Téléphone 52 Téléphone 52 Samedi 13 Janvier 1912 le N° 10 centimes 47 Année fS° 4716 Étrenncs Pontificales Un grand Devoir Zoetenaye Standiana I.es Mission na ires et Ia Science 1 ie #5 pr\ pp, Pt pp pr* pr. pr> p£ Pensées Diverses La Sincérité du Journal On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tous les bureaus de poste du royaume. Les annonces coütent j 5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentairea coCtóeut 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser l'AgvtSt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Liste précédente 200 00 Onbekend 2 00 Voor Pius X ter eere van den H. Jozef 2.00 Eerw. lieer Ryckeboer, pastor op St Niklaais, te Yper 20.00 M. Th. Benoiet en Zusters, Dra- noutre 3.00 Eerw. Heer George, rustend paster, Boesinghe 30.00 Onbekend ooi eene groote gunst te bekomen 100.00 pP_ pp gs pi 'pi pi pt p* pl Quand on jette un coup d'oeil sur la France couteraporaine, cette France qui fut si gran de et si belle par sa (oi et ses oeuvres peut- on ne pas être navré en constatant une si triste déchéance 1 Peut on ne pas déplorer cette persécution aoharnée contre 1'Eglise et ses ministres, cette laïsication funeste des écolas et des hüpitaux, cette spoliation des biens de tant destitutions charitables et chrétiennes Peut-on ne pas déplorer cette progression constante des crimes et des délits, particu- iièrement parmi la jeunesse, ces suicides, ces divorces, ce dévergondage éhonté dans les moeurs, cette licence scandaleuse accor- dée au théatre, aux journaux, a tant de pu blications malsaines, oü fleurit la plus écoenrante immoralité Tandis que les francs magons et les li- bres-penseurs, voire même les anarchistes, jouissent de toute liberté pour s'associer et se réunir dans leurs loges secrètes, on a vu fermer brutalement des établissements aussi admirables que ceux des Frères des Ecoles chétiennes, ceux des Salésiens, non moins admirables, et ceux de tant de braves reli- gieuses qui s'occupaient en paix de l'éduca- tion de la jeucesse ou se vouaient généreu- sement aux soinsdes malades et des intlrmes. Et dire que cette déchristianisation syste' matique de la France est accomplie par des hommes qui, en toute occasion, ont a la bou- cbe les mots de «liberté» et de «fraternité» C'est l'éternelle duperiedes mots. La liberté, les persécuteurs ne la veulent que pour eux- mêmes et leurs amis leur fraternité consis- te a traiter en ennemis et a écraser tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Or, il n'y a pas d'effet sans c-iuse. Qu'est-ce qui a mis la France dan3 la si tuation déplorable oü elle se trouve, divisée, inquiète, sans sécurité du lendemain 1 Les esprits les plus clairvoyants ion dit et répété c'est la Presse, la presse ma$on- nique et fibre penseuse c'est elle qui a perverti l'opinion publique, chassé Dieu des ócolcs et préparé le triomphe du matérialis me. Les catholiques, hélas 1 ne se sont guère servi8 de cette arme redoutable qu'est la Presse. Leurs rares journaux, un contre dix, 11e pouvait lutter efficacement coDtre le flat toujours envahissant de3 feuilles hostiles 1'Eglise et aux institutions catholiques. Tandis que les catholiques créaient des oeuvres, les autres fondaient des journaux destinés a ruiuer ces oeuvres, et, a la longue les journaux ont réussi. Quand done les catholiques comprendrent-ils que la preBse est l'oeuvredes oeuvres, que sans elle, leurs écoles, leurs höpitaux, leurs orpbelinats, toutes leurs institutions charitables sont comme balies sur le sable, saus stabilité, sans garanties pour le lendemain 1 Nous voyonsdes catholiques laisser, après leur mort des sommes considérables a toutes sortes d'oeuvres trés méritoires, sans doute, mais, en réalité, moins nécessaires que 1 oeu vre de la Presse. Vit-on jamais un catholique laisser la grosse somme pour fonder un journal et pour en assurer l'existence. Quel bien cepeudant peut faire un journal fran chement voué a la réfutation de l'erreur et a la diffusion de la vérité Le poignard leplusaigu, le poison le plus subtil, a dit Louis Veuillot, c'est la plume dans des mains sales. Avec cela, on gdte un peuple, on gÊte un siècle. On voit que Veuillot fut bon prophéte. S'inspirant de cette pensée du grand polè- miste, le R. P. Coubé faisait remarquer que, ce que disait Louis Veuillot de la mauvaise presse, de la presse inföme, impie et ordu- rière' a sa contre-partie dans l'ceuvre salu- taira de la presse vouée a la defense des intéréts sacrés de la religion et de la patrie. Quel est done le devoir, le grand devoir des catholiques a l'heure présente Ce devoir est double, dit le R. P. Coubé Contre la mauvaise presse, il est néces saire de s'anner d'une sévérité impitoyable pour ne conniver d'aucune facon, ni par lecture, ni par abonnement, avec l'abomina- ble besogne que fond des journaux unique ment soucieux d'ódifier leur fortune sur le mensonge, le scandale et l'impiété. Pour les bons journaux, au contraire, le devoir des catholiques est de leur donner une aide efficaee, aussi bien par la contribu tion personnelle que par la lecture et une active propagaude. Mgr Gibier, évêque de Versailles, ajou- tait a ces recommandations adressées aux laïques Les prêtres, eux aussi, n'ont pas seulement le droit, mais le devoir des répan- dre la bonue presse. O'est une erreur de croire que Paction du prêlre se concentre et s'achève dans son église. Sa mission étant d'insinuer l'Evangile dans toutes les fibres de la société, d'accréditer sur la terre le vrai et le bien, de donner Dieu, au monde, il est souvent oblige de prendre des initiati ves qui le font sortir de son presbytère et de son église. Ii est le Sel de la terre Si le sel reste d ns la salière, il peut orner la table et y tenir une place honorable, mais il man que sa destination, qui est de saupoudrer les aliments. Le prêtre est aussi la lumière du monde mais si le flambeau est mis dans le boisseau, il cesse d'óclairer, il n'a plus sa raison d'être. Toutes les entreprises qui ont pour but d'évangéliser, conviennent au prêlre. Or, Léon XIII, quand il était archevêque de Pérouse, disait Je considère le journal catholique comme une mission perpétuel- le clans mon diocese, Et Pie X a dit un jour, lorsqu'il était évêque, qu'il vendrait son anneau pastoral plutot que de laisser périr, faute dargent, un journal catholi que. La conclusion de ces lignes est qu'aucun catholique ne devrait se désintéresser de l'ceuvre de la Presse. Répandre les bons journaux, s'est répandre la boune semetce qui donnera de bons fruits. Le pain intel lectual n'est pas moins nécessaire que le pain materiel, et il faut que, comme celui-ci, ce pain soit sain, qu'il ne contienne pas de matière nocive. Distribuons-le largement, selon nos moyens. Souvenons uous de ce grand devoir, surtout au moment du renou- vellement des abonnements. Et s'il faut, pour cela, nous y imposer quelque sacrifice, n'hésitons pas, puisqu'il s'agit du bien des ames et du bien de la patrie. St$, 'ilP sit d'un congé définitif, avec certificat de mau vaise conduite. lis avaient fiai tout de même par se douter un tantiaet de la na'iveté de leur inlassable espoir... Belle Philis, on désespère, Alors qu'on espère toujours. Mais voici que le drapeau rouge, en mê- lant ses plis a ceux du drapeau bleu, dans les rues de la capitale, est venu ranimer un peu les espérances défaillantes. Quos perdere vult Jupiter dementat. Les pauvres lis ne s'aperQoivent pas que c'est précisément cette alliance monstrueuse qui achèvera leur perte Le peuple beige, loyaiiste et ami de la paix avant tout, consentirait encore, a la rigueur, a laisser l'escarpolette clérico- libérale ramener en haut le parti libéral mais du moment que la Marianne pseudo- beige veut 8'asseoir auxeótés de la Doctrine, il no saurait plus être question de soulever ce paquet-la. C'est lui même qui maintient triomphant dans les airs le gouvernement catholique. Mais laissons nos'adversaires dans leur chère illusion laissons-les y jusques a PSques pardon jusqu'a la Trinité pp pp pp êf» êp pp pp' tP er* la Maisen communale on va faire une par. tie de boules ou de vogelpik a Lampernisse> et on rentre joyeux et dispos, ayant digéré sa bière en avalant des kilomètres O fortunatos nimium s# 'tfP ïff s# .sflp ou a la Trinité Ce refrain de la chanson de Malbor ough m'est venu tout naturellement sur les lèvres Bitot que je me suisavisé de chercher, dans le calendrier de l'an nouveau, sous l'égide de quel protecteur céleste se livrerait la grande batailie éSectorale que le cartel libéro- Bocialiste assure devoir être notre Waterloo. Voici un quart de siècle qu'a chaque con sultation nouvelle de la volonté nationale, nos adversaires s'imaginent que le pays rappellera au pouvoir ces sectaires néfastes et ruineux que, Je 10 juin 1884, il gratiüai1 La publication des résultats officiels du dernier recensement vieot de remettre en vedette la commune de Zoetenaye, Ia moins peuplée du pays, qui comptait 28 habitants au 31 décembre 1900 24 seulement, dix ans plus tard, et actuellement 26. Perdue daus l'immensité désertique des marais du Furnes-Ambacht, elle est redé- couverte, de temps en temps, soit par de vaillants agents du fisc ou des recenseurs déoennaux, soit par d'intrépides globs- trotters, tels les meilleu s jarrets du Cycle Club yprois. Faut il dire avec quelle pitié ironique en parient ceux qui l'ont explorée avec quel dédain la toisent les autres localités lillipu- tiennes du pays, jusqu'a ces petits trous do Herten, deNiverléeou de Frelonx qui ne comptent eux mêmes pas cent habitants La sotte vanité Combien se doutent que Zoetenaye est bel et bien une des plus gran- des communes du pays Avec les 206 hec tares sur lesqueb règne son bourgrnestre, c'est lui qui peut regarder de haut les plus fiers maïeurs du pays, comme, par exemple, celui de Saint Josse-ten-Noode, obligé de parquer ses 31,865 administrés dans un territoirede 113 hectares seulement. Et ce n'est la qu'un de ses avantages ma- tériels. Mais, dans l'ordre moral, quelle supérierité sur la plupart des villes et villa ges de Belgique A Zoetenaye, pas un pau- vre a trouver, pas même un semblant de pauvre, opulent rentier de la Bienfaisance et des Hospices, comme on en trouve a 4 pres. Si bien que l'humble commune éprouve le hesoin d'épancher sa charité par delè les limites de son territoire, a la fagon des milliardaires américaics, et se paye le luxe d'entretenir deux indigents qui habitent Eggewaerts-Cappelle. Ni politique ni journaux rlans eet Eden jamais de meetings ni de pomtnes cuites. Les ciDq él cteurs de lendroit si'élisent eux mêmes etcomplètent Jeur conseil communal en sadjoignant deux amis communs du village voisin. Zoetenaye détient surtout l'enviable re cord de la dignité et de la tranquillité pu- bliques. La point de caboulots ni de salles de danse; point de tapage nocturne, de rixes ni de saturnales. Quand c'est la kermesse a Zoetenaye, le 2' dimaDche de juin, on va prendre un verre ou deux a l'unique cabaret de l'endroit, Le Moniteur des Standistes yprois ne pourra manquer, a la suite de 1' Etoile Beige», d'allumer un cierge en l'honneur du gouvernement catholique, en actions de graces pour les étrennes dont viennent d'être gratifiés tous les amis du noble sport du tir. Voici notamment ce qu'imprime l'ergane libéral bruxellois Jusqu'ici les communes ne pouvaient s'adresser, pour la création d ua stand, qu'k des officiers du génie, a peu prés les seuls ingénieurs possédant a la fois des connais- sances suffisantes en balistique et en con struction. Mais les officiers du génie sont généralement trés occupés, depuis quelques années surtoutils ont a pourvoir au ca- Bernement de la gendarmerie, a la construe- tion des forts d'Anvers, h, d'autres besognes ressortissant a leur emploi. Aussi les com munes devaieut-elles attendrejort longtemps parfois, les plans de leurs stauds, oun'arri- auteurs, dar.B 1'intervalle, avaient changé de grade, de destination et de residence. Un arrêté royal vient de combler une véri- table lacune en instituaot.sous la présidence du général Wouters, une commission per manente des stands de tir qui aura désor- mais a connaitre de toutes les questions de l'espèce. P' t*P PP, PP, PP PP PP. Les attaques injustes et odieuses dont les missionnaires ont été récemment l'objet auront certainement produit un résultat tout opposé a celui qu'escomptait le député qui se les est permises, sous le couvert de l'irn- munité parlementaire, après avoir mis juda'iquement a profit l'hospitalité de ceux qu'il voulait vilipender. La grandiose manifestation anversoise n'a fait qu'ouvrir une imposante série de repa rations publiques que tiennent a organiser tous les principaux centres du pays. La presse, de son cöté,et non pas exclusivement la presse catholique, tient a apporter sa part a la manifestation réparatrice. Elle tient, au risque de forcer la modestie des admirables victimes d'attaques injustes, a montrer sous leur vrai jour les héros obscurs qui, dans tous les recoins les plus ignorés du globe, se vouent, corps et ame, a la civi lisation et a la science. Bornons nous, pour aujourd'hui, a signa ler que, daus une plaquette de trente pages, M. Ouasco a fixé sous ce titre Les Mis sionnaires et la Science les noms et les eeuvres des évangélistes coutemporaius. Qu'il s'agisse d'Astronomie et de Météo rologie, d'Etudes géographiques, de Gram- maire comparée, d'Histoire religieuse ou profane, les Missionnaires s'affirment par- tout explorateurs hardis, pionniers infati- gabies, mythologue8 sagaces, apologistes éclairés. Modestes, ils écrivent des livres que les catholiques sont seuls a ne pas lire, mais que leurs ennemis s'appliquent a démarquer. Et qui fera le compte des inventions, des perfectionnements, des cultures, des accli- matations l'actif des religieux perdus dans les provinces de la Chine, dans les forêts de la Papouasie, dans les vallées qu'arrosent les grands fleuves de l'Amérique méridionale, dans la brousse des regions africaines oü vivent les nolrs cannibales des tribus déshé- ritées f Sait on qu'ils ont domestiqué l'éléphant d'Afrique, apprivoisé les paradi siers de la Nouvelle-Guiuée, ensemencé des terres aussi vastes que la France, introduit des essences de plantes inconnues, amélioré par des croisements des variétés insoupcon- nées d'espèces animales, tout en déchiffrant des papyrus ou des stéles, en arrachant leur secret aux ruines,en relevant remplacement de civilisations disparues, en redressaut d'innombrablea erreurs de dates ou de méri- diens t (Dédié au citoyen Vandervelde) Savez-vous que c'est parmi des moines, au Mont Cassin, que j'ai trouve les penseurs les plus fibres, les meilieurs patriotes. et les esprits les plus éclairés de ce pays. J'ai eu lè, sous les yeux, un bien curieux spectacle des moines persécutés pour leur manière élevée de penser et de sentir. Je me promets un vif plaisir le jour oü je pourrai causer dc tout cela avec vous. Renan correspondance L'athéisme ent l'église des sots. Voltaire. Voici une remarque eurieuse tous les coquins, tousles communards et tous les pé- troleurs, tous les ivrognes, tous les maurais sujets, tous les gens de sac et. de corde ^ont ennemis des curés. Le fair nnti ce D'autre part, les braves gens, les gens de bien, les personnes charitables, les gens hon- nêtes, estimables, délicats, sont presque tous sympathiques aux curés et respectueux k leur endroif. Taine. PP. pp. pp. pp. pr» pr* Sous ce titre, le Progrês met en sus picion la sincérité avec laquelle nous avions écrit récemment les lignes suivantes «Nous avons fait ressortir.a la suite de l'in- terpellation de M. A. Biebuyck, combien était avantageuse pour la ville la nouvelle concession du Gaz. Cette constatation ne fait naturellement pas l'afïaire du moniteur de feu le Group» yprois, qui se voit force* de lacher le dernier grief auquel il se raccrochait encore déses* pérément, pour donner un semblant de fon dement a son hostilité par trop intéressée. Inutile maintenant de polémiquer da van tage sur cette question. Le corps électoral yprois a prononce' la-dessus l'arrêt définitif. Non seulement le Groupe yprois n'a plus oté montrer le bout du nez, a l'heure du scrutin, malgré sa belle jactance de jadis mais la population yproise a proclamé, en appel, a la formidable majorité de 700 voix, qu'ella approuvait hautement toute la gestion de nos amis. L'afïaire est jugée. Et l'organe bleu d'ajouter, sans justifier son accusation Quelle superbe jactance pour masquer le mensonge et la déloyauté Laissons-lui ses gros mots et ses injures, et relevons seulement son épatante logique. Le Journal, dit-il, se permet d'écrire cela a l'instant même oü la ville d'Ostende obtient 75 de reduction sur nos prix Le pauvre logicien ne s'apercoit même pas du pavé qu'il lance au cadavre du Groupe yprois. La conclusion logique de son obser vation, en effet, c'est que ledit Groupe a essayé de carotter les Yprois. de la belle fa$on; car non seulement ses prix e'taicnt de 75 trop élevés, de l'aveu même de son organe, mais il n'offrait pas, comme la Centrale, des avantages qui compensaient l'élévation des prix et qui n'ont pas permis l'hésitation dans le choix. Qu'eut-ce été si ce Groupe ne s'était pas inspire' de son amour pour Ypres 1 Ecoutons encore le Moniteur du Groupe Les Yprois sont contents dit le Journal, mais voila qu'ils cherchent a se procurer l'éclairage électrique pour supprimer le gaz défectueux. Eh, mais c'est justement pourquoi nous avons surtout déclaré avantageuse la conces- JOURNAL YPRES Organe Catholique de rHrrondissement vaiant jinn a réftliaor Ma plana, dont les

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1912 | | pagina 1