rr sT,tq"'une"u,'"°d^"^ Recital Mulders Le réveillon au Cercle Calholique Manifestation en l'honneur des Missionnaires a Anvers Actes ofliciels Ordre judiciaire lamutualité «Oud-leerlino#.., i mentation l'autre°US aC.C°rdons celte au8* éaalemenr'iu S°C'ete peut dem£>nder gdlement une augmentation. J'ai recu aussi une demande d'une mutualite' pour femmes. Jene sais pas ou cela finira. M. Sobry demande que les 400 fr. alloue's par la villc so.ent re'partis entre les deux an ciennes sociéte's et les deux nouvelles. M. D'Huvettere. - Au lieu d'une aug mentation, c'est done une diminution que vous aceorderiez. II serait plus rationnel de re'partir le subside entre toutes les sociéte'a au prorata de leurs membres. M. Ie président propose d'examiner la question. Carillon. M. Fraeijs de Veubeke. La commission de l'école de musique chargée de l'examen du carillon, s'est réunie a diver- ses reprises et a préconisé certaines modifica tions. Trois cloches ont été modifiées. A la demande de M. lechevin, M. le pré sident donne lecture du rapport de cette commission. Il en résulte que i'état du caril lon est aussi satisfaisant que possible. Si, the'oriquement, la justesse n'est pas tout a fait parfaite, pratiquement, on ne pourrait avoir mieux. II y a done lieu de liquider le compte du fondeur. Je profite de cette occasion, dit M. le président, pour répéter a nouveau que le carillon n'a pas coöté 80.000 fr., comme l'a dit certaine presse, mais seulement de 40 a 42.000 fr. Des amateurs ont demande' a entendre parfois l'ancien carillon. Nous pour- rions nous arranger de facon a leur donner de temps en temps satisfaction. M. Fraeijs de Veubeke. Ce ne serait possible que moyennant une dépense d'en- viron loo fr. pour remplacer le clavier et les fils de fer. M. Begerem. Que ces vieux amateurs supportent eux-mêmes cette dépense I Maison de bois. Cet immeuble, acquis par la villc, devra être restauré. Un crédit de 6000 fr, est proposé a cet effet. Les travaux finis, on demandera a5o fr. de loyer. Aqueduc du Paddevijverstraat M. Fraeijs de Veubeke fait l'historique de cet aqueduc depuis qu'une crue d'eau, en 1881, emporta la digue. II y a des difficultés a aplanir. On se trouve en présence d'un tra' vail exe'cuté par la province d'accord avec le gouvernement, mais les plans de la pro vince étaient différents de ceux que le gouver nement approuva cinq ans plus tard. Vers 1891 l'Etat et la province ont faiLjemise de l'aqueduc au propriétaire du sol a charge de l'entretenir. Cet engagement n'a jamais été tenu et aujourd'hui l'aqueduc et le déversoir vers le canal exigent des réfections urgentes. M. l'échevin demande un ir crédit de 5.000 Ir. pour l'empierrement du Padde- vijverstraat II faudra s'entendre avec les propriétaires riverains pour l'élargissement de cette route. M. le président. Depuis 25 ans, j'ai entendu parler de cette question. II y aurait lieu d'aplanir enfin ces difficultés. M. Sobry croit que les deux aqueducs pourraient être réunis. Trottoirs. -- M. Fraeijs de Veubeke pro pose un supplément de crédit de 3ooo fr. pour le repavage de la rue des Halles et un autre de 2000 fr. pour l'établissement d'un trottoir a la plaine d'amour. M. Sobry demande le repavage de la rue du Passage. M. Fraeijs de Veubeke. Cette dépense serait énorme. On pourrait commencer par une réfection, d'autant plus que des aflaisse- ments se produisent par suite de l'égoüt. 11 est done préférable d'attendre encore. M. Sobry signale que les eaux de la taillerie de diamants restent stagnantes et qu'il serait bon de les conduire a l'égoüt. MM. Lemahieu et Begerem s'occupent, a leur tour, d'égoüts. Le chapitre des recettes est aborde' ensuite. Lanterne artistique. L'art 7 bis vente de vieux plomb, 2.599 fr. o5 amène a la question de la lanterne artistique a placer bous la Vierge du beffroi, dont la dépense a été facilitée par la realisation du vieux plomb des Halles. M. le président dit que cette lanterne, exposée dans la salie bleue, est un chef d'oeuvre de ferronnerie et propose de la prendre au prix de 1165 fr., ce qui est adopté a l'unanimité. Pêche. Des amateurs demandent que la pêche dans les eaux des remparts soit louée comme autrefois. Tram vicinal. M. Bouquet demande que le tram de la ligne Ypres-Neuve-Eglise ralentisse a l'entrée de la ville. Le danger a été signalé par les habitants. Les dépenses et les recettes ayant été votés par paragraphes, le Conseil, après une courte suspension de la séance publique, vote les totaux généraux qui sont les suivants Recettes ordinaires38g.623 fr. dépenses ordinaires 367.215 fr. 99 excédant, 2X.387 fr. 01. Recettes extraordinaires, 250.875 fr. 01 dépenses extraordinaires, 270.412 fr. <2 déficit a l'extraordinaire, 19 437 fr. 61. L'ordinaire devra done aider f l'extraordinaire. L'excédent général est de 2 949 fr. 40. La séance publique est levée a 7 heures. La séance continue en comité secret. I *A iaf ssP !'j$ »3P Théatro de Ia ville d'Ypres du Dimanche 14 Janvier 1912 a 4 1/2 heures du soir. PROGRAMME Première Partie 1. Air d'Alceste. Gluck 2. La plainte de la jeune fille. Schubert chantés par Mademoiselle Mulders. 3. Sonate en fa dièze (lre partie). Schumann exécutée par Mademoiselle Preumont. 4. Prière de la ïosca. Puccini 5. L'invitation au voyage. H. Duparc chanlés par Mademoiselle Mulders. Déuxième Partie 1- Songe et air d'Iphigénie en Tauride. Oluck 2. a) Une larme du ciel. Schumann b) Clair de lune. ;d chantés par Mademoiselle Mulders. 3. a) Nocturne. Liszt b) Scherzo. Mendelssohn c) Pièce pour clavecin. Scharlatti exécutés par Mademoiselle Preumont. 4. Chanson triste. X. Le Maistre 5. Air d'Aida. Verdi chantés par Mademoiselle Mulders. N. B. On peut se procurer des places chez tous les membres du comité, et chez Tyberghein-Fraeys, rue des Chiens, 17. if! it7 it7 'pF pG 'pi 'pi pi p: La tradition veut qu'on fête en des réu- mons amieales' le passage d'une année a 1 autre, quoique ce soit par hasard et par arbitraire que le jour de l'An est, pour nous Aryens, le l4r Janvier, plutot que le premier de n'importe quel autre mois de l'année. N est ce pas plutöt ce besoin étrange de pénétier 1 Incertain qui nous incite a rester óveillés a l'heure oü nous opérons ce saut dans l'an neuf Quoiqu il en soit, cette tradition atoujours été fidèlement observée au Cercle catholique, et, Dimanche soir, nos cercleux comme d'usage, vinrent en nombre a cette fête intime. Sous l'irradiation d'un gaz au pouvoir intensivement éclairant ce soir la et sous 1 influence d'une chaleur qui faisait monter le thermomètre a Vers a soie», les figures s'épanouissaient, rubicondes et réjouies, comme pour symboliser toutes les bonnes choses qu'on se souhaiterait bientöt. L orchestre du Muziekkring viut ajouter ses accords entrainants toute cette bonne humeur communicative, et ce petit concert fut trés goüté par les nombreux amateurs de musique présents. A l'heure saeramentelle, M. Fraeijs de Veubeke, président du Cercle catholique, pritla parole pour souhaiter, en termes empreints decordialité et de sympathie, tout le bonheur désirable aux membres du Cercle et a leurs families. Itappelant un des évènements les plus marquants de l'année écoulée. les élections communales du 15 Octobre dernier, M. le président n'hésita pas a voir dans ce succes, a peu prés unique dans le pays, un présage heureux pour les futures élections législatives. M. Colaert répondant pour remercier ii l'hommage rendu a l'administration, par le dévoué président du Cercle, promit son plus entier concours pour les elections du mois de Juin. L'association peut compter, ajoute t-il, sur le ferme appui de la Jeune garde catholique dont-il loue l'excelleate organisation. Le dévoué et actif président de la garde, M. Valere Seys, accomplit l'oeuvre la plus méritoire en instituant des jeunes gardes dans les communes de l'arron- dissement Ce sont les jeunes, en s'inspirant, de l'expérience de leurs chefs, qui doivent remplacer les vides qui peuvent se former dans les rangs. M Alb. Biebuyck, Président d'honneur prend encore la parole au nom de la jeune garde catholique dont la vitalité ne fait qu'accroïtre sans cesBe. Le punch fumant circule avec les galettes traditionelles et les verres s'entrechoquent trandisque s'e'changent les vceux les plus cordiaux. Les conversations, joyeusement animées, se pcursuivirent juBqu'a une heure assez avancés. Discours de M. Segers. 4000 citoyens acclament les mission naires. De notre correspondant d'Anvers, 3i Annoncée pour 3 heures, en l'immense salie du Burgerkring, rue du Roi, elle a été enthousiasteete'mouvante. Bien avant l'heure, toutes les places étaient prises galeries com prises, la salie peut contenir prés de 4,000 personnes. L entrée du bureau et des deux évêques est salue'e par des acclamations. M. le député Paul Segers préside. A ses cötés prennent place NN. SS. Augouard, des Pères du Saint-Esprit, et Roelens, des Peres Planes d'Afrique le P. Thibaut, pro vincial des Jésuites M. le chanoine Cleyn- hens, doyen d'Anvers, le P. Mortier, supé- 1 rieur général des missionnaires de Scheut le P. Vermeersch, S. J. Derrière le bureau ont pris place MM. les sénateurs de Ramaix et Leclef, baron Cogels, ancien sénateur, gouverneur honoraire; MM. les députés. De Winter, de Meester, Van Cau- welaert, Henderickx MM. Frédéric Bel- paire, Alphonse Ryckmans, Edgar Castelein; les P. De Cleyn et Kruyfhooft, S. J. M. 1 l'abbé Loos de nombreux cure's de la ville. Dans la salie, des délégations de tous les ordres oü se recrutent les légions de missions, notamment le P. Sibére, supérieur provincial des Pères du Saint-Esprit. M. Paul Segers déclare la séance ouverte. C est sous le coup d une vive indignation et sous l'impression d'une joie profonde que je prends la parole, dit-il. Mon indignation est motivée par le souve vir des attaques indignes dont nos mission naires ont été l'objetma joie puise sa source dans la présence d'une assistance si nom- breuse et dans votre enthousiasme. Ces attaques ont recu leur chatimenttour a tour le P. Thibaut et d'autres, ont cloué leurs auteurs au pilori. L'orateur flétrit ceux qui ont osé traiter d assassins des hommes d'un héroïsme et d'une abnégation comme Mgr Augouard, le plus ancien missionnaire du Congo francais, et Mgr Roelens, qui a fondé plus de* 16 missions. Et tout cela est basé sur les appréciations d'un petit substitut (een substitutje) sans autorité. M. Paul Segers souligne l'attitude de M. Vandervelde, donnant des éloges aux mis sionnaires jésuites. II me fait l'effet de celui qui embrasse pour mieux étouffer. Judas, aussi embrassait mais il c etait pas couvert par l'immunité parlementaire. La population qui sait ce que valent nos missionnaires, a été profondément émue aussi, et c'est de tous les coins de la Belgique que nous sont venus des témoignages d adhésion dès la première nouvelle de la manifestation d'aujourd'hui. L'orateur, en indique )e vrai but défendre nos missionnaires, e'est-i-dire ce que nous avons de plus pur leur montrer notre atta- chement, notre respect. (Longs applaudisse ments). Ces attaques constituentd'ailleurs un crime de lèse-patrie, car ellesse produisent au mo ment oü la France et l'Allemagne ont engagé une conversation diplomatique devant une table sur laquelle est e'talée la carte du Congo On se demande vraiment ce que les auteurs des attaques contre les missionnaires auraient pu faire de plus, s'ils a/aient été a la solde de l'étranger. L'orateur montre Taction des Loges dans ces machinations, des Loges qui ne s'in- quiètent pas des attentats anarchistes mais font un tapage énorme paree qu'un petit nègre est resté deux fois 24 h. de trop dans une mission si l'on en croit un jeune blanc-bec de substitut Après avoir termine' cette première partie de son discours en flamaad, M. Paul Segers s'adresse en francais a Mgr Augouard. II rappdle que ce vétéran du bon combat a été des 17 ans zouave de Charette, et qu'il n'a déposé l'épée que pour prendre la croix. II est missionnaire depuis 35 années. Qu'est-ce qu'un missionnaire, a dit Veuil lot? C'est un homme qui laisse sa part aux autres et se donne lui même en sacrifice sa mission se compléte par celle-ci pardonner, et bénir. Pardonner c'est ce que vous avez déja fait a ceux qui vous ont si indignement atta qué bénir c'est ce que nous vous demande- rons a la fin de cette séance. Dans sa péroraison, l'orateur après avoir décrit ses émotions lors d'un des derniers dé parts de missionnaires pour le Congo et avoir compare' ceux-ci aux bergers qui sui- vaient l'Etoile qui les conduisit au Christ, s'écrie a Les vents et les calomnies n'ont jamais déraciné les moissons de Dicu. Allez avec courage vous êtes notre exemple, notre gloire et notre honneur (Longues acclamations M. Paul Segers donne ensuite la parole au Révérend P. VERMEERSCH Votre vengeance,la seule qui soit digne de vous, dit il, vous l'avez en ce moment ce sont les acclamations affectueuses qui vont vers vous. Ensuite dans un exposé liuemeDt ironique le distingué jésuite décrit l'actiou de M Van dervelde au Congo. Ce chef de clique, a la solde des Loges, est député, secrétaire du parti socialists, journaliste, trés rópandu dans le monde, etc., etc., quand peut-il bien avoir le temps de réfléchir Partout il se donne en spec- tacle.et rien ne lui semble délectable comme I d'être admiré. Au Congo, (êté a son arrivée, a son dé- part, voyageant en trains spéciaux, en bateaux de luxe,ayant même des nègres pour le porter lui et ses bagages socialistes qu'a-t-il bien pu voir II s'est bornéa écouter quelques racon- tars et les tambours des nègres. L orateur analyse les accusations et mon tre ce que vaut Taccusation. Affubló d'une démocratie qu'il installe dans un hotel et qu'il roule en automobile, je vois bien ce qu il a gagné en importance politique, mais je ne vois pas ce en quoi il a faitavancer la cause de la civilisation.» Le P. Vermeersch continue ensuite son discours en flamand et montre quelle fut Faction des Jésuites, et surtout du P.Allard au Kwango. loujours, dit-il en terminant. vous admirerez dans le missionnaire sa chasteté dans un pays dépravé et son désintéresse ment chez un peuple de pillards. On demandait un joura un petit nègre qui avait bati et planté dans la region de- venue florissante. Le Père, répondit-il. Et qui en a le produit Nous, dit le nègre. Ce que les missionnaires souffrent, c'est pour les peuples déshérités qu'ils le soul' frent. Cela les juge Le discours du P. Vermeersch a été trés applaudi. Mgr AUGOUARD Mgr Augouard remercie les orateurs de l'honneur qui est fait aux missionnaires. Voila 34 ans, dit-il, que je vis au mi lieu des sauvages comme vous l'avez dit, un missionnaire est un homme de sacrifice et je suis prêt a me laisser manger par les sauvages noirs mais je me refuse énergi- quement a me laisser dévorer par les sau~ vages blancs. (Longue hilarité suivied'ac- clamations). Mgr Augouard rappelle ensuite ses rap ports avec M. Vandervelde. Croyant a sa sincérité, il lui avait écrit, au moment de son départ pour le Congo, qu'il donnait l'ordre au Supérieur des missions des Pères de lui ouvrir leurs maisons, leurs écoles, ,eurs ateliers, leurs livres, ajoutant qu il pourrait y prendre une intéressante ie (jon de socialisme. M. Vandervelde, s'il voulait pas ser 5 ou 6 jours a la mission. M. Vandervelde y resta un quart d'heure le temps de voir qu'il y avait dans une classe ISOenfants qu'il n'interrogea pas. De la il se rendit dans une école du gou vernement qui était vide puisque, destinée aux boys, elle ne servait que le soir.Cela ne l'empêcha pas de clamerque l'enseignement officiel était supérieur. Par contre il s'in- téressa prodigieusement aux rélégués anna- mites et autres se trouvanit a Brazzaville oü ils sont un foyer d'immoralité. Quand je lui ai répondu, M. Vandervelde, qui a un langage parfois fleuri, m'a traité dans son journa',d'«évêque mal embouché.» Mgr Augouard déclare avoir vu les mis sionnaires beiges h l'eeuvre, il leur rend un hommage éc'atant. La boue que l'on a jeté sur eux, on l'a jeté sur votre drapeau national conclut-il, (Longs applaudis8ements). M. Paul Segers donne lecture d'un télé. gramme de S. Em. le cardinal Mercier.joig- nant sa protestation a celles des membres de la réunion, estimant que les attaques dont les missionnaires ont été l'objet, con stituent une bonte pour la Belgique, et féli- citent les Anversois d'avoir organisé cette manifestation. I.e tólégramme se termine par ces mots: Vive la catholique Anvers!» (Appl.) La série des orateurs est iuterronipue a ce moment par deux chants avec chceurs et refrains repris par toute l'assistance. L'un deux est dft a M, Fr. Verhaaren, et l'autre a l'abbé Michielsens, lauréat du Conservatoi re d'Anvers. Aussitöt après, la parole est donnée a Nous dovon8 iuire ameude honorab'eau peuple beige des rangs duquel sont sortis les vaillants missionnaires. Que serait devenue la terre d'Afrique et notre colouie, saus leur concours l L'orateur donne ici un tableau, appuyé dechiffres, prouvant la fécondité del'aefiou moraiisatrice et civilisatrice des missions. 11 reiute les accusations poitées contre les missionnaires. Que deviendra cette terre d'Afrique Le negre, par le seul jeu des lois et de la civili sationlaïque deviendra-t-il un sur-nègre Jamais. - Deviendra t il la proie de l'Islamisme qui lenserre et menace les possessions an- glai8es, francaises et allemandes Les mé- créants d'ici préi'éreraient cela a le voir de- venir chrétien. - Son avenir c'est ."de devenir chrétien et de 8 elever par jla morale du christianisme que lui prêchent et lui montrent nos mis sionnaires. Allez en paix, s'écrie-t-il en terminant nous veillous sur votre nom nous veillons sur votre patrieet votre berceau; nous veil lons sur le patrimoine de foi que vous nous laissé Nos pensees vous suivent vos peines sont les notres toujours nous travaillons avec vous (Longues acclamations.) Mgr Roelens remercie ensuite le bureau, les orateurs et l'assistance, au nom de tons les missionnaires. J1 fait remarquer qu'a propos des missions comme partout ailleurs cesont le3 Jésuites qui ont été attaqués lts premiers: toujours ils sont au premier run». (Longs applaudissements.) Après avoir montré dans tout cela Taction des Loges, Mgr Roelens dit que la devise des missionnaires est et restera Bien faire et laisser dire. Le dernier débat parlementaire aura, pen8e-t-il fait plutót du bien que du tort a la cause des missions. II remercie enfin Mgr Augouard du té- moignage de sa grande valeur qu'il est venu donuer ici en faveur des missionnaires bei ges. (Appl.) M. Paul Segers demaude aux deux évê ques de béuir l'assistance. O ui, répond Mgr Augouard; mais comme nous ne pouvons pas conserver de ressenti ment pour nos ennemis, souhaitons en mê me temps la conversion de M. Vandervelde.» Après cette bénédiction la séance est le vée a 6 heures. LE MONDE AUTOMOBILE accueille avec sympathie la creation de Ja petite Minerva sans soupapes 12/18 HP 4 cylin- dres. II attend même impatiemment son ap parition. Tous les agents des Usines de Berchem, même ceux des pays les plus éloignés, ont pris ferme de telles quantités de la nouvelle voiture que la société doit augmenter son capital pour en assurer la fa brication sans compromettre la livraison des autres types, qui eux sortenf a raisondei25 chassis par mois. II faut, en effet, ajouter en core 200 mètres carrés d'ateliers nouveaux aux 10.000 mètres d ateliers déja existants. Tous les ans, Minerva s'agrandit. Cette pros- périté est sans exemple. Heureux actionnai- res M. le Député VAN CAUWELAERT L'indignation dont nous sommes animés dit-il, ne suffit pas a payer notre dette aux héros que vous voyez représeDlés ici par des delegations de leurs ordres, Nous devons faire amende honorable aux parents qui ont sacrifié leurs enfants partis pour les missions. Nous devons faire amende honorable a notre pays pour le crime de lèse-patrie com- mia par les iusulfeurs des missionnaires. Si vous toussez, si vous êtes oppressé, si vous crachez difficilemenf.si vos nuitssont mauvaises prenez la ifélicieusoPastille Peetorale Wallliéry et vous serez tout de suite guérie. 1 fr la boil» ifi ifi if- pi pa Par arrêtés royanx du 30 décembre, sont nommés bourgmestres dans les communes de l'arrondissement d'Ypres: Bas- Warnetou, II. Joye Becelaere, J. BayartBixschote,' A. Vermeersch Boesinghe, E. de Thibault de Boesinghe Brielen, P. Iluyghe Grom- beke, LCoene Dickebuscb, A. Ileughe- baert Dranoutre, J. Louf Elverdingbe, C. le comte Mouchet do Battefort de I.aube- spin Gheluvelt, J. Vuylsteker Gheluwe, IL Pype Ilolleboke, J. Tbeveliu Uouthem, J. Leterme Kemmel, G. Bruneel de Mont- pellier Locre, P. PlatevoetMessines. E. Victoor Neuve-Eglise, A. Titeca Oost- vleteren, A. Garmyn Passcbendaele, C. BayartPloegsteert, Thcrry Poperingbe, F. van Merris Reningbelst, G. Six Rous- brugge-HariDghe, P. Feys Saint-Jean, A. Docby Vlamertinghe, E. Van de Lanoitte Voormezeele, J. Bailleul Warneton, A. Godtschalek Watou, G. BrutsaertWer- vicq, A Verhaeghe; Westoutre, C. Debergh; Woesten, F. Vanneste Wulveringhem, E. Lemahieu Wytschaete, A. Van Eegroo Zandvoorde, J. LaumosnierZillebeke, le baron G. de-Vinck Zuydschote, II. De- corte. 'if! W- if pf pj' 'if; pi pi pi p-, Est nornmé avoué prés le tribunal de pre mière instance d'Ypres, M. Glorie (R avocat a üpres, en remplacement de M. Laheyne, uppeló a d'autres fonctions. I.a migraine, les vertiges et tous les déraneè- ments provoques par les glaires et les humeurs sont toujours gueris en pen de temps par la Pilu le antigla,reuse Walthéry. 1 fr. Ia bofte partout. t-i I

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 2