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Samedi G Janvier
Ie Nu iO centimes
47 Année M° 4715
Toujours debout
La Balance des Sexes
Un magistrat loyal
A propos d'un Calendrier
Conseil Communal
-
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Oui, nou3 sommes toujours debout a ce
qu'il parait, et ceci est plus grave, nous
resterons debout.
Ce sont aujourd'hui les journaux de l'op
position elle même qui comptent avec cette
éventualité et se poseut la question S'ils
restaient
La politique diffère des autres domaines
de notre activité en ce sens que tout le
monde s'y crcit assez fort pour jouer au
prophéte. II y a six et trois mois 011 n'enten-
dait qu'uu seul cri Qu'ils s'eu aillent
Aujourd'hui on prévoit que «s'ils restaient»,
la deception ae serait pas dröle.
Ah pour dröle, elle est cruelle. Et que
1 on se mette dans la situation des hommes
politiques de l'opposition. Depuis six mois,
ils mèuent la campagne avec une vigueur et
une tenacité a faire trembler ceux qui ne
sont pas tout a fait droits et debout. Depuis
six mois, ils se dépensent pour renverser le
gouvernement clerical, a tel point qua
1*1 eure actuelle, tous ils sont physiquemeut j
fht'gués.
Et cette campagne ardente oü a-t-elle
abouti Hélas pas plus loin qu'a la mélan-
colique constatation que XIndépendance
faisaitil y a deux jours
Si aux séances oü des votes importants
ótaient émis ou n'avait eu a regretter l'ab-
sence de certains deputes libéraux et socia-
listes, le cabinet de Broqueville eöt été
facilement culbulé.
Aboutir la, après uu tel depart et une telle
activité, est désolant et l'on s'explique la
deception des gaucbes. Cette deception était
même nécessaire.
Tout avait passé dans ia campagne. Les
questions scolaire,militaire, colouiale, finan-
cière, d'autres encore furent a l'ordre du
jour. Tous Ier, orateui'8 de la gauche avaient
eté mis a contribution. Toutes les fiches des
loges avaient été compulsées. L'opposition
aboutit a ca seul résultat de s'ónerver elle-
même, cependant que Ie pays restait calme
et le gouvernement debout.
Ce sera pour 1914 I La rengaine a
commeucé et on répète déja Ce sera pour
1914
tion de ces rapports, en des conditions qulil
ne m'appartient pas d'apprécier.
Recevez l'assurance de ma considération
distinguée.
(s.) Paul-Mathieu Leclercq.
En conclusion Le cas du substitut Le
clercq est trés intéressant: si une'autre
majorité nous geuvernait le nombre des sub-
stituts Leclercq irait croissant. Le röle du
substitut Leclercq est trés beau le mérite
duR. P. Hauquet a été recompense, car
c'est un honneur que d'etre accusé lorsque
ceux qui accusent sont des substituts Le
clercq.
SïP «J#'s&
Le jour oü M. Vandervelde a
Pères Jésuitea missionuaires au Congo de
toutes les vilénies qu'il disait tenir du sub
stitut Leclercq, il a commis a son point de
vue la grande bévue d'oceasionner aussitöt
un vaste mouvement de sympathie et d'ad-
miration a l'égard des calomnie's.
Accuser de3 héros car les missionuaires
60i;t les héros de la future civilisation afri-
caiae ne porte malheur qu'a ceux qui ac
cusent.
Les frêles du It. P. Banquet out done
adressé au substitut Leclercq une lettre trés
calme trés émue aussi. Ils lui rappelent et
l'accueil qu'il y a un an, leur frère mission-
naire avait fait au substitut qu'il avait hé-
bsrgé onze jours durant et les accusations
secrètesde ce substitut, accusations
consignees dans un rapport dont M. le
procureur d'Etat ff. Celetti disaitrapport
étrange.... il y a lieu, encore une fois de
rappeler ce substitut a Vimpartiale sérénité
et a la stride observance de ses fonctions.
Voici maintenant la me'prisable réponse
de ce magistrat a MM. Iignquet.
Ostende, 22 décembre 1911
Monsieur Banquet,
Je regois votre lettre du 12 courant. Vous
devez comprendre que je ne puis consentir a
discuter avec vous des rapports confiden
tial, que j'ai rédigés a l'occasion de mes
fonctions de magistrat, et dont je ne dois
gompte qu a mes supérieurs hiérarchiques.
Je ne pense au surplus pas que quelqu'un
ait jamais pu croire que je sois pour quelque
chose dans la communication ou la publica-
Trés intéressantes les indications du der-
nier receusement. C'est une mine inépuiBa-
ble. Ci un premier emprunt
Les Bnjets Beiges, de couleur plus ou
moins blanche, étaient, au 31 décembre
1910 7,423,784, avec uu avantage de
62,204 unités poür le sexe féminln.
La commune la plus peuplée est Anvers,
avec 301,706 habitants, la capitale u'en
comptant, pour sa part, que 177,078, Liége:
107,521 et Gand 160,445.
Notre Flandre possède toujours la com
mune la moins bavarde, avec douze femmes
et douze hommes seulement C'estmne des
rares communes oü l'élément féminin ne
prédomine pas.
Ypres compte 17,409 habitants l'arron-
dissement d'Ypres 128,850, avec 1174'fem
mes de plus que d'hommes.
Une réflexion a propos de ce dernier
nombre. Si nous en abandonnons la moiiié
aux exigences de la morale indépendaute
qui réclame des demi-viei'ges pour le service
de ses adepteB, il reste encore quelque 600
ames fémiuines vouées par la nature même
a cette maternité toute spirituelle que récla-
ment une foule d'orphelins, de malades et
d'infirmes.
Et la presse libfe-penseuse a le front de
selever contre les vceux de religion Et elle
applaudit aux attaques du fr.". Vandervel-
<le contre les dévouées missionnaires du
Congo 1
Au Congo, il est vrai, l'excédent des nais-
sances féminines n'a pas, aux yeux do nos
libres-penseurs, les mêmes inconvénients
qu'ici Ia polygamie y apporte le correclif
accusé les voulu, leseul moral, A leur avis.
N'empêche que, la bas, les orphelius, les
petits malheureux, les victimes de la mala-
die du sommeil, etc. béuissent les voeux de
religion qui leur procurent des anges de
dévcüment et de cbarité, et bénissent la Pro
vidence qui favorise la virginilé et le goüt
de la maternité spirituelle par le jeu des
excédents de naissances féminines, dans la
catholique métropole.
Toutes nos félicitationsi et tous nos remer-
clments a la maison Callftwaert pour l'heu-
reuseinitiative quelle a prise, a l'occasion
des étrennes, en oflrant a tous les amis du
Nieuwsblad un calendrier du meilleur
choix.
Tous les Saints de l'année y encadrent
une image parlante et semblent promettre
leur puissant patronage au grand oeuvre de
l'instauration de la parfaite liberté de con
science qui doit marquer l'an 1912.
Jusqu'au 2 Juin prochain, il faut que,
chaque jour, tout catholique, digne de ce
nom, en jetant les yeux sur son calendrier,
se rappelle que la tache du jour comprend
une contribution au travail préparatoire de
la grande conquête a réaliser cette année.
Volontiers le gouvernement catholique
offrirait d'emblée, comme étrennes, a tous
les pères de familie beiges le libre choix de
l'école oü ils désirent faire éduquer leurs
enfanls.Mais il ne le peut sans le concours
actif de ces pères de familie eux mêmes.
Qu'ils se le rappellent chaque jour et se
fassent un devoir quotidien de collaborer a
la conquête du plus précieux des biens.
Dans ces conditions, nul doute que le
calendrier que leur offrira, l'an prochain, la
maison Callewaert ne représonte le drapeau
tricolore dans les plis duquel sera inscrite,
en lettres d'or, la grande conquête de 1912
Ja liberté de conscience.
#5
De l'Ëlable UKcurie
Quel fidéle, poussé par sa piété, quel scep-
tique mêma, poussé par la curiosité, nest
allé; ces jours derniers, visiter une crèche
d'église ou de demeure particulière
Et, a la vue de cette étable oü dut sa réfu-
gier Marie pour y enfaater son Premier-Né,
faute de trouver place dans les hötelleries,
le chrétien.eonfondu par les sublimes abais-
sements de son Dieu, jure a son Maitre
d'aimer, de secourir et de leger convenable-
ment ses membres souffrants.
Le sceptique, lui, compare avec pitié cette
misérable étable a la demeure comfortable
qu'il habite, aux hotels que l'on trouve
jusque dans le dernier bourg perdu dans les
montagnes et il s'enorgueillit des progrès
de la civilisation...
Mais, au retour de l'église, fun et l'autre
ont lu dans leur journal le fnit-divers
suivantAujourd'hui, jour de Noël, aux
portes de Paris, a Saint-Denis, 28, rue de
Strasbourg, une familie, expulsée de partout
parcequ'elie compte sept enfants, ü'a pu,
pour tout refuge, trouver qu'une écurie.
Ah vraiment, ilya de quoi être fier des
progrès de l'humanité 1 II y a 19 siècles,
Jésus venait au monde dans une étable; raais
aussitöt des bergers et des roisviurent Lui
apporter des présents, parmi le rayonne-
inent de oélesles clartés.
Aujourd hui, l'on a éteint les lumières du
ciel l'on a expulsé ceux qui se dévouent au
soulagement de toutes les misères et recueil-
lent les inlirmes et les petits meurt-;le-faim.
Et tandisque la capitale de la France
réveillonne gatment et gaspilie des millions
en orgies nocturnes, des families de sept
enfants se meurent sur la paille d'une écu
rie, en face de l'illumination de la grande
ville qui insulte a leur misère
Et l'on s'étonne qu'il y ait des anarchistes,
et que la Ville-Lnmière soit devenue un
coupe-gorge
Et nous, Beiges, qui avons 1'honneur
d héberger les héros de la France charitable,
banuisdeleurchampd'action,nous ne serions
pas jaloux de gat'der et de protéger ces hötes
d'élite Nous resterions les bras croisés en
presence de l'effort suprème que vont ten ter
les francs-macons libéraux et socialistes qui
rêvent d'implanter sur notre terre de liberté,
avec la politique antireligieuse et antisociale
des Jacobins de France, les mceurs du néo-
paganisme parisien
if' is® <s5
Pensées Diverses
Itesponsubles de nos enfants, nous devons
pouvoir disposer de leur éducation. Et le
droit des enfants n est que de nous obéir.Et
le droit de l'Etat n'est que de garantir notre
droit. Bruneiière.
L'instruction sins morale n'est qu'une
facilité de plus de mal l'aire.
Quetelet.
Le roman,» de trè3 rares exceptions prés,
est line lecture malsaine pour tous, qui
transporte dans un monde faux, qui fait
naïtre le goüt des chimères et l'enuui de la
vie réelle, de ses conditions inévitables, de
ses devoirs sévères.
Ade Margerie.
Ville d'Ypres
se
Séance publique du 30 décembre 1911, a
4 heures du soir. Sont présents MM.
Colaert, bourgmestre, président Fraeijs
de Veubeke et Vandenboogaerde, échevins;
Fiers, Yanderghote, D'Huvettere, Bouquet,
Sobry, Isveins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Bie-
buyck, Begerem, Baus et Seys, conseillers
Boudry, ff. de secrétaire communal.
Lecture est donnée du procés-verbal de la
dernière séance qui est approuvé. En comité
secret, le coaseil renouvelle les mandata de
MM. Tanden Bergke, comme président du
bureau de bienfaisanceStruye, comme
memhre de la commission administrative des
hospices Bouquet, comme membre de la
commission de l'harmonie communale et
Em. Gaimant, comme membre de la com
mission de lecole de musique.
Bureau de bienfaisance Dépot du compte
iQio et du budget 1Q12. M. le Président
fait le dépöt de ces documents.
Hospices civils Dépot du compte igio
et du budget igi2. Même foimalité.
Bureau de bienfaisance Libéralités en
faveur des pauvres. Une série de conces
sions au cimetière sont adoptées l'unani-
mité. i
Finances ^Budget communal 1912.
Le Conseil vote le budget par paragraphes,
Cn commencant par les dépenses. Certains
postes dounent lieu a discution ou a des
demande8.
Horloge du beffroi. M. D'Buvettere.
Depuis que j'ai signalé la difference
existaat entre les deux cadrans du beffroi,
je n'ai pas encore constate de changement.
J'espère que nous arriverons a connaïtre
l'heure exacte. 1
M. le Président. Les deux préposés ont
étéappelé8 en séance du collége, et il résulte
de leurs investigations que le vent exerce
une influence sur les aiguilles en les dé-
pla^ant. Pourquoi pas antérieuremeut, ob-
jectera-t-on. C'est que primitivement existait
une plaque derrière les chiffres et elle rete-
nait le vent. Les préposés se livreront a un
nouvel examen et feront les cbangements
nécessaires.
Ou a demandé jadis d'ótablir une horloge
au-dessus de l'entrée du bureau de police.
Ce serait défigurer les Halles, mais comme
l'entrée du bureau est déja pourvue d'un
bee de gaz, on pourrait ajouter encore, dans
l'une des vitres, un baromètre, et dans
l'autre une horloge. j
M. D'Huvettere. Et indiquer aussi la
pre9sion du gaz. (Rires).
Jardins. M. Biebuyck. La question j
de l'aménagement du jardin public a déja
été examlnée eu sections. J'espère le collége
de nommer, s'il y a lieu, une commission
spéciale de facon qu'une solution puisse être
donnée. Je prie également le Collége de
veiller au bon entretien de nos squares,
notamment a celui de la Bibliothèque qui est
dans un état déplorable. S'il n'y a pas
moyen de mieux l'entretenir, qu'on Ie sup-
prime plu'öt. Le square de Péglise Saint-
Jacques est toujours sillonné en tous sens.
M. le Président. Les chemin3 ne sont
pas 8uffisamment larges, et a la sortie de
l'église, la foule marche sur les bords.
M. Begerem. II vaut cependant mieux
marcher dans le droit chemin quand on sort
de l'église.
M. Biebuyck signale encore l'état du
chemin de ronde extérieur entre la porte de
Dixmude et la porte de Thourout.
M. le Président. II faudrait que la
police prenne parfois les gamins par l'oreille
et les retienne pendant quelques heures au
bureau.
Nos possédons uu aicien plan des jardins
de l'évêché, daté de 1711, mais ce type de
jardin francais, alors a la mode, ne pourrait
plus convenir.
j Eclair age public. M. le Président.
Nous avons re?u des habitants du quartier
du Smisje une demande de placer le gaz
jusqu'a la gare de Zillebeke. II y a be&ucoup
I de passage la, mais tres peu de maisons
Nous examinerons.
M. Biebuyck appuye cette demande d'ex-
tension jusqu'a la halte de Zillebeke. J'ai
demandé plusieurs reprises,dit-il,d'éclairer
la halte du tram. C'est une chose indispfu-
sab'.e.
A propos du même article, J'ai remarqué
que, malgré les observations faites a la so-
ciété du gaz, l'entretieu des réverbères,
notamment de ceux de la Grand'Place.laisse
toujours a désirer. II y aurait lieu d'insister
auprès de la société concessionnaire pour
quelle prenne le personnel nécessaire. Je
suis d'avis qu'uu seul ouvrier ne peut suffire
a l'entretien de plus de 500 becs. Ou ne de-
vrait pas se borner la, un service de ronde
devrait exister le soir quand les becsbrülent.
Pour l'extra-muros, on pourrait adopter
un modèle moins coüteux et donnant autant
de cl&rlé, comme a Gheluwe et a Menin.
M. le Président. Nous prefiterons de ce
que nous sommes mal éclairés ce soir même
pour réclamer de nouveau. Nous avona eu-
voyé a la société le compte-rendu de nos
délibérations. La société a répondu eu ce
qui concerne l'éclairage électrique, mais elle
n'a pas du tout répondu au second objet. La
société ne remplit pas ses devoirs vis a-via
de la ville. Après les belles promesses qu'elle
nous a faites, il est inadmissible que nous
n'ayons pas de meilleur gaz. Nous allons
done renouveler nos plaintes et ajouter celles
que nous sommes en droit de formuler au
Bujet de l'éclairage tout a fait insuffisant de
ce soir même.
M. D'Huvettere. Je suis absolument du
même avis. Un fait de notoriété publique
c'est qu'a la messe de minuit, aux Cannes,
on n'a pu chanter l'Evangile. Je me joins A
M. Biebuyck pour proposer de renouveler
nos plaintes et au besoiu pour prendre des
moyens de répression.
M. Biebuyck propose d'appliquer les
amende8 prévues par l'art. 25.
M. le Président.Nous aurions au moins
un procés par semaine. L'éclairage laisse b
désirer au point de vue de l'entretien des
lanternes comme au point de vue du pouvoir
éclairant. Au Boulevard Malou, 1111 tiers ou
la moitié seulement du mancbon était en
incandescence. Cette société ne nous traite
pas comme elle aurait dfl le faire. Si elle
continue ainsi, elle nous amènera a exami
ner la possibilité de résiliation du contrat.
Gutt de la tour. M. Baus siguale le
mauvais état de la cbambre et notamment
des fenêtres, dont les carreaux, mal filés,
sont toujours défoncé3 par le Yent.
Eaux-Voirie. M. le Président. Nous
nommerons encore un boueur et nous ferons
un nouveau règlement après le nouvel au.
Au sujet de l'art. 60, les machines sent
prêtes et la commission spéciale les exami-
nera.
M. D'Buvettere recommande plusieurs
travaux, et notamment la rue Kauwekijn.
En été,pendant les concerts a la Grand'place,
autos et voitures, pour se rendre h la porte
de Menin, prennent par la rue Carton et la
rue Kauwekijn. Au Kalfvaart, le trottoir
n'offre que des fosses et des bosses.
M. Fraeijs de Veubeke. J'examineral
ces demandes, mais il n'y a pas moyen de
faire tout a la fois ces dépenses sont trop
considérables.
Pompes funèbres. Une augmentation
de crédit de 200 fr. est votée.
Thédtre. M. le président. L'acte de
vente du bloc dit Parnassus-Hofa été
passé aujourd'hui même. La ville est done
devenue propriétaire de eet immeuble et les
travaux pourront être entamés eet été, de
facon que l'inauguration du nouveau théStre
puisse se faire le mois d'Octobre prochain.
Subsides aux mutualités. M. le prési
dent donne lecture d'une lettre par laquelle
JOURNAL D'YPRES
©rgane Gatholique
de I'Arrondissement
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