CONCERT -i» w-.a* Le 2beme Anniversaire du Katholieke Ziekentroost St Joseph La Chambre La li her? d'enseignement Nominations Fcclésiasliques. Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE invitation, et je suis heureux de pous ser ce cri du coeur Vive notre lieutenant (Longues acclamations Gette manifestation est de nature a nous émouvoir et vous avez pu constater que la population Yproise entière s'est joints a nous C'est en marchant de fuccès en succes que vous remportez cette septième victoire plus éclatante que toutes les autres et qui nous arrive d'au-dela des mers. Nous som mes heureux de vous posséder dans nos murs, M. Ripet. Vous jetez un lustre sur 1 école d'équilation et l'école d'équitation répand son lustre sur la ville Quels souhaits puis-je former peur l'école d'équitation 1 C'est quelle nous reste. I'rop souvent Ia nouvelle de son départ a justement inquiété notre population. Dans toutes les circorstances nous lui avor s toujr >us montré toute rotre sympathie". M. Colaert, féücitant de la macière la plus cordiale M. Ripat, le prie d'accepter en souvenir une médaille commémorative et Tui offre une gerba de chrysanthèmes, les der- nières fleurs d'automme. Acclamations enthousiastes). Je manquerais.a tous mes devoirs, ajouto encore l'orateur, si je n'associais a votre gloire votre digne compagne, qui fut pré sente en Amérique a Theure de vos succè3. Vous êtes fiére, Madame, de votre mari et vous avez raison. Nous en sommes fiers aussi, Comment pourrait-on oublier ce primor dial devoir d'associer a ce triomphe le dis- stingué colonel Hagemans Espérors de voir prospérer encore l'école sous sa bonne et intelligente direction. M. Ripet, sous une émotion a peine conte- nue, exprime a M. le Bourgmestre ses vifs remerciments pour cette grandiose manifes tation alaquelleil estd'autant plus sensible qu'on a eu la delicate attention d'y associer Mrae Ripet II rend hommage A son excellent chef, le colonel Hagemans, et au corps des instructeurs. J'ai été heureux, dit en ter- minant M. Ripet, de montrer au loin qu'il existe une école de cavalerie capable de rivaliser avec celles du monde entier Les coupes de champagne circulent et la réception se poursuit animée et cordiale. Cette mutualité, qui a rendu, depuis 25 ans, d'insignes bienfaits a la classe ouvrière, a cé'ébré Dimanche dernier, sa fête jubilaire. Après une réunion de tous les membres la salie Iweins, on se rendit, sous l'escorte de la Fanfare royale, a l'église St Martin, oü une messe d'actions de graces fut célébrée a i heures et demie. A Tissue de la messe, on se rendit, musique en tête, a l'assemble'e générale qui de/ait avoir lieu a la salie Iweins. Sur l'estrade avaient pris place les membres de la Commission et le Conseil Communal. M. Fraeijs de Veubeke, pre'sident-fondateur, prononce un discours dunt la note humoris- tique relève trés bien ce que lenoncé histo rique de la gilde aurait pu avoir d'un peu aride. C'est sous l'invocation de N. D. de Tuyne, patronnede la ville, que la gilde naissante fut aussitót placée. Passé j5 ans, aucune société de secours mutuels n'existait peur les ouvriers catholiques, et, en i88ö, on vit l'impérieuse nécessité d'en instituer une. MM le baron Surmont de Volsberghe, Iweins d'Eeckhoutte, Spillebout, Gust. Werbrouck, Pierre Bouquet, Seys, Boone, Struye, An- gillis Leplae, Vanderghote, Alb. Biebuyck, alors agé de 6 ans seulement, comptent parmi les fondateurs. Des ()6 membres qui instituèrent la gilde en 1886, 36 sont encore en vie. Les 5o ooo fr de cotisations des membres recus jusqu'ici ont été entièrement dépensés en secours aux malades. Les 34.000 fr., qui sont en caisse, proviennent de dons et de cotisations des membres honoraires. M. Fraeijs de Veubeke adresse de chaleu- reux remerciments a M. le docteur Tyber- ghein pour le dévouement qu'il a prodigué, ainsi qu'a M. Jules Baus, le dévoué secrétaire dont l'inlassable activité a fait la cheville ouvrière de la mutualité. La situation présente est si prospère, dit l'orateur, qu'elle est un sur garant pour l'avenir. Applaudissementsprolongés). M. Jules Baus se léve ensuite et les accla mations enthousiastes qui Taccueillent Témo tionnent visiblement. II adresse quelques paroles de remerciments et dit qu'il a cru de son devoir, passé 25 ans, d'accepter les fonc- tions de secrétaire et qu'il saura toujours les continuer avec le même dévouement. Dans un rapport condensé malgré la lon gue période qu'il embrasse, rapport que nous espérons pouvoir analyser prochainement dansles colonnes de ce journal, le secrétaire donne lecture des événements les plus sail lantsformant les annales de la gilde depuis un quart de siècle. Après avoir rendu hommage a M. Fraeijs de Veubeke, a M. le doyen et a tous ses dévoués collaborateurs, lc secrétaire forme le voeu de pouvoir célébrer avec toute l'assistan- ce la fête du 5oeme anniversaire, et s'e'crie en terminant Vive le Katholieke Zieken troost De longs applaudissements soulignent eet excellent rapport et M. le président félicite vivement M. Baus de ce travail. A une heure, un banquet de pres de 3oo couverts réunissait les membres dans la vaste salie du Volkshuis La symphonie du Muziekkring sous la direction de M. Luc. Verhaeghe, exécuta un concert trés réussi qui contribua a donner le plus vif entrain toutle temps du banquet A Theure des toasts, M. Fraeijs de Veubeke porta la santé du pape Pie X, successeur de Léon XIII, le grand pape des ouvriers du Roi, de la Reine et de toute la familie royale. M. Louis De Sagher, s'approchant ensuite du bord de l'estrade, rend un hommage a l'homme de dévouement que fut toujours M. le président Fraeijs de Veubeke et lui fait la remise, au nom de la société, d-une superbe plaquette artistique en vermeil, signée Cou- dray, enferme'e dans un riche écrin orné d'initiales ciselées Louis XV en vermeil. M. Fraeijs, trés touché de cette délicate attention qui se doublait pour lui d'une réelle surprise, exprime toute sa gratitude et son inaltérable dévouement a la gilde. M. le bourgmestre Colaert, prenant ensuite la parole, rappclle qu'a peine arrivé au pou voir, une de ses premières pensées fut pour le Ziekentroost et dit que Tadminislration a toujours conside'ré cette institution comme Tune des plus utiles de la ville. M. le président Fraeijs de Veubeke boit a la santé de tous les membres. C'est aux accents joyeux de chants patrio- tiques que Tassistance s'est sépare's après cette belle fête. i-*® sflP l?* ssP i"® »?t Fcole professionrielle Exceptionnellement brillante la Distribu tion des prix qui avait lieu, dimanche der nier, a notre Fcole professionnelle. L'honoraient notamment de Fur presence: M. le Bourgmestre, MM. les Echevins Fraeijs de Veubeke et Vanden Boogaerde, ainsique la plupart des conseillers commu- naux. La cérémonie fut digne de la brillante assistance, et, pour la première fois, elle fut rehaussée par un orchestre fourni par les élèves de l'école même. Mais Téclat tout particulier que revêtit la fête lui vintjjsurtout du mérite professionnel des élèves, révélé par les indications du palmarès et plus encore par la perfection tangible et manifeste de leurs travaux de concours. L'exposition qui en fut faite au mois d'aoüt dernier a permis a la population yproise tout entière de s'en rendre compte. L'un des travaux était encore exposé, dimanche, dans la salie d'honneur, encore toute décorée a la suite de la visite de M. TInspecteur general, recu peu de jours anpa- ravant. Le travail en question avait été appré- cié par ce haut fonctionnaire d'une manière éminemment flatteuse, conforme d'ailleurs a Tavis ge'néral. II permet, a lui seul, de faire juger de Texce'lence de Tenseignement qui se donne a cette école professionnelle, ainsique du dévoüment du personnel enseignant. On est vraiment stupéfait en voyant la finesse et la correction du travail qu'exécu- tent la de jeunes é'èves, au bout de deux ou trois années seulement d'apprentissage. C'est de Tart, tout simplement. C'est une veritable révolution que vient d'accomplir notre jeune école prohssionnelle. Comme le faisait justement observer une personnalité de la direction des Hospices, quand nos orphelins ont, pendant six ou sept années, fait le factotum chez un patron, ils n'en savent pas a beaucoup prés, concernant leur métier, ce qu'en savent de'ja, au bout de deux ou trois ans, les élèves de TEcole St- Joseph. Aussi Ton comprend que M. A. Biebuyck, président du comité et M. le bourgmestre Colaert n'aient pas ménagé leurs felicitations et leurs remerciments a M. le Directeur Neuville, et a tout le personnel enseignant. L'on comprend que Tamateur dart qu'est M. le bourgmestre, autant qu'il est ami de la classe ouvrière et administrateur jaloux de la prospéritéet du renom de notre ville, Ton comprend qu'il ait exprimé sans détours, et toute la satisfaction qu'il éprouvait en pré sence des brillantes espérances que donne la jeune école du travail, et son intention de lui assurer tout Tappui qu'elle mérite de la part de la ville. L'on comprend qu'il n'ait pas liésité a traduire le sentiment général, en declarant que notre généreuse pépinière d'apprentis- artistes se trouvait d'ores et déja logée trop a Tétroit et qu'il y avait lieu de mettre ses locauxen rapport avec sa prospérité croissante et avec les exigences de Tenseignement tech nique. Le quatrième degré est né, parcequ'il répond aux besoins sociaux nouveaux. Les pouvoirs publics lui doivent une sollicitude au moins égale a celle qu'ils vruent a Ten seignement purement intellectuel Au nom de la classe ouvrière yproise, nous remercions M. le bourgmestre de ses excellentes déclarations. Nous félicitons aussi la Direction et le personnel de l'Ecole professionnelle de les avoir düment méri'ées. s# 'J$> 'J* sJ? ïüf ï.5* x*® 'J$ r.*® HARMONIE COMMUNALE AUX HALLES, Salie Pauwels Oigarche 17 Dóeembre 1911 5 heures. as m cg 1. Marche des Sauveteurs L. Gaütier. '2. Jubel Ouverture von WeBfr. 3. Unjour d'élê en Norvège, fantaisie pastorale Wilmers. 4. Brises d'Automne Ed. Missa. 5. Ballet d'Isoline A. MessaöER. Vendredi 8 De'cembre Le socialiste Royer interpelle le gou vernement a propos de l'affaire dite des 30 millions de la fori dation de la Couronne. Ce doit être pour lui la seconde partie de la camjragne menée contre le ministre des colonies. Mais il échoue tout aussi lamenta- blement que son ami Vandervelde. M. Renkin répond en d'excellents termes a Tinterpellateur La question des 30 millions, dit-il no tamment, se rapportait a Tusage de fonds remis a la Fondation de la Couronne. Tout le monde savait que la comptabilité n'avait pas éié vérifiée. Nous ne l'avons jamais vue et nous l'avons déclaré a trois ou quatre reprises différentes. Les Chambres savaient que c etait dans ces conditions que le traité avait été conelu. Nous aviocs le droit de refuser de re- prendre dans ces conditions. Le gouverne ment n'a pas cru devoir le faire les Cham bres non plus. Cela étant, placé en présence de l'objec- tion formulée par M. Janson au sujet des 28,4-17,000 francs, n'ayant pas la possibilité de faire des verifications matérielles, je n'ai pas pronorcé une parole sans m'entourer des preuves morales les plus fortes, et ces preuves furent telles qu'aucun homme d'honneur a ma place n'eftt pu les récuser. En conscience, je n'ai pas la plus légère faute a me reprocher. Ap:è3 une intervention de MM. Carton de Wiart et de Lantshcere, pour r» lever cer- taines inexactitudes de Tinterpellateur et exposer Tattitude du gouvernement dans les procés de la succession royale, Tincident est clos et l'ordre du jour proposé par M. Royer est repousgé. Dans la discussion générale du budget des voies et moyens, M. Huyshauwer se déclare favorable a une certaine taxe sur les coupons des valeurs rnobilières. cela pcr- meftrait de supprimer le droit de licence et Timpót sur les portes et fenêtres. M. Ozeray fait un plaidoyer en faveur de l'impót progressif sur le revenu. Mardi 12 Décembre M. Lefebvre prête serment enqualitéde depute de Malines. MM. Hambursin et Lorand interpellent le gouvernement au sujet des délibérations prises in extremis par certains conseils communaux. Ils citent certains fails qui se seraient passé a Spa et a Bouillon. M. le Ministre Berryer leur répond qu'il répudie ces actes, mais qu'il nest pas seul a pouvoir agir, qu'il faut tecir compte de Tautonomie communale que partout tffi il a pu agir il Ta fait, pour le reste il incombe aux députations permanentes de faire leur devoir. Mais qu'on ne s'imagine pas que les abus viennent de droite, il serait facile de citer de multiples exemples anciens et ac tuals des abus commis par des conseils communaux libéraux au moment ils venaient dètre renversésles villes de Malines et d'EDghieD, de Spa, Maeseyck et de Marche sont la pour eu témoigner. On demande la nomination de bourg- mestres socialistes. Les socialistes se sont exclus eux-mêmes. M. Poullet, ministre des sciences et des arts, se déclare d'accord avec son college de l'Intérieur pour examiner une proposi tion de loi limitant les pouvoirs du conseil communal pendant la période intercalate, a la condition que le projst ne concsrne pas seulement les adoptions d'écoles. Mercredi i3 Décembre M.Ozeray continue son exposé commencé Ven iredi dernier. M. Franck prononce un long discours coatre la politique financ ère du gouverne ment. M. May préconise le budget unique. Jeudi Kj Dccembre M. Levie répond aux critiques qui onteté f formulées contre Bon budget Pour la revi- sion du régime fiscal il faudrait un accord des partis. j M. Woesfe donne la conclusion du débat: Topposition formule d< s critiques mais n'indique pas ce qu'il y aura:t li- u de faire. I Ce que nous savons c'est quejsi l'opposition I devait s'emparer du gouvernement, les clrrges publiqnes monteraient du coup k un taux effrayant. Si vous avezun mauvais sang (boutons,dartres, rougeurs, dómangea;sons) purifiez-vous le corps avec la Pilule antiglaii euse WaPhéry, et vous serez trös rapidement guéri. t Fr. la beite par- tout. S# S# siP«aP is#, sfll sSP <0# sSf Parmi les libertés que nospères nous ont conquiscs, la plus précieuse est sans contre- dit la liberté d'enseigner. La liberté d'ensei gnement c'est au fond la liberté même de penser, c'est le droit de communiquer sa propre pensée. Et ce droit n'est pas tant celui de maiire qui enseigne que celui du père de familie de clioisir librement le mai- tre et ainsi d'é'éver son enfant dans les opi nions qui lui sont chères. Comparerai-je cette liberté a la liberie religieuse, ou p'urót nedirai-je pas qu'elle en est le complément nécessaire, qu'elle se conforid presque avcc elle qua sans la liberté d'assurer a ses enfants une éducation chréFeone, de leur Iransmettre intact Théritage de la foi chré- tienne.ia liberté religieuse du père de familie est entravée dans son cxercice le plus sacré. Cette même liberté rst revendiquée avec plus de raison encore par l'Eglise. L'Eglise a été constituée par Jésus-Christ, déposi- taire d'une révélation divine, avec mission divine de la prêcher a Thumar-ité. L'Eglise enseigne le droit divin. Aucun pouvoir ter- restre n'a le droit de lui fermer la bouche. On peut bien la baillonner.mais en commet- tant un véritable attentat sur sa faiblcsse,en se rendant coupable d'un acte lyranm'que aussi monstrueux que celui de 1 éillonner et d'enchainer 1'innccent. Cette doctrine était autrefois uuiverselle- ment admise. Depuis que le protesfantirc a proclamé le principe du libre'exameu, la société moderne a perdu le priGcipe de eon unite religieuse et morale, maisja-t-elle pour cela le droit de b&illonner l'Eglise Le Dr Ehrard, professeur a l'Université de Strasbourg, dans un livre intitu'é le Catholicisme et la Culture moderne ana lyse les facteurs spécifiques de la culture dite moderne il en signale comme le prin cipal ['individualisme, c'est-a-dire Teffort de l'individu chercbant a réaliser son moi r, a amener a leur éclcsion toutes les ressour ces latentes de sou être. De la au3si, comme trait caractéristique de la cu'ture moderne, le subjectivisme qui fait que eet individu considère sa propre pensée, sa propro vo- lonté,son propre sentiment comme la régie absolue et definitive du Vrai, du Bien, du Juste. II n'entre pas dans notre dsssein de faire la critique d'un état social reposant sur ces principes. Ce qui est sur, c'est qu'une société profondément imprégnée d'individualisme comme Test la notre, a moins que foute autre le droit de toucher a la liberté de Tenseignement. Individualiste et subjectiviste, elle n'a pas de doctrine d'Etat a enseigner conséquemment eile n'a pas a faire donner par l'Etat un enseigne- ment, surtout un enseignement moral, qui doit rester Tafïaire des particuliers Telle était la conception que se faisaient du régime de Tenseignement les constituants de 1830 D'après eux, Tenseignement ressor- ti-Bait a TinitiaHve privée. L'état ne pouvait assum:r qu'un role supplétif, Tautorisant a ne fonder des écoles que la ou i'initiative privée ne répondait pas suffisarament a des besoins réels. Et eet enseignement quils voulaient pvFe dans sa fondation et son orga nisation, avec quelle vigilance soucieuse d'empêcher le retour des anciens abus, ils s'attachèrent h le mettre a l'abri de toute tracasserie administrative, de tout inter vention même indirecte le l'Etat 1 Dans sa brochure vers la suppression de la liberté d'enseignement, le P. Verest met en relief cette volonté réfléebie de nos constituants. L'article 13 du ;>rojet constitutionnel, relatif a 1 enseignement, était dans sa forme primi tive, ainsi con^u a L'enseignement est libre, toute mesure préver.tive est interdite. Les mesures de surveillance et de répressioii sont réglées par la loiMais commr cette dernière phrase pouvait fournir a l'Etat un prétexte pour intervenir dans le régime inté rieur de l'écoie libre, le législateur de 1830 trouva prudent de la supprimer, afin de mieux assurer la liberté. Nous ne prctendons pas que depuis i83o les ide'es n'aient pas e'volue' en la tmtière En frit, la société a subi des changements pro- fonds qui ont eu leur re'percussion sur Ten se'gncment. C'est ainsi que nous avons vu se modifier les programmes. Tenseignement moderne se constituer et se poser en rival du vieil enseignement classique, enfin en ce moment nous assistons a Te'panouis- sement merveilleux de Tenseignement pro fessionnel, commerciil et industriel. Autres temps, autres besoins. Mais ce que nous affirmons sans crainte, c'est que dans le naufrage de tant d'ide'es, de tant de for mes scolaires, le principe de la liberté de Tenseignement a victorieusement surnage'. II est plus vivant aujourd'hui que jamais, de par la force de l'opinjon publique qui Timpose, de par les besoins d'une socie'té dont les divisions philosophiques et religieu- ses font de cette liberté une nécessité. Or, la liberté de Tenseignement est-elle intacte quand tous les subsides, toutes les faveurs, soupe scolaire, colonies scolaires, bourses de voyage, etc sont libe'ralement prodiguées au seul enseignement officie', h. ce point que la concurrence est rendue pres que impossible a Tenseignement libre Mgr Tévêque de Bruges a nomme' Vicaire général, M. le chanoine De Schre. vel, secretaire de l Evêché. Secrétaire de TEvéché, M. Mahieu, licen- cie en théologie de l'Université de Louvain directeur du Grand Séminaire de Bruges. Chanoine-chantre du chapitre de Ia cuthé- drale, M, Ie chanoine Duclos. Chanoine titulaire, M. Mahieu, secrétaire de i e'vêcbé. Chanoincs honoraires: M. Dchulster, cure' émérite de Mouscron M. Asseloos, 'sous- secrétaire de Tévêché et M. Lescouhier, nspccteur diocésain principal de Tenseigne ment primaire du diocèse. ON VANTE ÉNORMÉMENT la Minerva sans soupapes, mais ces appreciations, si flatteuses qu'elles soient, n'ont guère, aux yeux méfiants de Tacheteur comme a ceux, jaloux, de la concurrence, le poids qu'un simple chiffre donne a une affirmation les gems positifs préfèrent la dure éloquence des chiffres aux phrases les mieux tournées. lis seront servis a souhait par le tableau ci-dessous, qui montre d'une facon saisissan- te, le remarquable de'veloppement de la gran de marque anversoise et la vogue croissante de ses voitures sans soupapes 1902 rgir Surface des ateliers Ms i5oo 10.000 Nombre d'ouvriers 200 1.600 Salaires et traitements annuels fr. 450.000 2.735.000 Nombre de chassis sor- tis par mois 10 125 Chiffre d'affaires fr. i.5oo.ooo 10.000.000 Après cela libre a la concurrence de nier le succès des Minerva sans soupapes. BURGERSTAND VAN YPER Verklaringen van den 8 tot den t5 L'ec. 1011 Geboorten Vandenberghe Marie, Lange ThourouUtraat. Gryflon Albert, Tegeistraat. Wydouw Raymond, St. Jansstraat. Morel Orphélie, Neerstraat. Verbrugglio Marie, Dickebusehsteenweg. Dccroo Antoinette, Tegelstraat. Segers Gaston, St, Jaeobsstraat. Depuydt Marie, Veemarkt, Huwelijk Dieleman I.óon, daglooner en Demeulenaere Louise, Wwe. Dehaerne Leopold, kanten werk ster, beiden van Yper. Overlijdens MauryAmé, 44 j kapitein bij liet Se liniere- gimenl,echtgt, Bidaine Clara,Rijke Klarenstraat. Laumosniei August, 53j., timmermansgast, ongehuwd, Ryselsteenweg. Vanthuyne Elisa, 33 j., z b., echtgte. Duthoo Emile, Meenensteenweg. I.euridon Arthur, 27 j., klakkenmaker, Maag- denstraat. Callewaert Rosalie, 74 j., kantenwerksier, Wwe Staelen Félix en Larnout Pierre, Zonnebe- kesteenweg. ÉTAT-C1VIL DE COMINES-BELGIQUE. Naissances Henri Roegiers, rue du Gemeene. Jules Turck, Godshuis. Robert Bouchart, rue de Wervicq. Décès Elise Lultun, 3 mois, rue de la Gare. Dimanche 17 Décembre I. DEHOUCK, 16, rue de Dixmude. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1911 | | pagina 2