Recital Mulders
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GRAND CONCERT!
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is. ar «k «s AL m m m
La fin du libéralisme
France et Relgique
Le vote des femmes
et les socialistes
Douanes Francaises
les coudées
et de toute
actuelle. Ellc nous laisse
tranches du cóté/de l'électricité
«utre source de lumière capable de détröner
le gaz. Le Progrès veut-il done nous donner
a entendre que si nous avions eu le malheur
de gober le Groupe yprois, nous étions non
le prestige de leur individualisme, ces lois
immortelles, sacrées, aussi essentielles au
gofit qu a la morale, la composition des
oeuvres littéraires qu'au gouvernement de la
société.
Voila jugé celui qui dans les colonnes du
seulement carotte's dans les hauts prix, mais Progrès a voulu jeter sur la question
condamne's pardessus le marché a subir le de l'ensc ignement la sueur de sou fanatis-
gaz pendant un tiers de siècle, alorsque le j me intransigeant anticlérical
progrès poursuit sa marche électrique et per- j Pour qu'on doive avoir recours a une telle
tectionne sans^cesse l'e'clairage f competence politique il faut bien que la
Oui, certes, les Yprois sont contents, par- vieille caste libérale soit dans une situation
cequefle contrat qu'ils^ont conclu avec la -
CentraleGaz les arme detellefa^on qu'ils sont
assures d'avoir raison de toutes les velléités
de négligence dont ils peuvent avoir a se
plaindre, et de pouvoir, a tout moment, exi-
ger, sous peine de rupture du contrat, le per-
fectionnement de notre système d'p'clairage.
Quant aux actionnaires de llntercommu-
nale, nous ne nous permettons pas de regar-
der par-dessus le mur de la vie prive'e pour
voir s'il n'en est pas dans le nombre qui, tout
en disant pis que pendre de cette société, ne
dédaignent pas ses actions et sont même trés
contents d« trouver dans leur cote élevée une
compensation a la cote moins brillante de
certaines actions de vélodrome.
Si le gaz ne sent pas bon, l'argent, lui, n'a
pas d'odeur.
Ig if: if* if if 'if if if'if
Victor Hugo
Soub le titre pompeux de le cléricalisme
dans l'hiatoire le Progrès a servi hebdo-
madairement a ses lecteurs le discours pio-
Moncé le 15 Janvier 1850 par le poète na
tional francais Victor Hugo contre la loi
Falloux.
Ce petit feuilleton politique a eu 1 immense
«vantage de; remplir les colonnes du moni-
teur libéral'Yprois et en même temps de
rééditer, sous le couvert de documentation
antic'éricale, toutes les calomnies dont
depuia des années la reputation scientifique
des catholiques est l'objet. Ce fut une repe
tition, brillante d'ailleurs dans son élan tout
poétique, des vocables d'obscurantisme, de
léthargie, d'iDquisition, etc. tout autant de
spectres qui doivent bien cruellement tor
turer et angoisser les nuits et sommeils de
ces pauvres anticléricaux.
Mais, puisque It Progrès a voulu nous
apprendre l'histoirb politique de cette
époque, arant que d'accepter tous les so-
phismes et toutes les élucubrations de
l'orateur, il nous est permis de nous livrer
a un petit travail d'inrestigation au sujet de
la valeur intrinsèque de ce personnage au
Certes nous sommes les premiers a ad-
mettre la valeur poétique de V. Hugo qui
détient dans la littérature mondiale une
place transcendante,mais puisque ce pathos
oratoire ne relève point de son bagage
poétique,nous pouvons nous permettre cette
légère indiscrétion.
Y. Hugo a laissé de sa vie publique deux
souvenirs ineffacables sa versatilité politi
que est deveuue pour ainsi dire preverbale
aiasi que le peu de courtoisie qui caracté-
risait sa conduite vis-a-vis de ses adver-
saires.
Quant a l'inconstance de son attachement
a un parti bien détini, un de ses contem
porain» a tracé de lui un petit portrait bien
réussi M. Hugo n'a pas de scrupules, pas
de modeBtie, pas de mémoire quoiqu'il ne
tréhucbe jamais dans ses improvisations. A
tout ratelier ou il voit pendre le four des
applaudissements, il mangeil mange au
ratelier du roi legitime, au ritelier du roi
constitutionnel, au r&telier de la reaction,
au ratelier de la République il a trouvé sa
botte il s'est attablé. Et autant il a Balué
et festoyé le ratelier garni, autant il a honni
et conBpué le ratelier vide. II se dérobe au
service de toutes les causes vaincues, il a
des chants pour toutes les fortunes, des
insultes pour tous les malheurs.
Portant a la tribune ses poumons et ses
breloques.il a mis sa rhé'.orique boursoufflée
•t ridicule au service de l'anticléricalisme
le plus fanatiquement absolu. Toutes les
religions lui sont odieuses toute morale lui
répugne les applaudissements de ses com
peres le comblent d'une beatitude orgueil-
leuse. Toute sa politique s'est résumée dans
un cri de haine démoniaque contre Dieu,
1'EgliBe et ses ministrespour le faire triom
pher il n'a pas craint de recourir a l'injure
et au blasphème.
M. Nettement dans son Ilistoire de la
littératur» fr&neaisel'a décrit dans ces
propres termes. Cette intelligence si bien
douée et si désastreusement fourvoyée eüt
portéles fruits qu'on pouvait attendre d'elle
elle eüt honoré son temps au lieu d'en être
iaffliction ou le ridicule, si la Révolution
n'avait pas passé par la; la Révolution avec
ses influences destructives, qui brisent le
faisceau des affections, des croyances, taris-
sent la source des sentiments vrais et des
pures inspirations, déconcertent les con
sciences altèrent, chez les esprits supé
rieurs, l'idée de leur responsabilité et de
leur missijn, les livrent en pature leur
orgueil et remplaceat par leurs caprices ou
plutöt gênée. Ki
if if f* if. if jT-
Toux - Rliume - Pastilles Keating:
v voir aux annonces,
'if if if- <jf if f- if pt if
Un adage de l'ancienne latinité nous dit
que, lorsque les dieux ont jure' la perte de
quelqu'un.ils le privent de sa raison. Quos
Jupiter perdere vult dementatA ne juger
que par la conduite adoptée dans ces derniers
temps par les chefs libeYaux, le proverbe dit
vrai. Car nous les voyons avec une véritable
folie precipiter la déchéance totale de leur
parti.
Leur existence politique n'est plus qu'une
succession ininterrompue d'humiliations
publiques, de laches concessions, de vulgai-
res marchandages. Rien ne reste debout de
leurs principes, ni en matière militaire, ni en
matière électorale, ni en matière sociale, ni
en matière financière.
Mais leur chute est plus profonde encore,
que nous ne pouvions nous imaginer. Nous
crovons que les chefs libéraux se contentaient
de suivre honteusement, la corde au cou, le
drapeau de Marianne, rachetant par leurs
indignités le droit illusoire de se partager
prochainement la part des portefeuilles
ministériels. II n'en est rien. Ils ne suivent
plus, ils précédent. Dans un fol enivrement,
provoqué par l'èloquence capiteuse de leur
nouveau chef, le citoyen Vandervelde, nous
voyons les gros financiers du libéralisme
courir devant le drapeau des pétroleurs, et
leur montrer le chemin vers leurs chateaux
opulents.
Ceci n'est pas une simple figure de style.
Ecoutez plutot. Dimanche dernier, monsieur
Vandervelde prononca k Roux un grand
discours politique, dans lequel il marqua,
avec hauteur, les conquêtes qu'il avait déja
re'aiisées sur le programme libéral, mais en
même temps les divergences profondes qui,
a son avis, rendraient la collaborations libé-
ro-socialiste a certains moments pénibles. Le
uw tl, ca auo»iaiii:e, continue a
poursuivre la lutte des classes, et n'entend
rien abdiquer de son idéal absolu d'égalité
sociale et de suppression de la propriété
privée.
Cette expropriation ne sera probablement
pas violente, mais par la combinaison de
l'impot progressif, et la mainmise de l'Etat
sur la totalité des successions indirectes ab
intestat, et sur une part prépondérante des
successions testamentaires, il espère placer
rapidement la plupart des moyens de pro
duction entre les mains de l'Etat.
Cette réforme fondamentale de notre sys
tème financier sera, d'après monsieur Van
dervelde, la pierre d'achoppement principale
de la coalisation libéro socialiste L'exemple
de la France, oü même un impöt modéré sur
les revenus mobiliers s'est heurté a une
résistance jusqu'ici invincible chez les radi-
caux eux-mêmes, est. a son avis, assez
de'monstratif. Eh bien, monsieur Vander
velde s'est trompé. II ne connaissait qu'a
moitié l'empire qu'il exercait sur les esprits
malades de nos politiciens libéraux. La
Chronique par l'organe de monsieur
Frick, lui tresse des couronnes pour la
modération de son discours, qu'il appelle le
discours d'un véritable homme d'Etat, accen-
tuant ainsi, par contraste l'insignifiance des
discours financiers que ses amis, MM.
Franck et Masson, venaient de prononcer a
la Chambre quelques jours auparavant
Mais 1'Indépendance va plus loin encore.
Elle ne se contente pas de décerner a mon
sieur Vandervelde des louanges pour la har-
diesse de ses vues. Elle les adopte. Elle les
affirme, elle renchérit même sur les theses
du leader socialiste. Ecoutez, en effet, ce
qu'elle écrit
L'égalité absolue est une chimère et une
absurdité il n'y a que l'égalité du point de
départ qui vaille mais, cellc-la acquise, il
faut, pour le plus grand bien de tous, que la
valeur individuelle puisse se üévelopper
librement. La véritable justice sociale,
notre avis, est dans la formule qui veut
assurer a chacun la part de bien-être et d'in-
fluence qui lui revient logiquement, en rai
son de son rendement social, de sa force de
production générale.
II suffira de faire sortir la pensée fonda
mentale, exprimée par 1' Indépendance
de la nébuleuse, oh s'enveloppe générale-
ment le grand financier, qui est le génis
tutélaire de ce journal, pour se trouver
devant une these de pur socialisme.
Elle mène logiquement plus loin que les
exigences de Monsieur Vandervelde. Celui-c
respecte encore l'hérédité en ligne directe,
mais comment assurer l'égalité du point de
départ, si les fils, des grands propriétaires
libéraux se voient pourvus d avance des
revenus abondanls dont jouissent leurs pères.
Comment assurer l'égalité du point du
départ, si tous les enfants, a quelque classe
qu'ils appartiennent, ne sont pas soumis par
l'Etat a une égalité absolue deducation, au
mépris des volontés sacrées des parents El
si logiquement chacun ne jouira de la part
de bien être, qu'en raison de son rendement
social, que faire des faibles, des estropiés,
des vieillards, sinon les encasernei tous dans
les institutions communes de bienfaisance
de l'Etat.
La propriéré stable des individus et des
collectivités particulières étant supprimée,
c'est a l'Etat seul que l'on pourra demander
les ressources matérielies nécessaires pour
que la charité vis a-vis du prochain et même
le dévouement familial puissent exercer leur
divine mission.
Les socialistes n'en demandent pas davan-
tage. Mais jusqu'ici nous n'étions pas habi
tués a retrouver leurs principes, dans toute
leur pureté, sur les lèvres des chefs du partj
libéral. 11 n'est done pas exage'ré de dire que
la mentalité politique de ceux-ci est tombée
dans le plus lamentale désordre. C'est la
décrépitude finale.
•ïf i-*® iiP S# .3#. 2# SSl-S# SüP
M. Jules Rocho, ancien ministre républi-
cain des Finances de France, a dans le
Bulletin de I'Union da Commerce et de
1'Industrie indiqué les causes de la pros-
périté beige en face de la quasi stagnation
des affaires en France
La cause principale et dominante, c'est
que la monarchique Belgique est dix fois plus
libre que la France républicaine. Le citoyen
beige sejsait, se sent libre, maitre de soiil
ne songe/pas du matin au soir a autrui
maire, sous-préfet, préfet, ministre. II n'est
pas a chaque minute arrêté, gêné, paralyse
par des aucorisations a obtenir ou des défen-
ses a respecter.il est garanti dans ses droits,
dans ses libertés par des lois, par une insti-
tution dent le libéralisme fait bonte a la
tyrannie administrative et étatiste de notre
prétendue République.
Les tidèles sujets du roi Albert sont
vraiment des citoyens sous une forme
monarchique nous, des serfs de nouvelle
sorte, qu'il faudra bientót habiller.
Quand done la France saura-elle se faire
aussi grande que ia Belgique
j
Précisément, la politique du Cartel a la
pretention de ravaler la Belgique au rang et
conditions acluels de la France...
l* >j* >j$. I*
Le Vooruit organe du député Ansee-
le, écrit
Puisque Ia question du droit de vote
pour les femm.es est A l'ordre du jour, il est
utile de rappeler ce que Bebel en dit, en ce
qui concerne notre pays spécialement
En Belgique, dit-il, oü l'ultramontanis-
me tient sous sa domination dis couches
profondes de la population, une fraction du
clergé catholique semble disposé a voir dans
le droit de vote pour les femmes une arme
contre la démocratie socialiste. C'est pour-
quoi cette fraction s'y montre favorable. En
tenant compte de l'ignorance, sur le terrain
politique, de la femine et de la force de
domination du clergé, cette disposition
d'esprit est anormale. Mais tout cela ne con-
stitue pas une raison pour refuser aux
femmes le droit de vote. (O'est le Vooruit
qui souligne). II existe encore des millions
de travailleurs qui, désertant les intéréts, de
leur classe, élisent des mandataires appar-
teDant aux partis coufessionnels et bour
geois. Par la, ils prouvent qu'ils sont encore
mineurs. Mais cela ne constituo pas une
raison pour leur retirer le droit de vote
Ces paroles de Bebel, ajoute le «Voo
ruit sont a méditer aujourd'hui plus que
jamais
if if.if if if. if if.if if
A lalouaugedu PèreGambier
misslonnaire du Congo,
efcticcé par tous les honnêtes gens
et bafoué par M Vandervelde
M V. Lacourt, directeur général de la
Compagnie du Kasaï, ne passé pas précisé
ment pour un «clerical». C'est un «colo
nial tout court, un Africain de la première
heure aussi répuié pour son intelligente
activité que pour sa competence. Révolté
des attaques injuste3 et passionnéas dont le
Père Cambier vient d'être nous ne dirons
pas la viclime..., l'illustre missionnaire est
placé trop haut dans l'estime publique pour
que ces éclaboussures puissent l'atteindre
mais simplement l'objet, M. Lacourt a écrit,
a la louaDge de eet óvangélisateur, Partiele
ci-dessous. Nous sommes heureux de pou
voir le mettre sous les yeux des leeteurs du
Journal d'Ypres
Ou a dit de lui qu'il était général, niéde-
cin, éleveur,cuisinier, con. tructeur, sorcier.
Cela a fait lire
Songez done un homme qui est a la fois
tant de cboses 1
Un homuiH qui, depuia vingt-frois ans,
travaille ii uue oeuvre de civilisation
Un prêtre qui a'appelle lo Père Cambier,
Cambier tout court. II y a la on ne sait
quoi do comique.
II n'était pas présent quand, du haut do
la tribune parlementaire, on le raillait ainsi,
avec quel esprit! quel tacti quelle gratitude!
II était lé bas, au coeur de l'Afrique beige.
II continuait sa besogne d'apötre, simple
ment, tranquillemen'.
Ce n'est pa3 un homme a discours. II n'a
pas l'humanitarisme tapageur.
II n'attend pas de consecration officielle
il n'est ni de politique ni de finance. II fait
bonnement son devoir de prêtre et de colo-
nisateur.
II travaille a la prospérité de sa mission
de Luluabourg, a laquelie il a consacré la
meilieure part de ses efforts, de sa vie, et
dont ila fait une petite ville industrLlle et
hospitalière
II compléte l'ceuvre dont il a assumé
joyeusement la lourde tüche.
Et quelle oeuvre
Tous ceux qui connaissent ie Congo beige,
autrement que par les journaux, les livres
et les légendes, la connaissent.
Elle est toute de charité et d'inlassable
dévouement.
Certes, il est général.
Ceux qui ont fait le coup de feu contre
les Batétélas ont pu juger de son sang-froid
et de son héro'isme.
11 avait défendre sa mission, a défendre
la vie des petites soeurs qui y soignaient les
maiades, de pauvres femmes insiguifiantes
n'e8t-ce pas, des milliers d'enfants qui lui
avaient été confiés.
II défendait le tout, vaillamment.
Certes, il est módecin.
Depuis vingt-trois ans, sa mission est un
asile oü toutes les misères, toutes les souf-
frances soDt accueillies et soignées.
Le médecin ne touche pas d'honoraires.
La pension n'y coüte rien.
Des milliers de malades blancs et noirs
ont passé par la.
II en passé tous les jours.
A Saint-Trudor, autre asile crééparlui,
trois cents malheureux nègres, at:eints de
la ma'adie du sommeil, sont hospitalises.
Certes, il est éleveur et cuisinier.
II donne a maDger aux pauvres.
II a appri8 l'art d'élever du bétail. II le
iallait bien.
Dans ce pays-la, il faut savoir un peu dc
tout. C'est son excuse.
Certes, il est constructeur.
C'est lui qui a construit toutes les mis
sions du Kasaï et du Katanga modestes et
solides demeures, sans grand coufort et sans
luxe, ainsi qu'il sied a des maisons austères.
C'est lui qui a construit les premières écoles
du Congo beige.
Puisqueje suis a vous parler d'aide ma-
tuel, m'écrivait-il voici quelques jours, je
vous dirai qu'il y actuellement cinq cent dix-
huit dormeurs a la mission de Saint-Joseph
de Luluabourg.
Certains jours nous ont amené jusque
quinze, vingt et vingt-deux dormeurs a la
fois, qui viennent supplier de pouvoir entrer
a I'höpital, oü ils sont logés et nourris... gra-
tuitement, cela va sans dire. Le p'an de
I'höpital prévoit, pour loger les malades, 33
doubles maisons (ce qui fait 66) en briques,
dont 11 doubles (c'est-a-dire 22) sont déja
achevées et occupées par les malades. La
douzaine est sous toit. Parmi ces onzes dou
bles maisons, deux sont couvertes en zinc,
les autres en paille, paree que je n'ai plus
detóles. Dimanche dernier, M. le commis-
saire de la force publique de Luluabourg
nous disait, en visitant I'höpital, qu'il serait
heureux d'avoir une de ces maisons a Lulua-
bourg-poste poury habiter
Certes, il est sorcier.
II faut l'être pour réaliser ce qu'il a
réalisé en quelques années, arec une per
severance, une énergie, une bonne humeur
extraordinaires.
Et c'est peut-être sa faijon lui de se
venger des injures dont il fut et dont il est
l'objet.
Répondre par de bonnes oeuvres c'est
moins commode que de répondre par des
discou- s, mais c'est plus dédaigneux et plus
noble.
Fhéatrö de la ville d'Ypres
du Dimanche 14 Janvier 1912
a 4 1/2 heures du soir.
PROGRAMME
Première Par tie
Aiv d'Alceste. Gluok
La plainte de la jeune fille. Schubem
chantés par Mademoiselle Mulders.
Sonate en fa dièze (lre partie). Sshumann
exécutée par Mademoiselle Preumont.
Prière de la Tosca. Puccini
L'invitation au voyage. H. Dupare
chantés par Mademoiselle Mulders.
Ceux qui sont sujets aux maux de tète (verti-
ges, lourdeurs, migraines, congestions, etc.)
doivent faire usage de la Pilule antiglaireuse
Walthéry, s'ils veulent être certains d'être gué-
ris en peu de temps. 1 Fr. la boite.
Déuxième Partie
1. Songe et air d'Iphigénie en Tauride.
Oluck
2. a) Unalarme du'ciel. Schumann
b) Clair de lune. id
chantés par Mademoiselle Mulders.
3. a) Noctuime. Liszt
b) Scherzo. Mendelssohn
c) Pièce pour clavecin. Scharlatti
exécutés par Mademoiselle Preumont.
4. Chanson triste. X. LeaMaistrO)
5. Air d'Aida. Verdi
chantés par Mademoiselle Mulders.
N. B. On peut se procurer des places chez
tous les membres du comité, et chez
Tyberghein-Fraeys, rue des Chiens, 17.
FANFARE ROYALE
La Fanfare Royale donnera son grand
concert.de la saison d'hiver, le Dimanche n-
Février 1912, en la Salie Iweins.
SflP "SS# isflP ÏÖïP jsflP «EflP sflP ssp
l/Orphéon
La Société Chorale I Orphéon sous
l'habile direction de M. Albert Van Egroo,
se fera entendre le Dimanche 21 Janvier pro-'
chain, pendant la messe de 11 1/2 h. en J
l'église St Martin.
Elle chantera les morceaux classiques sui-
vants
1. Ave Verum, Fn. KOENEN.
2. JesuCorona Virginum, O.Van Durmi^J
3. Ave Maria, J. BEI.TJENS.'l
'üJP 'Jt 'J§ 'j£
AVIS
Les voyageurs qui pénètrent en France par
merou par chemin de fer et qui continuent
immédiatement leur voyagesurl'intérieurpar
chemin de fer sont, par mesure de simple
tolérance, autorisés a importer en exemption
de droits, condition de les avoir préalable
ment déclarées, les minimes quantités de ta-
bacs, cigares ou cigarettes, destine'es a leur
consommation de route.
MM. les voyageurs sont informés qu'a
partir du 1 Mai 1909 Ia franchise accordée
dans ces conditions sera strictement limitée a
dix cigares, vingt cigarettes ou quaranie
grammes de tabac a fumer, sans que ces
quantités puissent se cumuler. Les femmes
et les enfants n'ont pas droit a la tolérance.
(Décision ministérielle du 16 De'cembre
1908).
J'étais oppressé, je toussais nuit et jour et rie.«
ne me soulageait, lorsqu'on me eonseilla la Pa.,
tille Pectorale Waftbéry, qui m'a guério en
moins de trois jours (Extrait d'une lettre de
M<lla El. Galeur de Bruxelles). t Fr. la boite,
burgerstand van yper
Verklaringen van den 5 tot den 12 Jan. 1912
Geboorten
Segers Henri, Poperinghe steenweg.
Mil eville Arthur, Diokebusch steenweg.
Vienne Marie, Rijselstraat.
Tresy Marie, Poorgangstraat.
Deuly Denyse, Lombaerdstraat.
Lefieuw Huberte, Zonnebeke steenweg.
Wullus Suzanna, Lange Tbouroutstraat.
Maerten Mariette, Dixmudestraat.
Hoornaert Bertha, Rfjselsteenweg.
Huwelijk
Teyte Arthur, chocoiadewerker en Dumoulin
Julia, kleermaakster, beiden te Yper.
Sterfgevallen
Verschilde Leonie, 73 jaren. z. b., echtg. van
Bollaert Jan, Blinde I iedenstraat.
Spegelaere Elvire, 11 maanden, Statiestraat.
Moncrey Marie. 68 jaren, winkelierster,echtg.
van Beun Henri, Dickebusch steenweg
Poelaert Andró, 33 jaren, z. b., ongehuwd,
Lange Tbouroutstraat.
Huwelijksaankondigingen
Gustave Beele, machinist aan den tram en Féli-
cie Hauspie, dienstmeid, beiden van Ypper.
I Georges Verbrugge, timmerman,gehuisvest te
Nieuwpoort en Valentine Durnez, strijkster
i huisvest te Yper.
J Achilles Mylle, metser, gehuisvest te Yper en
Magdalene Baert, kantenwerkster, wonende te
i Yper, gehuisvest te St Jan.
i Henri Tanghe, bakkergast gehuisvest te Waas
ten, en Pauline Vandenbussche, dienstmeid sre-
huisvest te Boesinghe vroeger te Yper.
Maurits Wilde, werkman,wettelijk gehuisvest
te Yper wonende te Roubaix en Maria Decoster
dienstmeid, gehuisvest te Calcken vroeger té
Brussel. s
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^uini A* vuo poliH^uo.
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