaent pour toute cette manifestation de sympathie, s'es- tiirant heureux de ne pas avoir failli a son devoir. A la sortie de la gare, le vainqueur est salué des longues acclamations de la foule, tandis que l'Harmonie communale joue la Brabangonne. Le moment est impression- nant. Puis un cortège se forma, 1'Harmoni# Communale en tête. Le lieutenant Ripet monle en selle ainsi que tous les officiers qui viennent de le recevoir. Dans la premiè re voiture prennent place Mme Ripet, M. l'échevin Fraeijs de Veubeke et le lieutenant Bogaert, dans la suivante MM. les conseil- lei'3 Bouquet et Biebuyck, faisant partie de la délégation du Conseil. De la gare a la Grand'Place, c'est une veritable entrée triomphale oh le carillon vient mêler ses notes joyeuses aux sons de la musique et des acclamations enthousias tes. On monte a l'hótel de ville par l'escalier du Nieuwwerk. Dans la salie éclevinale, les membres du Conseil Communal et de la Commission des fêtes acclair.ent M. Ripet k son entrée. M. Ie bourgmestre Colaert félicite cordia- lement M. Ripet. Dès que l'administration connut ce succes, dit-il, elle sollicifa la permission de se joindre k l'&utorité militai re pour exprimer ses sentiments de sympa thie. Autrefois, Ypres étendait sa renommée au-delé des mers par les produits de sou industrie. Aujourd'hui, l'école d'équitation contribue largementa lui rendrea l'étranger une partie de son grand nom passé 1 Je vous remercie d'avoir accspté cette JOURNAL ©rgane Gatholique YPRES de l'Ttrrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 1