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Samedi 20 Janvier 1912
le N" 10 centimes
47 Année
IS0 4717
Étrenncs Pontificates
Chronique de la
Férocité féminine
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if if 'if 'if "if 'if if if if. if.i
L'Evolution Libérale
Un article de M. Woeste
Dans le dernier numéro de la Revue
Générale M. Woeste rappelle les diverses
étapes du parti liberal sur la voie du socia
lisme.
Le déaouemeut de cette évolution s'est,
nos lecteurs ne Tignorent point, manifesté le
15 aoüt 1911, a l'cccasion du grand cortège
de Bruxelles, 0(1 l'on vit les drapeatix rouges
en grand nombre, mêlés a quelques dra-
peaux bleus, marcher derrière Tharmenie
de la Maison du Peuple
Comment expliqtier le pbénomène politi
que que ces lignes retracent se demande
M. Woeste. Faut-il s'en réjouir Ou ne
duit jamais se réjouir de voir les contagions
mauvaises s'étendre dans le pays. Mais a
que!le8 causes attribuer leurs progrès Vai-
nement M. Hymans et ses acolytes clament-
ils L'intérêt de la Belgique exige irnpé-
rieusement iafin dela domination cléricale.
La domination cléricale Je connais les dé-
veloppements grandiloquents que l'on dor-
11e a cette implication. Mais je crois qu'elle
laisse les populations froides. Ceux mêmes
qui la repetent le font sans conviction. Le
pays est paisible la liberie de chacun est
ertière le clergé demeure en dehors de
Taction politique active le commerce et
Titidustrie déploient une activité merveilleu-
se les dépenses sociales abondentles
oeuvresde tous genres fleurissent/chacun sait
qu'il en est aiusi, et, parmi ceux qui voient
eela, beaucoup redouteraient notre chute et
les hasards d'une nouvelle orientation poli
tique. II faut done chercher ailleurs les cau
ses du phénomène qui se dessine de plus en
plus. Quelles sont-elles
II y en a plusieurs. Deux surtout méritent
d être signalées. Certains hommes politiques
sont impatients de disposer du pouvoir ils
s'eu défendentmais e'est une tentation si
humaine qu'on ne les croit pas quand ils
aftirment n'en pas vouloir subir les morsu-
res. Et puis, la haine de la religion a fait
Ca et la tache d'huile cette haine est aveu-
gle elle est impérieuse elle ne s'arrête
devantaucuu obstacle (1). Ellesévit comme
une épidémie dans nombre d'Etats elle
produitpartout les mêmes effets; la Belgique,
en subissant les ravages, souffre d'un mal
general. Ce mal est d'autant plus redoutable
qu'il est difficile a combattre il vit de pré-
ventions et de partis pris il n'entend
pas raison ils se nourrit de déclamations
il sea étourdit. Il produit sur ceux qu'il
atteint cette influence que l'Ecriture dépeint
en ces termes Ils ont des yeux pour ne
pas voir et des oreilles pour ne pas enten
dre.
M. Woeste indiqus ensuite Tenjeu de la
prochaine lutte electorale. Nous croyons
opportuns de reproduire cette page et de la
livrer aux meditations de ceux de nos amis
que la tiédeur ou l'optimisme risqueraient
d'envahir
Et maintenant, le problème tel qu'il se
dresse devant le corps élecloral est celui de
savoir s'il en tend se livrer a Talliance socia
liste-libérale dirigée, inspirée par des des
seins de bouleversements radicaux. M.
Hymans, écrivait il y a quelques mois: Le
jour oil le parti libéral reprendra le pouvoir,
il y aura d'immenses taches a remplir. II
(t) L'élection du t5 Octobre, a dit M. Braun
a'.ciand a un caractère essentiellement politique.
Elle doit être anticatbolique et ar.tigouverne-
mertale Flandre Libérale du 13 octobre
devra porter'la'cognée partout, se frayer
des chemins^dans la forêt des, privileges et
des abus, et, de haut en bas, pénétrer la
nation d'un esprit nouveau. (2)
Eh bien, bonnes gens, qui aimez la paix,
la sécurité de votre travail, la quiétude de
vos habitudes vous qui avez la crainte in
stinctive des exces vous tous qui estitnez
dans un pays divisé d'opinions comme le
nótre, la modération doit présider auxj rap
ports des citoyens, voulez-vous jeter ces
biens préceux aux quatre vents du ciel
Entendrz vous ouvrir use^ère de troubles
malfaisants dont Tissue ne peut être entre
vue
Je n'ignore pas qu'il e3t des hommes a
courte vuequi, lorsqu'on dépeint les dangers
dela situation nouvelle qu'inaugureraient
nos adversaires, répondent inperturbable-
ment cela n'arrivera pas Pourtant, exa-
minons les choses de sang-froid.
Si la coalition Temporte, se posera imnaé-
diatement la question du suffrage universel
pur et simple a la province et a la commu
ne. II n'y a pas apparence que la majorité
du Sénat puisse changer et que, dès lors,
cette dernière assemblée se raillie a une telle
réforme. Les gaucbes réunies de la Chambre
accepteront-elles eet échec On ne peut le
supposer mais alors elles devront tenter de
procéder a une revision constitutionnelle
destinée a modifier la composition du Sénat.
Une revision constitutionnelle Elle aurait
moins de chances encore que le projet de loi
dont l'écbec i'aurait provoquée. Et dès lors
qui ne voit, que, sous la poussée des pas
sions libérales et socialistes, une ère d'agi-
tation, de trouble, de coups de force, de
mesures violentes s'ouvrirait
Admettons même que le suffrage univer
sel pur et simp'e réduit a la province et k la
commune parvienue a réussir. Sans délai,
les gauches alliées chercheraient a étendre
le même régime aux Cbambres législatives.
Ici, d'emb'ée, une révision constitutionnelle
devrait être poursnivie. Les circonstances ne
seraient pas les mêmes qu'il y a vicgt ans,
alors que tous les partis étaient d'avis de
modifier Particle 47 de la Constitution. Les
deux tiers requis ne seraient pas obtenus.
Dans ces conditions, les deux choses Tune
ou le ministère de gauche se résignerait ou
il ne le ferait pas. S'il se résignait et qu'il
démissionnait, pourquoi le corps électoral se
lancerait-il dès maintenant dans une aventu-
re destinée a Tinsuccès Si, au contraire, il
ne se résignait pas et qu'il recourait a d'au-
tres raoyens extralógaux, oü irions nous 1
Ainsi, lutte portant sur les fondements
mêmes de notre organisation politique lutte
entre les pouvoirs dont la bonne harmonie
peut seule assurer lefonctionnement régulier
et normal de notre régime constitutionnel
tel serait le premier résultat de la victoire
de la coalition socialiste libérale.sans qu'une
issue pacifique et heureuse put être entrevue.
Et combien M. Anseele avait raison de s'é-
crier, le 5 octobre dernier, dans un banquet
qui réunissait bleus et rouges Les diffi- 1
cultés augmenteront au lendemain du
triomphe
Ce n'est pas tout. Cette victoire aurait un
autreefïet. J'ai rappelé ci-dessus que le
programme de la gauche comprend en toute
première ligne Taffrancbissement de Ten-
seignemeut public de toute influence confes-
sionnelle et la suppression de toutes les me
sures tendant a soutenir les écoles catholiques
Qu'est-ce cela C'est la résurrection de
Thorrible guerre scolaire qui a sévi de 1879
a 1884, ou plutot c'en est Taggravation,
car, sous l empire de cette loi, les libéraux
affectaient d'ouvrir a Tinstruction religieuse
le local de Técole publique, en dehors des
beuies des classes et d'y maintenir les em-
blèmes pienx désormais, ces ménagemeDts
seraient mis de coté de même qu'aucune
égalité compléte n'existerait, qu'aucune
égalité même partiellc ne subsisterait entre
1 enseignement publicetl enseignement libre;
(2) - Revue de Belgique
en d'autres termes, les consciences religieu-
ses seraient 'de nouveau méconnues, frois-
sées, persécute'es dans leurs legitimes'exi-
genees et la 'paix''des families foulóe aux
pieds. Pour mieux réussir,'nos adversaires
1 annoucent des mesures contre les congrega
tions religieuses, qui instruisent lesenfants,
soulagentles malades.sont les actifs auxiliai-
re3 du ministère sacerdotal et prient pour
ceux qui ne prient pas. La guerre scolaire
et la guerre religieuse viendraient done se
joindre aux violences dont le Parlement
serait menace, et peut-être la victime.
Mais la guerre ne va'pas sans argent. II
faudrait eu trouver. On connait les desseins
des gauches a ce point de vue. Elles recom-
mandent l'impot sur le revenu. Quel est le
but de eet impot a leurs yeux C'est d'exiger
des citoyeos des contributions plus fortes
Elle recorrsmandentjjaussi des impots sur les
successions plus lourds ou appliqués plus
rigoureu8ement. Qu'est-ce que cela, si ce
n'est un moyen de spolier les families
Tel est le régime d'oppression et d iniqui-
té que Ton propose au pays pour secouer la
domination cléricale Actuellement les
consciences ne sont pas troublées le tra
vail est en honneur toutes les branches de
l'activité humaiue pvospèrentla sécurité
règne partout. I)é3ormais, une période de
troubles surgissant dans tous les domaines
s'ouvrirait;les times seraient inquiótées dans
leurs attachements les p'ia* forts et les plus
doux les intéréts souffriraientla paix
sociale serait bannie
II faut bien le reconnaitre. Déja aujourd'
hui le régime parlementaire traversa en
Belgique une crise sérieuse. La Chambre des
Représentants est devenue souvent une
arène de déclamations, d'injures et de dis
cussions incobérentes les délibérations sé-
rieuses ont fait place a des conférences sans
lien entre elles, bien plus tbéoriques que
pratiques les débats serrés et féconds sur
les textes de lois sont devenus Texception
chacun y parle de tout a propos de tout. Si
bien que Ton se demande souvent comment
un tel régime peut subsister; sa force résulte 1
surtout de la difficulté de trouver un autre
régime a mettre a sa place. Mais au moins
les baees denos institutions sont maintenues;
les libertés politiques n'ont pas re£,u d'at-
teintel'autorité du Roi est demeurée in
tacte Tinfluence de l'Eglise, protégée par
la liberté des cultes, s'exerce librement sur
ceux qui Tacceptent volontaireraent. Or,
tout cela serait menacé par le plan de démo- 1
lition que Ton médite. Et c'est ainsi que 1
l'entendent les socialistes. lis ne s'en cachent j
pas. Us nous disent sur tous les tons le
socialisme est évolutionniste, mais surtout
révolutionnaire rien n'est plus vraiou 1
plutöt, s'il est évolutionniste, c'est pour ré-
volutionner la société de haut en bas.il s'agit
de faire peser la force du nombre, représen-
tée par les coteries, sur les forces vives de
la nation plus de hiërarchie sociale plus
d'élite un Etat tout puissant, geul riche et
absorbant toutes les energies individuel
ies
Je sais ce que les libéraux répondent: nous
résisterons, disent-ils, a la pressiou des
socialistes Mais on peut juger de leur
fermeté, dans Tavenir, d'après leur condes-
cendance dans les circonstances actuelles.
Au surplus, quand toutes les barrières
auront été abaissées, quand aucun engage
ment n'aura été refusé, comment une re
sistance venant d'une fraction des coalisés
serait-elle possible
L'enjeu de la prochaine lutte électorale
est done nettement fixéc'est sur Texistence
du bloc libéralo-socialiste et sur son pro-
gramme qu'il faut concentrer Tattention des
électeurs. Non pas que si nous échouions,
tout serait perdu nous ne serions pas
désarmés, et nous redoublerions d'efforts
pour faire sonner l'heure d'une prompte
revanche. Mais, en attendant, de grands
maux fondraient sur le pays, et bien des
intéréts légitimes souffriraient. A une des
élections précédentes, un magistrat distin-
gué, libéral d education et d'opinions, point
chrétien même, m'aborda en me disant
Croiriez-vous que j'ai voté pour la liste
catholique Je lui répondis Je- n'en
suis pas étonné. Mais si de tels votes se
recommandaient déja dans le passé, combien
ne s'imposent ils pas da vantage aujourd'bui!
La Belgique restera t-elle monarchique,
libre et paisible, soucieuse de protéger et
de maintenir l'barmonie entre les classes
sociales C'est dans ces termes que se pose
le problème électoral aux yeux des esprits
clairvoyants. Pour ceux qui ne sont pas
indifférents au maintien de l'ordre et de la
liberté, la solution donner a ce problème
ne peut être douteuse.
ClI. WOESTE.
if if if if 0*., if 0* if if 0*'1
I.e Travail dans les Convents
t Voila Targument que Tadversaire s'effor-
cera d'exploiter aux elections prochaines,
comme il fut utilisé le 15 octobre.
j Le travail dans les couvents fera même
l'objet de conférences en vue des élections
prochaines, a en croire les feuilles anticléri-
cales. j
i Ainsi s'exécute le plan d'eusemble dressé
dans les Loges et qui consiste a guerroyer
exclusivement contre la religion, les reli-
gieux, lesprêtres, les missionnaires grêce
a ce procédé Tattention publique est détour-
née des quêgtions ess'ehtielies qui divisenT
les gaucbes. j
Le secretariat général des Unions profes-
sionnelles chi'étiennes annonce que les r
syudicats cbrétiens se teront un devoir de
soumettre respectueusement a l'autorité j
ecclésiastique supérieure toutes les proposi-
tions de nature a empêcher que le travail
dans les couvents n'entraiae des diminutions
de salaires pour n'importe quelle categorie
d'ouvrière8
Mais on aurait bien tort, écrit ce secreta
riat, de se laisser émouvoir par les déclara-
tions des anticatholiques
Le secretariat des Unions chrótienne
suggère aux couvents de «se mettre d'accord
pour refuser de continuer ii travailler(pour
des fabricants, des commeroants) dans des
conditions inacceptables pour leurs ouvriè-
res II 8'efforcera, ajoute-t-il, d'obtenir
que les supérieures de couvents se réunis-
sent pour examiner les moyens pratiques
d'arriver a-pareille entente.
Une chose est certaine, quoi qu'en disent
nos adversaires, c'est que les syndicate chré
tiens, préoccupés de Tétat des choses qui
vient d'être exposé, se feront un devoir de
soumettre re3pectueusement a l'autorité
ecclésiaslique supérieure toutes les'propo
sitions de nature a empêcber que le travail
daus les couvents n'entratae des diminutions
de salaires pour n'importe quelle catégorie
d'ouvrières.
Nous sommes certains d'avance que l'au
torité ecclésiastique réservera le meilleur
accueil a ces propositions. L'Eglise n'a
jamais fait que soutenir les petits et les dés-
bérilés de ce monde. Loin de vouloir cou-
courir a leur misère, ou seulement de la
contempler d'un ceil impassible, elle s'est
toujours empressée d'y venir en aide,partout
oü la chose dépend d elle. Une l'ois de plus,
nous la trouverons piête a défendre la cause
de la main-d'eeuvre opprimée.
if if if if if if if ¥t
La Lanterne de la Madone
II faut remarquer d'abord que uos adver
saires, lorsqu'ils parlent du travail dans les
couvents, B'abstiennent, neuf fois surdix.de
donner les indications precises qui, seules,
permettraieut un controle immédiat et sé-
rieux.
La peur du droit de réponse explique
cette attitude, mais elle est peu courageuse
de la part de publicistes qui se posent en
champions intrépides des revendications
ouvrières.
L'organe officiel de la puissante Fédé-
ration Typographique dont la neutrality
otöcielle n'empêcbe pas les allures nette
ment socialistes, publiait dans son numéro
d'octobre dernier,des articles signés.relatant
des griefs précis, concernant les établisse-
ments tenus par les Frères de la Charité, a
Manage et a Lummen.
Ces articles valurent a leur auteur un
droit de réponse, démontrant a tout homme
de bonne foi que les accusations étaient
fausses d'un bout a l'autre.
Ce qu'il faut, conclut le secretariat des
Unions professionnelles chrétiennes, c'est
corriger Tabus, la, oü il existe, tout en pro
testant énergiquement contre les accusations
calomnieuses et les généralisations arbitrai-
res.
Une considération essentielle est a retenir
par quiconque étudie ce problème
Dans les orphelinats catholiques, un tres
grand nombre d'enfants sont recueillis gra-
tuitement, ou bien pour un prix dérisoire...
II y a des communes qui payent 40, 30 et
jusque 20 cent' par jour et par orpheline.
Dans ces conditions, ces orphelinats se trou-
vent devant la pénible alternative ou de
refuser des enfants piongés dans la misère,
ou de faire travailler les plus agés pour les
plus jeunes jusqu'au jour oü cesderniers, a
leur tour, travailleront pour ceux qui les
suivent.
La lanterne destinée a être placée sous la
Vierge du beffroi et que la Ville a acbetée au
prix de mö5 fr. a été exposée dernièrement
a Thotel de ville, et ceux qui Ty ont admirée
ont généralement approuvé l'acquisition. La
lanterne est, en effet, trés artistique et monu
mentale comme il convient, étant donné l'em-
placement qu'elle doit occuper.
Certes, le prix en est coquetmais c'est
non seulement une oeuvre d'art, c'est encore
d'excellente marchandise.
Solide et massive, presque tout cuiyre, la
lanterne saura, comme les Halles restau-
rées, braver les siècles.
Bref, the right lantern in the right position-
Nous ne lui trouvons même qu'un seul
défaut, c'est d'être trop belle. Trop belle pour
le moment du moins car si on s'avisait de la
mettre en place, elle ferait injure, au lieu de
faire hommage, a la Reine des Cieux, Notre
Dame du Beffroi.
II n'y avait pas lieu de dépenser dare dare
x 165 fr. pour une lanterne de Madone,.si 011
n'a pas encore pu trouver le sou, depuis
quatre lustres qu'on administre catholique-
ment la ville, pour faire remettre une paire
de bras k la Mère et un chef au divin Enfant
qu'elle porte au bout de ses moignons.
'01 rn. if. if. 'if 'if 'if. if 'if "if
L'épingle a chapeau meurtrière sévit tou-
jours. Dimanche dernier encore, au sortir de
la grand'messe, une jeune etjolie bruxelloise
a eu un oeil quasi crevé par l'épingle a chapeau
dune autre élégante. De la un proces en
dommages-intérêts dont le montant sélève a
10,000 fr.
Comme on le voit, ni l'article 418 du
code pénal, ni les art. i382 et x 383 du code
civil ne sont capables de faire reculer la bar-
barie féminine. Voici deux siècles déja que
les épingles a chapeau s'en donnent de cr'ever
des yeux témoin la condamnation a i5oo
livres d'amende infligée,en 1728, par la Cour
de Paris, a Mrae de Ballery, une élégante de
Tépoque, dont l'épingle a chapeau avait crevé
l'oeil droit de Narcisse Mordon. Et Ton nous
serine chaque jour Thymne du progrès et de
la civilisation
II y aura, le 24 courant, un an tout juste
que les pouvoirs publics ont commencé a
s'émouvoir du fle'au toujours grandissant. La
ville de Budapesth osa, la première en
.-Yl
D'YPRES
©rgane (üatholique
de l'Arrondissement
t